Dialogue interreligieux

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

Un nouveau Ramadan confiné s’ouvre pour les musulmans

Pour la deuxième année consécutive, le Ramadan aura un goût d’inédit. Ce mois de jeûne, de prière et de partage, qui commence ce mardi 13 avril pour les musulmans de France, sera à la fois marqué par les contraintes liées à la pandémie de Covid-19 et par la poursuite de la campagne de vaccination.

  • Mélinée Le Priol, 

Lecture en 2 min.

                              Un nouveau Ramadan confiné s’ouvre pour les musulmans
                                                Un musulman prie chez lui lors du premier confinement, le 17 mai 2020. 
    • Pour les musulmans du monde entier, ce Ramadan 2021 se vivra, comme cela a déjà été le cas l’an dernier, à l’heure de la pandémie de Covid-19. En France, ce mois de jeûne s’ouvre ce mardi 13 avril et s’achèvera le jeudi 13 mai par la fête de l’Aïd-El-Fitr. À cette date, le confinement national d’au moins quatre semaines commencé le 3 avril pourrait être terminé, selon l’évolution de la situation sanitaire

→ LES FAITS. À la veille du Ramadan, la menace contre les lieux de culte et les musulmans persiste

D’ici là, en raison de l’interdiction des rassemblements, le repas quotidien de rupture du jeûne (iftar), à la tombée du jour, se prendra seul ou en cercle restreint, chez soi. La dimension sociale et conviviale est pourtant centrale dans ce mois sacré pendant lequel les musulmans sont invités à s’abstenir - de l’aube jusqu’au coucher du soleil - de boire, manger, fumer et avoir des relations sexuelles.

Une vaccination licite

Quant à la traditionnelle prière nocturne du Ramadan (tarawih), après la rupture du jeûne, elle ne pourra pas avoir lieu à la mosquée, les lieux de culte étant fermés après 19 heures en raison du couvre-feu.

Pendant la journée, les fidèles qui le souhaitent pourront néanmoins se rendre à la mosquée dans leur département de résidence - ou dans une limite de 30 km pour ceux qui habitent en limitrophe d’autres départements.

Plus solitaire que d’ordinaire, ce mois sacré sera aussi marqué par la poursuite de la campagne de vaccination. Une vaccination tout à fait licite, ont insisté différentes instances religieuses musulmanes face aux inquiétudes quant à la dimension « nutritive » de l’injection. Celle-ci « n’invalide pas le jeûne », ont affirmé la Grande mosquée de Paris (GMP) et le Conseil français du culte musulman (CFCM) dans deux textes publiés respectivement le 29 et le 31 mars.

Dissensions internes

C’est aussi séparément que ces deux organisations ont annoncé que le Ramadan débuterait le 13 avril cette année. Le CFCM, instance représentative du culte musulman auprès des pouvoirs publics, avait déterminé cette date dans un communiqué publié dès le jeudi 1er avril.

Quant à la GMP, elle ne l’a confirmée que dimanche 11 avril lors d’une « nuit du doute » organisée à Paris pour observer le ciel. Y participaient également le Rassemblement des musulmans de France (RMF), Musulmans de France (MF) et la Fédération française des associations islamiques d’Afrique, des Comores et des Antilles (FFAIACA).

Menées par la Grande mosquée de Paris, ces quatre fédérations ont annoncé leur retrait du bureau exécutif du CFCM le 17 mars, en raison de dissensions internes relatives notamment à la « charte des principes pour l’islam de France ».

 

Cartes de vœux pour la fin du Ramadan 2021 |El Kalima

Chaque année, le centre en partenariat avec ORBIT VZW propose des cartes de vœux pour la fête de fin de Ramadan et pour la fête du sacrifice.
Cette année encore, ce mois sera vécu en confinement: utilisons ces cartes exclusives qui contiennent des souhaits de fête en sept langues (français, néerlandais, allemand, espagnol, anglais, turc et arabe).

Cartes de vœux pour la fin du Ramadan 2021

Le Ramadan est par excellence la période de rencontres et de visites mutuelles. Le jeûne est un moyen de se rapprocher des conditions de vie et des difficultés des pauvres.  C’est aussi pour les croyants un exercice de purification pour se présenter en toute honnêteté devant Dieu, le Miséricordieux. En Belgique, cette période se caractérise habituellement par des échanges animés. Les musulmans sont de plus en plus nombreux à inviter des gens à participer à la rupture du jeûne.


L’édition conjointe de cette carte de vœux est pour El Kalima et ORBIT une occasion d’inciter les chrétiens et les gens de confessions et de philosophies différentes à tendre la main vers les musulmans qu’ils connaissent : voisins, amis, collègues de travail. Elle peut également être utilisée dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, maisons de retraites et autres institutions.
Prix:
La carte coûte 0,60 euro/pièce (hors frais d’envoi).

Vous pouvez en commander par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Prendre soin de la Terre. Chrétiens et musulmans s’engagent | El Kalima


Dossier d’El Kalima sur l’écologie


Dans ce dossier d’une cinquantaine de pages, El Kalima donne la parole à des chrétiens et des musulmans engagés dans un processus de réflexion et d’action autour des enjeux écologiques tels qu’ils les perçoivent aujourd’hui.

Tous vivent en Belgique. Leurs approches sont variées, leurs projets multiples, mais tous se mobilisent.

Pas seulement pour “préserver la nature” mais aussi pour prendre leur part dans la construction d’une autre société, plus soucieuse de justice et d’équilibre.

Dossier d’El Kalima sur l’écologie

Le dossier est divisé en trois parties :

  1. Écologie et sources scripturaires
  2. Sur le terrain : un monde en effervescence
  3. Transition écologique et dialogue (quelques réflexions et références sur les liens entre exigence écologique et dialogue interreligieux et interconvictionnel).

Prix de vente : 10 € + frais de port
Commandes : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Disponible au Centre El Kalima à partir du 7 avril 2021.

Ramadan 2021 | Covid-19 | Ce qu’il faut savoir sur le mois du jeûne en 12 questions |SaphirNews

Le mois du Ramadan, constitutif des cinq piliers de l’islam, fait son retour, à l’heure où la pandémie de la Covid-19 demeure toujours une source de grandes préoccupations en France et dans le monde. Que savoir de ce mois béni, de ses dates, de ses obligations et de ses interdits ? Qu’est-ce que la crise sanitaire implique pour les musulmans ? La contamination au nouveau coronavirus et la vaccination sont-elles compatibles avec le jeûne ? Nos réponses en 12 questions pour connaître l’essentiel.

  • 1/ Qu’est-ce-que le Ramadan ?
  • 2/ Pourquoi les dates du Ramadan changent-ils d’une année sur l’autre ?
  • 3/ Comment sont déterminées les dates du jeûne ?
  • 4/ A quelles dates débute et finit le mois du Ramadan cette année ?
  • 5/ Qui peut être exempté de jeûne ?
  • 6/ La dispense peut-elle s’appliquer aux personnes contaminées par le Covid-19 ?
  • 7/ Quelles sont les principales obligations et interdits du Ramadan ?
  • 8/ Peut-on se faire vacciner en pleine période de jeûne ?
  • 9/ Quelles sont les obligations liées à la crise sanitaire à respecter en France ?
  • 10/ Qu’est-ce-que la nuit du Destin ?

  • 11/ A combien s’élève la zakat al-fitr ?
  • 12/ Quand et à qui faut-il verser la zakat al-fitr ?
  • À lire sur : Ramadan 2021 | Covid-19 | Ce qu’il faut savoir sur le mois du jeûne en 12 questions, Lina Farelli, SaphirNews, 10.04.21

Le nombre de catholiques augmente en Afrique et en Asie mais baisse en Europe

Selon les derniers chiffres de l’Annuaire pontifical, publiés le 25 mars, les catholiques dans le monde sont 1,345 milliard représentent près de 18 % de la population mondiale, une hausse de 16 millions entre 2018 et 2019.

Une hausse modérée et contrastée. Les derniers chiffres issus de l’Annuaire pontifical 2021 et de l’Annuarium Statisticum Ecclesiae 2019, prenant en compte les données compilées au 31 décembre 2019, confirment les tendances observées ces dernières années.

16 millions de catholiques en plus

Premier constat, le catholicisme continue de croître dans le monde. Modérément, mais à un rythme régulier. Ainsi, entre 2018 et 2019, le monde compte 16 millions de catholiques baptisés en plus pour atteindre le chiffre de 1,345 milliard, soit une hausse de 1,2 %. Les catholiques représentent 17,7 % de la population mondiale.

Toutefois, cette hausse générale masque d’importantes disparités. Le catholicisme continue de progresser sensiblement en Afrique (+ 3,4 %) et plus légèrement en Asie (+ 1,3 %) et en Océanie (+ 1,1 %). En revanche, le nombre de baptisés est quasi stable en Amérique (+ 0,84 %) et en légère baisse en Europe.

Légère hausse du nombre de prêtres

Entre 2018 et 2019, le nombre d’évêques a très légèrement décru (de 5 377 à 5 364). Près de 70 % d’entre eux sont en Amérique et en Europe, contre 15,2 % pour l’Asie, 13,4 % pour l’Afrique et 2,6 % pour l’Océanie).

Source : Le nombre de catholiques augmente en Afrique et en Asie mais baisse en Europe, Arnaud Bevilacqua, LaCroix Africa, 14.04.21