Dialogue interreligieux

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

Dialogue interreligieux avec l’Islam, un dialogue de sourds ?

Le Pape François souhaite aller encore plus loin dans le dialogue interreligieux avec les musulmans, pourtant certains cardinaux lui ont demandé jusqu’où il souhaitait aller..?

le Saint Père n’a donné aucune réponse à ce jour ..

Un prêtre jésuite égyptien lui avait envoyé une lettre, restée lettre morte depuis 2016.

Cette lettre la voici :

« Notre dialogue avec les musulmans s’est enlisé dans des compromis et des malentendus. Il faut impérativement changer de cap. Aurons-nous le courage de le faire ? C’est une question de vie ou de mort, tant pour le christianisme que pour la civilisation occidentale. L’heure n’est pas à l’ambiguïté ni à la spéculation. Nous sommes à la croisée des chemins et toute complaisance face à l’inacceptable est une trahison ».

“Je n’ai rien reçu du tout. Je lui ai envoyé la lettre d’abord en français et plus tard une traduction en espagnol. Tous deux ont été remis personnellement au Pape. Aucune réponse signifie que vous ne voulez pas parler. Que pouvez-vous attendre de lui ? Pour moi, c’est déjà un cas désespéré. Le Pape croit en ce type de dialogue, qui n’a donné aucun résultat depuis le Concile Vatican II ».

“C’est toujours la même chose. Le pape et les dirigeants musulmans sourient et signent n’importe quoi et rien ne change. Ce prétendu dialogue ne porte pas ses fruits. En réalité, il s’agit d’un dialogue mort entre deux personnes complètement sourdes ».

“Face aux violences commises au nom de l’islam, il est trop facile pour les musulmans modérés de prendre leurs distances et d’affirmer aveuglément et dangereusement que ‘tout cela n’a rien à voir avec l’islam’”. Il faut avoir le courage et l’honnêteté de reconnaître que ceux qui agissent ainsi se basent sur les textes fondateurs de leur religion ». “En cela, l’institution d’Al Azhar, la plus grande référence de l’islam sunnite orthodoxe, est plus honnête en refusant de condamner l’organisation de l’Etat islamique”. « C’est une institution qui prône l’intolérance et de nombreux intellectuels musulmans l’ont dénoncée en exhibant les manuels et leurs modèles pédagogiques. Ils éduquent au meurtre de voisins chrétiens ».

« C’est qu’il ne veut pas comprendre ce qu’est l’islam. C’est le principal problème et ce n’est pas grave. Le pape a ses idées mais refuse d’écouter ceux qui connaissent la situation réelle. Comment François peut-il parler de dialogue s’il ne veut pas me parler ? »

« La seule solution que je vois est de parler à ceux qui connaissent l’islam de première main. Avant tout dialogue interreligieux, je dois parler du dialogue entre chrétiens. Est-ce que le pape est prêt à le faire ? »

“Dans un texte que j’ai publié sous le titre “J’accuse l’islam”, je me concentre sur la religion, pas sur ses fidèles. La plupart des musulmans sont des gens bons et tolérants et j’ai de bons amis musulmans. J’accuse l’Islam parce qu’il représente un système fasciste. Vous pouvez haïr le nazisme et non les nazis de la même manière que Jésus méprisait le mal mais pas les méchants”.

Source RC.

 

À Bahreïn, la tolérance religieuse comme outil de « soft power »

Analyse 

Le pape François entame jeudi 3 novembre une visite de quatre jours à Bahreïn, placée sous le signe de la « tolérance religieuse ». Depuis 2017, la monarchie du golfe Persique multiplie les efforts diplomatiques pour promouvoir ce qu’elle présente comme une marque de fabrique.

  • Nicolas Keraudren, correspondant à Dubaï (Émirats arabes unis), 
À Bahreïn, la tolérance religieuse comme outil de « soft power »
 
Le cheikh Abdullah bin Hamad Al-Khalifa inaugure la cathédrale Notre-Dame d’Arabie, à Awali, le 9 décembre 2021.MAZEN MAHDI/AFP

Pour sa première visite à Bahreïn, petite île située en plein cœur du golfe Persique, le pape François participera, ce jeudi 3 novembre, à un forum interreligieux mondial. Cet événement, organisé sous le patronage du roi bahreïnien Hamed Ben Issa Al Khalifa en présence du grand imam d’Al-Azhar et d’autres dignitaires religieux, a pour but de promouvoir « la coexistence humaine ».

« Ce n’est pas seulement un leitmotiv pour nous », explique Houda Nonoo. Cette ancienne ambassadrice de Bahreïn aux États-Unis est de confession juive : une petite communauté composée d’une centaine de membres dans ce royaume de 1,4 million d’habitants. « Nous avons la chance de vivre dans un pays arabe qui offre aux citoyens et aux résidents les mêmes opportunités indépendamment de leur religion », ajoute-t-elle.

Bien que l’islam soit la religion d’État et que la charia (la loi islamique) soit en vigueur, l’article 22 de la Constitution garantit aux résidents du pays les libertés de conscience et de pratiquer leur culte. En plus d’une synagogue, de temples bouddhistes et hindous, le royaume, où la population est majoritairement d’origine étrangère, abrite aussi plusieurs églises chrétiennes. L’une d’elles a été construite en 1939. Une cathédrale – le plus grand lieu de culte catholique de la péninsule arabique – est par ailleurs opérationnelle depuis la fin 2021. Selon certaines estimations, il y aurait dans le pays environ 80 000 catholiques, principalement originaires d’Asie du Sud-Est.

Le dialogue interreligieux comme stratégie diplomatique

La visite du pape François à Manama, la capitale, doit mettre en lumière « la capacité de Bahreïn à tirer parti de sa tolérance religieuse pour amplifier son rayonnement international », analyse Hasan Alhasan. Un « outil de soft power » qui, selon ce chercheur bahreïnien associé à l’Institut international d’études stratégiques (IISS), basé à Londres, a permis au royaume de « nouer des relations avec d’autres acteurs ». En septembre 2020, Bahreïn a par exemple signé les « accords d’Abraham » et ainsi normalisé ses relations diplomatiques avec Israël.

Cette stratégie centrée sur le dialogue interreligieux n’est pourtant pas si récente dans le royaume. L’année 2017 marque le point de départ. Une déclaration officielle prônant la « tolérance religieuse » avait alors été publiée. « L’ignorance est l’ennemi de la paix. Il est donc de notre devoir d’apprendre, partager et vivre ensemble en accord avec les préceptes de la foi, dans un esprit de respect mutuel et d’amour », avait déclaré le roi Hamad. Depuis, les initiatives dans ce domaine se sont multipliées. Un Centre mondial du roi Hamad pour la coexistence pacifique a ainsi été créé un an plus tard. Une chaire dédiée à l’étude des « interactions pacifiques entre religions » a par ailleurs été ouverte à l’université de La Sapienza à Rome.

Des critiques derrière la vitrine

Derrière cette vitrine, plusieurs organisations de défense des droits humains ont néanmoins exprimé leur inquiétude après l’annonce du déplacement du pape. Le deuxième dans le golfe Persique après son séjour aux Émirats arabes unis en 2019. Dans un communiqué, l’association Americans for Democracy & Human Rights in Bahrain (ADHRB), basée à Washington, lui a notamment demandé de renoncer à sa visite « dans un pays qui pratique des discriminations religieuses au quotidien ».

Dans ce royaume dirigé par la dynastie sunnite des Al Khalifa depuis 1783, la majorité de la population serait d’obédience chiite bien qu’il n’existe pas de recensement officiel sur ce point. « Tous les chiites de Bahreïn sont considérés (par les autorités) comme des agents de la République islamique d’Iran, pour laquelle ils travailleraient au renversement du régime », affirme cette association. En particulier depuis le mouvement de contestation populaire né en 2011 dans le sillage des « printemps arabes » tunisien et égyptien.

« L’Iran a cherché à exploiter les tensions confessionnelles qui ont éclaté en 2011 en soutenant les groupes d’insurgés chiites », explique Hasan Alhasan. Si les tensions se sont, selon lui, « atténuées », c’est que les autorités « ont adopté une ligne plus dure contre les groupes islamistes ». Le chercheur bahreïnien fait notamment référence à la dissolution en 2016 de l’un des principaux mouvements d’opposition chiite du pays, Al-Wifaq. Pour lui, « Bahreïn trace une ligne claire entre la liberté de pratiquer sa religion, que le royaume soutient activement, et la politisation de l’identité religieuse, à laquelle il s’oppose ».

ACTUALITÉ

Rapprochement entre l’Orient et l’Occident

La principale raison de ce voyage est la participation du pape  « Forum de Bahreïn pour le dialogue

 

 
 

Le pape François a demandé aux fidèles de l’accompagner dans la prière lors de son prochain voyage apostolique à Bahreïn, qui aura lieu du 3 au 6 novembre.

Après l’angélus qu’il a animé en la solennité de la Toussaint, le pape François a rappelé aux fidèles présents place Saint-Pierre qu’il entamera jeudi 3 novembre son voyage à Bahreïn, où il restera jusqu’au dimanche 6 novembre.

« Ce sera un voyage sous le signe du dialogue, en effet, je participerai à un Forum sur l’indispensable rapprochement entre l’Orient et l’Occident pour le bien de la coexistence humaine et j’aurai l’occasion
de rencontrer des représentants religieux, surtout islamiques » 

a-t-il dit ensuite.

C’est pourquoi le Saint-Père a demandé à tous les fidèles de l’accompagner par la prière, « afin que chaque rencontre et chaque événement soit une occasion fructueuse de soutenir, au nom de Dieu, la cause de la fraternité et de la paix, que notre temps si désespérément et nécessaire de toute urgence ».

En outre, il a salué et remercié le roi de Bahreïn, les autorités « et tous les habitants du pays, en particulier ceux qui ont travaillé pendant un certain temps pour préparer cette visite ».

C’est le 39ème Voyage Apostolique du Pape François et la première fois qu’un Pontife visite ce pays du Golfe Persique.

La principale raison de ce voyage est la participation du pape  « Forum de Bahreïn pour le dialogue », axé sur la coexistence entre l’Est et l’Ouest.

Sources cna.

La Rédaction
redaction [@] tribunechretienne [.] com

 

La Toussaint, fête de tous les Saints

 

La multitude des baptisés de toutes races, de toutes langues, de toutes nations, qui sont fils adoptifs par la grâce divine et participant de la vie trinitaire, cette multitude est anonyme aux yeux des hommes; Dieu seul la connaît, lui qui les a appelés. Elle déborde les calendriers de toutes les Églises. Dès le IVe s. l’Église syrienne consacrait un jour à fêter tous les martyrs dont le nombre était devenu si grand qu’il rendait impossible toute commémoration individuelle. Trois siècles plus tard, dans son effort pour christianiser les traditions païennes, le pape Boniface IV transformait un temple romain dédié à tous les dieux, le Panthéon, en une église consacrée à tous les saints. Fra Angelico - Précurseurs du Christ, saints et martyrsCette coutume se répandit en Occident, mais chaque Église locale les fêtait à des dates différentes, jusqu’en 835, où elle fut fixée au 1er novembre. Dans l’Église byzantine, c’est le dimanche après la Pentecôte qui est consacré à la fête de tous les saints.
« Toi seul es saint » car c’est en Lui que se trouve réalisée la plénitude de la sanctification de l’homme par Lui, avec Lui et en Lui, toute Gloire de Dieu. « Toi qui es la source de toute sainteté » disons-nous en chaque prière eucharistique #2.
Voir aussi
– Prière du Cardinal Roger Etchegaray (1922-2019) ‘Etre Saint, c’est si simple!’
– C’est la fête de tous les saints. Ceux qui sont connus, ceux qui ont été reconnus par une canonisation, mais aussi ceux qui sont restés dans l’oubli. Chaque 1er novembre, l’Eglise célèbre donc ceux et celles qui ont vécu dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous, ceux et celles qui, connus ou inconnus, ont été de vivants témoins du Christ. C’est une fête belle et joyeuse, qui a longtemps été célébrée à proximité des fêtes de Pâques ou de la Pentecôte. Il ne faut pas confondre la Toussaint (1er novembre) et la fête des défunts (2 novembre).
– Communion des saints.
– ‘L’ambition de la sainteté‘: la sainteté continue de paraître comme un phénomène éloigné de notre réalité quotidienne. Quel dommage! (par Mgr Macaire)
– le dossier Toussaint sur le site de l’Eglise catholique en France.
– sur le site du Cybercuré: sens de la fête de la Toussaint, histoire de la fête, liturgie de la fête, tradition de la fête, documentation sur la Toussaint.
– vivre la Toussaint en famille (diocèse de Paris)
– Toussaint – Tous saints? Yes we can! (à lire sur le blog jeunes cathos)
Solennité de Tous les Saints. Dans la joie d’une fête unique, la sainte Église, encore en marche sur la terre, vénère tous ceux qui vivent dans le ciel avec le Christ, est incitée à suivre leur exemple, se réjouit de leur intercession et est couronnée de leur triomphe.

LIRE AUSSI  L'Aggiornamento, il y a 60 ans le 11 octobre 1962 s'ouvrait le concile Vatican II
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Martyrologe romain

« Saints et saintes de Dieu, vitraux de la lumière divine, parlez-nous de Lui. Vous qui n’avez pas trouvé de date dans nos calendriers, mais qui avez reçu de Dieu une place éternelle, priez pour nous. »

Source nominis.cef.fr

La Rédaction
redaction [@] tribunechretienne [.] com

PERSÉCUTIONS

Enlèvement et conversion forcée au Pakistan

La police locale a refusé d’enregistrer la plainte de la famille en affirmant que la jeune fille était consentante.

 

 

La communauté chrétienne du Pakistan est encore sous le choc suite au récent enlèvement de Meera Palous, une jeune chrétienne de 15 ans. Cette dernière a été forcée de se convertir à l’islam et contrainte de se marier à un musulman.

C’est le 22 juin que Meera a été droguée par un ami de la famille et emmenée de force avec l’aide d’un de ses demi-frères… La police locale a refusé d’enregistrer la plainte de la famille, en affirmant que la jeune fille « était consentante ».

Les ravisseurs ont fourni un certificat de conversion et un certificat de mariage au tribunal ainsi que des documents affirmant que Meerab est âgée de 18 ans et qu’elle a agi de son plein gré.

L’association Human Rights Focus Pakistan (HRFP) travaille avec la famille de Meerab pour la ramener chez elle :

« Nous sommes avec la famille de la victime et nous ferons de notre mieux pour leur rendre justice ».

Cette histoire effrayante de conversion et de mariage forcés est malheureusement de plus en plus fréquente dans ce pays. Un défenseur des Droits de l’Homme a récemment estimé qu’environ 2.000 conversions et mariages forcés de ce type avaient lieu chaque année.

EN IMAGES – Les chrétiens persécutés au Pakistan – document La Croix. 

La Rédaction
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