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Burkina – Newton Ahmed Barry : « La sécurité est une préoccupation majeure de ces élections »

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Mis à jour le 13 novembre 2020 à 09h18
Newton Ahmed Barry, président de la CENI au Burkina

Newton Ahmed Barry, président de la CENI au Burkina © Sophie Garcia/Hans Lucas

La présidentielle et les législatives du 22 novembre au Burkina peuvent-elles se tenir dans de bonnes conditions en pleine crise sécuritaire et sanitaire ? Le président de la commission électorale, Newton Ahmed Barry, fait le point.

La campagne bat son plein au Burkina Faso, où des élections présidentielle et législatives doivent se tenir le 22 novembre. Treize candidats sont en lice pour la présidence, dont le chef de l’État sortant, Roch Marc Christian Kaboré.

Mais le contexte, marqué par la pandémie de coronavirus et une profonde crise sécuritaire, est particulièrement difficile. Les scrutins peuvent-ils se dérouler dans de bonnes conditions ? L’ancien journaliste Newton Ahmed Barry, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) depuis 2016, a accepté de répondre aux questions de Jeune Afrique.

Jeune Afrique : À une dizaine de jours des élections, où en est leur organisation pratique ?

Newton Ahmed Barry : Les choses se passent conformément au chronogramme arrêté. Nous sommes en train de déployer le matériel dans les chefs-lieux des 368 communes. En parallèle, nous recrutons les membres des bureaux de vote et avons commencé à les former. Chaque président de bureau ira récupérer, 72 heures avant les élections, ce qu’on appelle le « kit de vote » : un isoloir, une urne, les bulletins, etc. La veille des scrutins, chacun doit avoir tous les éléments et configuré son bureau de vote.

En ces temps de pandémie de Covid-19, nous avons prévu des dispositions de protection sanitaire. Chaque bureau devra être nettoyé et aseptisé la veille des scrutins. Nous tracerons sur le sol des marquages pour que les distances entre les électeurs soient respectées et, le jour J, nous mettrons à disposition du gel hydroalcoolique à l’entrée des bureaux.

Quelles sont les mesures prévues pour sécuriser les élections ?

La sécurité est l’une des préoccupations majeures des scrutins du 22 novembre. Nous avons à nos côtés un comité de sécurisation présidé par le chef d’état-major de l’armée, le général Moïse Minoungou. Ce comité a mis sur pied un plan opérationnel pour sécuriser l’ensemble des bureaux de vote, les différentes parties du pays n’étant pas affectées de la même manière par la crise.

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NOUS FOURNISSONS LE MAXIMUM D’EFFORTS POUR FAVORISER LA TRANSPARENCE ET LA CONCERTATION »

Sur les 70 % du territoire où il n’y a pas de souci et sur les 20 % où la sécurité est un peu préoccupante, nous devrions pouvoir tenir les scrutins sans grosses difficultés. Par contre, les « zones rouges », qui représentent 10 % du territoire, nécessitent beaucoup de dispositions. Certains bureaux ne pourront probablement pas ouvrir si certains villages n’existent plus, si les populations les ont quittés, ou si ceux-ci sont difficiles d’accès à cause par exemple de routes minées.

D’après un rapport du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation, le Burkina Faso enregistrait en août 2020 plus d’un million de déplacés à cause de l’insécurité. Comment leur vote sera-t-il pris en compte ?

Pour nous, il n’y a pas de vote de personnes déplacées. On les considère tout simplement comme ayant changé de résidence. Au Burkina, la majorité des déplacements se font dans la même circonscription. Quand un village est attaqué par des terroristes, les populations se déplacent dans un premier temps vers le chef-lieu de la commune la plus proche. Lorsque cette commune aussi est menacée, ils viennent dans le chef-lieu de la province. Très souvent, ils ne quittent pas la province.

Plusieurs pays de la Cedeao font face à des crises postélectorales. Quelles mesures ont été prises au Burkina pour assurer la transparence du scrutin ?

Nous avons mis en place un processus inclusif, avec une totale transparence et, pour l’instant, il n’y a pas de souci. C’est ce que nous allons reproduire pour le déroulement du vote, la comptabilisation des voix et la proclamation des résultats. À chacune de ces étapes, les acteurs qui le veulent seront associés. Les résultats d’un bureau de vote ou les résultats centralisés au niveau de la commune seront connus et affichés. Nous fournissons le maximum d’efforts pour favoriser la transparence et la concertation permanente.

Pourtant, certains opposants ont tiré la sonnette d’alarme et accusé le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), d’organiser des fraudes…

Nous l’avons entendu. Il y a toujours des difficultés dans l’organisation d’un scrutin. Mais dans un contexte de compétition, ce sont parfois des discours de concurrents, un langage de campagne. En cas de problème, des éléments peuvent être relayés auprès du procureur du Faso ou des forces de l’ordre.

Quels observateurs internationaux seront présents ?

Plusieurs organisations internationales se sont annoncées : l’Union européenne, l’Union africaine, la Cedeao, la Communauté des États sahélo-sahariens mais aussi beaucoup d’organisations de la société civile.

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ON NE POUVAIT PAS IMAGINER QU’IL N’Y AURAIT QUE 10 000 INSCRITS PARMI LA DIASPORA DE CÔTE D’IVOIRE »

En 2015, des missions d’observation internationales, dont celle de l’UE conduite par Cécile Kyenge, avaient félicité la Ceni pour « l’organisation efficace des élections » et pour « la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle le lendemain du scrutin ». Est-ce une victoire que votre équipe pourra rééditer ?

Nous voulons installer un processus électoral irréprochable au Burkina. Plus qu’un défi, c’est une obligation. Nous sommes sur la même lancée qu’en 2015 et sommes tenus de faire mieux. Après son audit, le fichier électoral a été considéré comme l’un des meilleurs de la sous-région. Il est sans doublons et l’unicité de l’électeur, rattaché à un bureau de vote, est établie.

Le vote des Burkinabè de l’extérieur, qui est une première, a fait couler beaucoup d’encre… Mais l’enrôlement est finalement assez faible. Comment l’expliquer ?

Cela a été une grande surprise. On ne pouvait pas imaginer qu’en Côte d’Ivoire, où vivent près de quatre millions de Burkinabè, et alors que toutes les projections faisaient ressortir le chiffre de 1,5 million d’électeurs, on se retrouverait avec moins de 10 000 inscrits. Après le scrutin, nous essayerons d’en établir les causes.

Les Burkinabè résidant en Europe, où plusieurs pays ont instauré un confinement, pourront-ils voter ?

Pour l’instant, le vote est maintenu partout. Nous avons formé les membres des bureaux de vote en France, en Italie, en Allemagne et en Belgique. Nous avons demandé au gouvernement burkinabè d’écrire aux autorités de ces pays pour voir s’il était possible de faire des exceptions afin que les électeurs qui souhaitent venir voter dans nos ambassades et consulats puissent le faire. Certains auront notamment besoin de sauf-conduits pour passer d’une région à une autre. Nous attendons les réponses en espérant que la pandémie ne s’aggrave pas dans ces pays.

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LES AFRICAINS DOIVENT RÉUSSIR À FINANCER LEURS ÉLECTIONS »

Combien vont coûter les élections ? 

Cette année, le budget des élections s’élève à environ 100 milliards de francs CFA [152 millions d’euros]. Le gouvernement n’a pu contribuer qu’à hauteur de 52 milliards. Le reste des financements vient de partenaires. Jusqu’à présent, nous n’avons pas pu trouver de ressources pour un certain nombre de postes.

Le problème des élections en Afrique, c’est que nos États n’arrivent pas à les financer. Il s’agit de la huitième élection que nous organisons depuis 1990, il n’est plus possible de compter chaque fois sur l’aide extérieure. Nous devons faire des réformes. Et cela suppose de faire des choix.

Quelles sont les pistes de réformes du système électoral ?

La seule constitution du fichier électoral engloutit 40 % du budget. Pourtant, les résultats obtenus avec notre méthode actuelle ne sont pas extraordinaires. Nous faisons des campagnes d’enrôlement, nous envoyons des opérateurs à travers le pays, alors que nous avons déjà à disposition la base de données des cartes d’identité nationale, avec les données biométriques (empreintes et photos) et alphanumériques des citoyens.

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SI ON UTILISAIT LE FICHIER DES CARTES D’IDENTITÉ, NOUS SERIONS PLUS PROCHES DE LA RÉALITÉ »

En économisant les milliards engloutis dans ces campagnes, nous pourrions par exemple distribuer leur première carte d’identité à ceux qui viennent d’avoir 18 ans. Cela permettrait d’améliorer le taux de présence sur le fichier électoral.

Pour ces élections, nous avons enrôlé 2 370 000 nouveaux électeurs, bien moins qu’attendu. Nous sommes dans un pays d’immigration. Après les récoltes, la plupart des jeunes émigrent dans les pays voisins ou partent dans les grandes villes à la recherche de travail. Lorsque nous investissons les villages à partir de février, mars ou avril, nous retrouvons les personnes âgées que nous avons déjà enrôlées.

Si on utilisait le fichier des cartes d’identité – qui rassemble près de 9 millions de Burkinabè de 18 ans et plus -, nous serions plus proches de la réalité. Selon les projections de l’Institut national de la démographie et de la statistique, le Burkina doit avoir 10 millions d’électeurs aujourd’hui.

4ème JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES (15 novembre 2020, 33e dimanche du TO)

Extrait du message du Pape François : « Tends ta main au pauvre » (Si 7, 32)

  1. .. La prière à Dieu et la solidarité avec les pauvres et les souffrants sont inséparables…. Par conséquent, le temps consacré à la prière ne peut jamais devenir un alibi pour négliger le prochain en difficulté. Le contraire est vrai : la bénédiction du Seigneur descend sur nous et la prière atteint son but quand elles sont accompagnées par le service aux pauvres.
  2. Chaque rencontre avec une personne en situation de pauvreté nous provoque et nous interroge. Comment pouvons-nous contribuer à éliminer ou, du moins, à soulager sa marginalisation et sa souffrance ? Comment pouvons-nous l’aider dans sa pauvreté spirituelle ? … Le cri silencieux des nombreux pauvres doit trouver le peuple de Dieu en première ligne, toujours et partout, afin de leur donner une voix, de les défendre et de se solidariser avec eux devant tant d’hypocrisie et devant tant de promesses non tenues, pour les inviter à participer à la vie de la communauté.
  3. …Malheureusement, il arrive de plus en plus souvent que la hâte entraîne dans un tourbillon d'indifférence, au point que l'on ne sait plus reconnaître tout le bien qui se fait quotidiennement, en silence et avec grande générosité…. Certes, la méchanceté et la violence, l’abus et la corruption ne manquent pas, mais la vie est tissée d’actes de respect et de générosité qui, non seulement compensent le mal, mais poussent à aller au-delà et à être remplis d’espérance.
  4. Tendre la main est un signe : un signe qui rappelle immédiatement la proximité, la solidarité, l’amour. En ces mois où le monde entier a été submergé par un virus qui a apporté douleur et mort, détresse et égarement, combien de mains tendues nous avons pu voir ! La main tendue du médecin qui se soucie de chaque patient en essayant de trouver le bon remède. La main tendue de l’infirmière et de l’infirmier qui, bien au-delà de leurs horaires de travail, sont restés pour soigner les malades. La main tendue de ceux qui travaillent dans l’administration et procurent les moyens de sauver le plus de vies possibles. La main tendue du pharmacien exposé à tant de demandes dans un contact risqué avec les gens. La main tendue du prêtre qui bénit avec le déchirement au cœur. La main tendue du bénévole qui secourt ceux qui vivent dans la rue et qui, en plus de ne pas avoir un toit, n’ont rien à manger. La main tendue des hommes et des femmes qui travaillent pour offrir des services essentiels et la sécurité. Et combien d’autres mains tendues que nous pourrions décrire jusqu’à en composer une litanie des œuvres de bien. Toutes ces mains ont défié la contagion et la peur pour apporter soutien et consolation.
  5. … Ce moment que nous vivons a mis en crise beaucoup de certitudes. Nous nous sentons plus pauvres et plus faibles parce que nous avons fait l’expérience de la limite et de la restriction de la liberté. La perte du travail, des relations affectives les plus chères, comme l’absence des relations interpersonnelles habituelles, a tout d’un coup ouvert des horizons que nous n’étions plus habitués à observer. Nos richesses spirituelles et matérielles ont été remises en question et nous avons découvert que nous avions peur. Enfermés dans le silence de nos maisons, nous avons redécouvert l’importance de la simplicité et d’avoir le regard fixé sur l’essentiel. Nous avons mûri l’exigence d’une nouvelle fraternité, capable d’entraide et d’estime réciproque. C’est un temps favorable pour « reprendre conscience que nous avons besoin les uns des autres, que nous avons une responsabilité vis-à-vis des autres et du monde […]. Depuis trop longtemps, déjà, nous avons été dans la dégradation morale, en nous moquant de l’éthique, de la bonté, de la foi, de l’honnêteté. […] Cette destruction de tout fondement de la vie sociale finit par nous opposer les uns aux autres, chacun cherchant à préserver ses propres intérêts ; elle provoque l’émergence de nouvelles formes de violence et de cruauté, et empêche le développement d’une vraie culture de protection de l’environnement » (Laudato Si’ n. 229). En somme, les graves crises économiques, financières et politiques ne cesseront pas tant que nous laisserons en état de veille la responsabilité que chacun doit sentir envers le prochain et chaque personne.
  6. « Tends la main au pauvre », est donc une invitation à la responsabilité comme engagement direct de quiconque se sent participant du même sort. C’est une incitation à prendre en charge le poids des plus faibles, comme le rappelle saint Paul : « Mettez-vous, par amour au service les uns des autres. Car toute la Loi est accomplie dans l’unique parole que voici : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. (…) Portez les fardeaux des uns les autres » (Ga 5,13-14 ; 6,2). L’Apôtre enseigne que la liberté qui nous a été donnée par la mort et la résurrection de Jésus Christ est pour chacun de nous une responsabilité pour se mettre au service des autres, surtout des plus faibles. Il ne s’agit pas d’une exhortation facultative, mais d’une condition de l’authenticité de la foi que nous professons. …

9… Presque sans nous en apercevoir, nous devenons incapables d’éprouver de la compassion devant le cri de douleur des autres, nous ne pleurons plus devant le drame des autres, leur prêter attention ne nous intéresse pas, comme si tout nous était une responsabilité étrangère qui n’est pas de notre ressort. » (Evangelii Gaudium n. 54). Nous ne pourrons pas être heureux tant que ces mains qui sèment la mort ne seront pas transformées en instruments de justice et de paix pour le monde entier.

10… Même un sourire que nous partageons avec le pauvre est source d’amour et permet de vivre dans la joie. Que la main tendue, alors, puisse toujours s’enrichir du sourire de celui qui ne fait pas peser sa présence et l’aide qu’il offre, mais ne se réjouit que de vivre à la manière des disciples du Christ.

Que sur ce chemin quotidien de rencontre avec les pauvres nous accompagne la Mère de Dieu, qui plus que tout autre est la Mère des pauvres… Puisse la prière à la Mère des pauvres rassembler ses enfants favoris et tous ceux qui les servent au nom du Christ. Que la prière transforme la main tendue en une étreinte de partage et de fraternité retrouvée.

Si vous voulez lire le message complet, veuillez svp consulter la page web suivante :

http://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/poveri/documents/papa-francesco_20200613_messaggio-iv-giornatamondiale-poveri-2020.html

 

Prière universelle Journée Mondiale des Pauvres : 15 novembre 2020

(Rédigée par Caritas Alsace, inspirée du message du Pape Francois «Tends ta main au pauvre» - Si 7, 32)

En cette journée mondiale des pauvres, demandons au Seigneur la grâce de sortir de l’indifférence pour faire monter de nos cœurs une prière vraiment universelle et savoir tendre la main à ceux qui en ont besoin.

Réponse : au choix !

1/ « Le cri silencieux des nombreux pauvres doit trouver le peuple de Dieu en première ligne, toujours et partout, afin de leur donner une voix, de les défendre et de se solidariser avec eux. »

Regarde, Seigneur, ton Eglise. Accorde à tous ses responsables de ne pas se laisser prendre aux pièges de la mondanité et du pouvoir, mais de vivre la pauvreté évangélique en faisant de leurs communautés des lieux accueillants aux plus petits. R :

2/ « Il y a des mains tendues qui touchent rapidement le clavier d’un ordinateur pour déplacer des sommes d’argent d’une partie du monde à l’autre, décrétant la richesse des oligarchies et la misère de multitudes ou la faillite de nations entières. »

Regarde, Seigneur, tous ceux qui sont aveuglés par le pouvoir de l’argent. Touche leur cœur pour qu’ils deviennent capables de compassion et puissent goûter la joie de donner. R :

3/ « Il y a des mains tendues pour accumuler de l’argent par la vente d’armes que d’autres mains, même celles d’enfants, utiliseront pour semer la mort et la pauvreté. »

Regarde, Seigneur, les multiples victimes de la violence, les pays en guerre, les enfants bafoués, les personnes humiliées par le racisme. Accorde-leur de pouvoir saisir une main tendue qui leur redonnera de l’espérance.R :

4/ « La générosité qui soutient le faible, console l’affligé, apaise les souffrances, restitue la dignité à ceux qui en sont privés, est en fait la condition d’une vie pleinement humaine. »

Nous te rendons grâce, Seigneur, pour tous ceux qui donnent de leur temps à Caritas, .... [nommer les groupes présents sur la paroisse et sur la commune]. Que leur main tendue soit toujours accompagnée du sourire de celui qui ne fait pas peser sa présence et l’aide qu’il offre. R :

5/ « Pour célébrer un culte qui soit agréable au Seigneur, il est nécessaire de reconnaître que toute personne, même la plus indigente et la plus méprisée, porte l’image de Dieu imprimée en elle. »

Seigneur, alors que nous allons communier à ton Corps et à ton Sang, donne-nous assez de foi et d’audace pour oser une parole, un sourire et un geste fraternels envers les personnes en précarité par lesquelles tu viendras à notre rencontre. R :

6/ ….

Prions : Seigneur, que ta Parole ne nous laisse jamais tranquilles, qu’elle nous libère de nos égoïsmes et de notre indifférence, qu’elle continue à nous stimuler au bien pour que les mains qui sèment la mort se transforment en instruments de justice et de paix pour le monde entier. Nous te le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur

Nigeria: la recrudescence des cas de Covid-19 fait craindre une deuxième vague

Le Nigeria a enregistré 300 nouveaux cas de Covid-19 ce lundi 9 novembre.

Le Nigeria a enregistré 300 nouveaux cas de Covid-19 ce lundi 9 novembre.
 Reuters/Afolabi Sotunde
Texte par :RFISuivre
2 mn

Le Nigeria a enregistré, dimanche 8 novembre, un pic dans le nombre de cas de Covid-19, avec 300 nouveaux cas rapportés ce jour-là. C’est le nombre d’infections le plus élevé enregistré dans le pays le plus peuplé d’Afrique depuis le mois d’août. La ville de Lagos, 22 millions d’habitants, est toujours l’épicentre de l’épidémie dans le pays

Avec notre correspondante à Lagos, Liza Fabbian

Depuis quelques jours, les autorités reprennent la parole sur le sujet, pour dire qu’une « deuxième vague n’est pas impossible », mais qu'il faut à tout prix l'éviter dans un contexte économique difficile.

Deux mois après la réouverture complète de l’espace aérien au Nigeria, les fonctionnaires ont repris le travail fin octobre et la plupart des écoles ont rouvert leurs portes. Mais avec cette reprise très progressive des activités, les autorités multiplient les mises en garde à destination de la population.

Le président Muhammadu Buhari a indiqué sur Twitter qu’ « au vu de la situation en Europe, (les Nigérians) doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter une seconde vague de Covid-19 » dans leur pays. « Notre économie est trop fragile pour faire face à un nouveau confinement », a martelé le chef de l’Etat nigérian.

La menace de nouvelles mesures de restrictions a pourtant été brandie dans l’Etat de Lagos, où des foyers de contamination ont été identifiés dans deux internats.

Ce dimanche 8 novembre, le Nigeria a aussi enregistré 300 nouvelles contaminations au Covid-19, le chiffre le plus élevé depuis le mois d’août. Ce mardi, 66 000 jeunes nigérians vont reprendre leur service civique au sein du Service de la Jeunesse NYSC. Les autorités ont assuré que tous les participants seraient testés avant de rejoindre leur camp.

Spéciale groupes mythiques du Sénégal

Star Band de Dakar

Star Band de Dakar
 © pan-african-music.com
1 mn

Aïssata Show propose une émission spéciale consacrée aux groupes mythiques du Sénégal.

Cliquez sur le nom de l'artiste pour en savoir plus, et sur les titres des chansons pour visionner leur clip :

Star Band de Dakar
Chéri coco

Star Nulber One
WXaalo

Baoba
Sey

Xalam 2
Doley

Toure Kunda
Mame Malick Sy

Super Diamono
Adama Ndiaye

Super Etoile de Dakar
Ndakazou

Missal
Talou bour

Une très belle vidéo disponible en cliquant sur le lien ci-dessous

 

https://www.youtube.com/embed/37IqCYVUhcs