Témoignages

 

40 ans après la mort de Bob Marley, la communauté rasta de Lassa s’envole en fumée

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Mis à jour le 13 mai 2021 à 12h39
À Lassa, le 11 mai 2021, chez Ras Ballaski, l’un des derniers piliers et membre fondateur du mouvement rastafari au Mali.
À Lassa, le 11 mai 2021, chez Ras Ballaski, l'un des derniers piliers et membre fondateur du mouvement rastafari au Mali. © Nicolas Réméné

Il n’y aura pas eu d’anniversaire pour la mort de l’icône du reggae, la crise sanitaire et politique a coupé le son des rastas sur la colline de Bamako.

Se rendre chez le rasta Ballasky c’est pénétrer dans un sanctuaire tombé en désuétude. Parmi les lianes, dans un jardin-clairière, des cadavres de motos reposent telles des sculptures. Un drapeau jamaïcain flotte entre deux arbres, non loin d’une boule à facettes délaissée et d’un toboggan poli par les glissades des enfants du quartier. Dans la maison, des grandes affiches écornées rappellent les heures de gloire des concerts et festivals qui ont fait la célébrité de ce lieu emblématique de la culture reggae sur le continent : Lassa, « la colline de l’espoir », juchée entre celle du pouvoir et celle du savoir, les trois sommets qui encerclent Bamako, la vibrante capitale malienne.

Célébrer la mémoire de Bob

Ce 11 mai 2021, quarantième anniversaire de la mort de Bob Marley, Lassa ne vibre plus au son du reggae des rastas. Un étouffant nuage plane au-dessus de la ville. « En trente ans, c’est la première fois qu’il n’y a rien d’organisé, s’agace Ballasky, pionnier de la communauté, en secouant ses dreads, maussade. Je me demande s’il existe encore une communauté rasta à Lassa. Regarde ! Aujourd’hui je suis seul dans ma merde ici, alors qu’avant, chaque 11 mai, des dizaines d’adeptes venaient me rendre visite pour célébrer la mémoire de Bob. Dire que j’ai tout sacrifié, que j’ai quitté la ville et ma carrière pour vivre ici à la fin des années 1980. Nous avons créé le Mouvement des rastas du Mali (Mourasma) pour nous unir, mais le manque de leadership et le désintérêt des jeunes est en train de tuer notre communauté. »

C’est au tournant démocratique du Mali, en 1991, que cette fratrie spirituelle rastafari est née. L’une des premières et des plus importantes d’Afrique. Sous le règne du dictateur Moussa Traoré (1968-1991), les rastas sont persécutés par la police, traités comme une menace à l’ordre public. On rase leur dreads, on les incarcère. A la chute de ce régime répressif, ils décident de bâtir leur fratrie dans le village de Lassa, perché au-dessus de la ville. On s’entraide et on s’unit, une échappatoire à la stigmatisation. « La communauté a vu le jour en même temps que la majeure partie des partis politiques maliens, explique Roots Phéno, président de l’association Farrawo et artiste chanteur de reggae. Les notables du village ont donné un terrain pour les activités, les concerts et la diffusion de la culture rastafari. Pour la première fois, les rastas étaient acceptés. »

Pèlerinage et retour aux sources

L’adoubement de Lassa viendra quelques années plus tard, en 1996, lors de la visite de Cedella Marley Booker, la mère de Bob Marley. Son passage situe la communauté sur le planisphère. Des rastas du monde entier s’y rendent en pèlerinage. Certains viennent se former auprès des pionniers. C’est le cas notamment de Tiken Jah Fakoly, célèbre chanteur ivoirien. « C’est sous mon toit, que Tiken est devenu un véritable rasta, ici qu’il a dit pour la première fois Jah rastafari, assure Ballasky. Depuis le début des années 2000, j’ai accompagné et formé des centaines de jeunes à la musique et à l’art du bogolan », le tissu malien traditionnel. Pour de nombreux adeptes du rastafarisme et de la culture reggae, Lassa est un retour aux sources de la culture africaine, oubliée des Jamaïcains et des afrodescendants suite au déracinement forcé par l’esclavage.

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LE MOUVEMENT A LAISSÉ LA POLITIQUE L’INSTRUMENTALISER ET LE DIVISER

Pendant près de deux décennies, Lassa a connu une période faste. Des centaines de familles se sont installées sur la colline afin de vivre en accord avec les préceptes spirituels du mouvement. Selon Ballasky, c’est à partir de 2012, au lendemain du coup d’État qui a renversé Amadou Toumani Touré, le « défenseur des rastas », que la situation s’est dégradée. « Des clans se sont formés autour de Moussa Timbiné (proche du président IBK et ex-président de l’Assemblée nationale en 2020) et d’autres favorables à l’opposition, explique le sexagénaire. Certains ont été accusés de recevoir de l’argent et des motos. C’est à ce moment, et contre les principes rastafaris, que le mouvement a laissé la politique l’instrumentaliser et le diviser. »

Climat de compétition

Malgré le déclin, deux festivals réuniront la communauté et les nombreux fans de Marley, les 11 mai 2018 et 2019, avant que les dissensions ne s’aggravent. « Les Courasma, les Sista Mam, les Bob Marley Brothers, les Falasha, les gars de Kati, tous ces clans ont découpé la communauté et créé un climat de compétition au lieu de l’unité fondatrice, se plaint Ballasky. Les premiers oiseaux de la communauté qui ont pris leur envol et réussi comme Tiken, ne reviennent pas porter assistance. »

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LES GARDIENS DE PRISON ONT RASÉ SES DREADS

Pour Roots Phéno, si ce 11 mai n’est aujourd’hui plus célébré, c’est à cause de la conjoncture – un contexte sanitaire défavorable lié au Covid et la crise politique malienne. Depuis le coup d’État du 18 août, le pays traverse une période de transition tumultueuse. Lui a préféré quitter le Mali pour se réfugier en France. « À cause de l’implication de certains rastas dans la politique, un climat de méfiance s’est installé à notre égard », lance-t-il. Le journaliste Ras Bath, membre de la communauté, critique virulent du pouvoir, a été arrêté en décembre, accusé de fomenter un complot contre la junte militaire avec l’appui de l’ancien premier ministre Boubou Cissé. Si les charges ont été abandonnées, l’animateur radio est retourné en prison le 6 mai suite à une plainte de deux syndicats de magistrats pour « outrage ». Les gardiens de prison ont rasé ses dreads.

Prix de l’immobilier et pression démographique

Récemment, Ballasky a subi « pour la première fois depuis trente ans » une descente de police à son domicile. « Ils cherchaient de la ganja mais c’est juste une pression politique de plus pour nous faire comprendre que nous ne sommes plus les bienvenus ». Lassa, ce Zion malien, terre d’accueil des disciples de Bob pendant trois décennies, subit aujourd’hui la pression démographique. Bamako déborde sur ses collines et le prix de l’immobilier grimpe. Autour de la maison de Ballasky, certains voisins ont profité de l’absence de clôture pour grignoter un peu de terrain, abattre ses arbres pour construire. La nature se dégrade et l’assainissement fait défaut. Les déchets s’entassent derrière la maison, là où il y a quelques années encore, se tenaient des concerts mêlant les admirateurs de Bob, « du colonel au charretier, de l’ouvrier au député », se rappelle Roots Phéno.

Cette déréliction communautaire laisse un goût amer au vieux sage de la colline. « Bob Marley était un incompris, vu comme un marginal, un drogué, affirme Ballasky. Aujourd’hui, quarante ans après sa mort – alors qu’il n’avait que 36 ans – le monde entier le célèbre… sauf nous ! Son esprit a élevé tant de consciences. Mais ici, le trône n’a pas été soutenu. Son esprit n’est plus à Lassa. »

Ngozi Okonjo-Iweala : femmes de pouvoir, VIP africains…
la galaxie éclectique de la patronne de l’OMC

 | Par - à Londres
Mis à jour le 03 mai 2021 à 10h49
Ngozi Okonjo-Iweala et ses fidèles.

La nouvelle patronne de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’appuie sur un solide réseau tissé de Washington à Abuja.

Économiste nigériane diplômée de Harvard puis du Massachusetts Institute of Technology (MIT), où elle obtient son doctorat, Ngozi Okonjo-Iweala connaît d’abord une longue carrière au sein de la Banque mondiale, dont elle finit par être la numéro deux, avant de se faire un nom en politique.

Ministre au profil de technocrate, elle est la première femme ministre des Finances puis (brièvement) des Affaires étrangères du Nigeria. À 66 ans, elle est également la première femme et la première Africaine à diriger l’OMC.

Chikwenye Okonjo Ogunyemi

Tante de Ngozi Okonjo-Iweala, l’universitaire et autrice, qui remercie sa nièce pour son aide dans plusieurs de ses ouvrages, est l’une des inspirations familiales de la patronne de l’OMC. Théoricienne du « womanism » – concept qui inscrit le combat pour les droits des femmes dans un contexte racial – elle inspire à Ngozi Okonjo-Iweala l’usage de ce terme.

Celle-ci se revendique ainsi « womanist » dans son dernier livre, Women and Leadership, au nom de son militantisme pour l’égalité des genres.

Uzodinma Iweala

Son fils aîné est une autre figure familiale qui compte dans son parcours personnel et professionnel. Ce médecin, PDG du Africa Center de New York, centre culturel hyper-connecté et financé entre autres par Aliko Dangote, est aussi l’auteur du roman à succès Beasts of No Nation, adapté au cinéma par Netflix avec notamment l’acteur britannique Idris Elba. La mère de Ngozi souhaitait lui offrir un livre inspirant sur un héros africain, mais n’en trouva aucun qui vaille.

C’est ce qui a poussé  la dirigeante nigériane à écrire elle-même un livre sur le grand romancier nigérian Chinua Achebe (Chinua Achebe: Teacher of Light, publié en 2003). Le projet, réalisé avec Tijan Sallah, poète et économiste gambien passé comme elle par la Banque mondiale, l’a occupé pendant huit ans.

Julia Gillard

L’ex-Première ministre de l’Australie rencontre Ngozi Okonjo-Iweala en 2011 à l’occasion d’une réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth. De conférences en sommets, les deux femmes échangent sur le sexisme qu’elles subissent et se lient d’amitié.

Elles finiront par écrire un livre ensemble sur les femmes de pouvoir (Women and Leadership: Real Lives, Real Lessons), paru chez Bantam Press l’an dernier. « Ce qui m’a attiré chez elle, c’est qu’elle était une femme qui avait également traversé des épreuves », y écrit Ngozi Okonjo-Iweala à propos de Julia Gillard.

Christine Lagarde

Les parcours des deux femmes se ressemblent. Toutes deux font carrière pendant vingt-cinq ans au sein d’une organisation à dimension internationale dont elles gravissent tous les échelons – la Banque mondiale pour l’une, le cabinet d’avocats Baker & McKenzie pour l’autre – avant d’être chacune nommée première femme ministre des Finances de leurs pays respectifs, pour finir à la tête d’institutions multinationales de premier ordre.

La présidente de la Banque centrale européenne vante les méthodes de Ngozi Okonjo-Iweala – « une main de fer dans un gant de velours » – et la présente comme une amie. L’économiste nigériane était d’ailleurs présente au dîner d’adieu de Christine Lagarde au FMI.

Zeti Akhtar Aziz

Elles se sont connues au début des années 2000, quand Zeti Akhtar Aziz était gouverneure de la Banque centrale malaisienne et Ngozi Okonjo-Iweala s’occupait des dossiers de l’Asie du sud-est au sein de la Banque mondiale. Les deux femmes travaillaient alors étroitement ensemble pour sortir la Malaisie de la crise financière qui frappait la région depuis 1997.

Restées amies depuis, elles collaborent à nouveau à partir de 2016, quand elles sont toutes les deux nommées au prestigieux comité consultatif de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures, une institution multilatérale (12 milliards de dollars investis à la fin de 2019).

Molly Toomey et Tim Sculthorpe

« Aucune agence de relations publiques ne travaille pour moi », déclarait en juillet dernier celle dont la candidature à la direction générale de l’OMC se voulait populaire et non portée par les lobbyistes de Washington. Il suffit pourtant de consulter le registre des lobbies du Sénat des États-Unis pour y voir inscrite l’agence de communication internationale Mercury, qui a agi pour le compte de Ngozi Okonjo-Iweala dès le mois de juin.

Deux pontes de Mercury ont porté sa parole de campagne : la directrice générale Molly Toomey, qui a participé à la campagne victorieuse d’Akinwumi Adesina pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) en 2015, et le vice président Tim Sculthorpe, qui a été journaliste au sein de la presse tabloïde anglaise puis porte-parole de l’ex-ministre des Finances du pays, Sajid Javid.

Deux soutiens expérimentés qui froissent l’image d’outsider de la candidate et lui attirent les foudres de certains journaux nigérians. Ces derniers remarquent que Mercury travaille également pour le compte de Nnamdi Kanu, militant séparatiste pro-Biafra et opposant virulent au président Muhammadu Buhari. Ce dernier a pourtant soutenu la candidature de Ngozi Okonjo-Iweala.

Paul Nwabuikwu

Déjà à ses côtés quand elle devient ministre des Finances en 2011, Paul Nwabuikwu a annoncé au public les événements les plus marquants de son parcours, de l’enlèvement de sa mère en 2012 à la mort de son père en 2019. Ce fidèle parmi les fidèles, dont Ngozi Okonjo-Iweala vante l’intégrité et la ténacité, la défend sans relâche contre toutes les critiques.

Récemment, il a ainsi éteint la polémique liée à l’utilisation des services de l’agence Mercury, un fait un temps nié par Ngozi Okonjo-Iweala, en déclarant que certains salariés de Mercury ont bel et bien participé à la campagne pour la présidence de l’OMC mais en tant que bénévoles.

Muhammadu Buhari

Le président nigérian n’est pas un soutien de la première heure, tant s’en faut. En juin 2020, il donne pourtant vie à la campagne pour l’OMC de Ngozi Okonjo-Iweala en la déclarant candidate officielle du géant ouest-africain. Un coup dur pour Yonov Frederick Agah, représentant permanent du Nigeria au sein de l’organisation, qui se croyait assuré du parrainage de son pays. C’est par pur pragmatisme que Buhari aurait fini par prendre fait et cause pour l’ancienne ministre d’Olusegun Obasanjo et de Goodluck Jonathan, ses rivaux historiques, les chances de victoire de Ngozi Okonjo-Iweala étant jugées les meilleures.

Ce mariage de circonstance, souhaité dit-on par le chef de cabinet de Buhari, Ibrahim Gambari, est consolidé en mars lors du premier voyage officiel de la nouvelle patronne de l’OMC au Nigeria. À la Villa Aso, résidence officielle du président, elle remercie les deux hommes pour l’aide qu’ils lui ont apportée tout au long de sa campagne.

Akinwumi Adesina

Le président de la BAD est un allié historique. Tous deux ministres sous la présidence Jonathan, dans la première moitié des années 2010, Ngozi Okonjo-Iweala et Akinwumi Adesina s’apprécient et se soutiennent en toute circonstance. En 2015, ce dernier va jusqu’à dire qu’il n’aurait pas remporté la présidence de la BAD si Ngozi Okonjo-Iweala n’avait pas œuvré en coulisse pour lui obtenir le soutien des gouverneurs de l’institution panafricaine. En 2020, elle soutient la réélection d’Adesina malgré les critiques dont il fait l’objet, et l’ancien ministre de l’agriculture du Nigeria lui renvoie l’ascenseur en appuyant sa campagne pour diriger l’OMC.

Seth Berkley

Genève, où se trouve le siège de l’OMC, n’est pas pour Ngozi Okonjo-Iweala une terre inconnue. De 2016 à 2020 elle a en effet été la présidente du conseil d’administration de Gavi, l’Alliance mondiale du vaccin, qui a son siège à deux pas du lac Léman. Elle y a travaillé étroitement avec Seth Berkley, qui dirige Gavi depuis 2011 et est notamment connu pour son engagement contre le virus du sida.

Tedros Adhanom Ghebreyesus

Ce rôle lui a également permis de tisser des liens avec le milliardaire Bill Gates et le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, tous deux très proches de l’organisation genevoise. José Manuel Barroso, l’ex-président de la Commission européenne passé depuis par la banque d’affaires Goldman Sachs, a pris la relève d’Okonjo-Iweala à la tête de Gavi en début d’année. Reste à savoir qui de ses fidèles lieutenants l’accompagneront à Genève, où elle serait encore en train de composer son cabinet.

Kiye 2020

L'hebdomadaire de la paroisse de Nioro du Sahel n°01 

 
L'hebdomadaire de la paroisse de Nioro du Sahel n°1 du vendredi 07/05/2021: rendez-vous avec les amis de Dieu
Textes du jour
Ac 15, 22-31
Jn 15, 12-17
« Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés. » (Jn 15 12-17)
Bien-aimés dans le Seigneur, recevez nos salutations fraternelles depuis kinshasa en RDCongo où nous sommes en vacances
Bien-aimés dans le Seigneur, où en sommes-nous avec notre manière d'aimer? Est-ce  caresser le prochain dans le sens des poils? Ou l'aider à devenir meilleur ? Est-ce lui rappeler à tout moment le bienfaits que lui avons fait pour nous glorifier et le maintenir sous nos ordres à jamais ? Est-ce là synonyme d'aimer quelqu'un? C'est vous qui en êtes les témoins. Nous ne pensons pas que cela soit la meilleure façon.
Que signifie alors pour nous,  aimer l'autre ? J'avais toujours cru qu'aimer quelqu'un c'est lui donner des choses délicieuses comme qui donnerait des bonbons à son enfant. Et je ne crois pas être le seul dans cette erreur. Nous osons croire qu'aimer l'autre réellement, c'est lui donner de d'accomplir pleinement selon ses potentialités que le créateur de tout bien l'a dotées. C'est le rendre meilleur. Telle fut toute la mission du Christ. Malheureusement, les mortels que nous sommes, nous avons une approche autre de l'amour qui casse le rythme de progression ou du développement des sociétés humaines. Nous sommes perdus.
Jésus nous a aimés pleinement qu'il a donné sa vie pour nous en travaillant à la transformation de notre monde. Il est venu, dira le Pape Benoît XVI, nous apprendre l'art de vivre. Par les dons ou les charismes multiples, par son souci de redresser les nuques raides, de guérir toutes infirmités et toutes maladies, en vue de leur restituer la dignité de fils de Dieu. Il s'est également investi à appeler les pêcheurs du lac dans le but, non pas de faire d'eux des médecins mais des pêcheurs d'hommes. Voilà la justice du Seigneur. Voilà l'amour qui vise à rendre l'homme meilleur en vue de la transformation du monde, voilà un amour véritable qui libère l'autre. C'est cet amour qui, comme une flamme, se transmettra aux  apôtres qui les disposera à briser les chaînes injustices pour se refuser de faire peser des lourds fardeaux aux païens désireux de se convertir au christianisme. De nos jours, le nôtre est teinté de couleurs tribales, ethniques, régionalistes et partisanes, de nos jours notre amour est corrompu par des visions machiavéliques et égocentriques et étouffe l'élan d'un monde meilleur. Nous croyons poser des actes et prendre des décisions justes qui en réalité ne sont que le reflet de nos manœuvres sataniques. Tout cela maintient notre monde et nos différentes sociétés dans un obcurantisme béant. L'histoire ne nous en excusera point. Nous cachons notre esprit de vengeance et notre méchanceté derrière des principes ou des lois irrationnels que seul, notre conscience peut nous traduire au tribunal de la raison. Notre façon de faire trahit notre ignorance des vrais principes de vie. A l'inverse, Celui qui est l'Amour Véritable et le créateur de tout bien, ne cesse de confondre les intentions secrètes de notre coeur, pour transformer le mal en très grand bien. Lorsque nous refusons d'aimer véritablement, lorsque nous détestons l'autre ou cherchons à étouffer ses potentialités sacrées, Dieu se souvient de lui et lui donne de transformer cet enfer dans lequel vous croyez le jeter, en paradis sur terre sans que vous le sachiez. Peine perdue !
Tout ce que nous sommes, notre position sociale ou le pouvoir que nous détenons est une grâce que nous avons reçue de Dieu pour une meilleure expression de l'amour, don de Dieu. Tu es commerçant, exerce ton commerce pour la promotion de la dignité humaine. Tu es chef d'entreprise, officier de l'état, supérieur de telle ou telle structure, c'est une grâce que Dieu t'a accordée pour la promotion de la justice et de la paix, pour la croissance des tissus sociaux et non pour étouffer les aspirations des hommes. Qu'est-ce que tu en fais? Dieu est plus fort que nos intrigues. Il est plus sage que la haine et la jalousie humaine. L'étoile qu'il a libérée d'en haut pour éclairer la vie de celui que tu détestes ne s'éteindra jamais car tu n'en as pas le pouvoir. Pourquoi alors, poser des actes de injustes et méprisant et tenir des propos qui jettent chez  les autres le trouble et le désarroi? Du milieu de nos injustices et de nos intrigues, voici ce que le Seigneur nous dit par la bouche des apôtres suffisamment illuminés :« L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent », celle que l'Esprit Saint inspire aux hommes qui l'aiment.
Le Seigneur soit avec vous !
✍🏽 Père KIYE M. Vincent Missionnaire d'Afrique (Père Blanc)
Paroisse de Nioro du Sahel
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Maroc: une Malienne met au monde neuf bébés, une première mondiale

Au Maroc, une Malienne a mis au monde neuf bébés.
Au Maroc, une Malienne a mis au monde neuf bébés. Getty Images/ERproductions Ltd

Un accouchement hors norme après une grossesse qui avait suscité l'émoi au Mali et un élan de solidarité pour faire évacuer la mère. Halima Cissé, 25 ans, originaire de Tombouctou, avait été transportée fin mars au Maroc pour un suivi très rapproché. La jeune femme pensait attendre sept enfants. Elle a donné naissance à neuf bébés, par césarienne, mardi 4 mai.

C'est le gouvernement malien de transition qui l'a d'abord annoncé. L'information a été reprise dans de nombreux médias. Neuf bébés vivants à la naissance, une première mondiale officiellement. C'est exceptionnel, mais c'est aussi très fragile.

La mère, Halima Cissé, avait été évacuée fin mars du Mali vers le Maroc. À l'échographie, sept bébés étaient visibles, ce qui représentait déjà une grossesse à haut risque. Halima Cissé est prise en charge dans la clinique privée Aïn Borja de Casablanca. Fin mars, elle est alors à cinq mois et demi de grossesse, trop tôt pour accoucher, malgré des contractions déjà fortes. Tout est fait pour gagner du temps.

Cinq semaines plus tard, nouvelle évaluation du risque pour les enfants comme pour la mère et c’est à ce stade que se décide un accouchement par césarienne. Le gynécologue, Mourad Yazid, raconte avoir extrait rapidement et sans difficulté d'abord sept bébés qui pesaient entre 700 grammes et un kilo chacun. Il cherche alors à retirer le placenta restant et découvre deux petites têtes, deux bébés supplémentaires, vivants, eux aussi, de 500 grammes chacun.

« La césarienne s’est bien déroulée. Mais en terminant, je voulais faire la délivrance artificielle. Je trouve une tête, puis une deuxième… Donc, on n’est plus à sept mais à neuf. Les bébés sont pris en charge, ils sont intubés. Ils sont bien, même ceux qui sont à 500 grammes. On espère que ça va continuer comme ça », explique le docteur Mourad Yazid.

 

Les enfants sont actuellement sous étroite surveillance, suivis par trois pédiatres. Le plus grand risque, c'est l'infection ou l'hémorragie interne, car leurs organes sont très fragiles. Les neuf enfants, cinq filles et quatre garçons, et leur maman, qui a passé elle-même 24 heures en réanimation, doivent à nouveau se retrouver ce jeudi après-midi.

Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré et le CDP… Les confidences d’Eddie Komboïgo

| Par - Envoyée spéciale
Mis à jour le 04 mai 2021 à 11h59
Eddie Komboigo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).
Eddie Komboigo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). © Sophie Garcia pour JA

Ses relations avec l’ancien chef de l’État en exil en Côte d’Ivoire, sa passion pour le foot et les chiens, le renouveau du CDP… Le chef de file de l’opposition burkinabè se livre comme il ne l’avait jamais fait.

« De quoi voulez-vous parler ? Tout a déjà été écrit sur moi. Il n’y a rien de plus à raconter… », prévient Eddie Komboïgo. Adossé à un canapé planté au beau milieu du hall d’un hôtel parisien, ce 2 avril, le chef de file de l’opposition burkinabè a l’air las. Il fait un court séjour dans la capitale française « pour affaires ». À deux jours de Pâques, ce fervent catholique préférerait sans doute préparer la fête à Ouagadougou que de répondre à des questions de journalistes, dont il se méfie.

Expert-comptable entré en politique, élu patron du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) en mai 2015, quelques mois après le départ de l’ancien président Blaise Compaoré, Komboïgo est un homme secret. Certes, il s’est construit une image de self-made-man et n’hésite pas à afficher sa réussite. Mais presque rien ne filtre de sa vie personnelle. Pourtant, au fil de l’entretien, il se détend, puis se livre peu à peu.

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J’AI ÉTÉ VEILLEUR DE NUIT, SURVEILLANT PUIS PROFESSEUR DANS UN LYCÉE DE LA BANLIEUE PARISIENNE…

Né le 11 septembre 1964 à Ouagadougou, d’un père comptable et d’une mère ménagère et catéchiste, Eddie Komboïgo grandit entouré de neuf frères et sœurs. Son baccalauréat en poche, il étudie la finance et la comptabilité à l’IUT de Ouagadougou.

Expert-comptable

Sous l’ère sankariste, l’étudiant devient délégué Comité de défense de la révolution (CDR). Grâce à une bourse, il s’envole pour Paris à la fin des années 1980 et rejoint les organisations estudiantines des Burkinabè en France. « De 1991 à 1993, j’ai été veilleur de nuit, gestionnaire d’une station d’essence, surveillant puis professeur de comptabilité dans un lycée à Fontenay-aux-Roses, en banlieue parisienne, énumère-t-il. Puis, j’ai réuni toutes mes économies pour acheter un ordinateur et une imprimante, et suis rentré le 31 décembre 1993 à Ouagadougou avec l’idée de créer un cabinet. »

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D’IMPOSANTES NICHES, ORNÉES DE STATUETTES DE TÊTES DE CHIEN

En 1994, le cabinet d’audit financier et d’expertise-comptable Komboïgo voit en effet le jour dans le quartier populaire de Wemtenga. « Je louais un deux-pièces. Le bureau était dans mon salon, l’autre pièce me servait de chambre à coucher », raconte-t-il.

Sur ces entrefaites survient la dévaluation du franc CFA. « Tout le monde était désemparé. J’ai alors eu l’idée d’organiser des séminaires, à 350 000 francs CFA l’entrée [535 euros], pour expliquer comment gérer cette situation. Tout de suite, j’ai eu une assise financière », ajoute-t-il.

Dans les années 2000, il ouvre le capital de ce qui deviendra le Cabinet d’audit financier et d’expertise comptable Komboïgo et Associés (Cafec-Ka). Celui-ci travaille pour le gouvernement à plusieurs grands projets industriels, miniers ou bancaires. En parallèle, Komboïgo enseigne à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université de Ouagadougou et investit dans l’immobilier. En quelques années, il devient un homme d’affaires à succès.

Nuée de chauves-souris

Ce fan de football, qui a dirigé l’ASFA-Yennenga, se passionne également pour les chiens de race, dont il pourrait parler pendant des heures. Le 14 février dernier, nous l’avions rencontré à son domicile, à Ouaga. Là, à peine franchi le portail de sa villa cossue, d’imposantes niches, ornées de statuettes de têtes de chien de races différentes, s’offrent au regard. Quelques jours plus tôt, une femelle berger allemand avait mis bas. Ses petits se baladaient prudemment sur la pelouse, non loin de la piscine, sous le regard d’un vigile. À notre entrée, la nouvelle mère avait aboyé. Le bruit avait fait s’envoler quelques chauves-souris, dont une nuée s’est installée dans les arbres du jardin. « Elles sont arrivées ici peu après mon emménagement. Elles ne viennent que là où il y a le pouvoir », avait-il lancé fièrement, ce jour-là, avant de se prêter à une séance photo pour le journal.

Pourquoi tous ces chiens ? Eddie Komboïgo sort son téléphone portable et fait défiler les images : husky, amstaff, berger belge malinois, labrador, pitbull, dogue allemand… Il explique les caractéristiques de chaque race, athlétiques, imposantes, faciles à dresser. « Avant, c’étaient surtout les expatriés qui avaient ce genre de chiens. J’en avais quelques-uns chez moi, et je me suis rendu compte qu’il y avait de la demande, explique-t-il. Je les fais venir d’Europe. Ils passent par une phase d’acclimatation en Afrique du Sud avant de rejoindre Ouagadougou. Je les revends ensuite entre 300 000 et 500 000 F CFA [de 450 à 760 euros]. »

Son élevage s’étend à ses fermes, dont celle de Koubri, à quelques kilomètres de Ouaga. Cette année, il y a cultivé une dizaine d’hectares de choux, du maïs et des tangelos. « Cela me permet de faire des œuvres sociales », glisse-t-il.

Outre ses dons à l’Église, Eddie Komboïgo est membre du Lions Club Ouagadougou Karité. Fondé en 1998, il rassemble des responsables politiques et des hommes d’affaires influents, comme Charlemagne Ouédraogo, le ministre de la Santé, Monhamed Compaoré, le directeur général d’Allianz Burkina, ou Arouna Nikiema, le PDG de Burval Holding. « Nous avons fait plusieurs forages dans des villages. J’ai été cinq fois Compagnon de Melvin Jones [distinction du Lions, qui récompense les donateurs les plus généreux] », se réjouit-il.

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ISSU D’UNE FAMILLE PRINCIÈRE DE TOÉCIN, PRÈS DE YAKO, J’AI GARDÉ DES LIENS ÉTROITS AVEC MON VILLAGE

Cette « générosité » est aussi sa marque de fabrique en politique. Avant de prendre la tête du CDP, Komboïgo en a été un militant de la première heure. Quand, en 1996, l’Organisation pour la démocratie populaire-Mouvement du travail (ODP/MT), dont il est adhérent, fusionne avec une dizaine d’autres formations pour créer le CDP et soutenir Compaoré, Komboïgo répond présent. Et, plusieurs membres du parti en témoignent, il n’hésite pas à mettre la main à la poche pour financer ses activités.

Jusqu’en 2012 pourtant, Komboïgo reste dans l’ombre. Cette année-là, il remporte un siège de député dans la province du Passoré, dont il est originaire. « Je suis issu de la famille princière de Toécin, près de Yako, et j’ai toujours gardé des liens étroits avec mon village », confie-t-il.

Témoin au mariage de Diendéré


Gilbert Diendéré, le 23 septembre 2015 à Ouagadougou. © AP/SIPA

Il se rapproche d’une autre personnalité originaire de Yako, le général Gilbert Diendéré, chef d’État-major particulier de Blaise Compaoré et pilier du régime. En 2013, il est témoin au mariage de Diendéré et de Fatoumata Diallo – laquelle est tout aussi influente que son époux au sein du CDP. Aujourd’hui encore, il conserve de bonnes relations avec le général, incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca) de Ouagadougou à l’issue du procès du putsch manqué de 2015.

La chute de Blaise Compaoré, en octobre 2014, incite Komboïgo à s’engager davantage en politique. Lors de l’insurrection populaire, sa villa est incendiée, tout comme les propriétés de plusieurs caciques du régime. Le chef de l’État et certains cadres sont poussés à l’exil, d’autres sont emprisonnés. Le parti, lui, est suspendu par les autorités pour « activités incompatibles avec la loi ».

Après un séjour en Israël, Komboïgo revient au pays au début de 2015. Alors que les partisans du président déchu sont contraints de faire profil bas, il s’affirme de plus en plus comme leader du parti. Au fil des ans, il se heurte cependant à une forte opposition au sein de sa famille politique. À la faveur d’une loi que vote le Conseil national de transition, le CDP ne peut présenter de candidat à la présidentielle de 2015. Komboïgo ne s’en attèle pas moins à la restructuration du mouvement.

« Le CDP a tiré les leçons des événements d’octobre 2014. Nous avons compris que certains souhaitaient voir de nouvelles têtes, explique t-il. Nous avons procédé à un renouvellement des sections, en gardant les aînés, qui prodiguent des conseils aux plus jeunes et les soutiennent. »

L’objectif ? Revenir aux affaires avec des cadres rajeunis. À la fin de 2020, les résultats des législatives et de la présidentielle, au cours de laquelle il a porté les couleurs du parti, le projettent au premier plan. De persona non grata, il est devenu, en l’espace de cinq ans, chef de file de l’opposition. Le mécontentement croissant de la population face à l’impuissance du gouvernement à juguler l’insécurité ont joué en sa faveur. Les Burkinabè sont-ils pour autant prêts à voir le CDP accéder au pouvoir ?

Réconciliation nationale

« Parmi ceux qui sont au gouvernement aujourd’hui, certains ont travaillé avec Blaise Compaoré. Pourquoi devrais-je être seul responsable du passé ? Leur démission les absout-elle ? », lance Komboïgo à l’adresse de ceux de ses anciens compagnons qui ont rallié le Mouvement du progrès pour le peuple (MPP, au pouvoir). « Nous travaillons à la construction d’une démocratie réelle, plus vertueuse, axée sur le résultat. Certains estiment que le développement se résume à la modernisation des villes, sans tenir compte des paysans. Ce n’est pas notre vision », ajoute-t-il.

Depuis que, le 14 avril dernier, la justice militaire a annoncé vouloir juger Blaise Compaoré dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien président Thomas Sankara, Eddie Komboïgo ne s’est pas exprimé. Il avait pourtant fait du retour du fondateur du parti l’une des conditions clés de la réconciliation nationale. « Certains prônent le triptyque “vérité, justice et réconciliation”. Nous ne disons pas autre chose. Mais nous demandons : quelle justice ? La justice classique ou la justice transitionnelle ? Nous avons proposé la justice transitionnelle, partant du constat que la justice classique, si elle a ses qualités, a aussi montré ses insuffisances. En matière pénale, il ne s’agit pas seulement d’écouter des individus ou des organisations de la société civile désigner tel ou tel coupable. Il faut démontrer l’élément matériel, le préjudice, le lien de causalité », avait-il confié à JA à la mi-février.

Pour ramener le CDP au pouvoir, Komboïgo devra avant tout régler les querelles internes. Le 16 avril, 93 membres du parti ont ainsi démissionné. Parmi eux, l’ancien député Issaka Congo et Jérôme Bougouma, ministre du Travail et de la Sécurité sociale sous Compaoré. L’homme d’affaires, qui a dû avoir recours à des d’apparatchiks du CDP pour se former, voit sa gestion critiquée, quand on ne le taxe pas lui-même d’« arrogance » ou de « népotisme ».

Komboïgo devra en outre maintenir la cohésion au sein du Chef de file de l’opposition politique [CFOP, la principale formation de l’opposition] alors que des voix de plus en plus nombreuses dénoncent ses prises de décision unilatérales. Le 11 avril dernier, sur les ondes d’une radio locale, Ablassé Ouédraogo, président du Faso autrement, a ainsi déploré qu’Eddie Komboïgo ait désigné deux commissaires de l’opposition à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sans avoir consulté les membres du CFOP.

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Les informations sur nos maisons de formation datent de quelques années, et nous avons demandé aux responsables de ces maisons de nous donner des nouvelles plus récentes.
La première réponse reçue vient de Samagan, le noviciat près de Bobo-Dioulasso (lire la suite)

 

La deuxième réponse nous a été donnée par la "Maison Lavigerie", notre maison de formation à la périphérie de Ouagadougou, où les candidats ont leurs trois premières années de formation (lire la suite)