Témoignages

 

Un article paru dans le Petit Echo n° 1109

 

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Un article publié dans notre revue "Petit Echo" n° 1109

 

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Théo Van Asten

Un anticonformiste
dans une Eglise missionnaire

Mémoires de Théo Van Asten

Traduit en français par François Richard
http://www.peresblancs.org

Impact imprimerie
10 rue des Vautes, 34980 Saint Gély-du-Fesc
ISBN 978-2-9572910-0-7 129 pages
17 euros + port

(1 euro,40 pour le port en Europe.et 5,85 pour la France depuis la France)
Ce n'est pas une erreur
Commander à
Antoinette Van Asten
21, Avenue d'Assignan
34360 Saint Chinian
Tel. 0033 448172514
Portable: 0033 (0)673746239

Théo Van Asten a décrit plusieurs incidents qui se sont produits depuis son enfance dans un village hollandais jusqu'à son conflit avec les fonctionnaires du Vatican.

Après son ordination comme Père blanc et à la fin de ses études à Rome, il a été nommé au Séminaire de Kipalapala en Tanzanie où il a été le Recteur populaire pendant les années difficiles qui ont suivi l'indépendance nationale.

Elu Supérieur Général de la Société, il retira en masse ses missionnaires du Mozambique qui devaient résister à la pression du Gouvernement portugais qui leur exigeait de prêcher un Evangile politique injuste.
Les autorités du Vatican ont été ultérieurement exaspérées quand pendant les Synodes de 1971 et 1974, il a critiqué le niveau de vie mondain des fonctionnaires du Vatican et souleva la question de la nécessité d'imposer le célibat au Clergé.

Incapable de retourner en Afrique à la fin de son mandat, il a offert ses capacités d'expertise au Bureau des Nations Unies à Rome pour le Programme Alimentaire Mondial (PAM), rôle qui l'a obligé à voyager intensément.

Il s'est par la suite marié civilement mais pendant plusieurs années la dispensation lui a été refusée malgré sa constante loyauté envers l'Église.



Théo Van Asten

1967-1974

 
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Ça fait débat: face à la corruption, la mobilisation de toute la société est indispensable

 Audio 03:37
Gilles Yabi, responsable du laboratoire d'idées Wathi basé à Dakar au Sénégal.
Gilles Yabi, responsable du laboratoire d'idées Wathi basé à Dakar au Sénégal. Archive de Gilles Yabi

Gilles Yabi, vous dites qu’il faut absolument impliquer toute la société dans la création d’un environnement hostile à la corruption, et qu’il faut attaquer les systèmes pas seulement les personnes. C'est le quatrième épisode de votre série sur la corruption aujourd’hui.

J’ai expliqué précédemment en quoi la corruption tue littéralement les pays de la région. Elle nuit à l’efficacité de toutes les politiques publiques. Elle décourage l’effort, l’innovation et récompense les esprits les plus malhonnêtes, les moins scrupuleux. Lorsque la situation perdure pendant des décennies, la corruption n’est plus une déviance mais la norme, et c’est pour cela que ce n’est pas suffisant de mettre seulement en avant l’argument moral.

En fait, ce ne sont pas seulement les hommes et leur manque d’intégrité personnelle qu’il faut attaquer. C’est tout un système fait de règles, de fonctionnements, d’institutions mal pensées qui encourage les pratiques de corruption. Dans un environnement de corruption généralisée, le choix rationnel de chaque fonctionnaire n’est pas de se distinguer par son honnêteté. C’est de rentrer dans le moule et de faire comme tout le monde. Quand ils sont isolés dans des systèmes hautement corrompus et corrupteurs, les plus honnêtes n’ont aucune chance… Cela est vrai pour les fonctionnaires mais aussi bien sûr pour les acteurs politiques qui ont un besoin immense d’argent pour financer des campagnes électorales toujours plus coûteuses. Les acteurs politiques les plus intègres ont dans nos systèmes actuels peu de chances d’arriver au pouvoir. Et ils ont peu de chances d’y rester longtemps lorsqu’ils arrivent accidentellement.

Comment inciter alors les citoyens à s’engager dans les efforts de réduction de la corruption ?

D’abord en montrant de manière concrète les dégâts collectifs de la corruption et en étant clair sur le fait que tout le monde peut à un moment ou à un autre en payer le prix fort. Lorsque vous avez des détournements de fonds dans le domaine de la santé ou de matériels médicaux dans les hôpitaux publics, vous pouvez, même en étant riche et puissant, perdre la vie ou voir votre enfant perdre la vie parce que des équipements vitaux achetés n’auront jamais été livrés ou parce que la corruption aura désorganisé les services des urgences.

Ce sont ces conséquences concrètes et graves de la corruption qu’il faut mettre en avant dans la sensibilisation du grand public. Et c’est comme cela qu’on pourra inciter plus de citoyens à s’engager réellement dans cette lutte. C’est possible aujourd’hui d’utiliser la téléphonie mobile, internet, de développer des applications localement pour collecter des informations provenant des citoyens sur des cas suspects de corruption, de détournements de fonds, de manipulation de l’attribution de marchés, de conflits d’intérêts. Des expériences par exemple dans des villes en Inde ont produit des résultats probants. À nouveau, l’objectif n’est pas de passer d’une corruption 10 à une corruption zéro, mais de la réduire progressivement. C’est en étant réaliste et pragmatique qu’on obtiendra des résultats..

Vous évoquez aussi le rôle de l’éducation?

Bien sûr. L’éducation des enfants sur les questions de corruption doit être une composante essentielle de l’émergence d’une culture d’intégrité et de respect du bien public. Dans beaucoup de pays, les cours d’éducation civique et morale qui étaient dispensés au moins dans les écoles primaires n’existent plus. Il convient de les réintroduire, on peut les appeler comme on veut, l’essentiel est de transmettre des valeurs et des principes autour du respect du bien commun, de l’intérêt général. Dans un pays comme la Suisse, dans des pays d’Europe du Nord et dans plusieurs pays asiatiques, on apprend aux enfants ce qu’est un bien commun et pourquoi il faut le respecter et le préserver. Il n’y a rien qui ne puisse être transformé par l’éducation des enfants. Il est urgent de le faire en Afrique en allant aussi chercher des références dans les valeurs éducatives des sociétés traditionnelles.

 
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Enfants maliens adoptés en France: le témoignage de Pauline

L'association Rayon de Soleil a organisé plus de 320 adoptions au Mali entre 1989 et 2001.   
 

L'association Rayon de Soleil a organisé plus de 320 adoptions au Mali entre 1989 et 2001. CRÉDITMICHELE CATTANI / AFP

Ces jeunes adultes ont déposé plainte à Paris contre l'association Rayon de Soleil et l’une de ses ex-responsables. L'organisation assurait aux familles maliennes que les adoptions étaient temporaires, et aux familles françaises qu’elles étaient plénières. Plus de 320 personnes ont été adoptées au Mali entre 1989 et 2001 par ce biais. Témoignage.

Aujourd’hui, Pauline a 26 ans. Il y a un an et demi, elle est contactée via Facebook par Marie, elle aussi adoptée au Mali durant cette période. « Elle m'a envoyé un article de presse malien dans lequel j'ai retrouvé le nom de mes parents adoptifs avec une photo de moi, prise en France », raconte t-elle à Nicolas Rocca, du service France de RFI

Pauline décide donc de se replonger dans son dossier avec sa mère adoptive, où elle trouve de très nombreuses irrégularités : « Par exemple, j'ai trois dates de naissance dans mon dossier. Mon papa, il a trois prénoms différents. La photo sur le passeport avec lequel je suis arrivée en France, c'est un petit garçon, c'est pas moi... Mais Rayon de soleil avait toujours des réponses rassurantes. »

« Retrouver ma famille biologique »

Au Mali, un enfant ne peut être adopté que s'il est abandonné ou si tous ses parents sont morts, ce qui n’était pas le cas de Pauline.

Les responsables de l’époque ne travaillent plus au sein de l’association Rayon de soleil, mais les plaignants désirent qu’on les aident à faire toute la lumière sur leur adoption.

« Ce que je veux, c'est toute la vérité, réclame Pauline. Et mon rêve, c'est de retrouver ma famille biologique, que ce soit mes parents, même si ce ne sont pas mes parents, même s'ils sont décédés ou autre... Un frère, une soeur ou une tante... J'ai vraiment ce besoin-là de retrouver mes origines. »

Comme d’autres, elle compte donc retourner au Mali dans l’espoir de retrouver un membre de sa famille. L’association mise en cause était déjà impliquée dans une affaire similaire au Pérou.

 
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Les informations sur nos maisons de formation datent de quelques années, et nous avons demandé aux responsables de ces maisons de nous donner des nouvelles plus récentes.
La première réponse reçue vient de Samagan, le noviciat près de Bobo-Dioulasso (lire la suite)

 

La deuxième réponse nous a été donnée par la "Maison Lavigerie", notre maison de formation à la périphérie de Ouagadougou, où les candidats ont leurs trois premières années de formation (lire la suite)