Dialogue interreligieux

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

Comment les sociétés tolérantes se laissent porter par la haine|The Conversation

L’attentat xénophobe qui s’est déroulé à Hanau, près de Francfort, le 19 février 2020 et a fait neuf morts dans un bar à chicha lors d’une fusillade, a plongé l’Allemagne dans la stupeur et la colère.

Mohammad-Mahmoud Ould Mohamedou, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)

«Le racisme est un poison» a ainsi martelé la chancelière Angela Merkel le lendemain de l’attaque.

Ces événements sont alarmants car ils s’inscrivent dans une montée en puissance de la haine au niveau sociétal, un phénomène déjà disséqué il y a une décennie par le réalisateur autrichien Michael Haneke dans son film Le Ruban blanc.

L’action se déroule à l’été 1914 dans un petit village protestant du nord de l’Allemagne, au moment où une série d’événements violents et mystérieux, dont des actes de vandalisme, des incendies volontaires et des passages à tabac, vient troubler le calme qui y régnait.

Des enfants du village sont suspectés d’être les coupables, mais les crimes restent malgré tout non élucidés par la communauté et, par conséquent, impunis. À la fin du film, la nouvelle de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche et de l’éclatement du conflit qui lancera la Première Guerre mondiale s’abat sur les villageois. https://www.youtube.com/embed/2Gy_maNk4DI?wmode=transparent&start=0 Bande-annonce du Ruban blanc (Michael Haneke, 2009).

Pourquoi Le Ruban blanc est-il aussi pertinent aujourd’hui ? À travers une métaphore bien ficelée, le film décortique la montée de l’intolérance en l’espace d’une génération. Un quart de siècle plus tard, la génération constituée par les résidents du village constituera en effet le noyau dur du Troisième Reich, comme le décrit Daniel Jonah Goldhagen dans Les Bourreaux volontaires de Hitler (1997).

De la même manière, le précédent polar du réalisateur, Caché (2005), portait en réalité sur la colonisation française de l’Algérie. À la sortie du film, un critique du Monde notait :

« Haneke semble dépeindre un monde civilisé qui aurait expulsé toute barbarie, mais ce qui s’affirme vraiment dans son cinéma, c’est que l’éradication de celle-ci, utopie avouée ou non de la société contemporaine occidentale, pourrait n’être qu’une autre manière de la faire revenir. »

Depuis le 11-Septembre, les sociétés du monde entier sont de plus en plus gagnées par l’intolérance. Pareille introspection est donc nécessaire.

A quoi peut-on attribuer la radicalisation non pas d’un seul groupe mais d’une société tout entière ? De quelle manière et à quel moment une communauté auparavant tolérante et civilisée dérive-t-elle vers des formes d’interaction – entre ses citoyens et avec les personnes extérieures – qu’on pourrait qualifier d’extrémistes ? Que faire quand on assiste à la lente prolifération et acceptation de la haine ?

Comme le montre l’allégorie de Michael Haneke, une telle transformation peut survenir en une seule génération. Elle est surtout encouragée par l’effondrement du système éducatif, le détournement du savoir et, ce qui est plus problématique, la passivité politique et éthique.

Une chasse aux sorcières d’un type nouveau

Le caractère inédit du 11-Septembre dans les relations internationales a parfois été exagéré, mais l’événement n’en reste pas moins à l’origine de la phase actuelle ou se jouent ces dynamiques.

Comme l’ont démontré de manière saisissante les violations des droits humains commises dans les prisons d’Abou Ghraib et de Guantanamo et la justification de la torture, le 11-Septembre a eu pour effet d’introduire les principaux éléments de cette nouvelle socialisation en devenir, a savoir la militarisation des affaires internationales, la sur-sécurisation de la société, les violations de l’État de droit, la normalisation des discours et des pratiques discriminatoires et la surveillance généralisée.

Avec le temps a déferlé une vague de néo-autoritarisme, assurée par la monétisation de la démocratie, comme l’explique Jane Mayer dans Dark Money, ouvrage qui expose en détail la manière dont certains milliardaires ont injecté de l’argent dans l’extrême-droite américaine. https://www.youtube.com/embed/MC-3ynqjTG4?wmode=transparent&start=0 The Secrets of Abu Ghraib, CBS (2009).

Le terrorisme transnational létal d’Al-Qaïda et de l’État islamique, mais aussi, paradoxalement, l’horizon mental de recherches en sciences sociales presque exclusivement concentrées sur la violence des groupes armés islamistes ont permis le développement de politiques publiques répressives, ainsi que la poussée d’un populisme d’un genre nouveau, adepte de la chasse aux sorcières, chasse devenue de plus en plus acceptable sur le plan politique. On remarque moins ces aspects car, dans les faits, ils sont largement répandues et problématiques, et donc plus difficiles à repérer.

La normalisation des propos haineux

Dans un tel contexte, la quasi-normalisation des discours haineux a fait augmenter l’extrémisme de certains groupes, tant et si bien que les militants antiracistes se retrouvent sur la défensive, tandis que les propos haineux sont désormais simplement considérés comme « l’expression d’une opinion différente ».

Le 27 janvier 2017, sept jours seulement après le début de sa présidence et, symbole fort, à l’occasion de la Journée internationale dédiée aux victimes de l’Holocauste, Donald Trump a signé le décret présidentiel 13769. Couramment appelée le « Muslim Ban », cette loi a officiellement introduit une discrimination à l’encontre de certains individus du fait de leur religion, une interprétation validée par la Cour suprême des États-Unis.

                                                            
                                                          Manifestation contre le « Muslim Ban » à Minneapolis, États-Unis, le 31 janvier 2017. Fibonacci Blue/Flickr, CC BY

Aussi, les extrémistes se sont alors habilement engouffrés dans la brèche pour diffuser plus largement leurs idées. Les néo-nazis et les militants du Ku Klux Klan se sont rassemblés à Charlottesville, en Virginie, au mois d’août de la même année, pour promouvoir ouvertement la suprématie d’une pseudo-race blanche. Quand un de ces nationalistes a foncé dans un groupe de contre-manifestants avec sa voiture, tuant une femme, le Président américain n’a pas parlé de terrorisme et a estimé qu’il y avait « des gens très bien des deux côtés ».

Plus que jamais, en particulier dans les sociétés occidentales, les idées de l’extrême-droite trouvent un écho très large, notamment sur les questions d’identité, de culture et de religion. Cette tendance toxique se manifeste aussi dans certaines sociétés non-occidentales, comme en Inde, au Brésil et en Israël.

Paradoxalement, dans les années 2010, l’idéologie intolérante et antidémocratique des groupes violents qui ont pris l’Occident pour cible dans les années 2000 est devenue courante dans ce même monde occidental. Le racisme y est désormais reproduit en son sein, à des niveaux élevés. Ces points de vue racistes génèrent à leur tour un terrorisme d’extrême-droite, à l’instar du récent massacre dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, en mars 2019, qui a fait une cinquantaine de victimes.

Ceci, alors même que ces sociétés tolèrent nonchalamment de telles idées en leur sein tout en dénonçant l’extrémisme violent des autres, leur propre radicalisation leur échappe.

Italie, Allemagne, États-Unis et France

L’Italie, l’Allemagne, les États-Unis et la France sont parmi les principaux précurseurs de cette nouvelle phase inquiétante. Célébrée par le Ku Klux Klan, l’élection de Donald Trump n’a pas tant initié cette tendance que dévoilé au grand jour des dystrophies en cours depuis quinze ans.

Le racisme est le plus visible de toutes celles-ci. Il prend la forme de l’islamophobie, du racisme anti-noir et anti-latino, ou encore de l’antisémitisme, et se développe parmi les citoyens qui disent « ne pas être gênés par le racisme ». Pour autant, le terme « extrémisme » est rarement utilisé dans ce contexte, étant avant tout réservé à l’islamisme radical.

En France, le malaise socio-économique de ces dernières années a donné naissance au mouvement des « gilets jaunes ». Bien que les tendances d’extrême-droite de ce mouvement soient tangibles, il est généralement décrit comme un mouvement citoyen, composé de personnes ordinaires, non politisées, menacées par la mondialisation, dont la violence devrait donc pour certains observateurs être « compréhensible ».

De façon plus globale, l’offensive haineuse lancée par des dirigeants ouvertement racistes – Viktor Orbán en Hongrie, Rodrigo Duterte aux Philippines ou Jair Bolsonaro au Brésil – n’a eu d’égal que la tiédeur des réactions face aux idées apparues dans ce courant dominant d’intolérance à l’échelle du globe.

Signes inquiétants

Cette tendance des années 2010 laisse présager que la radicalisation des sociétés risque de se consolider dans les années 2020.

La montée du terrorisme d’extrême-droite, la prolifération des attaques contre les migrants, la nouvelle définition du populisme comme l’expression anodine d’un anti-élitisme, la réécriture des manuels et des programmes scolaires et, bien sûr, la réutilisation de vieilles techniques telles que la criminalisation de formes artistiques comme le rap témoignent de la progression sans entraves du climat actuel d’animosité dans le monde entier.

Exactement comme un siècle auparavant.


Traduit de l’anglais par Laure Motet pour Fast for Word.

Mohammad-Mahmoud Ould Mohamedou, Professor of International History, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)

This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

 
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Ensemble avec Marie, des chrétiens et des musulmans de plus en plus nombreux depuis cinq ans ont développé des rencontres spirituelles, sous l’égide de Marie, qui est également vénérée dans les deux traditions.
Plus de quarante rencontres étaient prévues en 2020 en Europe et en Afrique, rassemblant chacune des centaines de participants des deux religions. La pandémie en cours n’a pas permis de les concrétiser.
Mais la fraternité n’attend pas, et nous vous proposons une rencontre sur la « toile »,
le 26 juin 2020 de 20h30 à 22h30 (heure de Paris) sous forme de « webinaire » international.
Nous partagerons, avec en particulier Mgr Michel Santier, Cheikh Khaled Bentounes et Karima Berger, des interventions spirituelles,
des lectures de textes sacrés, des témoignages venant d’Europe et d’Afrique, des prières et des chants…

Et, quand la pandémie sera derrière nous, nous aurons la joie, si Dieu le veut, de nous retrouver ensemble physiquement
dans nos différents pays.
 
 
Venez nous rejoindre !
Retenez la date et venez rejoindre la rencontre
en cliquant ci-dessous le 26 juin 2020 à 20h30
pour entrer en réunion
Entrer en réunion
 
 
 
Ensemble avec Marie
Efesia
13, rue Etienne Marcel
75001 PARIS
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Algérie 

T  +213 (0)23 15 40 19  Fax +
213 (0)23 15 40 11
Mob +213 (0)6 97 71 81 87
 
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En Côte d’Ivoire, l’imam Mamadou Traoré nouveau guide supérieur des musulmans|La Croix Africa

Les membres du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques ont choisi, vendredi 29 mai, l’imam Mamadou Traoré pour présider leur organisation religieuse. Le nouveau « Cheick Aïma » succède à feu Boikary Fofana, décédé le dimanche 17 mai du Covid-19.

« Je remercie la communauté musulmane pour le choix porté sur ma personne et je demande à Allah de me donner la force et la santé de pouvoir satisfaire l’espoir qui a été mis en ma personne », a confié, lundi 1er juin, l’imam Mamadou Traoré, le nouveau président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques. « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour être à la hauteur de leur attente » a-t-il ajouté.

Vendredi 29 mai, El hadj Mamadou Traoré, imam de la grande mosquée de la Riviera Golf à Abidjan, a été désigné par ses pairs président du Cosim.

Comme son prédécesseur, le Cheick Aïma Boikary Fofana décédé du Covid-19 le 17 mai, le nouveau guide des musulmans de Côte d’Ivoire est un cadre de société Ivoirienne de banque à la retraite. Il est âgé de 76 ans, marié, père de cinq enfants. Mamadou Traoré était jusque-là conseiller du président du Cosim et, depuis 2015, membre de la Fondation Mohamed VI des oulémas africains. Diplômé de l’Université Ain Shams au Caire, en Égypte, El hadj Mamadou Traoré est officier de l’Ordre National de la République de Côte d’Ivoire et conseiller au Conseil économique, social et culturel.… Lire la suite: En Côte d’Ivoire, l’imam Mamadou Traoré nouveau guide supérieur des musulmans, Guy Aimé Eblotié, La Croix Africa, 02.06.20

 
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Aïd el Fitr
Le mois de Ramadan se termine par la "petite fête", l'Aïd el Fithr, la fête de la rupture du jeûne.

Comment se prépare l'Aïd dans les pays musulmans ?

L'Aïd El Fitr est de loin la fête la plus populaire de l'Islam.


Elle est précédée, la nuit du 26 au 27 Ramadan, par Lailat al qadr, "la nuit du destin" : célébration de la révélation du Coran à Mohammed.
" En vérité nous l'avons révélé en la nuit de la destinée ! - c'est une nuit de paix jusqu'au lever du jour".
(Sourate 97)
C'est une "nuit bénie", une nuit de grande ferveur religieuse que les musulmans pieux passent à la mosquée en psalmodiant le texte coranique.

Vous verrez aussi qu'en cette période de l'année un vent de solidarité souffle sur le monde musulman.

Au Maghreb, par exemple, voisins, cousins et amis, se réunissent pour mettre la main à la pâte et préparer des gâteaux ! Enfants et maris aident aux préparatifs en amenant les immenses plateaux remplis de pâtisseries orientales dans les grandes boulangeries de quartier qui louent leurs fours. Par ailleurs, les hommes sont chargés de faire les courses (amande, miel, farine pistache...) et supervisent les opérations entre deux parties de dominos sur le trottoir de l'épicier du quartier !


Mosquée de BobodioulassoEn Afrique Occidentale, au Burkina Faso par exemple, où vivent en paix les 40% de musulmans que compte la population avec les 20% de chrétiens et les 40% de religion traditionnelle, les musulmans envoient des plats de nourriture aux familles amies, chrétiennes ou autres, et celles-ci viennent les saluer pour leur souhaiter «  Bonne Fête ».

Les enfants musulmans se promènent tout l’après-midi, visitent d’autres familles, de toute religion, chantent une petite chanson et reçoivent quelques sous ou friandises.

L’Evêque du lieu écrit une lettre de félicitations et, avec une délégation, va la remettre au grand Imam.


La fête commence par des prières en commun tôt le matin à la mosquée. Elle sont suivies par un sermon prononcé par l'Imam.

Puis après cette longue période de jeûne, c'est l'occasion de faire des repas plus abondants, en famille, de visiter les siens pour leur présenter ses vœux.

C'est aussi la fête des enfants qui arborent des habits neufs et à qui l'on offre des cadeaux.
Toute la vie sociale se colore alors de gaieté et de joie.

Il est aussi du devoir religieux de tout musulman de penser à la part du pauvre en aumône (Zakat) et en nourriture.


Texte et photos pris du site Lavigerie .org

 
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Mille ans de vers persans au féminin | Le Books du Jour

« Une des caractéristiques de la poésie persane, ce qui la distingue de la plupart des vers écrits en Europe, est que pour l’essentiel, des poèmes les plus anciens aux plus récents, elle reste relativement accessible à un locuteur contemporain », écrit Dick Davis, dans sa préface à The Mirror of My Heart. Ce spécialiste de la littérature persane et lui même poète a traduit en anglais les œuvres de plus de 80 poétesses du dernier millénaire. La plupart de ces femmes ont vécu dans les frontières de l’actuel Iran, mais beaucoup d’autres viennent de l’aire d’influence du persan, de l’Afghanistan à l’Inde. Davis propose évidemment de relire les vers de Simin Behbahani. Décédée en 2014, cette Iranienne a été nominée deux fois pour le prix Nobel de littérature. Mais ce sont « les poétesses paillardes de l’Iran médiéval et de l’Empire moghol, autant que les auteures très politisées et informées de l’Iran du début du XIXe siècle (dont les vers pour la plupart étaient inconnus ou sont traduits pour la première fois) qui sont les plus intéressantes », estime l’écrivain Joobin Bekhrad dans le Times Literary Supplement. « Elles remettent en question l’image que nous pouvons avoir de la poésie persane écrite pas des femmes. » Ainsi si Davis ne manque pas de s’intéresser à Rabi Balkhi, qui serait la première femme à avoir écrit des vers en persan au Xe siècle, il met en avant d’autres auteures médiévales comme Mahsati Ganjavi, Jahan Malek Khatun, et Mehri. Leurs poèmes parlent de vin, d’amour et de la douceur de vivre dans la Perse des temps anciens. Le critique Michael Dirda dans The Washington Posta été marqué par des vers d’Alam Taj Farahani (1883-1947), considérée comme la première poétesse féministe d’Iran. Ses textes, composés en secret, ne furent découverts qu’après sa mort. « Dans l’un d’eux, souligne Dirda, elle exprime le dégoût qu’elle ressent quand les moustaches de son mari qu’elle déteste effleurent sa peau en utilisant cette image surréaliste, “comme des petits couteaux perçant la pupille d’un oeil”. » Amandine Meunier




The Mirror of My Heart : A Thousand Years of Persan Poetry by Women, de Dick Davis, Mage, 2019.

                                                                                                     Source: Newsletter de Books
 
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