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11-Décembre 2020 : Banfora a célébré les 60 ans d’indépendance du Burkina Faso

 Banfora
 

Ce vendredi 11 décembre 2020, la région des Cascades a vibré au rythme de la célébration de la fête de l’indépendance du Burkina Faso. C’est Banfora, la cité du paysan noir, chef-lieu de la région, qui a abrité cette année la cérémonie commémorative. La grande parade civile et militaire l’a ponctuée.

Après Tenkodogo en 2019, c’est Banfora qui a accueilli les festivités de la fête nationale dans la région des Cascades marquant le 60e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Le défilé militaire et civil a ponctué la cérémonie commémorative sous le thème : « Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et de COVID-19 ».

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a rappelé que le Covid-19 n’as pas encore disparu du Burkina Faso ni du monde entier.

Lire également 👉11-Décembre à Tenkodogo : « Nous devons garder le cap »

« J’appelle le peuple Burkinabè à plus de responsabilité. Il s’agit pour nous de nous protéger et d’éviter de contaminer les autres et de pouvoir briser la chaine de contamination. Ce qui nous permettra de mettre un frein à l’évolution de cette pandémie. Je profite lancer un appel à tous les Burkinabè de porter leur masque, de garder la distanciation, de se laver les mains. De ne pas continuer à se serrer les mains comme avant.  C’est un moment à passer qui est difficile, ce n’est pas dans nos cultures, mais il faut l’accepter », a-t-il lancé.

 

En effet, ce sont environ 3500 personnes qui ont défilé ce 11 décembre 2020 à Banfora. A noter que le nombre des forces de défense et de sécurité a été revu à la baisse à cause des opérations de sécurisation  dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dont le pays fait face.

1960-2020, le Burkina Faso a 60 ans d’indépendance. Le rendez-vous est pris pour le 11 décembre à Ziniaré en 2021 pour la célébration du 61e anniversaire du Burkina Faso.

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update 07.12.2020

Un Proverbe Africain?

....... Réservé

Nos Pays D'origine . Statistiques - En France - Etudiants

Le nombre et lieux.

Au 1er Janvier 2020
+/-210 communautés dans le monde en 39 Pays
dont 20 Pays en Afrique

les Missionnaires d’Afrique sont au nombre de 1177
et de 36 nationalités
 - Moyenne d'âge: 67,17


en bleu = 2019

12 évêques 12 Un évêque est cardinal
1061 prêtres 1045 de Serment Perpétuel
84 frères de Serment perpétuel 83
0 frère de Serment Temporaire
33 clercs de Serment perpétuel 36
1 associé 1

Total 1177 membres, 14 membres de moins qu’au 1er janvier 2019 (1191)


Statistiques par Nationalité 1er Janvier 2020

Rappel 2019 1es Chiffres en noir

Algériens
1 - 1
Kenyans
17 - 17
Allemands
100 - 106
Luxembourgeois
3 - 3
Américains (USA)
15- 16
Malawites
15 - 13
Australiens
- 0
Maliens
- 8
Belges
116 - 124
Mexicains
10 - 10
Brésiliens
3 - 3
Mozambicains
- 1
Britanniques
39 - 41
Néerlandais
57 - 60
Burkinabé
60 - 56
Nigérians
14 - 12
Burundais
19 - 15
Ougandais
26 - 25
Canadiens
101 - 106
Philippins
8 - 8
Congolais
91 - 83
Polonais
17 - 18
Espagnols
64 - 64
Rwandais
15 - 14
Ethiopien
10 - 8
Soudanais
- 2
Français
153 - 171
Tchad
- 0
Ghanéens
37 - 34
Suisses
21 - 24
Indiens
22 - 18
Tanzaniens
30 - 30
Irlandais
  21 - 22
Togolais
13 - 13
Italiens
27 - 33
Trinidad
1 - 1
Ivoiriens
- 2
Zambiens
34 - 33



Pour obtenir ces chriffres:
Les DIACRES ont été placés dans leur pays d'origine
Un ou l'autre confrère 'moins défini' a été placé dans le pays de dernière nomination.
Les Associés sont aussi comptés

CONFRERES EN PROVINCES le 1er Janvier 2020
en comptant les Associés (1 le 1/1/2019 et 1 le 1/1/2020)

Provinces ..............1er Janvier 2020 ....1er Janvier 2019
Groupe MG .......................34* .......................34
Section/Section EPO...........28 .........................30

Provinces en Afrique
Afr.Centr. (PAC) ......................101......................90
Afr. de l’Ouest (PAO) ............. 90.. ................... ..92
Afr.Australe (SAP) .................101 ....................... 98
Ghana-Nigeria ..........................51 ........................44
Maghreb ................................. 31 ............ ........... 30
Afr. de l 'Est (EAP)................. .94 .........................93
SOA* .....................................19 ........................ 16


Province Amérique (AMS) ........116 ....................113
Province Europe (PEP) ............ 512 ...... .......... ...541
Total ......................................1177 ...................1191

*Le Groupe MG : Maison Généralice, Pisai,
* SOA : Inde, Philippines,

L’Europe par pays : (L’équipe provinciale d’Europe : 3)
................................1er Janvier 2020 ....1er Janvier 2019
Belgique ..................................98 ......................106

Allemagne+Luxembourg ...........90 ........................91
Espagne ..................................50 ..................... ...49
France ...................................139 ................ . ....153
Grande Bretagne ......................34 ........................35
Irelande ...................................14................ ... ....11
Italie ........................................22 ........................23
Pays Bas ..................... ...........43 ................. ......44
Pologne ............................... .....5 .................... .....5
Suisse .....................................18 .........................21

TOTAL.................................512........................541


B. STATISTIQUES EN FRANCE
au 1er Janvier 2020


Le nombre total des confrères Français est de 153
Il y a 126 confrères Français et 13 non Français en France
Il y a 27 confrères Français hors de France
Le nombre total de confrères (Français ou non et associé) dans la Province est de: 139




C . Jeunes en formation : nombre et lieux.

Année Académique 2020-2021
460(2019-2020 = 480) Etudiants originaires

Septembre 2020
En noir l'année précédente

Pays :
1°Etape
Philo
2°Etape
A.spir.
3°Etape
Stage
Etape
Théo
Total
Burkina
17- 16
6 - 4
5- 6
25- 25
53 - 49
Burundi
12- 10
11
4- 7
8
23 - 26
Congo
4333
12 - 12
1919
3235
106 - 99
Côte d'Ivoire
2
2 - 0
0- 1
4 - 5
8
EPO - Ethiopie
2 - 2
0
01
0- 3
3 - 6
Honduras
1 - 0
-
-
-
1
Ghana
14- 14
3 - 7
5 - 5
9 - 6
31- 32
AMS : Brésil
0 - 1
0
-
-
0 -1
MG : India
12- 9
2- 1
1- 1
5 - 10
20- 21
AMS : Mexique
2 - 4
0 - 0
0
1 - 1
3 - 5
MG : Philippines
4 - 5
0- 0
0 - 1
2 - 2
6 - 8
Pologne
01
11
1- 0
0
1 - 2
Kenya
10
2
2- 6
12 - 8
23- 26
Malawi
14 - 17
5 - 3
2- 3
6- 6
27 - 29
Mali
5
11
1- 0
2 - 3
10 - 9
Moçambique
6 - 6
1
2 - 2
2 - 4
12 -13
Nigeria
20 - 17
7 - 6
3 - 4
9 - 8
39 - 35
Rwanda
8
0
1 - 4
6 - 5
16 - 17
Soudan Sud
-
-
-
-
0
Tanzanie
16- 13
3 - 2
1 - 1
3 - 3
23 - 19
Tchad
0- 0
0 - 0
0- 0
1- 1
1- 1
Togo
11- 12
3 - 2
3- 3
1
20 - 18
Ouganda
9 - 13
6 - 2
6 -3
11 - 12
32 - 33
Zambie
11- 16
4- 1
3- 3
4 - 3
22- 23
TOTAL
200-214
60-46
57-73
143-149
460-480

Différence avec

l'année dernière

-14
+14
-16
-6
-20

Voir le tableau 2019-2020

Voir le tableau 2020-2021

se préparent à devenir Missionnaires d’Afrique

Nombre de candidats par année depuis 1990

 

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[Analyse] Le franc CFA, Macron et les autres

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Mis à jour le 02 décembre 2020 à 11h01
 
 

Par  Joël Té-Léssia Assoko

Joël Té-Léssia Assoko est journaliste économique à Jeune Afrique et ancien chef d'édition de Jeune Afrique Business+. Ivoirien, diplômé de Paris-Dauphine et de Sciences-Po Paris, il suit le secteur de la finance en Afrique.

(@ralphlessia)

Aucun des arguments en faveur du franc CFA n’a la puissance émotionnelle des objections qu’il suscite.

Aucun des arguments en faveur du franc CFA n’a la puissance émotionnelle des objections qu’il suscite. © Vincent Fournier/JA

 

Le franc CFA est indéfendable. Il y a pourtant des raisons de le défendre, avec audace, ou par omission. Emmanuel Macron s’est résigné à cette dernière option. Il n’est pas le seul.

Les partisans du franc CFA ont mauvaise conscience. Ils savent qu’aucun des arguments en faveur de ce système monétaire n’a la puissance émotionnelle des objections qu’il suscite : le rejet du legs colonial, l’indépendance, le sang versé, la terre de nos pères, la fierté d’être qui nous sommes, sans l’aval de Bercy.

Dans l’ordre des idées indicibles, défendre le franc CFA dans sa configuration actuelle s’apparente à risquer la vie de soldats pour protéger des concessions pétrolières. Il faut le faire sans états d’âme, cela sauvera des vies : des pans entiers des budgets nationaux (santé, éducation) pourraient être réduits en raison des taxes et des redevances perdues, ou sacrifiés pour indemniser les majors pétrolières devant les cours arbitrales internationales. Certes, mais allez soutenir cet argument au carré d’armes du camp de Thiaroye

Modération de l’inflation

Pourtant, cette monnaie commune, arrimée au franc français puis à l’euro, a contribué à la modération de l’inflation, particulièrement préjudiciable aux populations les plus démunies de nos pays.

Elle a posé des limites aux taux d’intérêts auxquels sont financés les États, les entreprises et les ménages. Que l’accès au crédit soit contraint par les faiblesses du système bancaire est un autre débat.

On lui doit en partie l’inédite unification de l’ordre juridique dans les pays ayant cette devise en commun : l’espace Ohada.

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LE FRANC CFA A GARANTI L’UNITÉ DES PAYS DE L’UEMOA, AVEC DES INSTITUTIONS DOTÉES D’IMMENSES POUVOIRS FINANCIERS ET POLITIQUES

Enfin, la stabilité du CFA, si elle réduit les marges de manœuvre des Banques centrales, apporte plus de clarté aux investisseurs et aux commerçants, les rendant mieux à même d’anticiper la valeur de leur portefeuille et de leurs marchandises. Tout cela contribue à l’équilibre de la croissance économique de la zone, peut-être moins forte qu’ailleurs sur le continent, mais aussi moins volatile.

Par ailleurs, ce système monétaire a garanti – jusqu’à présent – l’unité des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) avec des institutions fortes, dotées d’immenses pouvoirs autant financiers que politiques, comme l’ont démontré l’intervention de la BCEAO dans les conflits en Côte d’Ivoire en 2010-2011 et récemment au Mali.

Interrogé par l’auteur de ces lignes durant la campagne présidentielle de 2019, un porte-parole du candidat Ousmane Sonko, farouche partisan d’une « sortie du franc CFA », peinait à décrire ce qui se passerait si seul le Sénégal franchissait le pas, sans l’aval de la Côte d’Ivoire ou du Mali. Un tel scénario – pourtant plausible – n’avait semble-t-il même pas été imaginé…

La tactique et l’idéologie

Ces arguments ne sont ni déshonorants ni fallacieux, mais ils sont rarement avancés avec force par nos dirigeants, pour deux raisons.

La première est d’ordre tactique. Toute proposition en faveur du statu quo paraît par nature réactionnaire, donc inacceptable dans le contexte des pays africains. Privilégier la « préservation des grands équilibres économiques » face aux appels à la « révolution » quand la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté peut paraître « indécent ».

La deuxième est plus profonde et, pour ainsi dire, idéologique. Contrairement aux idées reçues, le camp pro-franc CFA rassemble des perdants, les renégats d’anciennes orthodoxies sur le rôle et la puissance de l’État dans le domaine économique. Qu’ils croient ou non en un « “État fort” dans les domaines “régaliens” », ils acceptent peu ou prou les limites de la puissance publique et ont fait le deuil des politiques interventionnistes d’antan.

Politiques d’austérité, néolibéralisme

La puissance publique peut encore investir dans des infrastructures et dans l’éducation, réduire parfois les aberrations les plus flagrantes du secteur privé, lutter contre la corruption – voire, à la rigueur, contre la pauvreté extrême –, gommer certaines « inefficiences » et « rigidités » du marché. Mais guère plus.

À cette aune, il n’est pas surprenant que les alliés les plus puissants, en France notamment, des adversaires du franc CFA se trouvent dans les milieux contestataires, opposés à la « doxa » et aux rigidités de la Banque centrale européenne, aux « politiques d’austérité », bref au « néolibéralisme ».

Par delà les controverses sur la supériorité de tel ou tel régime de change ou leur adéquation aux réalités et aux besoins des économies de nos pays, la séparation originelle concerne la capacité de la puissance publique à changer radicalement le chemin de développement d’une nation.

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LES « PLANS D’ÉMERGENCE » DES ANNÉES 2010 AVAIENT AU MOINS LA VERTU D’ÊTRE LISIBLES, QUANTIFIÉS ET PRUDENTS, SINON EFFICACES

Les plus lucides des adversaires du franc CFA, parmi lesquels le professeur Kako Nubukpo, inscrivent leurs objections dans une critique plus globale, celle de la pusillanimité des décideurs du continent, de leur manque d’imagination et d’audace en matière de politique économique.

La réponse, en face, ne peut qu’être timorée. Si, comme l’a écrit Thomas Corneille, « les timides vertus sont indignes des rois », le sont-elles de démocrates modernes ? Une politique économique modérée, prudente, attentive au gaspillage et à l’hubris qui accoucha de tant d’éléphants blancs sur le continent ne peut susciter l’enthousiasme. Est-elle pour autant condamnable ?

Plutôt qu’une résurgence de l’interventionnisme d’État, les fameux « plans d’émergence » adoptés au début des années 2010 à travers le continent portent la marque de cette modération (ou résignation, c’est selon). Avec au moins la vertu d’être lisibles, chiffrés (en général) et prudents, sinon efficaces.

Comparé aux extravagances des décennies précédentes – la basilique Notre-Dame-de-la-Paix de Yamoussoukro, par exemple –, il s’agit d’un progrès indéniable. Vu de ce côté-là du débat, le véritable ennemi n’est pas le statu quo mais la « disruption » : on ne change pas une équipe qui gagne, de temps en temps.

Stabilité, garantie, parité… que de mots tabous

C’est ainsi qu’il faut lire le commentaire pro forma sur le franc CFA du président français Emmanuel Macron dans son interview à Jeune Afrique.

Évoquant la « fin du franc CFA », il s’est borné à saluer l’élimination d’un « marqueur très symbolique qui alimentait beaucoup de fantasmes et de critiques ». Dans ses propos : aucune défense de la parité avec l’euro, de la priorité accordée à la stabilité des prix, de la garantie de convertibilité illimitée, ou même de la possibilité réservée à la France de désigner « à titre exceptionnel » et temporaire un représentant au comité de politique monétaire de la BCEAO.

Stabilité, garantie, parité… Autant de mots tabous dans les recommandations enfiévrées quant aux politiques économiques à appliquer sur le continent. Aussi le disrupteur en chef de la scène politique française et européenne s’est-il fait discret sur le franc CFA. À bon escient, probablement.