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Mali : la suspension des exportations, une fausse bonne idée ?

Mis à jour le 22 décembre 2021 à 12:51
 


Femmes vannant le mil dans la région de Ségou, au Mali. © © Angélique & Guy Bescond / Biosphoto via AFP

 

Décidée au début de décembre, la restriction des sorties de céréales (riz, sorgho, mil…) vise à prévenir une pénurie alimentaire et à favoriser l’autosuffisance. Sans savoir si cette stratégie peut réussir.

Depuis le 6 décembre, le Conseil national de transition (CNT) du Mali a interdit l’exportation de riz, de maïs, de tourteaux et de grains de coton, de mil et de sorgho afin de « sécuriser le ravitaillement des marchés nationaux en produits issus de l’agriculture locale ». Dès la mi-novembre, l’exécutif, s’alarmant déjà d’une campagne agricole en dessous des attentes, avait réduit de 50 % la base taxable à l’importation sur « 30 000 tonnes d’huile de cuisson, 60 000 tonnes de sucre et 300 000 tonnes de riz ». Objectif : soulager les ménages face à la hausse exponentielle des prix.

Selon la presse locale, cette mesure représente un manque à gagner de 18 milliards de F CFA (27 millions d’euros) pour l’État, mais n’a eu qu’un impact de courte durée, et a suscité son lot de mécontentements – dont une grève des boulangers contestant le prix de vente du pain imposé par le gouvernement.

« L’augmentation des prix a eu comme conséquence la diminution des ventes pour 77 % des commerçants », avertissait en septembre le Programme alimentaire mondial (PAM), qui notait que, parallèlement, les ménages avaient été contraints d’adopter diverses « stratégies », dont « la diminution du nombre de plats par jour, la réduction de la fréquence d’achat, le recours à la dette ou la diminution des dépenses non alimentaires ».

Un triple impact

Confronté, d’un côté, au coût élevé des subventions et des exonérations sur les produits importés et, de l’autre, à une progression continue des prix sur le marché national, Bamako a invoqué l’impératif de la « souveraineté alimentaire » pour justifier l’interdiction des exportations, alors que « le triple impact de l’insécurité croissante, des sécheresses et du Covid-19 a plongé un nombre record de 1,2 million de personnes dans une crise alimentaire en 2021″, alertait au début de décembre le forum des ONG internationales au Mali (Fongim), une coalition de 22 organisations humanitaires actives dans le pays.

À première vue, ces restrictions à l’exportation pourraient atténuer les pénuries alors que, selon les analyses du PAM, plus de la moitié des commerçants interrogés déploraient une baisse de 10 % à plus de 30 % « du niveau de stock par rapport à l’année passée à la même période ».

LA MENACE SÉCURITAIRE A EMPÊCHÉ LES FAMILLES VULNÉRABLES D’ACCÉDER À L’AIDE ET À LEURS CHAMPS

Mais, dans les faits, le Mali « importe 70 % des denrées de sa consommation alimentaire », rappelle le PAM. En 2019, les exportations de produits alimentaires du pays atteignaient à peine 25 millions de dollars contre 344 millions de dollars d’importations, selon l’Observatoire de la complexité économique du MIT. À titre de comparaison, les exportations d’or avaient atteint 4,5 milliards de dollars, soit 92,4 % des recettes des ventes à l’export.

Incidents sécuritaires et diminution des surfaces cultivées

Il est loin d’être certain que l’interdiction des exportations de céréales parvienne à répondre aux sources de la crise, qui tiennent autant aux difficultés intrinsèques du secteur agricole malien qu’aux effets globaux de la crise du Covid-19. Ainsi, le PAM relève, dans son étude de septembre, que la production malienne de maïs a chuté de 11 % entre 2019 et 2020, tandis que celle de riz régressait de 5,7 % sur la même période, à la suite de la baisse des « superficies emblavées » dans les régions de Sikasso et de Ségou, elle-même due à des « difficultés d’acquisition des engrais autrefois accordés à crédit aux cotonculteurs » et au « retard dans le démarrage de la campagne et dans la mise en place des engrais ».

Pour ne rien arranger, complète le PAM, des incidents sécuritaires ont durement affecté la production dans la région de Mopti. « L’analyse des images satellitaires de la zone ont permis de constater que pour la campagne 2020-2021, 20 % des localités de la région sont touchées par des diminutions de surfaces cultivées dont 12 % par des diminutions importantes ou moyennes. Cette situation a affecté plus de 190 000 personnes ».

LA SURCHARGE DES BATEAUX A EU POUR CONSÉQUENCE LA HAUSSE MIROBOLANTE DES TAUX DE FRET

« L’emprise croissante des acteurs armés sur la capacité des personnes à se déplacer librement et, dans certains cas, le siège à part entière, ont empêché les familles vulnérables d’accéder à l’aide, à leurs champs, aux zones de pâturage pour leur bétail et aux marchés entourant leurs villages », a déploré le Fongim, au début de décembre.

Hausse des prix alimentaires, un phénomène global

La situation malienne s’inscrit dans un contexte global de hausse des prix alimentaires. Au début de décembre, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) estimait que la valeur mensuelle d’un panier de produits alimentaires de base – aux cours internationaux – était en hausse de 27 % sur un an. Une situation due pour une part non négligeable à un renchérissement des coûts de transports internationaux. Estimés à 9 % de la valeur moyenne des importations à travers le monde, selon une étude de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) sur les transports maritimes, ce ratio s’élève à 11,5 % en Afrique.

« Après plusieurs mois de paralysie, le trafic maritime mondial a subi les conséquences d’une reprise croissante de l’activité qui a induit le manque de place dans les conteneurs qui, en plus des denrées alimentaires, devaient aussi transporter des produits sanitaires et du matériel informatique. La surcharge des bateaux a eu pour conséquence la hausse mirobolante des taux de fret qui étaient jusque-là quasi stationnaires », explique un agent maritime.

Pour rappel, selon les dernières estimations du Fonds monétaire international (FMI), à cause de la crise du Covid-19, les exportations du Mali ont chuté de 16,8 % en 2020, tandis que les importations ont diminué à un rythme plus lent de -3,1 %. En 2020, les importations du Mali ont représenté 29,5 % du produit intérieur brut (PIB), avec des exportations équivalant à 24 % du PIB.

Guinée : comment Mamadi Doumbouya tente de conquérir les nostalgiques de Sékou Touré

Par  - à Conakry
Mis à jour le 20 décembre 2021 à 16:58
 


Mamadi Doumbouya, président de la transition en Guinée. © JOHN WESSELS/AFP

 

Il y a quelques jours, le président de la transition a officiellement restitué l’imposant domaine des Cases de Bellevue à la veuve d’Ahmed Sékou Touré, avant de renommer l’aéroport de Conakry du nom de l’ancien chef de l’État. Des gestes qui pourraient cependant heurter les proches des victimes de ce dernier.

« C’est aux Cases de Bellevue que vivait mon mari quand il est tombé malade, avant son évacuation à Cleveland aux États-Unis, où il est décédé [le 26 mars 1984] », se remémore Andrée Touré, la veuve d’Ahmed Sékou Touré. À 87 ans, l’ancienne Première dame de Guinée a encore toute sa mémoire. Seules quelques dates échappent à cette femme que le temps a fini par contraindre à se déplacer à l’aide d’un déambulateur.

Ce n’est pas dans ce lieu si cher à sa famille qu’Andrée Touré reçoit Jeune Afrique en ce mois de décembre, mais dans une autre concession familiale, plus modeste, la villa Syli, « éléphant » en Soussou, l’animal fétiche de Sékou Touré. Lorsqu’elle est rentrée, en 1997, après onze années d’exil, c’est là que Lansana Conté avait décidé qu’elle s’installerait, ordonnant aux Français qui y résidaient de lui restituer.

Il lui aura donc fallu attendre près d’un demi-siècle et la décision de Mamadi Doumbouya pour que l’État lui donne le droit de reprendre possession des Cases de Bellevue. Engagé dans une grande offensive de charme au nom du rassemblement, Mamadi Doumbouya a décidé de multiplier les actes symboliques. Depuis son putsch en septembre dernier, le militaire a régulièrement appelé Andrée Touré et est allé se recueillir sur la tombe du premier président du pays.

Réveiller les souvenirs

Le 10 décembre 2021, il a signé le décret de restitution du lieu. Puis, le lendemain, c’est le grand-frère du président de la transition, accompagné du haut commandant de la gendarmerie nationale, le colonel Balla Samoura, qui a été dépêché pour aller chercher Andrée et la conduire aux Cases de Bellevue. « J’étais si émue que je n’ai pu dire même merci. La visite a réveillé en moi les souvenirs des derniers instants de mon mari », confie l’ancienne Première dame. Elle n’est pas certaine aujourd’hui de vouloir y vivre, même si elle n’a pas encore tranché la question. Elle attend de connaître l’avis de son fils Mohamed, incarcéré aux États-Unis [Mohamed Touré a été condamné en 2019 à sept ans de prison ferme pour avoir asservi une jeune Guinéenne, NDLR], et de sa belle-fille Aminata, hospitalisée au Maroc.

Les Cases se situent sur un vaste espace du quartier de Bellevue, au bord de l’océan Atlantique (nord), dans un quartier résidentiel abritant les propriétés des dignitaires des régimes successifs. Avant d’être viabilisé, le domaine était un dépotoir d’ordures où Andrée Touré a cultivé du riz la première année suivant son acquisition. « Les dix sacs de ma récolte ont tous été redistribués par mon mari », se souvient-elle.

À l’ombre des manguiers, des cocotiers et des acacias, entourées de tortues et de paons, les « Cases de Bellevue » sont un vaste domaine. Il y a d’une part quatre cases à proprement parler, faites de murs en béton, recouvertes de tôles et non de paille. Leur plafond sont un véritable chef-d’œuvre de pailles délicatement entremêlées, comme si Sékou Touré voulait rapprocher de lui la Case à palabres à Dalaba, construite en 1930 pour servir de cadre de concertations entre les chefs de canton, et que le premier président guinéen aimait fréquenter avec ses hôtes étrangers. Bien après le règne de l’ex-président, les lieux ont d’ailleurs hébergé des réunions de chefs d’État. Sur le domaine, cinq autres villas, offertes à Andrée Touré par le roi marocain Hassan II, ont ensuite été construites.

Une décision polémique

Depuis son départ en exil en 1986, Andrée Touré n’a cessé de demander la restitution des lieux. D’aucuns disent que Lansana Conté (au pouvoir entre 1984 et 2008) avait déjà signé une ordonnance de restitution des Cases de Bellevue. « Des biens d’anciens dignitaires du régime de Sékou Touré avaient été restitués sans tintamarre, d’autres non. C’était selon ses humeurs, quand des considérations ethniques n’étaient pas mises en avant », conteste Amadou Damaro Camara, témoin privilégié de l’époque. Puis, Alpha Condé, qui tenait à « reprendre la Guinée là où Sékou Touré l’avait laissée » était resté sourd aux sollicitations de la famille. Pourquoi ? « Je ne peux pas y répondre », coupe court Camara, qui fut également président de l’Assemblée nationale sous l’ex-président déchu.

La veuve de l’ancien président a désormais été entendue. Et doublement. Quelques jours après avoir repris officiellement possession des Cases, elle a appris que Mamadi Doumbouya venait de renommer l’aéroport de Conakry du nom de son mari. Une décision prise sans même avoir consulté le gouvernement, ni le Premier ministre. Il n’était en effet pas certain que son choix contente toute la classe politique. Mohamed Béavogui est lui-même le neveu de Diallo Telli, la victime la plus emblématique du camp Boiro et de Sékou Touré.

Covid-19 : pourquoi quatre Africains sur dix pensent être des cobayes, par François Soudan

Mis à jour le 20 décembre 2021 à 13:30
 
François Soudan
 

Par François Soudan

Directeur de la rédaction de Jeune Afrique.

 

Manifestation antivax au Cap, en Afrique du Sud, le 21 août 2021. © Mike Hutchings/Reuters

 

La méfiance des Africains à l’égard du vaccin contre le Covid-19 s’explique par un déficit global de confiance à l’égard des autorités gouvernementales et sanitaires de leurs pays, mais aussi par une série de souvenirs traumatisants transmis de génération en génération.

À Dakar, lors du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), Xi Jinping a promis à l’Afrique des vaccins plutôt que des financements. Un milliard de doses de Sinopharm et de Sinovac, soit autant que ce que l’administration Biden a annoncé pour le continent en 2022 et 40 % de plus que les engagements de l’UE en la matière.

« Apartheid vaccinal »

Au-delà de « l’effet Téléthon » parfois gênant que génère cette compétition dans le domaine de la diplomatie vaccinale, jamais le déséquilibre des rapports entre l’Afrique et le reste de la planète ne sera apparu aussi crûment qu’à l’épreuve de la pandémie de Covid-19. En deux ans, le continent n’a reçu que 3 % des doses de vaccin distribuées dans le monde et à peine 8 % des 1,3 milliard d’Africains (dont un quart seulement des salariés du secteur de la santé) sont aujourd’hui vaccinés.

Une disparité choquante qui doit beaucoup à l’égoïsme des pays riches et à l’« apartheid vaccinal » dénoncé par le président sud-africain Cyril Ramaphosa, mais aussi à l’arrivage erratique des doses dans des pays en manque de structures de conservation et de moyens d’administration (personnels, seringues, désinfectant, coton médical…), ainsi qu’à des facteurs culturels aisément explicables à la fois par la conjoncture et par l’Histoire.

Si en Afrique du Sud, en Namibie, au Nigeria, au Zimbabwe, au Malawi, en RD Congo, en Ouganda, des stocks de vaccins dorment au-delà de leur date de péremption dans les réfrigérateurs des hôpitaux, c’est aussi en effet – pourquoi le taire – souvent faute de candidats.

Cette hésitation face au vaccin, qui confine parfois au rejet, s’explique par un déficit global de confiance à l’égard des autorités gouvernementales et sanitaires, en particulier dans des pays qui, comme le Cameroun ou l’Afrique du Sud, ont été secoués par des scandales de détournement des fonds alloués à la lutte anti-Covid. Les campagnes de « fake news » diffusées sur les réseaux sociaux jouent également un rôle de catalyseur, comme partout ailleurs.

« Croisades » de vaccination forcée

Mais la spécificité africaine en ce domaine tient à l’héritage et à la mémoire. Celle des « croisades » de vaccination forcée des années 1950-1960 contre la variole et la poliomyélite lancées par les puissances coloniales, puis reprises à l’époque par les agents de l’OMS ; celle des essais dissimulés de traitements du VIH opérés dans la plus grande opacité par des laboratoires occidentaux auprès d’échantillons de populations africaines dans les années 1980-1990 ; celle aussi du cardiologue sud-africain Wouter Basson, alias « Docteur La Mort », et de son « Project Coast » de stérilisation vaccinale des femmes noires dans les années 1970.

Comment s’étonner dès lors, face à des souvenirs aussi traumatisants transmis de génération en génération, que, selon un sondage récent de l’Africa CDC, 43 % des personnes interrogées dans quinze pays du continent pensent que les Africains sont utilisés comme cobayes par les laboratoires pharmaceutiques du Nord, qu’ils soient américains, européens, russes ou chinois ? Si l’on souhaite réellement « vacciner l’Afrique », autant savoir que déposer des lots de doses sortis du ventre d’un avion cargo sur le tarmac de l’aéroport, sous l’œil complaisant des caméras et en présence de l’ambassadeur du généreux pays donateur, ne sert avant tout qu’à alimenter la propagande de ce dernier.

Faute d’avoir su établir une relation de confiance, au point parfois d’user de la contrainte physique, la campagne de vaccination contre la variole en Afrique a duré trente ans – de 1959 jusqu’à la toute fin des années 1980. Mieux vaut s’en rappeler afin d’éviter les mêmes erreurs, dont la moindre n’est pas de stigmatiser l’Afrique australe et son pseudo variant bantou pour avoir découvert avant les autres la dernière mutation du virus prédateur.

Côte d’Ivoire – Réforme du RHDP : Alassane Ouattara joue les prolongations

Par Jeune Afrique
Mis à jour le 15 décembre 2021 à 17:19
 


Alassane Ouattara, à Paris le 11 novembre. © Christophe Ena/AP/SIPA

 

Le président a une nouvelle fois ajourné son agenda sur la réforme du parti présidentiel. Explications.

Prévue pour ce 15 décembre au palais présidentiel, la réunion décisive avec les membres du comité de restructuration du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a été reportée par Alassane Ouattara à la mi-janvier. Le chef de l’État aurait dû acter officiellement les propositions de réformes du parti comme la disparition de la direction exécutive, jusqu’ici pilotée par Adama Bictogo, ou encore la création d’un nouveau directoire.

Spéculations

Lors de cette rencontre, le président aurait dû être entouré de Patrick Achi, le Premier ministre ; Fidèle Sarassoro, le directeur du cabinet présidentiel ; Abdourahmane Cissé, le secrétaire général de la présidence et enfin, par les ministres Gilbert Koné Kafana (Relations avec les institutions), Ibrahim Cissé Bacongo (Affaires politiques) ou encore Kandia Camara (Affaires étrangères, en déplacement en Turquie).

En coulisses, Alassane Ouattara s’est agacé des fuites et spéculations sur la restructuration du parti entamée depuis septembre dernier, dont il avait déjà donné les grandes lignes. Le chef de l’État liera cette réforme aux conclusions du dialogue politique qui s’ouvre le 16 décembre à Abidjan, sans la présence des ténors de l’opposition.

[Classement] Écoles de commerce en Afrique subsaharienne – Dakar toujours à la pointe

Mis à jour le 15 décembre 2021 à 16:54
 


BEM Dakar obtient une note globale de quatre étoiles dans le classement exclusif de Jeune Afrique des meilleures business schools du continent. © BEM

 

BEM Dakar, Sup de Co Dakar et l’Institut supérieur de management (ISM) continuent de truster les premières places du palmarès des meilleurs masters de business school d’Afrique subsaharienne francophone, tandis que Saint-Jérôme se distingue au Cameroun.

Une fois encore, les écoles sénégalaises sont en pole position, comme lors des deux dernières éditions du classement.

BEM Dakar, filiale du campus bordelais de Kedge Business School, peut se targuer d’obtenir les meilleures performances en matière de pédagogie, de professionnalisation et de services aux étudiants, ce qui explique sa note globale de quatre étoiles.

Sup de Co Dakar, établissement indépendant qui était en quatrième position lors des classements 2019 et 2020, a progressé notablement en matière d’ouverture internationale et obtient la même note globale.

LA PETITE LOMÉ BUSINESS SCHOOL DÉCROCHE LA SIXIÈME PLACE POUR SA PREMIÈRE PARTICIPATION

L’ISM talonne ses deux compatriotes grâce à ses trois points forts : son attractivité, sa sélectivité, ainsi que son ouverture internationale.

Au Cameroun, le sérieux pédagogique de Saint-Jérôme Business School est reconnu, ce qui lui fait prendre la quatrième place du palmarès subsaharien, devant ses compatriotes Institut universitaire du Golfe de Guinée et ESCG Yaoundé (nouvellement classée).

Parmi les nouveaux entrants de cette édition, à noter la place honorable de la petite Lomé Business School, qui décroche la sixième place pour sa première participation, notamment grâce à ses services aux étudiants.