Dialogue interreligieux

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

Publications et interventions du CISMOC (fin 2019)

Publications en ligne

Interventions – disponibles en ligne – sur les ondes ou en dehors de l’université

cismochttps://i1.wp.com/www.arcre.org/wp-content/uploads/cismoc.png?resize=150%2C62&ssl=1 150w, https://i1.wp.com/www.arcre.org/wp-content/uploads/cismoc.png?resize=256%2C105&ssl=1 256w" data-lazy-loaded="1" sizes="(max-width: 300px) 100vw, 300px">
 
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Ramadan ’20: communiqué de l’EMB

Un mois de Ramadan sous le signe de la sagesse, de la patience et de la solidarité

Communiqué

Bruxelles, le 15 avril 2020

Le Conseil national de Sécurité a annoncé, ce 15 avril 2020, que les mesures prises préalablement pour préserver la santé publique dans le cadre de la pandémie de coronavirus (Covid 19) sont prolongées de deux semaines jusqu’au 3 mai 2020.

L’Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB) a relayé ces mesures auprès des citoyens belges de confession musulmane dans ses communiqués des 4, 13 et 26 mars 2020, en annonçant notamment la fermeture temporaire des mosquées et la suspension de toutes les activités en leur sein jusqu’à nouvel ordre.

Cette année, le mois de Ramadan débutera le 24 avril 2020 d’après le calendrier lunaire et se déroulera, au moins en partie, durant la période de confinement.

Le contexte sanitaire que nous connaissons actuellement requiert les aménagements suivants dans la manière de vivre ce mois important du calendrier musulman :

  1. Les mosquées resteront fermées au public et aucune activité n’y sera organisée. En conséquence, la prière de Tarawih, accomplie chaque soir durant le mois de Ramadan, ne sera pas effectuée dans les lieux de culte. Cette prière surérogatoire, non obligatoire, ne pourra être accomplie qu’à la maison, en cercle très restreint, à savoir uniquement entre les membres de la famille vivant sous le même toit. Dans un hadith du Prophète  Mohamed(que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui), rapporté par Boukhari et Mouslim, il est dit (et ceci vaut même en-dehors de tout contexte de confinement pour raison sanitaire) : « Faites la prière dans vos maisons, la meilleure prière est celle accomplie à la maison sauf s’il s’agit d’une prière obligatoire». Pendant la période de confinement, les mosquées resteront fermées même pour les prières obligatoires.
  2. Il n’y aura pas de conférences dans les mosquées. Pour soutenir les musulmans et leur permettre de continuer à vivre leur spiritualité dans la sérénité, la Grande Mosquée de Bruxelles diffusera, via différents canaux de communication, des discours religieux prononcés par des imams sous forme de capsules vidéos enregistrées dans ses locaux.
  3. Pour respecter les distances de sécurité et éviter les rassemblements de personnes devant les magasins de produits alimentaires, les musulmans sont priés de ne pas attendre la fin de la journée pour procéder à leurs achats. Le Ramadan étant un mois de recueillement et de spiritualité, il est en outre recommandé d’être modéré dans les achats et d’éviter le gaspillage et toute consommation excessive.
  4. Les repas de rupture du jeûne doivent être pris à la maison et être partagés uniquement entre les membres de la famille qui y habitent. L’invitation des proches, des amis et des voisins est malheureusement proscrite en raison de l’obligation de distanciation sociale imposée par les autorités publiques. Les rassemblements de personnes, qui se forment parfois après la prise des repas, ne sont pas non plus tolérés. Par ailleurs, les fidèles qui restent éveillés durant une partie de la nuit doivent être attentifs à la préservation de la tranquillité de leur voisinage.
  5. Les enfants, les personnes âgées ou fragilisées, les femmes enceintes ou allaitantes et les malades sont dispensés de l’observation du jeûne. Cette année exceptionnellement, les personnes de confession musulmane qui travaillent en première ligne dans la lutte contre la pandémie de coronavirus (Covid 19) et qui sont confrontées à des circonstances de travail très pénibles (stress et fatigue intenses, horaire surchargé, port de tenues de sécurité qui accentuent la soif…) peuvent, si elles rencontrent des difficultés insurmontables, rompre le jeûne entamé et le reporter ultérieurement. Cela concerne principalement les membres du personnel des hôpitaux, des homes et des entreprises de pompes funèbres.
  6. En raison de la réduction actuelle du personnel au sein des établissements pénitentiaires, la distribution des repas aux détenus de confession musulmane ne sera pas assurée le soir au moment de la rupture du jeûne, comme c’est le cas habituellement les autres années. Dans ce contexte, si les  détenus rencontrent des difficultés pour observer le jeûne dans des conditions normales, ils peuvent dès lors exceptionnellement rompre leur jeûne et le reporter ultérieurement.

Il est primordial que l’ensemble de la communauté musulmane respecte scrupuleusement toutes ces recommandations et comprenne qu’elles sont essentielles pour préserver la santé publique. Dans ce contexte, la patience est la meilleure des vertus.

Bien entendu, même si le Ramadan sera vécu de manière différente cette année, il reste le mois du partage et de la solidarité. Aussi, nous invitons les citoyen·nes de confession musulmane à continuer à proposer leur aide aux personnes qui sont dans le besoin et à maintenir le contact – à distance – avec les personnes âgées et isolées et ce, avec tous les moyens de communication modernes de notre époque.

Profitons de cette période pour vivre le Ramadan dans le recueillement et l’introspection et en nous éloignant des aspects matériels. Adonnons-nous à la prière, à la lecture et à l’apprentissage de notre belle religion. Restons ouverts au dialogue et à l’entraide avec les personnes qui ont d’autres convictions religieuses et philosophiques, même si nous n’avons malheureusement pas la chance de partager avec elles nos repas de rupture du jeûne cette année. Enfin, prions pour les malades, pour les défunts et pour toutes les familles endeuillées ou qui vivent actuellement dans la souffrance ou l’isolement.

Nous espérons que cette épreuve durera le moins longtemps possible et nous remercions toutes les personnes qui se dévouent pour protéger et soigner la population.

Nous implorons Dieu pour qu’il protège notre pays et toute l’Humanité de cette terrible pandémie.

Prenez soin de vous et des autres.

Pour le Bureau de l’Exécutif des Musulmans de Belgique,
Mehmet ÜSTÜN, Président

Pour le Conseil de Coordination des institutions islamiques de Belgique,
Salah ECHALLAOUI, Porte-parole
Coskun BEYAZGÜL, Porte-parole

Pour le Conseil des Théologiens,
Taher TUJGANI, Président

 
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Présentation du document “Musulmans et islams face à la pandémie et au confinement : Balises et enjeux divers” par le CISMOC

Un Cismoc Paper Online, “Musulmans et islams face à la pandémie et au confinement : Balises et enjeux divers“, analyse les attitudes, débats et positionnements des musulman·e·s (en Belgique, Europe et au-delà) face à l’épidémie du Covid-19, à la mort et au confinement.
Il traite des prises de conscience du danger de la pandémie et de ses conséquences, débats normatifs, attitudes spirituelles et enjeux idéologiques et politiques, qui en découlent. Il s’organise comme suit: 

  • Des enjeux multiples autour de l’islam et des vécus des musulmans confrontés au virus et à la pandémie, en quête de sens et de mécanismes d’adaptation à la crise (Brigitte Maréchal)
  • Epidémies, guerres et confinements dans l’histoire des peuples musulmans (Abdessamad Belhaj)
  • S’en remettre avant tout à Dieu, et aussi à l’autorité politique et médicale ? C’est l’une des questions majeures parmi les figures d’autorité religieuse  (Ghaliya Djelloul)
  • Le sens de l’épidémie depuis un témoignage soufi : l’épreuve comme invitation à la sagesse et à l’adoption d’un regard ample sur la destinée humaine (Felice Dassetto)
  • Les radicalismes islamiques face à la pandémie : surenchère, critique, distance (Abdessamad Belhaj)
  • Du rétrécissement de rituels autour de l’accompagnement des malades et des mourants (Naïma El Makrini)
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- 21 avril 2020 : Yom HaShoah

La fête juive de Yom HaShoah

Yom HaShoah, « journée de la Shoah » (ou Yom ha-zikaron laShoah vèlaGvoura, « journée du souvenir pour la Shoah et l'héroïsme ») est une fête juive rendant hommage aux 6 millions de Juifs morts durant la Seconde Guerre Mondiale, victimes des nazis et de leurs collaborateurs

Le jour de la commémoration de la Shoah  a été fixé par une loi signée en 1953 par David Ben Gourion et Israël Isaac ben-Zvi au 27 Nissan, huit jours avant Yom Haatsmaouth, le jour de l’Indépendance de l’Etat d’Israël. Il est appelé en Israël  Yom HaZikaron laShoah ve-laGuevourah, jour du souvenir de la Shoah et de l’héroïsme rappelant les six millions de morts juifs qui ont été assassinés pendant le régime nazi et la résistance qui a eu lieu pendant cette période.

Le mot « Shoah » signifie la catastrophe, le cataclysme, la destruction et tente d’évoquer le mal poussé à son paroxysme tel qu’il a été perpétré par les nazis en organisant la mort systématique et industrielle des juifs.  Ce jour est marqué par les juifs du monde entier en allumant des bougies à la mémoire des disparus, en lisant leur nom pendant 24 heures d’affilés, pour certains en jeûnant, en récitant des prières de commémoration et le kaddish.

Notre devoir est de ne jamais oublier, la 614ème mitswa, comme le dit le théologien Emile Fackenheim, ne pas donner de victoire posthume aux bourreaux. Notre devoir est d’écouter et d’entendre ces témoins qui ont ce courage extraordinaire de parler pour transmettre aux générations suivantes et que jamais de telles ignominies ne se reproduisent.  Il n’y a pas d’explication qui ne soit un blasphème, nous ne pouvons que questionner et questionner encore, et survivre en tant que juifs, endeuillés d’hier mais fiers de notre héritage et de notre appartenance.

Yom HaShoah (hébreu : יום השואה yom ha-sho’āh « Journée de la Shoah »), officiellement dénommé Yom ha-zikaron laShoah vèlaGvoura (hébreu : יום הזיכרון לשואה ולגבורה « Journée du souvenir pour la Shoah et l’héroïsme ») est une date fixée par l’État d’Israël dans la seconde moitié du XXe siècle. Initialement conçue pour rendre hommage aux insurgés du ghetto de Varsovie et autres partisans juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, considérés comme autant de frères d’armes et précurseurs des pionniers de la nation israélienne, elle s’étend à mesure de la compréhension du phénomène à l’ensemble des victimes de la politique nazie d’extermination du peuple juif (c'est-à-dire la Shoah).

La commémoration se tient généralement le 27 du mois hébraïque de nissan (entre le début du mois d’avril et celui de mai selon les années) dans le calendrier hébraïque.
Elle donne lieu en Israël à diverses cérémonies civiles, la principale se tenant à Yad Vashem, et à d’autres coutumes, dont les sirènes du souvenir et la marche des vivants, observées par l’ensemble de la population juive israélienne, à l’exception de certains milieux orthodoxes et haredim.
Hors Israël, elle est observée par diverses manifestations imitées du modèle israélien et, dans certaines congrégations non-orthodoxes, à des cérémonies religieuses au moyen d’une liturgie nouvellement élaborée.

- 28 avril 2020 : Yom Hazikaron

Yom Hazikaron est un jour de commémoration pour tous ceux qui sont tombés pour l’établissement de l’Etat d’Israël et pour la défense de l’Etat. Il est le 4 Iyar et précède la journée de l’Indépendance de l’Etat d’Israël. On allume souvent des bougies à la mémoire des soldats disparus avant de débuter les festivités de Yom Haatsmaouth.

Yom HaZikaron (nom complet en hébreu : יום הזיכרון לחללי מערכות ישראל ולנפגעי פעולות האיבה et en français : « jour du souvenir pour les victimes de guerre israéliennes et pour les victimes des opérations de haine ») est un temps fixé par l’État d’Israël dans la seconde moitié du XXe siècle pour rendre hommage aux soldats morts pour la patrie. La commémoration, qui précède les festivités du Jour de l'Indépendance d'Israël, a ensuite été étendue à toutes les personnes mortes pour l’État d’Israël et à celles assassinées parce qu’israéliennes ou juives depuis 1945.

La commémoration se tient généralement le 4 iyar (entre la mi-avril et la mi-mai du calendrier grégorien selon les années) et donne lieu à diverses cérémonies et coutumes de recueillement, dont la fermeture des lieux de loisir et les sirènes du souvenir. Elle est observée par l’ensemble de la population juive israélienne, à l’exception d'une frange du secteur haredi.

Yom Hazikaron dans les sources historiques et officielles

Les premières manifestations publiques d’honneurs rendus aux morts ont lieu le 5 iyar, au cours de Yom Haatzmaout (« Jour de l’Indépendance »). Survenant peu après la fin de la guerre d’indépendance, elles consistent alors en discours exaltant « ceux qui sont tombés pour que la nation juive se relève »1,2.

L’absence d’une date spécifique heurte cependant la sensibilité des familles des disparus qui voient leur deuil personnel subordonné à la joie nationale. David Ben Gourion convoque une commission en 1950 qui, après avoir envisagé différentes dates comme Lag Ba'omer (commémorant, dans l’ethos sioniste, la fin des pertes militaires survenues lors de la révolte de Bar Kokhba) ou le 11 adar (date du décès de Joseph Trumpeldor, tombé en défendant Tel Haï), se décide en faveur du 4 iyar. Cette année-là, en effet, le 5 iyar a lieu cha

bbat et le deuil n’est pas de mise en ce jour (la célébration de Yom Haatzmaout fut repoussée au dimanche et Yom Hazikaron au jeudi précédent, soit le 3 iyar). Ben Gourion est particulièrement séduit par la conjonction des dates, symbolisant le tribut payé à l’établissement et l’indépendance de la nation mais certaines familles s’en accommodent mal1,2.

La Loi sur le Jour du Souvenir des Héros (nom complet en hébreu : חוק יום הזיכרון לחללי מלחמת הקוממיות וצבא-הגנה לישראל et en français : « statut du Jour de Commémoration pour ceux qui sont tombés lors de la guerre d’indépendance et pour l’armée de défense d’Israël ») est actée en 19633 et différentes pratiques (sonneries pour les morts, visite des cimetières militaires, etc.), inspirées de cérémonies tenues en Europe après la première guerre mondiale, sont instituées2. Depuis la guerre des Six Jours, les cérémonies d’ouverture se tiennent devant le Mur occidental1.

En 1980, la commémoration est étendue aux organisations armées avant 1948, ainsi qu’aux agents du Mossad ou du Shabak morts en service2. En 1998, à la suite de l’inauguration du mémorial aux victimes des actes de terrorisme, il est décidé de commémorer les victimes civiles, bien que cette décision soit controversée4,5.

- 29 avril 2020 : Yom Ha’atsmaout

 
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]Il s'agit d'un jour de recueillement et de tristesse dans le pays, en souvenir des soldats de Tsahal disparus pour la défense du pays, notamment au cours des guerres israélo-arabes depuis 1948 à ce jour, puis aux victimes de l'Intifada, majoritairement des civils tués dans les attentats terroristes palestiniens. Des cérémonies à leur mémoire sont organisées en présence des représentants du gouvernement et de l'armée. Le début de la journée est marquée dès la veille au soir, par une sirène. Dans tout le pays, les habitants marquent une minute de silence très suivie, notamment par les automobilistes.

Alors que le secteur dit National-Religieux ("Dati Leoumi") a développé une liturgie particulière pour cette journée, le secteur orthodoxe ("Harédi") s'en dispense généralement.
La cérémonie officielle marquant le début des commémorations a lieu chaque année la veille au soir au Mur des Lamentations et se termine par la mise en berne des drapeaux israéliens. Le lendemain, une sirène de 2 minutes est sonnée à travers le pays à 11h et ouvre les cérémonies de la journée dans les cimetières militaires. Yom HaZikaron est toujours célébré la veille de Yom Ha'Atsmaout, date anniversaire de l'indépendance d'Israël en mai 1948. A la fin de la journée, commencent les célébrations de l'indépendance d'Israël. Les citoyens passent du recueillement à la liesse après une cérémonie annuelle sur le Mont Herzl au terme de laquelle le drapeau est relevé.

Yom Haʿatzmaout (hébreu : יום העצמאות Jour de l’Indépendance) est un temps fixé par l’État d’Israël dans la seconde moitié du XXe siècle pour célébrer la création de l’État.

La célébration a généralement lieu le 5 iyar (entre la mi-avril et la mi-mai du calendrier grégorien selon les années). Initialement modelée sur les fêtes nationales d’Europe et sur l’Independence Day, elle s’est doublée pour certains d’un message plus religieux, l’indépendance d’Israël étant perçue comme un miracle digne d’être célébré par des louanges, sur le modèle de Hanoucca et Pourim.

Elle est observée par l’ensemble de la population juive israélienne, à l’exception d'une partie du secteur haredi qui conteste la légitimité du projet sioniste.

Yom Haʿatzmaout dans les sources historiques, officielles et religieuses

L’établissement de Yom Haʿatzmaout à la date de la déclaration d’indépendance de l’état d’Israël par David Ben Gourion est entériné par la Loi du Jour de l’Indépendance promulguée l’année suivante (hébreu : חוק יום העצמאות Hok Yom Haʿatzmaout). Il est décidé à l’instigation d’Avraham Elmalih de le nommer jour de l’indépendance et non jour de la ressuscitation [du peuple juif] ou de l’état comme il avait été proposé dans les projets de loi successifs. Il est décidé de célébrer la fête de l’état à sa date hébraïque, le 5 iyyar, plutôt qu’à la date civile du 14 mai. Il est en outre acté que le chabbat a proéminence sur ce jour, et qu’il doit donc être déplacé au lendemain si le 5 iyyar tombe un samedi ou à la veille si le 5 iyyar a lieu le vendredi.

 
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Date Ramadan 2020: le 24 avril selon le calcul astronomique

 

Malgré le confinement, l’esprit du partage de Ramadan doit s’exprimer

A l’approche du mois béni de Ramadhan, le bureau du CFCM, réuni en visioconférence, mercredi 1 avril 2020, s’est penché sur les préparatifs du mois de Ramadan et de la fête de l’Aïd El fitr avec l’éventualité du prolongement de la période de confinement.

Compte tenu de la symbolique de l’annonce du début de Ramadan, celle-ci se fera le 23 avril 2020, exceptionnellement et dans la mesure du possible en « mode physique » à la mosquée de Paris, par le bureau du CFCM, dans le respect des règles de confinement et des gestes barrières en vigueur.

La date du 24 avril 2020, prévisible pour le début de Ramadan 1441 par le calcul astronomique, sera très probablement confirmée par l’observation de la nouvelle lune.

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Dans la perspective d’une prolongation de la fermeture des mosquées pendant tout ou une partie du mois de Ramadan, le CFCM appelle les responsables musulmans et les imams à user de tous les moyens en leur disposition pour assurer la continuité du relationnel avec les fidèles, notamment les plus fragiles d’entre eux, et à faire en sorte que l’esprit du partage de ce mois béni puisse s’exprimer davantage en cette période de confinement.

Pour les repas de rupture du jeûne, moments forts de partage avec les plus démunis qui ne peuvent plus être organisés dans leurs formats habituels, il est recommandé de se rapprocher des associations caritatives et humanitaires, ainsi que de toutes les forces vives de notre pays, afin d’apporter toute notre contribution à l’effort national en direction des plus démunis.

L’aumône de Zakât El Fitr doit être versée exclusivement aux pauvres. Son versement doit intervenir avant la prière de l’Aïd El Fitr. Elle peut être payée plusieurs jours avant le jour de l’Aïd El Fitr, afin de faciliter son acheminement et sa redistribution. Le montant de Zakât El Fitr pour cette année est fixée à 7 euros par personne à charge. (Voir l’annexe ci-joint pour d’autres précisions au sujet de cette aumône).

Après la mise en place de la plateforme d’assistance psychologique et spirituelle des malades et des familles des défunts, avec le numéro direct 01 45 238 139, désormais opérationnelle 7j/7 et 24h/24, la situation des détenus dans les prisons en cette période de confinement, rendant les visites physiques des aumôniers quasiment impossibles, a été également étudiée. L’idée d’une plateforme dédiée aux détenus est proposée. Compte tenu des particularités du cadre carcéral, sa mise en place fait l’objet de discussion avec la Direction de l’Administration Pénitentiaire. Cette discussion concerne également la distribution des colis alimentaires pour les détenus pendant le mois de Ramadan.

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Après avoir passé en revue les différentes expressions de solidarité avec le personnel soignant et les forces de sécurité, le bureau du CFCM appelle les institutions musulmanes à prendre contact avec les services appropriés des établissements de santé et de sécurité pour convenir avec eux de la forme de solidarité la plus adaptée au contexte de pandémie.

Par ailleurs, le bureau du CFCM continue l’élaboration de son plan d’action pour les mois et années à venir. Un document de travail soumis au bureau par le président du CFCM, portant notamment sur les réformes du CFCM et son organisation territoriale, la formation des imams et aumôniers et le financement du CFCM, fait l’objet d’étude et d’amendement par les différentes composantes.

Enfin, le CFCM réitère son appel afin que nous soyons moins isolés et très solidaires les uns avec les autres, tout en respectant les règles de confinement et de distanciation sociale.

 
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