Témoignages

 

Musique et Génération Consciente du 7 mai 2020

Audio 48:30

«Le Monde est chaud», nouvel album de Tiken Jah Fakoly enregistré à Abidjan.
«Le Monde est chaud», nouvel album de Tiken Jah Fakoly enregistré à Abidjan. © Barclay

Du lundi au jeudi, les auditeurs leaders prennent la parole sur des sujets de leur choix.L'artiste ivoirien Tiken Jah Fakoly présente la chanson Stop Coronavirus dans le but de sensibiliser les populations.Nouveauté : La séquence consacrée aux initiatives des Clubs RFI avec, aujourd'hui, Ben Adama Coulibaly, président du club RFI Ouagadougou, au Burkina FasoLes horaires à compter du 30 mars 2020 :16h10 TU (18h10 à Paris)20h10 TU sauf au Niger (22h10 à Paris)23h10 TU au Niger uniquement00h10 TU (02h10 à Paris)

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Cliquez sur le nom de l'artiste pour en savoir plus, et sur les titres des chansons pour visionner leur clip :

Alison Minds
Ladies rule

Pamela Badjogo
Respectez-nous

Thelma Houston
Don't leave me this way

Teri Moïse
Les poèmes de Michelle

Eric Brouta
Téléphone

Issa Bagayogo
Gnangran

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Esy Kennenga
We fly (Live)

Shoogar Combo
Lèlène chérie

Céline Banza
Na mileli

Tiken Jah Fakoly
Stop Corona

Hiro feat Bolémvn
C'est gâté

[Live] Entretien avec Tiken Jah Fakoly (2)

 
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Kiye 2020L'hebdomadaire de l'aumônerie des jeunes de la Paroisse de Dyou: Rendez-vous du père Vincent KIYE avec les jeunes, n°64 du 03/05/2020
 « Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé... » (Jn 10, 1-10)
Bien-aimés dans le seigneur,
Recevez nos salutations fraternelles depuis la paroisse de Dyou / Kadiolo au Mali
 Comme chaque semaine, nous voici pour ce rendez-vous hebdomadaire au cours duquel nous nous engageons de vous offrir des interprétations originales des textes de la liturgie pour nourrir la foi des enfants de Dieu que nous sommes et nous profitons des réseaux sociaux pour une large diffusion de son message d’amour et de paix.
Frères et sœurs en Christ,
Il est vrai que chaque célébration liturgique de l’Eglise est une occasion que le Seigneur se saisi pour se dire à la conscience de l’homme que nous sommes et nous communiquer les grâces dont nous avons besoin pour notre sanctification et la gloire de son. Ressuscité des morts le matin de pâques, les trois premiers dimanche de pâques, appelés dimanches des apparitions, rapportent comment, ressuscité des morts le troisième jour, Jésus apparu à ses disciples pour les investir de la mission d’aller au monde entier, annoncer cette Bonne Nouvelle et convier toute chair à une vie à son exemple pour espérer ressusciter un jour comme lui. Ces trois premiers dimanches de pâques restent une théologie qui nous préparait à entrer dans le mystère que nous célébrons ce quatrième dimanche de pâques, dit DIMANCHE DU BON PASTEUR.
Les textes liturgiques qui nous sont proposés pour notre méditation, particulièrement l’évangile nous présentent Jésus comme la porte de la bergerie, mieux comme le Bon Berger, venu pour que ses brebis aient la vie et l’aient en abondance. Mais en quoi Jésus est-il, non seulement berger mais Bon Berger ? Qu’est-ce que cela veut dire pour nous ? qu’a-t-il réellement fait pour se dire Bon Berger ? Voilà autant de questions que nous pouvons nous poser dans une quête de sens pour comprendre et nourrir notre foi.
Oui chers frères et sœurs,
Que Jésus se dise la porte de la bergerie ou le Bon Berger ne souffre d’aucun doute lorsque nous recourons aux textes bibliques et plus précisément à l’exemple de vie qu’il a menée. Nous connaissons certes, ce qu’un berger, appelé aussi pasteur. Les images ne sont pas rares autour de nous. Le berger c’est celui qui guide les brebis. Et dans la plus part de cas, sa position de derrière ou de devant les brebis varie suivant les zones que doivent traverser les animaux. Tantôt il est devant pour montrer le bon chemin aux brebis, tantôt il se place derrière les animaux. Il s’efforce à connaître les espaces verts et les points d’eau pour abreuver les animaux. Il s’efforce à les connaître une à une. Sa grande préoccupation reste la santé des brebis, ce qui fait l’objet de son rêve de nuit. Et lorsque le pâturage se fait rare, cela lui coupe parfois le sommeil parce que préoccupé par la santé du troupeau. Il se donne corps et âme, supporte les intempéries, chaleurs et pluies, insectes et autres bestioles, risque sa vie dans la brousse dans le souci de guider et garder son troupeau. Il connaît ses brebis ; celle qui est rebelle, celle qui paraît fragile ou fatiguée, celle qui est malade etc. Jésus a accompli cette mission dans le cadre qui fut le sien, avec le plus d’attention possible et de façon non négligeable. Il n’a cessé de prendre soin de nous par ses enseignements avec dextérité. Il n’a cessé de nous guider par l’exemple de sa vie comme nous venons de l’entendre dans la deuxième lecture. Il a donné sa vie pour nous qui sommes les brebis de la bergerie de son Père.
La récompense d’un tel exemple de vie, de la qualité d’une telle vie ne pouvait être que la résurrection des morts. C’est ce qu’atteste l’apôtre Pierre dans la première lecture de ce dimanche tirée du livre des actes des apôtres, au chapitre 2, le verset 14 puis 36-41 : Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous aviez crucifié »
Oui chers frères et sœurs en Christ,
Si jésus a été constitué par Dieu Seigneur et Bon pasteur de nos âmes c’est parce qu’il est Serviteur souffrant annoncé dans le livre d’Isaïe, lui qui dans son corps a porté nos péchés sur les bois. Lui le juste qui passait partout en faisant le bien, il fut réduit au rang de malfaiteur. Insulté sans rendre l’insulte, il s’en remettait à celui qui juge avec Justice. Par son sacrifice unique en son genre, il nous a ouvert les portes de la vie et nous a laissé un mémorial pour que nous marchions sur ses traces, comme nous le dit l’apôtre Pierre dans la deuxième lecture. Par la qualité de sa vie, une vie agréable à Dieu, Jésus est et cela de façon incontestable, le médiateur entre Dieu et les hommes. Il est la « porte » de la bergerie.
Oui bien-aimés dans le Seigneur,
Malgré cette réalité incontestable, l’homme de notre temps traîne encore les pas à embrasser cette magnifique porte de la bergerie, puisque malade de l’autonomie, du rationalisme et d’immédiateté.
·         Nous sommes tous quelque peu malades d’autonomie dans la mesure où, nous voudrions trouver Dieu par nous-mêmes, en faire une réalité facile à cerner et l’enfermer dans nos catégories intellectuelles.
·         Nous sommes tous malades du rationalisme chaque fois que nous voulons connaître Dieu avec nos seules forces, et même le réduire à une idée vaine et abstraite de nos représentations.
·         Nous sommes malades d’immédiateté  chaque fois que nous trouvons irritants les signes au moyen desquels Dieu se dit et se donne à nous (la révélation), ainsi que les instruments à travers lesquels il s’offre à nous pour nous combler de ses multiples grâces. Et parmi ces instruments, nous citons les sacrements de l’église. Curieusement pour certains, cette même Église leur apparaît comme un obstacle, une instance de moralisation qui étouffe leur liberté et les endort. Et pourtant, l’Eglise, corps du Christ est le lieu où l’évangile, qui rapporte la vie du Christ, modèle par excellence de vie qui plaise à Dieu.
N’est-ce pas là, des erreurs qui relèvent de notre maladie de la mondanité, d’autonomie et de rationalisme ? L’Église est, bien au contraire, le plus beau don que Dieu ait fait aux hommes de tout temps. En elle, vit le Christ, qui est la « porte » par laquelle nous devons entrer pour arriver à Dieu. Il l’est par l’exemple mieux, par la qualité de sa vie ; une vie tellement authentique que personne sur terre n’a imitée ou copiée de façon originale d’un seul iota. Il est le « Bon Pasteur » qui a donné sa vie pour ses brebis que nous sommes.
Oui chers frères et sœurs,
Si nous voulons aller vers Dieu nous devons contempler et imiter l’exemple de sa vie que rapportent les saintes écritures. Nous devons former ensemble une même famille, la famille des enfants de Dieu qui soit son « troupeau » et par là, ne faire qu’un avec lui. Ainsi notre marche vers le Père sera sans détour. Puis Dieu nous y aider dans sa bonté. Amen
Le Seigneur soit avec vous !
✍Père KIYE Mizumi Vincent, Mafr
Aumônier paroissial des jeunes
Paroisse de Dyou/Diocèse de Sikasso-Mali
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Whatsapp : (+223) 72 65 74 82
 
L'hebdomadaire de l'aumônerie des jeunes de la Paroisse de Dyou n°65: Rendez-vous du stagiaire Jean-Marie Nduwayo
avec les jeunes du 11/05/2020
« Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés...» (Jn15,12-17)
Chers frères et soeurs en Christ,
Recevez nos Salutations fraternelles depuis la paroisse de Dyou/Kadiolo dans le diocèse de Sikasso au Mali.
Bien-aimés dans le Seigneur, en ce début de la  5ème semaine de Pâque, souhaitons-nous la paix du Ressuscité mutuellement ! Que chacun de nous dise à son proche : Jésus t’aime car tu es précieux à ses yeux.
Frères et sœurs dans le Christ, aujourd’hui le Christ nous donne un commandement de nous aimer les uns les autres comme lui-même nous a aimés. Il nous commande de pratiquer son commandement d’amour envers nos frères et sœurs sans exception. Durant cette semaine nous sommes invités à réfléchir sur l’amour dont le Christ nous a aimés jusqu’à donner sa vie pour notre salut. Et nous invite chacun à faire de même, à sauver nos frères et soeurs par des engagements évangéliques. C'est là l'horizon de l'imitation du Christ et la condition pour être son ami. Comme il nous le dit: « Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande ».
C’est un amour vrai, sans partie prise; un amour désintéressé quinmet l'homme au centre en tant qu'image de  Dieu.
Et nous, quelle est la qualité de notre amour?Où en sommes-nous avec cette recommandation du Christ ? A être honnête, nous nous rendrons compte que nous sommes loin de pratiquer  le véritable amour que nous recommande le Christ. Parce que nous sommes bourreaux de préjugés qui nous empêchent d'aimer véritablement.
Bien-aimés, l’amour que Jésus nous recommande aujourd’hui, c’est la joie d’aimer et d’être aimé dans la tendresse. C’est aimer du fond de son cœur sans hypocrisie. C’est donner sa vie a la manière des vrais époux qui, par amour, donnent leur vie et assument la responsabilité de parents. Ils acceptent le sacrifice de leur temps et de leur être en faveur de leur famille : soigner, protéger, éduquer et former leurs enfants comme des personnes.
 L'amour véritable trouve sa source dans celui du Christ qui nous dit: « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure.»
Un amour à la manière du Christ porte toujours du fruit. Ainsi, un couple qui s'aime a la manière du Christ, accueille les enfants. 
En effet, le Christ nous a confiés des dons, des talents, la connaissance pour que nous les mettions au service des autres. Eh bien, il nous arrive, peut-être ou parfois, de prendre nos responsabilités, nos postes, nos boulots, nos talents comme de petits dieux en se méfiant des autres pensant que nous sommes privilégiés et plus bons que les autres. Par là, nous nous sentons satisfaits et nous regardons les autres comme des êtres inutiles pour nous. Saint Paul dans la première lettre aux Corinthiens nous dit que même quand je parlerais les langues des hommes et des anges, quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. (1Co13, 1-2) C’est en aimant que Dieu nous aime aussi.
« Alors tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera ». Voici la promesse, bien-aimés du Christ, que Jésus nous fait une fois que nous aimions les uns les autres. Que devons-nous faire pour garder cette promesse ? IL nous faut parier à tout ce qui nous empêche de nous aimer les uns les autres.
Voici ce que Saint François de Paule nous recommande dans sa lettre de 1486 : « Abandonnez les haines et les inimitiés ; veillez à éviter les paroles dures ; si elles se sont échappées de votre bouche, ne répugnez pas à procurer le remède par cette bouche qui a causé les blessures ; ainsi pardonnez-vous mutuellement pour ensuite ne plus vous souvenir de vos torts. Garder le souvenir du mal, c’est un tort, c’est le chef-d’œuvre de la colère, le maintien du péché, la haine de la justice ; c’est une flèche à la ponte rouillée, le poison de l’âme, la disparition des vertus, le ver rongeur de l’esprit, le trouble de la prière, l’annulation des demandes que l’on adresse à Dieu, la perte de la charité, l’iniquité toujours en éveil, le péché toujours présent et la mort quotidienne ».
Pour conclure, comme la prière de notre père nous demander de pardonner les autres pour que nous soyons pardonnés, de même nos intentions et nos prières seront exaucées si nous accomplissons le commandement de Jésus : de nous aimer les uns les autres. Ainsi, nous devenons des vrais disciples et amis de Jésus.
Le Seigneur soit avec vous!
✍🏾  Jean-Marie Nduwayo, stg Père Blanc
A la Paroisse de Dyou/Kadiolo
Whatsapp : (+223) 72657482
 
 
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MESSAGE DU SAINT-PÈRE POUR LA
57ème JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE
POUR LES VOCATIONS

03 mai 2020 – IVeme DIMANCHE DE PÂQUES

Voir La Formation des Missionnaires d'Afrique
Statistiques Etudiants - Prieres pour les vocations missionnaires

Photo du webmaster à l'angelus fevrier 2009

Message du pape François

Les paroles de la vocation

Chers frères et sœurs !

 

Le 4 août de l’année dernière, lors du 160ème anniversaire de la mort du saint Curé d’Ars, j’ai voulu offrir une lettre aux prêtres qui, chaque jour consacrent leur vie à l’appel que le Seigneur leur a adressé, au service du peuple de Dieu.

A cette occasion, j’avais choisi quatre paroles-clés – souffrance – gratitude – courage et louange – pour remercier les prêtres et soutenir leur ministère. J’estime qu’aujourd’hui, en cette 57ème Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, ces paroles peuvent être reprises et adressées à tout le Peuple de Dieu, sur le fond d’un passage évangélique qui nous raconte la singulière expérience survenue à Jésus et Pierre, durant une nuit de tempête sur le lac de Tibériade (cf. Mt 14, 22-33).

 

Après la multiplication des pains, qui avait enthousiasmé la foule, Jésus ordonna à ses disciples de monter dans la barque et de le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. L’image de cette traversée sur le lac évoque, en quelque manière, le voyage de notre existence. La barque de notre vie, en effet, avance lentement, toujours agitée parce qu’à la recherche d’un lieu d’accostage favorable, prête à affronter les risques et les opportunités de la mer, mais aussi désireuse de recevoir du timonier un virage qui conduise finalement vers la bonne direction. Mais parfois, il peut arriver qu’elle s’égare, qu’elle se laisse aveugler par les illusions, au lieu de suivre le phare lumineux qui la conduit à bon port, ou d’être défiée par les vents contraires des difficultés, des doutes et des peurs.

Il en est de même aussi dans le cœur des disciples, lesquels, appelés à suivre le Maître de Nazareth, doivent se décider à passer sur l’autre rive, en choisissant avec courage d’abandonner leurs sécurités et de se mettre à la suite du Seigneur. Cette aventure n’est pas tranquille : la nuit arrive, le vent contraire souffle, la barque est ballotée par les vagues, et la peur de ne pas y arriver et de pas être à la hauteur de l’appel risque de les dominer.

L’Evangile nous dit, cependant, que dans l’aventure de ce voyage difficile, nous ne sommes pas seuls. Le Seigneur, presqu’en forçant l’aurore au cœur de la nuit, marche sur les eaux agitées et rejoint les disciples, il invite Pierre à venir à sa rencontre sur les vagues, il le sauve quand il le voit s’enfoncer, et enfin, il monte dans la barque et fait cesser le vent.

 

La première parole de la vocation, alors, est gratitude. Naviguer vers le juste cap n’est pas une tâche qui relève de nos seuls efforts, et ne dépend pas seulement des parcours que nous choisissons de faire. La réalisation de nous-mêmes et de nos projets de vie n’est pas le résultat mathématique de ce que nous décidons dans un "moi" isolé ; au contraire, elle est avant tout la réponse à un appel qui vient d’En-Haut. C’est le Seigneur qui nous indique le rivage vers lequel aller et qui, bien avant, nous donne le courage de monter sur la barque ; alors qu’il nous appelle, c’est lui qui se fait aussi notre timonier pour nous accompagner, nous montrer la direction, nous empêcher de nous échouer dans les écueils de l’indécision et nous rendre même capables de marcher sur les eaux agitées.

Toute vocation naît de ce regard aimant par lequel le Seigneur est venu à notre rencontre, peut-être alors même que notre barque était en proie à la tempête. « Plus qu’un choix de notre part, la vocation est la réponse à un appel gratuit du Seigneur » (Lettre aux prêtres, 4 août 2019) ; c’est pourquoi, nous réussirons à la découvrir et à l’embrasser, quand notre cœur s’ouvrira à la gratitude et saura saisir le passage de Dieu dans notre vie.

Quand les disciples voient Jésus s’approcher en marchant sur les eaux, ils pensent d’abord qu’il s’agit d’un fantôme et ils ont peur. Mais aussitôt Jésus les rassure par une parole qui doit toujours accompagner notre vie et notre chemin vocationnel : « Courage, c’est moi, n’ayez pas peur ! » (v.27). Justement c’est la seconde parole que je voudrais vous confier : courage.

Ce qui souvent nous empêche de marcher, de grandir, de choisir la voie que le Seigneur trace pour nous, ce sont les fantômes qui s’agitent dans notre cœur. Quand nous sommes appelés à laisser notre rivage de sûreté et à embrasser un état de vie – comme le mariage, le sacerdoce ordonné, la vie consacrée –, la première réaction est souvent représentée par le "fantôme de l’incrédulité" : ce n’est pas possible que cette vocation soit pour moi ; s’agit-il vraiment du juste chemin ? le Seigneur me demande-t-il vraiment cela ?

Et, peu à peu, croissent en nous toutes ces considérations, ces justifications et ces calculs qui nous font perdre l’élan, qui nous troublent et nous paralysent sur le rivage de départ : nous pensons avoir fait fausse route, ne pas être à la hauteur, avoir simplement vu un fantôme à chasser.

Le Seigneur sait qu’un choix fondamental de vie – comme celui de se marier ou de se consacrer de façon spéciale à son service – nécessite du courage. Il connaît les interrogations, les doutes et les difficultés qui agitent la barque de notre cœur, et c’est pourquoi il nous rassure : "N’aie pas peur, je suis avec toi !". La foi en sa présence, qui vient à notre rencontre et nous accompagne, même quand la mer est en tempête, nous libère de cette acédie que j’ai déjà eu l’occasion de définir comme une « douce tristesse » (Lettre aux prêtres, 4 août 2019), c’est-à-dire ce découragement intérieur qui nous bloque et ne nous permet pas de goûter la beauté de la vocation.

Dans la Lettre aux prêtres, j’ai parlé aussi de la souffrance, mais ici je voudrais traduire autrement ce mot et me référer à la fatigue. Toute vocation comporte un engagement. Le Seigneur nous appelle parce qu’il veut nous rendre comme Pierre, capables de "marcher sur les eaux", c’est-à-dire de prendre en main notre vie pour la mettre au service de l’Evangile, dans les modes concrets et quotidiens qu’il nous indique, et spécialement dans les diverses formes de vocation laïque, presbytérale et de vie consacrée. Mais nous ressemblons à l’Apôtre : nous avons le désir et l’élan, cependant, au même moment, nous sommes marqués par des faiblesses et des craintes.

Si nous nous laissons emporter par la pensée des responsabilités qui nous attendent – dans la vie matrimoniale ou dans le ministère sacerdotal – ou par les épreuves qui se présenteront, alors nous détournerons vite notre regard de Jésus et, comme Pierre, nous risquerons de couler. Au contraire, même dans nos fragilités et nos pauvretés, la foi nous permet de marcher à la rencontre du Seigneur Ressuscité et de vaincre même les tempêtes. En effet, il nous tend la main quand, par fatigue ou par peur, nous risquons de couler, et il nous donne l’élan nécessaire pour vivre notre vocation avec joie et enthousiasme.

Enfin, quand Jésus monte sur la barque, le vent cesse et les vagues s’apaisent. C’est une belle image de ce que le Seigneur opère dans notre vie et dans les tumultes de l’histoire, spécialement quand nous sommes dans la tempête : Il commande aux vents contraires de se calmer, et les forces du mal, de la peur, de la résignation n’ont plus pouvoir sur nous.

Dans la vocation spécifique que nous sommes appelés à vivre, ces vents peuvent nous épuiser. Je pense à ceux qui assument d’importantes charges dans la société civile, aux époux que, non pas par hasard, j’aime définir comme "les courageux", et spécialement à ceux qui embrassent la vie consacrée et le sacerdoce. Je connais votre fatigue, les solitudes qui parfois alourdissent le cœur, le risque de l’habitude qui petit à petit éteint le feu ardent de l’appel, le fardeau de l’incertitude et de la précarité de notre temps, la peur de l’avenir. Courage, n’ayez pas peur ! Jésus est à côté de nous et, si nous le reconnaissons comme l’unique Seigneur de notre vie, il nous tend la main et nous saisit pour nous sauver.

Et alors, même au milieu des vagues, notre vie s’ouvre à la louange. C’est elle la dernière parole de la vocation, et elle veut être aussi l’invitation à cultiver le comportement intérieur de la sainte Vierge Marie : reconnaissante pour le regard de Dieu qui s’est posé sur elle, confiant dans la foi ses peurs et ses troubles, embrassant avec courage l’appel, elle a fait de sa vie un éternel chant de louange au Seigneur.

Chers frères et sœurs, spécialement en cette Journée, mais aussi dans l’action pastorale ordinaire de nos communautés, je désire que l’Eglise parcoure ce chemin au service des vocations, en ouvrant des brèches dans le cœur de chaque fidèle, pour que chacun puisse découvrir avec gratitude l’appel que Dieu lui adresse, trouver le courage de dire "oui", vaincre la fatigue dans la foi au Christ et, enfin, offrir sa vie comme un cantique de louange pour Dieu, pour les frères et pour le monde entier. Que la Vierge Marie nous accompagne et intercède pour nous.

 

Rome, Saint Jean de Latran,

 

François

 

* * *

Quelques chiffres France

En 2008
15 008 prêtres diocésains
4 632 prêtres religieux

Les ordinations
96 ordinations de prêtres diocésains en 2012 (150 avec Religieux)
89 ordinations de prêtres diocésains en 2009
98 ordinations de prêtres diocésains en 2008
101 ordinations de prêtres diocésains en 2007
32 ordinations presbytérales de religieux en 2007

2 250 diacres permanents en service
94 ordinations de diacres permanents en 2008
121 ordinations de diacres permanents en 2007
101 ordinations de diacres permanents en 2006

Les instituts religieux masculins (1er janvier 2009)
7 504 religieux résidant en France (7 033 français) :
1 185 moines (dont 77 étrangers)

Des jeunes se préparent à :
–> devenir prêtres diocésains (2009-2010)
125 entrées en 1ère année de formation au ministère de prêtre diocésain
(au 15 novembre 2009)
756 séminaristes en formation en 2009 (non compris les propédeutiques)
–> devenir religieux (2008-2009)
79 novices français dont 35 moines

(source : SNV)

 
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Ce confrère décédé le 16 mars 2020 à Bry-sur-Marne

a joué un rôle important dans notre congrégation.

 

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C'est le 8 mai que nous faisons comme chaque année mémoire

des 19 martyrs d'Algérie, dont 4 Missionnaires d'Afrique.

Voici la liturgie prévue pour cette date

 
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Sous-catégories

Les informations sur nos maisons de formation datent de quelques années, et nous avons demandé aux responsables de ces maisons de nous donner des nouvelles plus récentes.
La première réponse reçue vient de Samagan, le noviciat près de Bobo-Dioulasso (lire la suite)

 

La deuxième réponse nous a été donnée par la "Maison Lavigerie", notre maison de formation à la périphérie de Ouagadougou, où les candidats ont leurs trois premières années de formation (lire la suite)