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Dans le dernier numéro du Petit Echo, cet article
au sujet du frère Emmanuel Duprez, qui est toujours au Burkina Faso
dans le diocèse de Nouna.

 

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La notice nécrologie de ce confrère qui a travaillé entre autres au Burkina Faso

 

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Restitution des œuvres d'art au Bénin: la France fait un pas de plus

Têtes sculptées d'ancêtres royaux du Bénin datant de la fin du XVIIIe siècle, exposés au Musée du Quai Branly à Paris, le 18 mai 2018.
© GERARD JULIEN / AFP

Paris a accueilli ce jeudi 4 juillet un Forum sur les Patrimoines africains pour réfléchir à une nouvelle coopération. Et pas seulement en matière de restauration de sites archéologiques africains, mais aussi de restitutions, à l'image des 26 œuvres d'art, prises de guerre, que le président Macron s'était engagé à rendre au Bénin. Un dossier épineux, mais symbolique pour les conservateurs du continent. C'est un pas de plus a été fait vers le retour de ces œuvres d'art au Bénin.

127 ans après avoir vu une partie de son patrimoine arraché par le général français Alfred Dodds, le Bénin pourrait bientôt revoir ces 26 œuvres d'art. Franck Riester a ouvert ce Forum sur les Patrimoines africains en affirmant que la France continuait de travailler à ce retour. Il pourrait même intervenir avant que le Parlement ne le valide, avant donc tout vote d'une loi.

Dans l'attente de l'examen d'un texte au Parlement, a déclaré le ministre de la Culture, « ces 26 œuvres doivent pouvoir être vues, admirées et étudiées au Bénin ».

Cette restitution promise par Emmanuel Macron pourrait enfin se concrétiser, plus de sept mois après l'annonce. À l'époque, de nombreux collectionneurs s'étaient insurgés, s'inquiétant de la fin possible de la présence de l'art africain dans les musées français. Une présence importante puisque les musées publics rassemblent à eux seuls pas moins de 90 000 objets d'art d'Afrique subsaharienne. C'est sans compter les oeuvres qui se trouvent dans les musées privés.

D'emblée, le ministre s'est montré rassurant. L'État, a-t-il souligné, n'a « pas vocation à prendre des mesures restrictives concernant les patrimoines africains détenus en mains privées, ni d'en limiter la circulation ou le commerce ».

José Pliya, directeur général de l'Agence béninoise des promotions des patrimoines et développement du tourisme, a demandé à ce que cette restitution ne se fasse pas dans la précipitation.

José Pliya, directeur général de l'Agence béninoise de promotions des patrimoines et de développement du Tourisme
04-07-2019 - Par RFI

Nabi Issa Coulibaly : « Au Burkina, La Poste fait son virage numérique »

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En orchestrant la digitalisation des services pour toucher encore plus de clients, le patron de La Poste burkinabè, Nabi Issa Coulibaly, révolutionne la structure.

En attendant de pouvoir, courant 2020, lancer les activités de banque postale, Nabi Issa Coulibaly, 37 ans, aux commandes de La Poste du Burkina Faso depuis 2017, sait que l’avenir de la société se joue sur le front de la technologie. « Nous avons raté deux carrefours – l’un financier, l’autre mobile – de la révolution dans les affaires en Afrique. Nos produits sont menacés par les banques et les opérateurs privés de transfert d’argent. Il nous faut saisir les opportunités du numérique », assure Nabi Issa Coulibaly.

Diplômé en finances actuarielles par l’Institut national de statistique et d’économie appliquée de Rabat, l’ex-collaborateur d’Ecobank multiplie les projets pour intégrer le numérique. Objectifs : rapprocher les produits du client et donc créer davantage de revenus.

Service de post tracking

Ainsi la Smart BP, une sorte de boîte postale virtuelle opérationnelle dans les 114 agences du réseau, a été conçue avec l’aide de Nebrata, une jeune start-up burkinabè dirigée par Halidou Rouamba. Elle permet à La Poste de proposer un nombre illimité de boîtes postales et au client d’effectuer des achats en ligne. Les clients détenteurs d’une Smart BP peuvent désormais régler leur abonnement via Orange Money – et bientôt Mobycash, le service de paiement mobile d’Onatel.

Par ailleurs, afin de minimiser les plaintes et d’améliorer la traçabilité des courriers, l’institution a lancé un service de post tracking, qui permet à l’usager de suivre l’évolution du courrier grâce à un lien. Autre exemple : la plateforme Fasoranana, sur laquelle on peut acheter en ligne des objets d’art d’une dizaine de marchands locaux. Conçue avec iventIT, une société de services et d’ingénierie informatique de Ouagadougou, elle sera déployée peu à peu dans les différentes localités du pays pour les livraisons. « Nous espérons que ces innovations vont avoir un impact positif sur l’évolution du chiffre d’affaires, de l’ordre de 10 % par an », anticipe Nabi Issa Coulibaly.

Bref, le numérique est l’un des leviers clés du plan opérationnel 2018-2020 de La Poste, destiné à conforter l’entreprise d’État dans sa stature de « leader national du secteur courrier et de la promotion des services bancaires et financiers innovants de proximité ».

Rayonnement international

L’ex-Sonapost a entériné en décembre 2018 une nouvelle identité visuelle, en phase avec ses nouvelles ambitions et celles de sa tutelle. « Ce changement fait partie des axes de notre plan opérationnel, qui porte sur le rayonnement international du Burkina Faso via La Poste. Il s’agit de montrer que l’entreprise se dote de produits adaptés à l’évolution des attentes du marché », souligne Nabi Issa Coulibaly.

Le dirigeant explique que l’aventure bancaire, encore à construire, doit servir à promouvoir l’inclusion financière à large bande. Avec le renfort des technologies de l’information : « Nous voulons toucher tous les segments : les particuliers, les paysans, les femmes… en rendant plus accessibles nos services financiers grâce au numérique pour capter le maximum d’épargne. »

Enfin, La Poste va explorer les opportunités qu’offre l’e-commerce. Elle traite déjà plus de 14 000 colis par an et 4,5 millions d’objets. Or le volume de colis gérés par an connaît une croissance de 10 %, alors qui sait combien elle en traitera demain si l’e-commerce prend son envol au Burkina Faso ?

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Créer des liens! A des degrés différents, nous appartenons tous à cette grande famille des Missionnaires d'Afrique, fondée par le Cardinal Lavigerie. Comme dans toutes les familles, il est normal que nous échangions les nouvelles des uns et des autres, surtout que cette famille est dispersée sur tout le continent africain. Voilà le but de ce bulletin écrit par les Missionnaires d'Afrique, Pères et Soeurs, pour eux-mêmes, leurs familles et leurs amis. 

" Je suis homme, l'injustice envers d'autres hommes révolte mon coeur. Je suis homme, l'oppression indigne ma nature. Je suis homme, les cruautés contre un si grand nombre de mes semblables ne m'inspirent que de l'horreur. Je suis homme et ce que je voudrais que l'on fit pour me rendre la liberté, l'honneur, les liens sacrés de la famille, je veux le faire pour rendre aux fils de ces peuples l'honneur, la liberté, la dignité. " (Cardinal Lavigerie, Conférence sur l'esclavage africain, Rome, église du Gesù)

 

NOS ENGAGEMENTS POUR LA JUSTICE T LA PAIX
S'EXPRIMENT DE DIFFÉRENTES MANIÈRES :

En vivant proches des pauvres, partageant leur vie.
Dans les lieux de fractures sociales où la dignité n'est pas respectée.
Dans les communautés de base où chaque personne est responsable et travaille pour le bien commun.
Dans les forums internationaux pour que les décisions prises ne laissent personne en marge.

Dans cette rubrique, nous aborderons différents engagements des Missionnaires d'Afrique, en particulier notre présence auprès des enfants de la rue à Ouagadougou et la défense du monde paysan.

 

« Lorsque nous travaillons pour les âmes, nous ne pouvons user que de persuasion et d'amour... Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas persuadé les gens autour de nous qu'ils sont aimés... » (Cardinal Lavigerie, 1885)

« Nous croyons qu'en toute religion il y a une secrète présence de Dieu, des semences du Verbe qui reflètent un rayon de sa lumière... » (Chapitre 1967)

« Nous célébrons et partageons cette vie avec Dieu lorsque nous allons à la rencontre des cultures et des religions... nous réjouissant de la foi vivante de ces croyants et les rejoignant dans leur quête de la Vérité, cette Vérité qui nous rend tous libres. » (Chapitre 1998)

Missionnaires, nous sommes appelés à faire les premiers pas pour rencontrer les personnes, qu'elles que soient leurs convictions, leur religion.

Au Burkina Faso, cette réalité se traduit surtout dans la rencontre respectueuse et évangélique avec les adeptes des religions traditionnelles et avec les musulmans.

Dans cette rubrique, nous étudierons divers aspects de ces religions, particulièrement de l'islam.

Une des grandes orientations du concile Vatican II était la prise de conscience que l'Église est d'abord le Peuple de Dieu, le Peuple de Dieu en marche vers les promesses du Royaume. Les chrétiens ne sont pas les seuls en marche sur cette route. Tous les hommes sont sur une même route du fait qu'ils ont une origine commune et que, selon le plan de Dieu, leur destinée est la même pour tous. Nous sommes en chemin avec tous nos frères et sœurs, quelles que soient leur foi ou leurs convictions.

Notre vocation de chrétiens, Peuple de Dieu au Mali, n'est autre que de contribuer à donner sens, dynamisme et joie à la marche de tous les Maliens. Être chrétien au Mali, c'est aussi accepter de vivre en permanence une grande tension intérieure : chercher l'harmonie, vivre en parfaite convivialité avec ceux que le Seigneur nous a donnés comme compagnons de route, et en même temps rester un défi, une interpellation pour eux. Pour assumer cette tension, le Centre "Foi et Rencontre" veut apporter sa modeste contribution.

La revue « En chemin » se veut donc un lien entre chrétiens, musulmans et autres croyants.

La Province des Missionnaires d’Afrique du Mali vient de faire naître un bulletin qui s’appellera « Les Cahiers Justice et Paix ». Nous souhaitons que ces cahiers soient un moyen d'information, de communication et de sensibilisation, pour tous les confrères de la Province, sur tous les sujets qui concernent Justice et Paix.