Dialogue interreligieux

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

L’approche herméneutique de Fazlur Rahman, outil pour un islam moderne et vivant |SaphirNews

Fazlur Rahman est peu connu en France, où ses ouvrages n’ont pas été traduits. C’est seulement récemment que le lecteur francophone a pu se familiariser avec sa pensée grâce au très bon livre du Dr. Youssouf T. Sangaré, Repenser le Coran et la tradition islamique – Une introduction à la pensée de Fazlur Rahman (Al Bouraq, 2017). Pourtant, la vision de l’islam de Fazlur Rahman est d’un intérêt particulier dans notre société moderne.[…]

Pour lui, le renouveau de l’islam passe par un retour au dynamisme intellectuel qui caractérisait les premiers siècles de l’islam et par une recherche des valeurs morales et éthiques universelles tirées du Coran, qu’il voit comme une source de justice sociale. Il prônait en particulier une méthode originale d’interprétation du Coran adaptée à la société moderne et la renaissance du raisonnement personnel (ijtihad). Il devrait donc sans doute être mieux connu en France. Le but de cet article en deux volets est de résumer l’herméneutique, la méthode d’interprétation, du Coran développée par Fazlur Rahman. Cette analyse est principalement tirée de ses livres Islam, 2e édition (University of Chicago Press, 1979), et surtout Islam & Modernity – Transformation of an Intellectual Tradition (University of Chicago Press, 1982).

Lire la suite : L’approche herméneutique de Fazlur Rahman, outil pour un islam moderne et vivant (1/2), Baudouin Heuninckx, 12.02.21

Conclusion du second article

Une école de l’objectivité

Fazlur Rahman voit son approche herméneutique comme une école de l’objectivité. En effet, sa méthode cherche à déterminer objectivement la signification profonde du Coran telle que voulue par Dieu, et ce au moyen de la mise en contexte de celui-ci et en la séparant des facteurs normatifs et du contexte de l’époque où le Coran a été révélé. Pour lui, cette approche constitue une condition sine qua non de la mise en pratique du Coran à notre époque, vu que celui-ci est la parole de Dieu descendue via la Prophète Muhammad en réponse à un contexte précis. Toute application automatique ou littérale du Coran dans la société actuelle ne peut en fin de compte conduire qu’à des résultats contraires à ses valeurs fondamentales, ses principes généraux et ses objectifs de justice sociale.

Le problème de cette herméneutique, comme Fazlur Rahman lui-même le concède, est qu’elle peut en fait se révéler subjective si l’exégète y intègre sa propre interprétation, par exemple pour tenter de compléter des sources historiques incomplètes. Les plus grands théologiens du passé ont inclus leur propre subjectivité dans leurs œuvres (comme al-Ashari, al-Ghazali, Ibn Taymiya), donc nul n’est à l’abri de cette subjectivité. Ce risque est d’autant plus présent qu’il est particulièrement difficile de deviner objectivement la volonté de Dieu. Cette méthode doit donc être appliquée avec circonspection, souci du détail et après analyses approfondies. Malgré cela, elle constitue un outil exceptionnellement cohérent pour vivre le Coran dans notre société moderne.

Une nouvelle revue: L’Islam au XXIème siècle

Alors que nous sommes tous envahis de textes à lire, nombreux et de qualité inégale, nous voulons relever le défi et créons cette revue pour trois raisons, qui sont pour nous autant d’idées fortes.

La première est de tenir l’apparente tension entre l’explication des spécificités culturelles de l’Islam, tout en ayant la volonté d’être un acteur «comme les autres» du débat intellectuel contemporain.

La seconde est de pouvoir approcher, discuter et déchiffrer les liens entre l’islam-religion et l’Islam-civilisation. Notre objectif est de promouvoir les éléments de compréhension mutuelle dont notre monde globalisé a besoin.

Sommaire du premier numéro (gratuit)

  • Le mot du président « L’Islam au XXIème siècle » : Une nouvelle revue
  • Islam et islamisme Qu’est-ce que l’islamisme ? Par Hakim El Karoui
  • Condamner le discours de Macron ? Par Mohamed Haddad
  • Théologie et philosophie L’humanisme musulman, hier et aujourd’hui Par Mahmoud Hussein
  • Pour une juste relecture du Coran Par Patrick Mégarbané
  • Rites et pratiques spirituelles Le sens de la prière en islam Par Abdennour Bidar
  • Parcours spirituel Ismaël Saidi, un « musulman d’ici »

Lire le premier numéro (pdf)

Source: Association l’Islam au XXIe siècle

Séparatisme : la Conférence des Églises européennes exprime son « inquiétude » 

Les faits 

La Conférence des Églises européennes (CEC), organisation œcuménique rassemblant 114 Églises d’Europe, a exprimé dans un courrier au gouvernement français, sa « vive inquiétude » quant au projet de loi séparatisme, porteur selon elle d’une « culture de la suspicion » vis-à-vis des religions.

  • Mélinée Le Priol, 

Lecture en 2 min.

Séparatisme : la Conférence des Églises européennes exprime son « inquiétude »
 
La CEC évoque le « contrat d’engagement républicain » que devront désormais signer les associations touchant des subventions de l’État, et dont certaines sont liées à des cultes (sur la photo, l'association Août Secours Alimentaire à Créteil).CORINNE SIMON/CIRIC
  •    

L’« inquiétude », répétée trois fois au cours du texte, est sans nul doute le cœur du message que la Conférence des Églises européennes a voulu adresser au gouvernement français par une lettre datée du jeudi 4 février. En cause, le projet de loi visant à « conforter le respect des principes de la République », en discussion depuis le 1er février à l’Assemblée nationale, et qui devrait faire l’objet d’un vote solennel mardi 16 février.

Sans se limiter à la France, cette organisation œcuménique rassemblant 114 Églises de toute l’Europe a vocation à s’élever face à toutes les réformes de pays membres de l’Union européenne qui « risquent de porter atteinte aux droits fondamentaux constituant le socle de l’état de droit et de l’UE ». Or c’est, selon elle, le cas de ce projet de loi, qui vise à lutter contre le séparatisme islamique mais suscite depuis plusieurs semaines des réserves chez des croyants de toutes les religions.

Contraintes administratives

Réserves justifiées, à en croire la CEC, qui déplore une « culture de la suspicion » vis-à-vis des communautés religieuses, dont « l’immense majorité » reconnaît pourtant les valeurs démocratiques tout en apportant à la société une « culture de l’accueil, de la solidarité et du lien » et en contribuant à sa « quête de sens ».

→ TRIBUNE. Séparatisme, un projet de loi qui nourrit une image négative des religions

Dans le détail, la CEC déplore des contraintes administratives et financières « de nature à rendre plus complexe l’expression religieuse et donc d’en réduire la liberté ». Est notamment évoquée l’obligation pour des associations cultuelles (loi 1905) d’obtenir, à leur constitution puis tous les cinq ans, la reconnaissance par le préfet de leur caractère cultuel (art. 27). « Pourquoi, en France, un culte établi depuis le IIe siècle, devrait-il soudainement se soumettre à une démarche administrative récurrente pour obtenir droit de cité ? », relève la CEC.

→ ANALYSE. Loi séparatisme : un « alourdissement administratif » pour les cultes

La lettre mentionne également le « contrat d’engagement républicain » que devront désormais signer les associations touchant des subventions de l’État, et dont certaines sont liées à des cultes, comme le Secours catholique ou la Fédération de l’entraide protestante. Ce contrat « n’est-il pas de nature à limiter la capacité des associations à questionner, voire contester, dans le cadre d’un plaidoyer les politiques publiques ? », interroge le courrier.

Pour une « réelle concertation avec les cultes »

Précisant qu’elle ne manquera pas d’exprimer sa « vive préoccupation » lors de ses prochaines rencontres avec la présidence du Parlement européen et de la Commission européenne, la CEC ouvre et clôt sa lettre par la même invitation : que le gouvernement français « renoue avec une réelle concertation avec les cultes ».

Fondée en 1959 pour maintenir les relations entre les Églises séparées par le rideau de fer, la CEC rassemble toujours, en lien avec les institutions politiques, des Églises de tradition orthodoxesprotestantes et anglicanes, ainsi que des organisations œcuméniques de toute l’Europe.

VOTRE SÉLECTION

Loi séparatisme : un « alourdissement administratif »
pour les cultes 

Les faits 

Le culte protestant, en particulier, s’inquiète de voir de nouvelles obligations administratives et comptables peser sur ses nombreuses associations cultuelles.

  • Mélinée Le Priol (avec Bernard Gorce), 

Lecture en 3 min.

Loi séparatisme : un « alourdissement administratif » pour les cultes
 
Les cultes s’inquiètent de voir de nouvelles obligations administratives et comptables peser sur les associations cultuelles.優太丸 木戸/ADOBE.COM

Les articles 26 à 36 du projet de loi « confortant les principes de la République » visent à rendre plus transparents le fonctionnement et le financement des associations cultuelles. L’enjeu, surtout, est d’inciter les associations qui gèrent les mosquées, et qui relèvent en grande majorité du régime loi 1901, à passer sous le statut d’association cultuelle (loi 1905) plus facile à contrôler pour l’État. Avec, en ligne de mire, la lutte contre le séparatisme islamiste.

→ À LIRE. Séparatisme : les cultes s’inquiètent des effets du projet de loi

Or de nombreux responsables religieux craignent que la réforme ait justement l’effet inverse, et que la multiplication des obligations administratives et comptables rende le régime loi 1905 « dissuasif » pour le culte musulman (qui conserverait ses associations loi 1901), et « intrusif » pour les autres cultes, en particulier le protestantisme. Celui-ci constitue en effet environ les deux tiers des associations loi 1905, support juridique de près de 4 000 temples et paroisses, pour beaucoup évangéliques.

Le culte catholique, lui, dispose depuis 1924 d’associations diocésaines obéissant au régime juridique et fiscal des associations loi 1905 : mais celles-ci ne sont qu’une centaine (une par diocèse) et disposent donc de davantage de ressources humaines et financières que les paroisses protestantes ou orthodoxes.

« Nous sommes des bénévoles ! »

« Nos structures sont souvent petites, gérées par des personnes issues de l’immigration… Comment vont-elles faire face à un tel alourdissement administratif ? », s’inquiète Fabien Fourcasse, pasteur baptiste à Amiens. « Cette loi ne prend pas en compte le fait que nous sommes des bénévoles ! »

→ ANALYSE. Séparatisme, la loi qui inquiète les croyants

Même son de cloche à la paroisse luthéro-réformée de Levallois-Clichy (Hauts-de-Seine), où le pasteur Jean-Claude Tenreiro redoute, entre autres « tracasseries », l’obligation nouvelle de désigner un commissaire aux comptes alors que sa paroisse, aux revenus modestes, n’y était jusqu’ici pas tenue. « Cela va nous mettre en difficulté », alerte-t-il, « profondément agacé ». Plus importantes, les associations diocésaines (catholiques) disposent déjà toutes, quant à elles, d’un commissaire aux comptes.

Autre obligation nouvelle pour les associations qui gèrent les lieux de culte : déclarer les financements étrangers au-delà de 10 000 €, avec un pouvoir d’opposition donné à l’autorité administrative (art. 35). Si l’État entend ainsi mieux contrôler les liens entre les mosquées et des pays jugés hostiles ou véhiculant l’islam politique, certaines paroisses redoutent déjà une « suspicion » étendue aux dons en provenance de Roumanie ou de Grèce (pour les orthodoxes) et de Suisse ou des États-Unis (pour les protestants).

Le camp laïque sceptique

Le sujet le plus sensible pour les associations cultuelles est sans doute l’obligation d’obtenir, à leur constitution puis tous les cinq ans, la reconnaissance par le préfet de leur caractère cultuel (art. 27). « Contrainte supplémentaire », mais aussi « épée de Damoclès », puisque le représentant de l’État disposera d’un pouvoir d’opposition. « Certes, le ministre de l’intérieur a parlé, en séance publique, de la possibilité d’une “reconduction tacite” de ce statut cultuel, ce qui reviendrait à un contrôle allégé, mais pour l’instant, rien de tel n’a été inscrit dans la loi », précise Anne-Violaine Hardel, directrice du service juridique de la Conférence des évêques de France (CEF).

Outre les cultes, ces modifications suscitent aussi des réserves dans le camp laïque, attaché au principe de séparation entre le politique et le religieux. « Le préfet a-t-il compétence pour décider de ce qui est cultuel ou pas ? », s’interrogeait ainsi Pierre-Marie Adam, de la Grande loge de France, auditionné début janvier par la commission spéciale avec les autres obédiences maçonniques et la Libre-Pensée.

→ ANALYSE . Séparatisme, les Francs-maçons veulent renforcer la neutralité des services publics

Ces organisations dénoncent par ailleurs – tout comme une partie des élus, surtout à gauche –, la possibilité donnée aux cultes de tirer des revenus d’immeubles reçus par don. Cette mesure, accordée en contrepartie des nombreuses obligations et interdictions que contient le projet de loi, a été dénoncée comme un « cadeau fait aux cultes ». Elle ne devrait toutefois pas bénéficier au culte musulman, dont les fidèles ont pour beaucoup des revenus modestes et lèguent donc rarement aux associations un patrimoine immobilier.

 

L’islam, pourquoi c’est compliqué

Enquête 

Pendant deux semaines, du 25 janvier au 7 février, La Croix explore l’islam contemporain, ainsi que les questions qu’il pose à la société française.

  • La Croix 

Lecture en 3 min.

L’islam, pourquoi c’est compliqué
 
Calligraphie du mot «Islam ».HASSAN MASSOUDY POUR LA CROIX

Avec 4 à 5 millions de musulmans vivant sur son sol, la France est le pays où l’islam est le plus présent en Europe. De nombreux signes traduisent leur intégration progressive dans la société, mais des sujets de crispations demeurent. Surtout, des attentats commis au nom de l’islam font, à intervalle régulier, resurgir le doute sur la « compatibilité » de l’islam avec la République et ses valeurs.

→ ÉDITO. Débattre de l’islam

Comment comprendre cette religion, beaucoup plus riche et complexe que ce qu’en disent ses adeptes les plus intransigeants ? Quelles ressources détient-elle pour surmonter les défis auxquels elle fait face aujourd’hui ? Comment dialoguer avec les musulmans ? Pour y répondre, Durant deux semaines, La Croix apportera des éléments de réflexion et de réponse.

► Le Coran, un texte immuable ?

Alors que l’exégèse du Coran a longtemps été bridée par des courants littéralistes, des instituts universitaires de théologie islamique se créent dans certaines universités, avec comme question de fond celle de l’interprétation du Coran.

Reportage En Allemagne, la théologie islamique émerge à l’université

Explication : Le Coran peut-il être interprété ?

Portrait Hassan El Houari étudie le Coran pour « éteindre le feu »

Tribune : Le Coran, un texte européen comme un autre

► Les croyants, une unité de façade ?

Le modèle d’une communauté de croyants musulmans – l’Oumma – unie et uniforme bute aujourd’hui sur une réalité extrêmement plurielle et parfois même conflictuelle.

Reportage : « Être noir en islam, c’est compliqué »

Explication : Une communauté musulmane entre unité et division

Portrait : Mohammed Colin, au service du débat

Tribune : Faudra-t-il sauver les salafistes ?

► Une foi sans spiritualité ?

Selon le courant auquel ils appartiennent, les fidèles musulmans insistent plus ou moins sur l’éthique et la spiritualité. Contre des courants qui survalorisent le respect des normes religieuses, certains penseurs appellent à se concentrer sur la dimension spirituelle de cette religion.

Rencontre Des quadras musulmans en quête de spiritualité et d’action

Explication L’islam, foi, pratique ou identité ?

Tribune : Islam : les fumées de la radicalisation

► Hors de l’islam, point de salut ?

Il existe l’idée que l’islam se penserait comme supérieure aux autres religions. Qu’en est-il vraiment ?

Enquête Islam : couples mixtes, des réticences à lever

Explication Pourquoi cette sévérité avec les autres croyants et les incroyants ?

Portrait Farida Djededoua, aider tous ceux qui en ont besoin

► En France, des mémoires irréconciliables ?

Comment dépasser le choc des mémoires entre islam et christianisme ?

Entretien croisé « Chacun doit regarder son histoire avec honnêteté », deux enseignants face au choc des mémoires

Portrait Farid Abdelkrim, l’humour pour abattre les murs

► La violence, comment s’en défaire ?

Dès les premier temps de l’islam est fait référence à la guerre sainte. Que faire de cette violence ?

Enquête : Jawdat Sa’id, le « Gandhi Syrien », figure de la non-violence au Proche-Orient

Explication Islam, une violence à délégitimer

Portrait Abdel Foiraison, l’humour au service de la pédagogie

► La politique, aux ordres du religieux ?

Enquête La laïcité à la turque sépare-t-elle vraiment politique et religion ?

Explication La difficile séparation entre loi civile et « loi divine »

Portrait Mariéme Tamata-Varin, la République sans réserves

► L’invisible féminin ?

Rencontre Islam : des femmes ni soumises, ni visibles

Explication Islam : les femmes, une égalité à conquérir

Portrait Lilia Bouziane rêve d’associer le voile à la robe noire

Tribune : À propos du voile : ce que dit vraiment le Coran

► Une simplicité attirante ?

Rencontre : Les convertis à l’islam, une caricature à gommer

Explication Abandonner l’islam reste mal vu

Portrait Bruno Guiderdoni, Dieu et les étoiles

► Quelle place en France ? (Vendredi 5 février)

Analyse Qu’est-ce que serait un « islam de France » ?

Portrait Fawzy Al-Aiedy, entre Aladin et Django

► Débat

♦ Quelles solutions pour apaiser les tensions dans et autour de l’islam ?

► Entretiens vidéos « paroles de musulmans » :

♦ Chahla Chafik , sociologue : « Ne réduisons pas la question islamiste aux relations entre les musulmans et la France »

♦ Mohamed Bajrafil, ancien imam : « Le libre arbitre de la majorité des musulmans en France l’emportera »

♦ Eva Janadin, femme imame : « Il faut que l’islam donne le droit à des femmes d’être imame »

♦ Saïd Ahamada, député des Bouches-du-Rhône : « Les vrais problèmes ne se situent pas dans les mosquées »

♦ Guillaume et Kawthar, en couple mixte islamo-chrétien, témoignent de la « double religion » au sein de leur couple : « Dire que nos enfants seront catholiques ou musulmans serait nier leur liberté »