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Burkina / Solidarité : La fondation Lucie Kaboré-Traoré offre des vivres aux veuves et orphelins des forces de défense et de sécurité

Accueil > Actualités > Société • Lefaso.net • vendredi 28 juillet 2023 à 20h00min 
 
Burkina / Solidarité : La fondation Lucie Kaboré-Traoré offre des vivres aux veuves et orphelins des forces de défense et de sécurité

 

A l’occasion de la 13e édition de la journée internationale de la veuve, la fondation Lucie Kaboré-Traoré a voulu marquer son soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) en offrant des vivres, des produits d’hygiène et des vêtements aux veuves et orphelins de ces FDS. Cette activité s’est tenue dans la matinée du 28 juillet 2023 à la direction centrale de l’action sociale et des blessés en opérations sise au camp Sangoulé Lamizana de Ouagadougou.

Afin de rester dans le mouvement patriotique, la fondation Lucie Kaboré-Traoré, comme à l’accoutumée, a voulu un tant soit peu soulager les veuves et orphelins. « Vingt sacs de riz de 50 kilogrammes, six sacs de maïs de dix kilogrammes, deux cartons de savons et des vêtements ont été remis aux veuves et orphelins des FDS », confie le docteur Alice Zoungrana, coordinatrice de la fondation Lucie Kaboré-Traoré.

 

 

Docteur Alice Zougranna, coordinatrice de la Fondation Lucie Kaboré-Traoré

Une initiative qui est justement saluée par le capitaine Gustave Bambara, représentant du directeur central de l’action sociale et des blessés en opérations, qui, en guise de remerciements, a offert un pin’s à la fondation Lucie Kaboré-Traoré. « C’est un sentiment de joie et aussi de soulagement parce que ce sont des gestes qui nous permettront de réussir à donner un certain réconfort à nos veuves pour assurer leur bien-être social, surtout quand on sait que ce statut de veuve est difficile à vivre », commente-t-il.

 



La Direction centrale de l’action sociale et des blessés en opérations offre un cadeau (pin’s)
en guise de remerciement à la Fondation Lucie Kaboré-Traoré

Un « petit soutien » beaucoup apprécié des veuves présentes. Alice Zoungrana, la coordinatrice
de la fondation Lucie Kaboré-Traoré, lance un appel à tous les Burkinabè, en leur demandant de soutenir ces veuves et orphelins dans la prière et en leur apportant un soutien financier et matériel.

 

 

          Marina Ouédraogo
          Collaboratrice
          Lefaso.net

 

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Nord du Mali : dix choses à savoir sur Ibrahim Ould Handa, nouveau patron de la CMA

Le secrétaire général du Mouvement arabe de l’Azawad a pris, le 17 juillet, la présidence tournante de la CMA, coalition de mouvements signataires de l’accord d’Alger. Il succède à Alghabass Ag Intalla.

Mis à jour le 20 juillet 2023 à 16:32
 

 Handa

 

 

Le Malien Ibrahim Ould Handa, secrétaire général du Mouvement arabe de l’Azawad a pris, le 17 juillet, la présidence tournante de la CMA. © MONTAGE JA : Mohamed Elmaouloud Ramadane /CMA

 

DIX CHOSES À SAVOIR SUR – Chaque année, comme le veut la charte de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), le président de l’organisation change. Ce 17 juillet, c’est au tour d’Ibrahim Ould Handa de prendre la tête de la CMA. Les chantiers qu’il va devoir mener sont multiples. Parmi eux, la finalisation de la fusion effective des trois mouvements qui composent la CMA, lancée par le président sortant, Alghabass Ag Intalla.

Ibrahim Ould Handa s’installe à la présidence tournante dans un contexte particulièrement tendu entre les groupes armés signataires de l’accord d’Alger de 2015 et le gouvernement malien. Outre le blocage de l’accord de paix dénoncé par les ex-rebelles, le retrait de la Minusma, annoncé le 30 juin et qui doit s’étaler sur les six prochains mois, laisse un vide sécuritaire laissant craindre une reprise des hostilités.

1. Présidence tournante

Depuis la fusion des mouvements annoncée le 8 février dernier, la gouvernance de la CMA est assurée selon le principe d’une présidence tournante entre les différents mouvements qui la composent. C’est ainsi qu’Ibrahim Ould Handa en prend aujourd’hui la tête, à la suite d’Alghabass Ag Intalla, secrétaire général du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA). Il reste secrétaire général du MAA, et sera reconduit ou destitué à l’occasion d’un congrès organisé tous les trois ans.

2. Posture de rassembleur

Investi ce 17 juillet lors d’une cérémonie solennelle de passation, conformément à la charte de la CMA, Ibrahim Ould Handa se pose en rassembleur et a pour ambition de consolider l’unité du mouvement, notamment en finalisant la fusion. Depuis presque deux ans, un processus d’unification des trois mouvements membres de la CMA en une seule unité a en effet été engagé.

3. Arabe du Nord

Ibrahim Ould Handa est originaire des régions de Tombouctou et Taoudenni, dans l’extrême nord du Mali, en plein désert. Devenu officiellement une région administrative en 2016, après l’accord d’Alger de 2015, la région de Taoudénit, dont la capitale est Taoudenni, échappe pour une bonne part au contrôle de Bamako.

La région, la plus grande du pays avec ses 323 000 km2, est en partie tenue par le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), membre de la CMA, qui y est implanté depuis 2014. Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) sévit également depuis 2015 sur ce vaste territoire qui est l’un des carrefours du trafic de drogue, objet de toutes les convoitises.

À LIREMali : un an après sa création, la région administrative de Taoudeni toujours sous le contrôle de la CMA et d’Aqmi

4. Soldat de Kadhafi 

Dans les années 1980, Ibrahim Ould Handa fuit sa région délaissée par Bamako et répond à l’appel de Mouammar Kadhafi, comme beaucoup de Touaregs à l’époque qui entrent dans les rangs de la Légion islamique. Il rejoint Tripoli et s’engage dans l’armée libyenne, au sein de laquelle il apprend l’art de la guerre. Les unités touarègues ralliées au « Guide de la Révolution » libyen combattent, ces années-là, au Liban ou encore au Tchad.

5. Révolution touarègue

Au début des années 1990, Ibrahim Ould Handa rentre au Mali, et participe activement, au sein du Front islamique arabe de l’Azawad (FIAA), à la révolution touarègue entre 1990 et 1996. La rébellion aboutit à plusieurs accords de paix.

Les accords de Tamanrasset sont ainsi signés en 1991 entre le chef d’état-major des armées maliennes d’alors et Iyad Ag Ghali, qui dirigeait à l’époque la rébellion. En 1992, les autorités maliennes et le Front unifié de l’Azawad signent le « Pacte national ». Autant d’accords qui ne permettent cependant pas de sortir durablement de la crise. Il faudra ceux de Ouagadougou, en 1995, pour que la guerre civile prenne réellement fin.

6. Droiture militaire

La paix signée, Ibrahim Ould Handa « reprend sa vie de famille » dans la région de Tombouctou, selon la version officielle. Soldat aguerri, plus réputé pour sa droiture de militaire que pour son sens politique, il reste cependant engagé dans les mouvements indépendantistes.

7. Arabe bérabich

L’autonomisation de Taoudeni était une vieille revendication de la communauté arabe bérabich, dont fait partie Ibrahim Ould Handa. Après la crise de 2012 – année de la rébellion touarègue dans le Nord – , celle-ci s’est rapidement divisée entre loyalistes au pouvoir central et partisans de la « libération » de l’Azawad.

C’est cette branche indépendantiste – le Front de libération nationale de l’Azawad (FLNA), créé en avril 2012 puis rebaptisé MAA quelques mois plus tard – , que rejoindra Ibrahim Ould Handa.

8. Sécurité d’État

Le 15 septembre 2018, alors qu’il se trouvait à Bamako pour une réunion organisée dans le cadre du suivi de l’application de l’accord d’Alger, il est arrêté par les forces spéciales de la Sécurité d’État, les très redoutés renseignements maliens. Relâché 24h plus tard, il assurera avoir été interrogé sur ses liens supposés avec des jihadistes ayant mené plusieurs attaque contre l’armée malienne à Léré, en 2014. Il est également questionné sur son éventuelle implication dans l’assassinat du commandant du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) de Tombouctou, Salem Ould Becki, le 9 septembre 2018.

Relâché dès le lendemain, il clame son innocence et affirme faire les frais d’une dénonciation calomnieuse. « J’ai été victime d’un règlement de compte », affirme-t-il à sa sortie des locaux de la Sécurité d’État.

9. L’assassinat d’Ibrahim Ould Sidatt

Ibrahim Ould Handa gravit les échelons au sein du MAA que dirige Sidi Brahim Ould Sidati, secrétaire général du mouvement. Ce dernier, à la tête du MAA depuis 2014, entretient des relations ambivalentes avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), avec lequel se succèdent périodes de collaboration et tensions, voire affrontements sporadiques. Le 13 avril 2021, Sidi Brahim Ould Sidati, qui préside alors la CMA qu’il avait notamment représenté en juin 2015 lors de la signature de l’accord d’Alger, est assassiné, tué par balles à la sortie de son domicile de Bamako.

À LIREMali : Sidi Brahim Ould Sidati, de la CMA, assassiné à Bamako

10. Tensions avec Bamako

Le 12 décembre 2021, Ibrahim Ould Handa est nommé secrétaire général du MAA, à l’issue d’un congrès extraordinaire qui se tient à Ber, dans la région de Tombouctou. Un poste qu’il prend dans un contexte de regain de tensions entre les mouvements du nord et la junte d’Assimi Goïta ayant renversé Ibrahim Boubacar Keïta un an et demi plus tôt.

Face à l’inertie de l’enquête sur le meurtre de Sidi Brahim Ould Sidati, le MAA annonce suspendre sa participation au processus de mise en œuvre et de suivi de l’accord d’Alger. Fin décembre, c’est l’intégralité de la Coordination des mouvements de l’Azawad qui annonce à son tour stoper sa participation au mécanisme de suivi et de mise en œuvre. La CMA pointe alors « l’absence de volonté politique des autorités de transition ».

À la tête de CTOP, la fratrie Ouédraogo se rêve en champion ivoirien du cacao

À cheval entre Ouagadougou et Abidjan, le groupe familial est actif dans l’industrie, le négoce, l’immobilier et l’agro-industrie. En investissant dans de nouvelles lignes de broyage de fèves de cacao, il veut se faire une place face aux multinationales du secteur.

Mis à jour le 21 juillet 2023 à 09:30
 
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Aminata, Souleymane et Oumar Ouédraogo. © Montage JA / DR

BURKINABÈ D’ABIDJAN, LE BUSINESS DANS LES VEINES (3/4) –  Entre Abidjan et Ouagadougou, les Ouédraogo ne veulent pas choisir. « Nous nous sentons binationaux et sommes des deux côtés », sourit Oumar Ouédraogo, patron du groupe diversifié Central Trading Ouédraogo Patounezambo (CTOP), du nom du fondateur du groupe.

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Tout a commencé dans les années 1970 lorsque, comme des milliers de compatriotes, le businessman Patounezambo Ouédraogo, dit Pat, part tenter sa chance en Côte d’Ivoire. Les années aidant, il fait fortune dans les plantations de cacao et le négoce du riz.

Diversification

Mais l’entrepreneur manque de tout perdre lorsque la crise ivoirienne éclate au début des années 2000. Ce qui aurait pu devenir la fin de CTOP marque en fait le début de la diversification du groupe. Criblé de dettes en Côte d’Ivoire, Pat Ouédraogo prend la direction du Burkina Faso où il fonde une seconde entreprise, baptisée Watam Kaizer. Aujourd’hui, Watam Kaizer c’est 16 milliards de francs CFA de bilan. Et l’un des leaders, avec Mégamonde, du négoce des engins à deux roues. Le groupe en écoule près de 20 000 unités par an.

Watam Kaizer, c’est aussi une usine d’assemblage de cycles d’une capacité de 100 motos par jour, installée dans la zone industrielle de Kossodo, dans la banlieue de Ouagadougou. Désormais, le groupe est présent dans l’immobilier, la distribution, le BTP ou encore les travaux d’assainissement et d’électricité. Grâce à ses succès au Burkina il a pu renflouer CTOP qui a réussi à survivre aux dix années de crises qui ont secoué la Côte d’Ivoire.

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Les entreprises familiales sont prépondérantes dans le tissu économique burkinabè, mais beaucoup périclitent avec la disparition de leur fondateur. Ce ne sera pas le destin de CTOP. Cinq ans après le décès de Pat Ouédraogo en 2008, les enfants Ouédraogo ont repris en main le groupe ivoirien. L’entreprise affiche un chiffre d’affaires de 100 milliards de F CFA en Côte d’Ivoire. Oumar est donc à la tête du groupe, avec un œil sur la branche industrie, Aminata se concentre sur la centrale d’achat, tandis que Souleymane chapeaute les activités au Burkina Faso.

Nouvelle unité de broyage

Implantée dans ses locaux situés dans la zone portuaire de Treichville, l’entreprise n’entend pas pour autant s’arrêter là. « Nous avons été sélectionnés pour faire partie des entreprises que l’État veut transformer en champions nationaux. Il a été décidé d’octroyer 20 % des contrats des majors du secteur aux locaux », avance Oumar Ouédraogo. Un coup de pouce public qui met la pression sur le dirigeant. Alors que 90 % de la production de cacao du pays est capté par les géants du secteur agroalimentaire – Cargill, Olam, ou Barry Callebaut –, le groupe familial entend saisir sa chance.

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Pour l’instant, CTOP dispose de deux unités de transformation d’une capacité de 10 000 tonnes chacune à Abidjan et à San Pedro. CTOP compte investir dans une nouvelle unité de broyage de cacao pour un investissement estimé à 25 milliards de F CFA, « déjà mobilisés sur fonds propres ». Parallèlement, le groupe familial s’active à la recherche d’un partenaire, capable de racheter cette masse broyée. Une étape indispensable pour écrire une nouvelle page de ce capitalisme familial à la sauce burkinabè.

Kiye     Une réflexion de Vincent Kiye

  
La dignité humaine n'est pas la propriété privée d'une catégorie des personnes mais l'usufruit de tous les enfants de Dieu (Une réflexion du Père Vincent KIYE sur l'évangile de vendredi 21 juillet 2023 selon Mat 12, 1-8: « Le Fils de l’homme est maître du sabbat » 
Aucune société ne peut se construire ou  s'organiser sans la loi.  Celle-ci peut être définie comme "une règle générale et impersonnelle  résultant d'une volonté collective et exprimant un idéal, une norme." Selon De l'esprit des lois de Montesquieu, publié à Genève en 1748, les lois doivent en réalité promouvoir la dignité humaine de tout homme et de tout l'homme. Malheureusement, aujourd'hui, nos lois toujours politisées, servent à garantir les intérêts "sectoriels", c'est-a-dire d'une certaine catégorie des personnes ou d'une certaine classe. Et les résultats sont toujours les mêmes. Et ceux que nous défavorisons, ne sont-ils pas des êtres humains ? Ne sont-ils pas des enfants de Dieu et maîtres du sabbat? Ne monopolisons pas le droit à la dignité humaine s'il vous plaît. Il n'est pas une propriété privée d'une catégorie des personnes mais l'usufruit de tous. 
 C'est contre ces lois qui dénient la dignité humaine aux enfants de Dieu que Jésus s'insurge dans l'évangile d'aujourd'hui, lorsqu'il dit que le Fils de l'homme est maître du sabbat. Jésus nous invite à être des témoins  du respect de la dignité humaine en  faisant de nos lois, des instruments visant à promouvoir l'homme , qui qu'il soit, peu importe la couleur de sa peau, son ethnie (pour nous, africains qui agissons toujours par rapport aux ethnies ou aux régions) etc. Tout homme mérite la dignité de fils de Dieu, que Jésus exprime en terme de maître du Sabbat.
Malheureusement, aujourd'hui plus jamais, la dignité humaine est bafouée au profit des  intérêts égoïstes ou des considérations inintelligibles. Les hommes agissent comme s'ils n'avaient plus de raison. C'est alors que le tribalisme, le régionalisme,le nationalisme et le fanatisme etc, s'installent dans nos entreprises et dans nos prises de décisions. Esprits faux! Nous ne regardons plus l'homme avec ses compétences ou ses potentialités mais sa provenance, son histoire et parfois même nous anticipons son avenir pour lui mettre le bâton dans les roues sinon... 
La rigueur de la  loi ne doit pas exister pour une certaine catégorie de personnes.
Certes, beaucoup me diront que c'est comme ça notre monde aujourd'hui. Des tels propos aussi vrais qu'ils soient, sont anti-progressistes pour ne pas dire diaboliques. Le monde ne changera jamais de visage sans un effort réel de conversion et cela sur tous les plans.
Notre engagement reste cependant d'éveiller la conscience religieuse de ceux et celles qui sont encore à l'école de la crainte du Seigneur.  
Évitons de faire de notre vie sur cette terre, un laboratoire qui conçoit et véhicule des idées qui dénient les droits à la dignité humaine mais plutôt qui voient en tout homme, maître du sabbat.
Le Seigneur soit avec vous !
✍🏾 Père KIYE Mizumi Vincent, Missionnaire d'Afrique
 
Paroisse de Nioro du Sahel 
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Les informations sur nos maisons de formation datent de quelques années, et nous avons demandé aux responsables de ces maisons de nous donner des nouvelles plus récentes.
La première réponse reçue vient de Samagan, le noviciat près de Bobo-Dioulasso (lire la suite)

 

La deuxième réponse nous a été donnée par la "Maison Lavigerie", notre maison de formation à la périphérie de Ouagadougou, où les candidats ont leurs trois premières années de formation (lire la suite)