Témoignages

 

L’art contemporain africain s’offre en beaux livres

Mis à jour le 19 décembre 2021 à 11:51
 

 

Dans la librairie Livres & Loisirs, à Ouagadougou, le 2 mars 2021 © Olympia de Maismont pour JA

 

L’art africain est à la mode, tant mieux ! À l’occasion des fêtes de fin d’année, Jeune Afrique a sélectionné pour vous quatre livres mettant en lumière les créateurs venus du continent.

 

 Artistes africains, de 1882 à aujourd’hui, Phaidon, 356 pages, 60 euros.

Artistes africains, de 1882 à aujourd’hui

 

Artistes africains, de 1882 à aujourd’hui © Phaidon

 

Comment faire un beau livre sur les artistes africains modernes et contemporains qui ont marqué et continuent de marquer l’histoire de l’art ? La question peut paraître anodine, la réponse est loin d’être évidente. Si l’on prend le temps d’y réfléchir quelques minutes, la notion même de classement relève du pur casse-tête. Ranger les artistes en fonction de leur origine nationale et les enfermer, encore une fois, dans des frontières déterminées par l’histoire coloniale ? Diviser le continent en deux – Afrique du Nord et Afrique subsaharienne – en oubliant que le désert fut aussi un lieu de riches échanges ? Choisir des thématiques ou des techniques qui rassemblent les uns et les autres en oubliant que les plasticiens contemporains aiment à varier les plaisirs ? Opter pour un ordre chronologique montrant les évolutions, avec le temps, des approches ?

Les éditions Phaidon, connues pour la qualité de leurs beaux livres, ont choisi de se simplifier la vie en optant pour un ordre alphabétique, dont on peut dire qu’il a le mérite de tout mélanger et de provoquer des étincelles visuelles. Artistes africains, de 1882 à aujourd’hui, rassemble, après une introduction de l’artiste et historien de l’art nigérian Chika Okeke-Agulu, plus de 300 plasticiens issus du continent, d’Hamed Abdalla (Égypte) à Portia Zvavahera (Zimbabwe). Pour chacun d’entre eux, une image grand format dépeignant une pièce représentative de leur œuvre, une légende précise, un court texte de présentation et une fiche d’identité minimale : dates de naissance et de mort, origine, lieu d’activité. L’avantage de cette présentation : elle permet de mettre en avant une grande diversité d’artistes et les créations présentées, choisies avec soin, disposent d’une place conséquente sur la page.

L’inconvénient ? Choisir une seule pièce pour évoquer le travail d’un artiste demeure réducteur, surtout quand le texte de présentation est plus court qu’une notice Wikipédia. Quant à l’introduction, qui multiplie les généralités, elle ne permet pas vraiment de se faire une idée des logiques, des débats et des courants qui agitent le milieu de l’art et ses principaux protagonistes. Est-ce une raison pour bouder son plaisir ? Non, car les belles reproductions de ce livre et les textes qui les accompagnent peuvent servir d’introduction à un monde qui demeure méconnu – et donner envie d’en savoir plus.

 

L’Art dit colon, un aspect méconnu de l’art africain, par Alain Weill, Albin Michel, 228 pages, 39 euros

 

picture1

L’Art dit colon, un aspect méconnu de l’art africain, par Alain Weill © Albin Michel

 

Il est devenu commun de lire des articles et de visiter des expositions rappelant à ceux qui l’ignoreraient à quel point les arts classiques africains ont influencé les artistes occidentaux contemporains, à commencer par le plus connu d’entre eux, Pablo Picasso. Il est beaucoup moins fréquent de trouver de

s analyses sur les influences qu’eurent les esclavagistes et les colons – puisqu’il faut bien appeler un chat, un chat – sur les artistes africains.

LES MARCHANDS PUIS LES MUSÉES ONT SYSTÉMATIQUEMENT IGNORÉ L’ART DIT COLON EN S’ARC-BOUTANT SUR DES IDÉES FAUSSES

Au musée du quai Branly, Nicolas Menut avait présenté en 2016 Homme blanc, homme noir, les représentations de l’Occidental dans l’art africain du XXe siècle, une exposition prolongée par son livre L’Homme blanc, les représentations de l’Occidental dans les arts non-européens. Aujourd’hui, c’est Alain Weill, fondateur et directeur du Musée de l’affiche, et surtout collectionneur, qui s’attaque au sujet avec L’Art dit colon, un aspect méconnu de l’art africain. Faisant la part belle à l’image, ce gros livre surprend à chaque page avec des créations que l’on n’a pas l’habitude de voir. Et pour cause ! Elles n’entrent généralement pas dans les canons d’une vision très répandue selon laquelle il ne faudrait considérer que les objets les plus « authentiques » – si tant est que ce mot ait un sens en matière d’art. Pourtant, s’intéresser à l’art « dit colon » permet d’inverser le regard dominant et d’adopter un autre point de vue sur les métissages artistiques. Alain Weill fait ainsi sienne la définition donnée par les collectionneurs Denise et Michel Meynet : « L’art colon n’est ni un art de rupture ni un art qui a dégénéré à force de contamination. Il représente la part de l’art africain qui s’est adaptée pour assurer la survie du monde traditionnel. »

Refuser de regarder cet art, parfois palpitant d’humour, ce serait s’aveugler volontairement. Comme le dit Weill dans sa postface : « Les marchands puis les musées ont systématiquement ignoré l’art dit colon en s’arc-boutant sur des idées fausses : refus de l’évolution d’un art qu’ils veulent figer ; eurocentrisme fanatique, niant aux sculpteurs africains le statut d’artiste. […] Ils rêvaient d’un art africain qui fût mort : il était au contraire bien vivant. » Tout en restant accessible, ce livre le démontre avec pédagogie.

 

Oh ! AfricArt, par Elisabeth Tchoungui, sur une idée de Sonia Perrin et Tim Newman, éditions du Chêne, 224 pages, 42 euros 

 

picture2

 

Oh ! AfricArt, par Elisabeth Tchoungui © éditions du Chêne

 

Longtemps mis au second plan, l’art contemporain africain a le vent en poupe dans la capitale française ces dernières années. Du palais de Tokyo à la fondation Louis Vuitton en passant par de nombreuses galeries comme la galerie Magnin-A, ou encore la galerie Mariane Ibrahim qui vient d’ouvrir ses portes à Paris, tous surfent sur l’essor de cet art africain en exposant des travaux d’artistes issus des quatre coins du continent.

Pour mettre en lumière la foisonnante création artistique du continent africain, la journaliste et écrivaine franco-camerounaise Elisabeth Tchoungui s’est lancé le défi de réunir pour la première fois les œuvres de 52 artistes plasticiens contemporains, dans un ouvrage de 224 pages. Les artistes qui y sont représentés sont tous nés en Afrique et y vivent toujours. De plus, ces œuvres ont la particularité d’avoir été toutes réalisées dans la dernière décennie. Véritable voyage à travers l’Afrique, ce beau livre donne à voir et à lire un continent en perpétuel mouvement. Les 52 œuvres qui y figurent évoquent à la fois traditions et modernités, enjeux économiques et de sociétés. Les questions de genre, d’identité, de sexualité et d’écologie y sont toutes évoquées et apportent un vent de fraîcheur à cet ouvrage.

Sentez-vous comme dans une exposition, asseyez-vous dans votre canapé et laissez vous guider. C’est l’occasion d’avoir au plus près de vous des artistes comme Sadikou Oukpedjo, Omar Diop, Chéri Samb ou encore Zanele Muholi. Avec en prime, l’avantage d’avoir un texte qui explique chaque œuvre et la replace dans son contexte de création.

 

 

 

Swinging Africa, le continent mode, par Emmanuelle Courrèges, Flammarion, 60 euros 

 

picture3


Swinging Africa, le continent mode, par Emmanuelle Courrèges © Flammarion

 

Exit les beaux livres qui servent de vitrine aux créateurs occidentaux comme Yves Saint Laurent, Chanel ou encore Gucci. Dans Swinging Africa, la journaliste Emmanuelle Courrèges s’est donnée pour mission de célébrer l’Afrique à travers ses modes et ses créateurs. Véritable ode à la mode africaine, cet ouvrage expose des jeunes créateurs africains qui montent sur la scène internationale. Ceux-là, qui ont par exemple le privilège de présenter leurs créations devant la papesse de la mode africaine Naomi Campbell lors de défilés à la Fashion week de Lagos ou de Cape Town.

La couverture de l’ouvrage qui met en scène l’Ivoirienne Lafalaise Dion et ses cauris est chargée de symbole. Cette créatrice qui a habillé à plusieurs reprises Beyoncé – notamment dans Spirit – incarne cette Afrique successful qui vient bousculer les codes de la mode occidentale avec des accessoires et matériaux traditionnels. Dans Swinging Africa présenté en 3 chapitres : créateurs, styles, photos, Emmanuelle Courrèges se veut aussi pédagogue. À travers les photos, parfois accompagnées de textes, elle explique entre autres aux lecteurs ce qu’est le bazin, ce tissu à base de coton souvent teinté qu’aime porter les femmes et les hommes en Afrique de l’Ouest. Un focus est également mis sur des accessoires ancestraux. S’ils n’incarnent pas une tradition, ils sont vecteurs des réalités sociales actuellement traversées par le continent : dans l’ouvrage, on retrouve parfois des mannequins parés d’accessoires faits de pièces détachées ou de matériaux recyclés.

Cet ouvrage, tiré en 3 000 exemplaires, vous fera découvrir cette Afrique audacieuse et avant-gardiste, où des jeunes créateurs puisent dans leur héritage pour nous proposer une approche contemporaine de la mode africaine.

NAVIDAD 2021

 

 

Chers Amis,

 

Avec cette photo des enfants de notre Paroisse Saint Jean-Baptiste à Bobo-Dioulasso je  vous souhaite un Joyeux Noël et  Heureuse Année 2022 !

 

En regardant la vie de nos enfants, chaque jour, nous pouvons découvrir l’amour de Dieu pour chacun de nous ! « Au commencement le Verbe était Dieu…Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (jean 1, 1-18).

 

Actuellement je suis à nouveau à Madrid pour des motifs de santé, mais tout va bien, et si Dieu le veut, j’espère rentrer au Burkina vers le début février 2022., car le 27 janvier c’est mon dernier rendez-vous médical.

 

Comme chaque année merci beaucoup pour marcher ensemble dans la Mission à Bobo-Dioulasso et partager nos biens spirituels et matériels avec les plus nécessiteux.

 

Très fraternellement,

 

P. Manuel Julián (Manolo)  Gallego Gómez

 

Misioneros de Africa (Padres Blancos)

c/ De la Liebre, 25

    28043 Madrid

Tel.: 00 34  626 593 029

zacharie

 

P. Zacharie Sorgho

Missionnaires d’Afrique

Maison d’Accueil

01 BP 630 0uagadougou 01

Burkina Faso

 

 

Ouagadougou le 21.12.2021

 

 

 

A vous Paix et joie de l’Emmanuel,

 

 

Je vais bien et j’espère que vous aussi vous êtes tous en bonne forme. Je suis  content de vous écrire à une semaine de la Nativité de Jésus, notre Seigneur pour vous souhaiter un bon Noel. Notre époque est marquée par la pandémie du Covid-19 qui malgré les différents vaccins ne cesse se propager. Nous semblons bien-être. L’humanité semble toute entière désespérée et c’est dans cette situation que beaucoup d’entre nous réapprennent avec joie les valeurs du partage, de la fraternité, de la solidarité et de la communion. Nous sommes ensemble ! Comme aiment dire ici les jeunes. On vit ensemble et on meurt ensemble ! Le proverbe de la savane nous dit ici que  « les  oreilles qui refusent d’écouter les conseils accompagneront la tête quand on la tranche », elles aussi seront victimes dans une impasse mais Dieu vient nous aider et nous consoler. Il vient nous donner la joie de vivre.

 

La situation sécuritaire est très mauvais ici. Chaque jour nous avons des nouvelles attaques dans les villages et autres localités loin de Ouagadougou.  Nos forces de défense prennent un mauvais coup et bien sur, des politiciens manipulent la foule, la jeunesse en pointant du doigt la France et bien d’autres pays occidentaux et arabes comme sources de financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest au Sahel. Tout cela attise la haine et réveille les vieilles haines contre le colonisateur.

Il y a aussi la situation de précarité liée à l’inflation des prix de première nécessité et le coût élevé de la vie. Tout cela constitue un amalgame de problèmes à résoudre. En tout cas le pays est bien encerclé et il devient périlleux de se déplacer dans les provinces.

Vraiment nous sommes dans la peur du lendemain même si notre foi nous dicte de ne pas avoir peur mais de faire confiance en Dieu en toute circonstance.

En tout cas nous préparons Noel dans la peur, l’incertitude et surtout dans la l’insécurité grandissante.  C’est le lot de beaucoup de gens ici au quotidien, vivre avec la peur et le danger chaque jour. Cela n’enlève pas l’Esperance et la joie de beaucoup de nos concitoyens qui prient et espèrent que tout finira bien. Le bien emportera sur le mal.

Dans beaucoup de localités, les écoles sont fermées depuis après le passage des Hommes armes non identifiés.  Ils ont menacé de tuer et de détruire si à leur prochaine visite ils trouvaient encore des enseignants qui enseignent le français au lieu de l’arabe. Ils exigent le port des pantalons court par les hommes, du voile pour les femmes et  laisser la barbe pousser pour les hommes aussi.

C’est la dictature et ils ne veulent pas discuter. C’est bien dommage.  Chaque jour qui passe, les medias nous relaient des mauvaises nouvelles. Des gens qu’ils égorgent, des gens qui frappent jusqu'à tuer. En même temps, le chômage grandissant a fait que de nombreux jeunes sont prêts a leur rejoindre pour lutter et tuer à cause de l’argent qu’ils promettent aux jeunes et l’avenir qu’ils leur réserveront. Cela aveugle de nombreux jeunes. Prions et demandons la grâce de Dieu pour tout.

Jésus va naitre, le Fils de Dieu. Il vient dans notre humanité de pécheurs. Il vient pour nous donner la paix, la joie de vivre en vrais enfants, fils et filles de Dieu. Il vient nous libérer de nos peurs, de nos turpitudes et de nos méchancetés. Vivement qu’il vienne et qu’il vienne vite !

Nous attendons notre espérance de Dieu. Une nouvelle année  nous est offerte ! De quoi sera t elle faite ? Comment allons nous la vivre ?  Il y aura surement des changements à faire dans nos vies. Quitter nos vielles habitudes, décider de voir les choses positivement,  à lâcher prise sur nos passés et a envisager l’avenir avec joie et courage.

Avant tout, il nous faut aimer la vie et accepter la vivre avec tout ce qu’elle comporte comme défis, épreuves et joies. Et moi je suis un maillon de cette chaine du don de la vie, la vie que Dieu nous a donné. Je rends grace à Dieu pour tout.  Une année s’en va, une nouvelle voit le jour. Avec ou sans le covid ? Nous prions pour que tout se passe bien. Que Dieu nous vienne en aide et nous protege. 

Merci à vous pour tout ce que vous avez ete pour moi en 2021 ! Merci pour les joies partagées, merci pour votre presence et pour votre sollicitude. Merci pour vos prieres et divers gestes qui m’ont permis de grandir et d’être la personne dont je suis.

 

Que l’Emmanuel vous apporte la paix, la joie, la sante et tout ce dont vous aspirez dans vos cœurs.

 

Je vous souhaite à d’ores et déjà, UNE TRES BONNE ET SAINTE ANNEE 2021, UN JOYEUX NOEL AVEC BEAUCOUP DE GRACES.

 

Unis avec vous dans le Christ,

*

P. Zacharie Sorgho

Côte d’Ivoire : le cercle des fidèles de Simone Gbagbo

Par Jeune Afrique
Mis à jour le 20 décembre 2021 à 09:17
 

 

 

Le cercle rapproché de Simone Gbagbo. © Montage JA

 

Peu importe que certains aient rejoint le parti de Laurent Gbagbo, les proches de l’ex-première dame lui restent loyaux. Famille, réseaux évangéliques, anciens ministres… Voici ceux sur qui elle s’appuie pour enraciner son influence.

Depuis sa sortie de prison en août 2018, à la faveur d’une amnistie du président Alassane Ouattara, Simone Ehivet Gbagbo s’est engagée pour la réconciliation nationale. Après avoir incarné une ligne dure sous la présidence de Laurent Gbagbo, l’ancienne première dame (2000-2011) critique désormais la corruption et la mauvaise gouvernance, dénonce une crise de valeurs et brandit la crainte de Dieu. Un discours qui séduit particulièrement au sein de l’Église évangélique, dont elle est une fervente fidèle.

Simone Gbagbo demeure populaire et influente sur la scène politique. En instance de divorce avec l’ex-chef de l’État, qui a depuis refait sa vie, elle a refusé d’intégrer le Conseil stratégique et politique du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), lancé par ce dernier en octobre, vexée d’avoir été reléguée au second plan. Marraine du Mouvement des générations capables (MGC), véritable outil de mobilisation politique, elle ironise : « Ce n’est pas une association de femmes, encore moins de femmes aigries ! »

Certes, elle fait face aujourd’hui à des difficultés financières et son entourage est en proie à des tensions, certains voyant d’un mauvais œil l’omniprésence de sa sœur, Claudine Ehivet Ouattara, et des enfants de celle-ci. Mais elle peut toujours compter sur une équipe de fidèles collaborateurs, mais aussi d’anciens ministres de Laurent Gbagbo qui la conseillent. Certains lui sont toujours loyaux, quand bien même ils ont rejoint le PPA-CI de l’ex-président.

Corentin Akpa

Nommé lorsqu’elle était en prison, son directeur de cabinet joue aujourd’hui un rôle central. Au quotidien, il est le coordinateur du cercle rapproché des collaborateurs de Simone Gbagbo.

Lorsque celle-ci était première dame, Corentin Akpa faisait déjà partie de son cabinet. Il est désormais secondé par un adjoint, Klognimban Dominique Traoré. Ce professeur de lettres modernes à l’université de Cocody Abidjan est l’une des personnes sur lesquelles Simone Gbagbo s’est appuyée pour rédiger son dernier livre Ma sortie de prison: prémices d’une Côte d’Ivoire réconciliée, publié en juin dernier.

Ange Rodrigue Dadjé

Il est, entre autres, chargé de l’épineux dossier du divorce entre Simone et Laurent Gbagbo. Mi-novembre, l’avocat de l’ex-Première dame avait publié un communiqué pour dénoncer les propos de Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président, qui a qualifié sa cliente d’ « ex-épouse » avant même que la séparation n’ait été officiellement prononcée par les juges. Ange Rodrigue Dadjé fait également partie des conseillers en communication de Simone Gbagbo.

 

Claudine Ehivet Ouattara

La sœur de Simone Gbagbo, dont elle est très proche, lui a été d’un grand soutien lors de sa détention à Odienné, puis à l’École de gendarmerie d’Abidjan. Claudine Ehivet Ouattara a de l’influence au sein des équipes de l’ex-première dame, dans laquelle figurent d’ailleurs plusieurs de ses enfants. C’est elle qui a, entre autres, pesé dans le choix de Marie Claude Kraidy comme présidente du Mouvement des générations capables.

Bintou Ouattara

La fille de Claudine Ehivet Ouattara gère les rendez-vous de sa tante. En octobre 2020, elle a été licenciée de son poste de cadre commerciale au Port autonome d’Abidjan, officiellement pour avoir participé à des activités politiques pendant ses heures de travail.

Sa sœur, Rokia Ouattara, est quant à elle la responsable du protocole de Simone et son cousin, Georges Ngouan, s’occupe pour sa part de l’intendance du cabinet.

Patricia Meva

La fille de Simone Gbagbo gère sa communication. Exilée au Cameroun après la crise de 2010-2011, elle est active dans le domaine de l’agrobusiness.

Il est l’artisan du Mouvement des générations capables, dont il favorise activement l’implantation dans le pays. Ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi dans le gouvernement de Pascal Affi N’Guessan (2000-2003), Lazare Koffi Koffi fut également ministre de l’Environnement et des Eaux et Forêts dans celui de Gilbert Marie Aké N’Gbo (2010-2011). En exil au Ghana, il est rentré en Côte d’Ivoire en janvier 2019.

Richard Kouamé Secré

Ministre du Tourisme dans le dernier gouvernement de la présidence de Laurent Gbagbo, il est également revenu d’exil en 2019. À cette occasion, Simone Gbagbo avait été de ceux qui l’ont accompagné dans sa région du Gontougo (nord-est). Richard Kouamé Secré la conseille sur les questions politiques, à l’instar d’autres ex-ministres de l’ère Gbagbo qui ont regagné la Côte d’Ivoire la même année : Émile Guiriéoulou (Intérieur), élu député de Guiglo lors des dernières législatives de mars, ou encore Thomas N’Guessan (Enseignement supérieur).

Autre proche de l’ex-première Dame, Gervais Boga Sako est quant à lui rentré au pays en juillet dernier. Il a quitté le mouvement Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, lancé par les pro-Laurent Gbagbo) pour « se consacrer à la réconciliation » et est à la tête de la Fondation ivoirienne pour les droits de l’homme et la vie politique.

Maurice Lohourignon

Ancien secrétaire national chargé du plan et de l’aménagement du territoire du Front populaire ivoirien (FPI), fondateur du mouvement Solidarité pour Laurent Gbagbo, Maurice Lohourignon est un compagnon de route de Laurent Gbagbo depuis les années 1980. Mais il travaille également avec Simone sur certains dossiers. Il en est de même pour Nicolas Djétoua, ancien vice-président du FPI, qui fait partie de ses conseils.

Maurice Kipré Digbeu

À la tête d’une société d’assurances en Côte d’Ivoire, cet homme d’affaires est l’un des mécènes de Simone Gbagbo. Il avait présenté sa candidature aux dernières législatives dans la circonscription électorale de Daloa, sous la bannière d’EDS.

Ancien vice-président chargé des élections au FPI, Tapé Kipré a rejoint le nouveau parti de Laurent Gbagbo en tant que premier vice-président du Conseil de discipline. Il demeure toutefois l’un des conseillers de l’ex-première dame.

Blaise Lasme

L’ex-secrétaire à l’organisation de la jeunesse du FPI est lui aussi un proche de Simone Gbagbo. Membre du PPA-CI, il s’est activé pour mobiliser les partisans en vue de la création de ce parti.

Toto Jérôme Balou Bi

Professeur à l’université de Cocody, il a été nommé président de la Fondation Simone Ehivet Gbagbo.

Officiant à l’église évangélique La Majestueuse, dans le quartier de la Riviera Palmeraie, il est très proche de Simone Gbagbo, dans la vie de laquelle la religion occupe une place importante. Elle prie ainsi au sein de la branche ivoirienne du Ministère chrétien du combat spirituel. Elle a d’ailleurs assisté le 17 octobre à Kinshasa au 30e anniversaire de cette organisation religieuse fondée par Elisabeth Wosho Olangi, ou « Maman Olangi », décédée en 2018. Juste avant le début de la cérémonie, elle s’était entretenue avec Félix Tshisekedi.

Mali: la fondation Soumaïla-Cissé veut encourager l'espoir et l'excellence

 Soumaila

 

Le leader de l'opposition malienne, Soumaïla Cissé lors d'une marche en septembre 2018 à Bamako. MICHELE CATTANI / AFP

 

ll y a bientôt un an disparaissait l’homme politique malien Soumaïla Cissé, mort du Covid-19. En la mémoire de celui qui fut également président de la Commission de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), une fondation « pour l’espoir et l’excellence » a été créée et a démarré ses activités, samedi 18 décembre, à Bamako

Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel

Hommes politiques maliens et étrangers, parents et amis ont répondu massivement présent à l’occasion de la création et du lancement des activités de la fondation Soumaïla-Cissé pour l’espoir et l’excellence. L’épouse de l’homme politique malien, décédé il y quasiment un an, le 25 décembre 2020, est la présidente de la Fondation. Assitan Traoré Cissé : « Je pense qu’il fallait qu’on immortalise quelque chose pour qu’il reste à jamais dans le cœur de tous les Maliens et les Maliennes, de toute la sous-région en fait. La fondation va s’occuper de trois points. Tout d’abord, l’éducation, la formation des jeunes et après l’environnement et le cadre de vie, après les plus démunis ».

« Le Mali a besoin de visions d’avenir »

Chef de l’opposition malienne sous le règne de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), Soumaïla Cissé a été kidnappé en mars 2020 par les jihadistes avant d’être libéré sept mois plus tard. Présent à la cérémonie de lancement des activités de la fondation qui porte son nom, l’ancien ministre malien Oumar Dicko et leader d’un parti le PSP lui rend hommage : « C’est un grand moment. Cette fondation arrive à point nommé parce que le Mali a besoin de visions d’avenir ».

Etait également présent, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Ali Nouhoum Diallo. Afin d’encourager l’excellence scolaire, la fondation Soumaïla-Cissé a décerné, tout juste après le lancement de ses activités, des prix à des élèves et étudiants studieux.

 À lire aussi : Mali: les funérailles de Soumaïla Cissé à Bamako

Sous-catégories

Les informations sur nos maisons de formation datent de quelques années, et nous avons demandé aux responsables de ces maisons de nous donner des nouvelles plus récentes.
La première réponse reçue vient de Samagan, le noviciat près de Bobo-Dioulasso (lire la suite)

 

La deuxième réponse nous a été donnée par la "Maison Lavigerie", notre maison de formation à la périphérie de Ouagadougou, où les candidats ont leurs trois premières années de formation (lire la suite)