Actualités

LIZA MALL, un hypermarché de renommée internationale au Burkina Faso !

Situé au cœur de la capitale, Ouagadougou, plus précisément à Koulouba, à proximité du quartier des affaires, ZACA, le centre commercial LIZA MALL se distingue « par son architecture, son design, ses commodités et son confort ».

 

 

 liza1

 

 

© Le centre commercial LIZA MALL.

 

C’est un vaste centre commercial, voire une énorme galerie marchande, dans lequel le client trouve tout ce dont il a besoin en biens de consommation, services ou animations.

Logé dans un bâtiment à six (6) niveaux, dont un sous-sol et un R+5, d’une surface cumulée savamment aménagée de sept mille (7 000) mètres carrés, LIZA MALL est équipé de trois (3) ascenseurs dont deux (2) ont une vue panoramique.

Chez LIZA MALL, nous sommes fiers de proposer à nos clients un niveau de commodité sans précédent avec l’ajout d’escalators de premier ordre, une première absolue au Burkina Faso.

Imaginé, conçu et mis en œuvre pour donner plus de choix et de possibilités à la clientèle, LIZA MALL offre une large gamme de services :

Du rez-de-chaussée (RDC) au R+1 (1er étage) : vous trouverez un Supermarché avec une gamme variée de marchandises à l’image de Liza Market Kwamé-Nkrumah et Patte-d’Oie ;

 

LIZA HOME, situé :

  • Au 2ème étage, abrite des rayons d’Accessoires d’intérieur de Maison et des appareils électroménagers ;
  • Au 3ème étage, nous disposons des Mobiliers de qualité et de luxe ;
  • Au 4ème étage se trouvent des Equipements sportifs, des articles du Textile : habillement pour Homme-Femme-Enfant, une Parfumerie. Un espace y est également consacré à une Bijouterie très moderne qui, du reste, est la plus grande et la meilleure de l’Afrique de l’Ouest au regard de la valeur et de la qualité des bijoux qui n’existent nulle part dans la sous-région ;
  • Le R+5 (5ème étage) comprend un Restaurant (pâtisserie, glacier, fast-food), un salon de coiffure, une salle de massage et une aire de détente pour enfants.

 liza2

 

Avec LIZA MALL, vivez une nouvelle expérience du shopping !

Avec un large éventail de services, y compris des achats, de la restauration, du divertissement pour les enfants, des soins de beauté, des massages, etc.

LIZA MALL offre une expérience de shopping unique et complète et devient le choix numéro un pour les consommateurs soucieux : de leur temps, de la qualité des produits et surtout de leur expérience d’achat.

Notre mission est de fournir à nos clients nationaux et internationaux des services et des produits de qualité, d’origine européenne et africaine ; accessibles à tous à travers l’ensemble de nos canaux de distribution


NOS ADRESSES

OUAGADOUGOU KOULOUBA AVENUE DE L’AÉROPORT
10 BP 1151 OUAGA 10 // TEL : +226 22 33 54 33

PATTE DOIE-AVENUE TANGSOBA GOALMA
10 BP 13150 OUAGA 10 // TEL : +226 52 33 54 54

KWAME NKRUMAH
10 BP 1315 OUAGA 1 // TEL: +226 25 33 54 64

Facebook: Liza Market

Musique tradi-moderne burkinabè : Tim Winsey lance son maxi de quatre titres baptisé « La paix »

Accueil > Actualités > Culture • LEFASO.NET • dimanche 2 avril 2023 à 23h43min 
 
Musique tradi-moderne burkinabè : Tim Winsey lance son maxi de quatre titres baptisé « La paix »

 

Tim Winsey, de son vrai nom Timbiri Winsey, vient de lancer son maxi de quatre titres intitulé « La paix ». La cérémonie officielle de lancement s’est déroulée ce vendredi 31 mars 2023, à Ouagadougou.

Cette oeuvre tirée de son nouvel album de dix titres en cours d’enregistrement, se compose pour l’instant des titres « FDS », « Lamou », « Dream Tim » et « Kon Nana ». Artiste compositeur, interprète, multi-instrumentiste, Tim Winsey n’est plus à présenter sur la scène musicale burkinabè. Il est en effet auteur de trois albums sortis entre 2004 et 2014.

Le premier album se nomme « Zessa » qui signifie « prendre la route ou long chemin » en langue San. Le deuxième, lui, est baptisé « Femme », et le troisième album composé de treize titres s’intitule « Tari Ndari ».

 

Des participants comme Boniface Sarambé ont acheté le CD au prix de 10 000 francs CFA pour soutenir l’artiste.

Parallèlement à la composition de musiques de spectacle de danse et de film, l’artiste développe sa propre recherche vocale et musicale. C’est conscient des richesses du patrimoine musical samo que Tim Winsey a décidé de les valoriser en créant un style propre à lui : « Le wassamana groove ».

Ce style est à la fois enraciné dans un terroir et ouvert à de multiples influences. Ainsi, Tim Winsey chante également en mooré, en anglais et en lingala.

 

« Mon rêve est de voir un jour les différentes communautés du Burkina Faso se tendre la main
pour léguer à nos enfants un pays où règnent la paix, l’amour et l’harmonie », a confié l’artiste Tim Winsey.


Le maxi de Tim Winsey présenté au public a bénéficié de l’accompagnement du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA). L’oeuvre a été produite par Tempo Africa où les CD sont disponibles au prix de 2 000 francs CFA. Les disques sont aussi accessibles à la Radio rurale.

Hamed Nanema
Lefaso.net

 

Biographie de Tim Winsey

Natif de Lankoué en pays san, à la frontière malienne, l’artiste est aujourd’hui considéré comme une virtuose incontestée de l’arc-à-bouche, un instrument immémorial aux vibrations envoûtantes, qui renvoie aux origines de l’humanité. Après avoir suivi ses études à Koudougou, Tim (diminutif de son prénom Timbiri) s’installe à Ouagadougou en 1996.


« J’exhorte les Burkinabè à soutenir nos talentueux artistes à l’instar de Tim Winsey qui produit des œuvres de belle facture », Moussa Zerbo, directeur général de Zeko communication.

Il intègre aussitôt divers groupes dont le Benda Band. Un an plus tard, sa carrière musicale va connaître un tournant décisif. Les chorégraphes burkinabè Salia Sanou et Seydou Boro (par ailleurs membres de la compagnie de danse contemporaine française de Mathilde Monnier) lui proposent de rejoindre leur groupe.

Peu après, Winsey compose la musique de la pièce « Figninto » qui reçoit l’année suivante le 2e Prix du concours chorégraphique interafricain à Luanda (en Angola). Dans cette création, Tim joue en live sur scène en compagnie du percussionniste Dramane Diabaté. Conçue comme un fascinant dialogue entre danseurs et musiciens, cette pièce connaît un succès quasiment mondial. Elle sera présentée sur de nombreuses scènes d’Afrique, d’Europe, des États-Unis et d’Asie, amenant Tim à parcourir les quatre continents du monde.

« Sachant qu’aucune œuvre ne saurait prospérer sans une bonne communication, nous avons mis en place une stratégie en la matière », Mahamadi Compaoré, directeur général de Tempo Africa.

Dès lors, sa passion pour la création de musiques de spectacles se confirme. En 1999, il rejoint l’autre grande compagnie burkinabè de danse contemporaine : Kongo Ba Teria, qu’il a co-fondée avec Souleymane Badolo et Lacina Coulibaly. En 2001, la pièce « Vin Nem » ou la lumière, dont il a composé la musique, gagne à son tour un prix au concours chorégraphique interafricain de Tananarive ( à Madagascar). Tim Winsey y joue, toujours en live, avec son instrument de prédilection l’arc-à-bouche, encore appelé “lolo’’ auquel s’ajoute la kora. L’artiste apprend les bases de cet instrument auprès de grands maîtres maliens à l’instar de Toumani Diabaté.

Le Burkina Faso expulse des journalistes du « Monde » et de « Libération »

Cinq jours après avoir suspendu France 24, le gouvernement du capitaine Traoré a expulsé samedi soir les correspondantes de deux grands quotidiens français, « Le Monde » et « Libération », nouveau signe de la dégradation de la liberté de la presse et des relations avec la France.

Par Jeune Afrique
Mis à jour le 2 avril 2023 à 16:50
 
 
traore

 

 

Le capitaine Ibrahim Traoré assiste à la cérémonie du 35e anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara à Ouagadougou, le 15 octobre 2022. © OLYMPIA DE MAISMONT / AFP

 

 

Le Monde et Libération ont annoncé dimanche matin l’expulsion de leurs journalistes par le Burkina Faso en dénonçant une mesure « inacceptable » et « arbitraire ». Sophie Douce du Monde et Agnès Faivre de Libération sont arrivées dimanche matin à Paris. Leur expulsion a eu lieu cinq jours après la suspension de la chaîne de télévision France 24 et quatre mois après celle de Radio France internationale (RFI). Seuls des médias français ont pour l’instant été ainsi sanctionnés par les autorités burkinabè.

À LIREEntre le Burkina Faso et la France, une relation en question

Selon Libération, « Agnès Faivre et Sophie Douce sont des journalistes d’une parfaite intégrité, qui travaillaient au Burkina Faso en toute légalité, avec des visas et des accréditations valables délivrées par le gouvernement burkinabè ». « Nous protestons vigoureusement contre ces expulsions absolument injustifiées et l’interdiction faite à nos journalistes de travailler en toute indépendance« , ajoute le journal, pour qui ces expulsions confirment « que la liberté de la presse au Burkina Faso est lourdement menacée ».

Le Monde, pour sa part, « condamne avec la plus grande fermeté cette décision arbitraire », en soulignant que « Sophie Douce, comme sa consœur, exerce pour Le Monde Afrique un journalisme indépendant, à l’écart de toute pression ». Le directeur du journal, Jérôme Fenoglio, « demande aux autorités locales de revenir au plus vite sur ces décisions et de rétablir sans délai les conditions d’une information indépendante dans le pays ».

24 heures pour partir

Les deux journalistes avaient été convoquées vendredi à Ouagadougou à la sûreté nationale et ont ensuite reçu l’ordre de quitter le Burkina Faso dans les 24 heures. Avant son départ, Agnès Faivre avait déclaré que cet ordre lui avait été notifié « oralement ». « J’ai également été convoquée hier [vendredi] à la direction de la sûreté de l’État. Puis un officier est venu ce matin [samedi] à mon domicile me notifier verbalement que j’ai 24 heures pour quitter le territoire. Aucune notification écrite, ni motif. J’ai du mal à comprendre et à réaliser », avait pour sa part dit Sophie Douce.

À LIREAu Burkina Faso, des journalistes inquiets pour leurs libertés

Les autorités burkinabè n’avaient, dimanche matin, fait aucune déclaration sur le sujet. Ces expulsions surviennent quelques jours après la publication par Libération, le 27 mars, d’une enquête sur « une vidéo montrant des enfants et adolescents exécutés dans une caserne militaire, par au moins un soldat » dans le nord du Burkina. Cette enquête « avait évidemment fortement déplu à la junte au pouvoir au Burkina Faso », souligne le quotidien.

« Le gouvernement condamne fermement ces manipulations déguisées en journalisme pour ternir l’image du pays », avait écrit le porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean-Emmanuel Ouedraogo, après la publication de cette enquête, assurant que l’armée agit « dans le strict respect du droit international humanitaire ».

France 24, RFI…

Depuis la prise du pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022, les relations avec Paris se sont dégradées, Ouagadougou ayant réclamé et obtenu le départ de l’ambassadeur de France et des 400 soldats français des forces spéciales basés dans le pays. Début mars, le Burkina a en outre dénoncé un accord d’assistance militaire signé en 1961 avec la France.

Le lundi 27 mars, le gouvernement de transition a coupé la diffusion de France 24 sur son territoire à la suite du décryptage d’un entretien du chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), quatre mois après avoir également suspendu la diffusion de RFI. Jean-Emmanuel Ouedraogo avait indiqué que ces deux médias étaient accusés d’avoir « ouvert leurs antennes à des leaders terroristes pour qu’ils propagent l’idéologie du terrorisme, de la violence, de la division ».

À LIREIbrahim Traoré pousse un peu plus la France vers la sortie

Le secrétaire général de Reporters sans frontière (RSF), Christophe Deloire, a dénoncé cette double expulsion « arbitraire, scandaleuse, indigne, qui n’est même pas notifiée par écrit publiquement ». « Après le renvoi d’ambassadeur, on est dans une logique du renvoi de journalistes comme s’ils étaient une variable d’ajustement des tensions diplomatiques : c’est absurde », a-t-il ajouté, affirmant que « le régime veut camoufler ses exactions ».

(avec AFP)

Burkina Faso: l’état d’urgence entre en vigueur dans huit régions

 

L'état d'urgence entre en vigueur jeudi 30 mars dans huit régions du Burukina Faso, notamment le Soum, la Tapoa, le Namentenga, le Bam ou encore le Sanmatenga après la décision du gouvernement vendredi. Selon la loi de 2019, les autorités peuvent prendre des mesures exceptionnelles, susceptibles de porter atteinte à certaines libertés. Sa mise en œuvre intervient alors que plusieurs organisations de la société civile ont communiqué sur des atteintes aux droits de l'homme.

Selon le gouvernement, l'état d'urgence renforce les moyens juridiques dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Au total, 22 départements sont concernés, soit près de la moitié du territoire burkinabè.

Les ministres de la Sécurité, de l'Administration territoriale ou les autorités locales compétentes, peuvent prendre une série de mesures allant de l'interdiction de circulation à la dissolution de groupes et associations. Cela en passant par le contrôle des médias ou encore la réquisition de biens et de personnes.

Cette dernière mesure notamment inquiète, alors que deux organisations de défense des droits de l'homme ont dénoncé cette semaine l'enrôlement de force comme Volontaires de la patrie (VDP) d'un activiste de la société civile de Kaya, dans le centre-nord du pays. Dans un communiqué, le Mouvement burkinabè des droits de l'Homme et des peuples évoque « une arrestation arbitraire [...] qui constitue un grave précédent ».

Un défenseur des droits de l'homme confie à RFI « sa préoccupation ». « Ces mesures d'exception risquent de se transformer en feu vert qui permettra aux autorités de tout faire », explique-t-il.

L'état d'urgence est limité à 30 jours. Il peut toutefois être prolongé par l'Assemblée législative de transition.