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Infographie : Poutine étend son empire en Afrique

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Livraisons d'armes en République centrafricaine, signatures de contrats pour Gazprom de l'Algérie à l'Angola, offensive diplomatique du Rwanda au Soudan... Le poids de la Russie sur le continent africain, en une infographie.

Qu’avaient découvert Kirill Radtchenko, Alexandre Rastorgouïev et Orkhan Djemal ? Ces trois journalistes russes ont été assassinés dans la nuit du 30 au 31 juillet près de Sibut, en Centrafrique, alors qu’ils enquêtaient sur le groupe Wagner, une société privée russe connue pour avoir envoyé des mercenaires combattre en Ukraine et en Syrie.

Depuis décembre 2017, la Russie a livré à Bangui un important stock d’armes et déployé – avec l’accord de l’ONU – des formateurs militaires pour l’armée centrafricaine. Elle assure également la sécurité du président, Faustin-Archange Touadéra. Tout en lorgnant les ressources naturelles locales (diamants, or, uranium), comme souvent dans les pays africains où elle est présente.

Ciblé par les sanctions occidentales, Moscou cherche à trouver de nouveaux débouchés sur le continent et à y étendre son influence, en utilisant notamment ses grandes compagnies d’État et son industrie d’armement.

 
ja3004 p27

Jeune Afrique

Algérie: des manifestations culturelles
perturbées par des prières collectives

Une vue de la ville de Ouargla en Algérie.
© DR

En Algérie, la statue de Ain Fouara qui représentait une femme nue, qui avait été détruite par un homme armé d'un marteau, a été rénovée et inaugurée samedi. Le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi a souligné que les autorités continueraient de soutenir la culture dans le pays. Car depuis une semaine, plusieurs manifestations ont tenté d'empêcher des concerts de raï d'avoir lieu.

Il y a une semaine, à Ouargla, à 800 kilomètres au sud d'Alger, des manifestants ont interrompu un concert de raï. Ces hommes, des militants, des membres du mouvement des chômeurs mais aussi des représentants d'un comité d'habitants, ont protesté en réclamant de meilleures conditions de vie au quotidien et ont organisé une prière face à la scène.

Quelques jours plus tard, à Sidi Bel Abbès, une ville de l'ouest du pays, des manifestants ont tenté d'interrompre la soirée d'ouverture du Festival du raï. Ils se sont rassemblés et ont eux aussi organisé une prière collective.

Les deux affaires font très vite la Une de la presse et deviennent le sujet numéro 1 de discussion sur les réseaux sociaux. Car si, certains expliquent qu'en attaquant les concerts, les manifestants protestent contre l'Etat, d'autres parlent de montée de l'intégrisme et s'inquiètent de voir la religion utilisée pour empêcher des manifestations culturelles.

Au début des années 1990, le Front islamique du Salut avait pris pour cible toutes les activités culturelles. La ligue des droits de l'homme a demandé aux autorités de mener des enquêtes et de présenter les responsables de ces manifestations devant des tribunaux.

Côte d’Ivoire : le gouvernement repousse à 2020
son objectif d’autosuffisance en riz

| Par - à Abdijan

Grâce à un prêt de 30 millions de dollars auprès d'EximBank of India, Yamoussoukro pense amener la production nationale de riz à 1,96 million de tonnes en 2020. Une telle production serait synonyme d'autosuffisance, un objectif initialement fixé à 2016. Encore faut-il assurer la compétitivité de la production locale face aux importations.

Le gouvernement ivoirien a réajusté ses objectifs d’autosuffisance en production de riz, initialement fixés à 2016. Ce devrait finalement être l’année 2020 qui verrait l’aboutissement de la stratégie élaborée en 2012.

 
Pour booster sa production, la Côte d’Ivoire va pouvoir compter sur l’aide de l’Inde, qui vient de lui octroyer une ligne de crédit de 30 millions de dollars via Exim Bank of India, pour financer l’installation et l’acquisition d’équipements pour 30 unités de production de riz blanchi dans le pays. « Chaque unité sera dotée d’une capacité de 25 000 tonnes par an. Douze unités sont déjà montées, les dix-huit autres le seront au plus tard le 31 décembre de cette année », a révélé Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement.
 
En 2018, la Côte d’Ivoire devrait produire 1,55 million de tonnes de riz blanchi et en importer 1,45 million de tonnes – une partie étant redirigée vers les pays de la sous-région. 250 milliards de francs CFA (381 millions d’euros) sont consacrés à ces importations. En 2020,  la Côte d’Ivoire devrait arriver à une production de 1,96 million de tonnes, pour une consommation nationale estimée à 1,8 million de tonnes.
 
 
 
Un riz local encore cher

Mais encore faudra-t-il que la production nationale trouve des débouchés. « Le riz local est plus cher que le riz importé d’Asie. Sur un même marché, cela devient quasi impossible pour les producteurs locaux », explique un acteur agro-industriel du riz, ajoutant que l’importation est plus rentable pour certains opérateurs qui avaient des engagements avec le gouvernement pour créer des plantations sur place.

Malgré la stratégie incitative du gouvernement, selon les statistiques du département américain de l’agriculture (USDA), les importations ne cessent d’augmenter, passant de 1,25 million de tonnes en 2016 à 1,45 million de tonnes en 2017.

D’autres facteurs sont venus contrer l’ambition gouvernementale de l’autosuffisance. En effet, si Yamoussoukro avait identifié une dizaine de multinationales qui s’étaient engagées à créer des rizières sur plusieurs centaines de milliers d’exploitations à travers tout le pays, la sécurisation foncière a tardé, créant un désintérêt des acteurs. La surface de production a diminué de 27 % pour descendre autour de 1 million d’hectares.

La production locale est en outre tributaire de la bonne pluviométrie. Or, au cours des dernières années, la rareté des pluies pendant la période de production a impacté négativement la récolte. La non-compétitivité du riz produit localement n’est pas non plus un facteur encourageant pour les entrepreneurs.

Mauritanie: le FNDU confirme sa participation aux prochaines élections

Les leaders de l'opposition mauritanienne lors de leur manifestation contre le projet de révision constitutionnelle du président Aziz, le 7 mai 2016. (Photo d'illustration)
© STR / AFP

En Mauritanie, le Front national pour la démocratie et l’unité (FNDU), qui regroupe huit partis d’opposition, a annoncé samedi 21 avril sa participation aux élections législatives et municipales prévues en août prochain. Le président du FNDU, Mohamed ould Maouloud, l'a confirmé lors d'une conférence de presse à Nouakchott.

La participation du FNDU aux élections législatives et municipales prévues en août-septembre prochain se fera en dépit de l’absence de garanties de transparence du scrutin, précise l'opposant Mohamed ould Maouloud qui dénonce, notamment, la désignation, le 16 avril dans un décret présidentiel, d'une Commission électorale (Céni) en violation des textes.

« Nous considérons que la nomination de cette Céni sans le camp de l’opposition qui se bat pour des élections transparentes, c’est une provocation. C’est un acte illégal. La Céni doit être désignée, selon l’article 6 de la loi, par deux parties, c’est à dire la majorité et l’opposition. Cela signifie que le pouvoir veut faire des élections prochaines, de façon unilatérale, sans aucune garantie de transparence », a déclaré le président du FNDU avant d’accuser le régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz de pousser le pays vers une élection conflictuelle.

« Notre réponse à cela, c’est que nous sommes décidés à participer à ces élections et nous sommes décidés à nous battre pour ce respect de la transparence. Cela veut dire, malheureusement, que s’il persiste dans sa voie unilatérale, nous allons vers des élections de confrontation et cela, c’est dangereux pour répondre à un tournant décisif pour le pays », a souligné l'opposant Mohamed ould Maouloud.

L’annonce de la participation du FNDU aux futures élections intervient après la révélation de l’échec d’un dialogue entre ces deux parties, en vue d’un accord politique pour préparer ces scrutins.

 

Dans le Petit Echo n° 1088 cet article sur ce Missionnaire qui a travaillé au Burkina Faso et en Mauritanie

 

Hans  Remhs 1931 – 2017


Il est né le 2 novembre 1931 à Amsterdam. Pour devenir missionnaire il a suivi notre formation à ‘s-Heerenberg, Thibar où il fit son serment missionnaire le 26 juin 1956, puis à Carthage où il fut ordonné le 21 avril 1957.

Il avait un bon jugement pratique, il était systématique et bien organisé. Son caractère dynamique et sa volonté firent qu’il persévérait dans ce qu’il jugeait important, avec un sens de responsabilité pour les tâches qui lui étaient confiées. A l’adolescence il était plutôt introverti et pas bavard ; durant ses années de formation il s’est épanoui. Il s’est rappelé d’un trésor de bits d’information et aimait en parler.

Après son ordination il enseigne pour quelques mois à notre Petit séminaire de Santpoort. En 1958, il étudie les mathématiques au Collège d’Eindhoven tout en enseignant à notre Petit séminaire de Sterksel. Il part au Burkina Faso, récemment indépendant, le 19 novembre 1960 ; c’est à Paris qu’il va pour arranger son visa à l’ambassade du Burkina où tous semblaient connaître les Pères Blancs.

Pendant 6 mois il étudie la langue Moré et la culture du pays à Guilongu ; puis il va au diocèse de Ouahigouya, à la paroisse de Tikaré (érigée en 1953, très peuplée, à peine 400 catholiques et 600 néophytes) ; il s’y dévoue au travail pastoral et y découvre la situation locale ; c’est ainsi qu’en septembre 1961 il devient professeur au petit séminaire de Koudougou. Le diocèse n’avait que 4 paroisses, une cinquième étant en voie de formation. Notre ancien Supérieur général, Mgr Durieux, en était l’évêque jusqu’à sa mort en 1965. Un Burkinabé lui succéda, notre confrère Mgr Tapsoba.

Hans enseigne toutes les classes de mathématiques ; cela demandait beaucoup de préparation, corrections de devoirs, surveillance. Quand le professeur d’anglais allait en vacances Hans le remplaçait pour toutes les classes d’anglais. Il était difficile de trouver assez de professeurs vu qu’en ce temps-là les laïques n’étaient pas acceptés ou disponibles. Pendant les vacances, Hans visite les paroisses et conduit un camp de trois semaines pour les séminaristes. Le 18 août 1964, il écrit : « Beaucoup de travail et de soucis pour donner aux étudiants une formation intellectuelle et spirituelle solide ».

A partir du 2 juillet 1965, il obtient un temps sabbatique, 6 mois de vacances et un an et demi de travail pastoral à Tikaré en pleine préparation au baptême de 148 néophytes. En septembre 1967 il retourne au séminaire de Koudougou. En janvier 1972 son régional écrit : « Il travaille bien et est apprécié des séminaristes. » A la fin des années 70 ils reçurent le premier recteur Burkinabé avec lequel Hans s’entendait à merveille.

A partir du 11 septembre 1980 il peut faire à nouveau 8 mois de travail pastoral à Tikaré, et le 1.5.1981 on lui demande de devenir économe diocésain de Ouahigouya. Hans commente le 3 novembre 1981 : « Dans mon nouveau travail, je n’ai aucune chance de m’ennuyer. Je regarde avec nostalgie vers ces 8 mois que j’ai passés en brousse et que j’ai aimés. » L’évêque avait la tête pleine de projets de construction, le premier étant une grande clinique ophtalmologique. En 1983 on donne à Hans un assistant. En 1986, il reçoit la médaille de l’Ordre d’Orange-Nassau. Pendant la semaine de Noël 1989 commence la « Guerre des Pauvres » entre le Burkina et le Mali voisin. Son régional écrit (pas de date) : « Hans est resté à son poste pour aider à l’accueil des réfugiés en leur fournissant un abri ou en leur permettant de continuer leur fuite. Deux ou trois fois dans la journée, l’ambassadeur lui téléphonait pour s’enquérir de la situation locale. Sa manière efficace d’agir était estimée héroïque ».

L’évêque envoie un prêtre diocésain à Paris pour deux ans de formation en gestion des affaires et comptabilité, mais avant de le nommer comme successeur de Hans il voulut qu’il fasse 3 ans d’expérience pastorale afin qu’il devienne conscient des besoins réels du diocèse. En 1991, ils ont eu 4 ordinations portant le nombre de prêtres diocésains à 23 et 14 PB. Voici le commentaire de Hans : « Il est grand temps que l’un d’entre eux prenne en charge l’administration financière du diocèse ». Cette année-là, ils connurent aussi les conséquences d’une sécheresse sévère ; avec d’autres organisations et le gouvernement Hans aide pour les secours alimentaires. Dans le nord, de plus en plus de familles partent et quelques villages sont complètement désertés. Le désert avance. La récolte suivante est «excellente». Hans commente: « Tant mieux pour les gens et beaucoup moins de soucis pour nous. »

Le 1 juin 1992, il devint économe pour les Pays-Bas. Il fait cela avec dévouement et grand soin. Le dimanche, il préside à l’eucharistie au home de St Michielgester… Le 14 mars 1999 il devient économe du diocèse de Nouakchott, en Mauritanie. Ce diocèse couvrait une immense superficie mais les « implantations » étaient peu nombreuses. De plus, Caritas avait ses propres finances et les comptes ne dépendaient pas du diocèse. Sa tâche est de superviser le comptable du diocèse, gérer les propriétés et investissements, et aider les quelques travailleurs pastoraux et les religieux à faire leurs budgets. Hans y est heureux. Plus tard il racontera des tas d’histoires et d’anecdotes de cette époque.

En 2003, il souffre d’un trouble oculaire qui le laisse avec un rétrécissement du champ visuel ; le 19 février 2003, il revient aux Pays-Bas pour traitement. L’amélioration est si faible qu’il reste là pour de bon et se fixe à Dongen. L’économat provincial était bien géré par des laïques ; on demande à Hans d’être leur conseiller et de faciliter leur rapport avec l’équipe générale pas encore habituée à travailler avec un économe provincial laïc.

Hans était un magicien en informatique, surfant beaucoup sur Internet. Il savait beaucoup de choses sur la marche des ordinateurs et était toujours prêt à aider ceux qui étaient coincés. Il faisait souvent des traductions en et du français pour le délégué du secteur et pour notre Lien. Il était membre de notre comité de publications. Avec sa voix de stentor il racontait ses histoires et anecdotes. Ces dernières années, ses hanches et genoux commencent de lui causer beaucoup de souffrances.

Le jour de son jubilé d’or il soulève le voile de ce qui l’inspirait : il avait fait l’expérience de Jésus comme un ami proche qui, aux moments difficiles, l’encourageait à faire encore un effort avec des résultats miraculeux, et qui l’attendait sur le bord du lac avec un repas préparé pour lui. (Jn 21, 1-3).

Le 27 mai 2010 il déménage à Heythuysen. Après un peu de temps il reçoit un déambulateur et un scooter de mobilité. Il consulte beaucoup l’ Internet et peut en parler avec beaucoup de détail. Il aide les confrères avec leurs ordinateurs et outils TIC. En septembre 2017, un mal grave est diagnostiqué ; il meurt dans son appartement paisiblement le 15 novembre 2017. Avec sa parenté et ses amis nous l’avons enterré dans notre cimetière de St Charles le 20 novembre 2017.

Voici la caractéristique de Jésus que Hans a illustrée dans sa vie : « Jésus s’approcha et il faisait route avec eux. » Lk. 24.15

Marien van den Eijnden, M.Afr.

Sous-catégories

Créer des liens! A des degrés différents, nous appartenons tous à cette grande famille des Missionnaires d'Afrique, fondée par le Cardinal Lavigerie. Comme dans toutes les familles, il est normal que nous échangions les nouvelles des uns et des autres, surtout que cette famille est dispersée sur tout le continent africain. Voilà le but de ce bulletin écrit par les Missionnaires d'Afrique, Pères et Soeurs, pour eux-mêmes, leurs familles et leurs amis. 

" Je suis homme, l'injustice envers d'autres hommes révolte mon coeur. Je suis homme, l'oppression indigne ma nature. Je suis homme, les cruautés contre un si grand nombre de mes semblables ne m'inspirent que de l'horreur. Je suis homme et ce que je voudrais que l'on fit pour me rendre la liberté, l'honneur, les liens sacrés de la famille, je veux le faire pour rendre aux fils de ces peuples l'honneur, la liberté, la dignité. " (Cardinal Lavigerie, Conférence sur l'esclavage africain, Rome, église du Gesù)

 

NOS ENGAGEMENTS POUR LA JUSTICE T LA PAIX
S'EXPRIMENT DE DIFFÉRENTES MANIÈRES :

En vivant proches des pauvres, partageant leur vie.
Dans les lieux de fractures sociales où la dignité n'est pas respectée.
Dans les communautés de base où chaque personne est responsable et travaille pour le bien commun.
Dans les forums internationaux pour que les décisions prises ne laissent personne en marge.

Dans cette rubrique, nous aborderons différents engagements des Missionnaires d'Afrique, en particulier notre présence auprès des enfants de la rue à Ouagadougou et la défense du monde paysan.

 

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

Une des grandes orientations du concile Vatican II était la prise de conscience que l'Église est d'abord le Peuple de Dieu, le Peuple de Dieu en marche vers les promesses du Royaume. Les chrétiens ne sont pas les seuls en marche sur cette route. Tous les hommes sont sur une même route du fait qu'ils ont une origine commune et que, selon le plan de Dieu, leur destinée est la même pour tous. Nous sommes en chemin avec tous nos frères et sœurs, quelles que soient leur foi ou leurs convictions.

Notre vocation de chrétiens, Peuple de Dieu au Mali, n'est autre que de contribuer à donner sens, dynamisme et joie à la marche de tous les Maliens. Être chrétien au Mali, c'est aussi accepter de vivre en permanence une grande tension intérieure : chercher l'harmonie, vivre en parfaite convivialité avec ceux que le Seigneur nous a donnés comme compagnons de route, et en même temps rester un défi, une interpellation pour eux. Pour assumer cette tension, le Centre "Foi et Rencontre" veut apporter sa modeste contribution.

La revue « En chemin » se veut donc un lien entre chrétiens, musulmans et autres croyants.

La Province des Missionnaires d’Afrique du Mali vient de faire naître un bulletin qui s’appellera « Les Cahiers Justice et Paix ». Nous souhaitons que ces cahiers soient un moyen d'information, de communication et de sensibilisation, pour tous les confrères de la Province, sur tous les sujets qui concernent Justice et Paix.