Témoignages

 

Oumy Ndour, une vie de foi et de lutte pour les droits des femmes | La Croix Africa

Journaliste à la radiotélévision publique sénégalaise, Oumy Ndour, se distingue par son voile qui ne « l’enferme » pas mais surtout son combat pour la défense des femmes et des enfants.

Au Sénégal, les téléspectateurs sont habitués aux belles tenues colorées d’Oumy Ndour, journaliste dont le voile est toujours parfaitement assorti aux habits. Considérée comme une « icône du voile », elle balaie cette appellation d’un revers de main. « Je ne me considère pas comme telle, explique-t-elle. Le port du voile est une décision personnelle, une manière de vivre ma foi. Que je veux vivre le plus librement possible dans la paix et la tranquillité. »

Et de fait, ces derniers mois, cette jeune musulmane s’est surtout distinguée pour son combat pour la défense des droits des femmes et des enfants. Car pour elle, « la foi doit guider les actions ».[…]

Lire la suite: Oumy Ndour, une vie de foi et de lutte pour les droits des femmes – La Croix Africa, Charles Senghor, 10.12.19.

Kiye2019
L'hebdomadaire de l’aumônerie des jeunes de la paroisse de Dyou : spécial fin d'année 2019. Rendez-vous du Père Vincent KIYE avec les jeunes de la paroisse, n°45 du 30/12/2019
"Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu." (Jn 1, 1-18)
Bien-aimés dans le Seigneur, 
Recevez nos Salutations fraternelles depuis la paroisse de Dyou-Kadiolo au Mali.
Après spécial Noël de la semaine passée, recevez spécial fin d'année 2019, 24 heures avant l'entrée en 2020. Une nouvelle année que nous souhaitons heureuse pour tous. Une année de paix, de succès, une année au cours de laquelle nous déployons nos paroles pour rendre plus humains nos frères et soeurs; une année au cours de laquelle nous prenons conscience que si la Parole qui était auprès de Dieu s'est faite chair et est venue habiller habiter parmi nous c'est pour nous inspirer les vertus de la parole afin que lorsque nous nous engageons à parler, que nous disions des paroles bienveillantes, constructives et humanisantes. 
Une année au cours de laquelle nous prenons conscience que la Parole s'est faite chair et elle a habité parmi nous pour nous révéler le vrai visage du Père, visage d'amour, de paix, de pardon, de réconciliation des hommes avec lui et du respect de la dignité humaine.  
Chers frères et soeurs, si nous avons voulu revenir sur l'Évangile du 25 décembre dernier, c'est pour mettre en relief le lien qui puisse exister entre ce prologue de Saint Jean et notre réalité quotidienne.
Lorsque nous reprenons ce prologue de Saint Jean, nous savons directement qu'il s'agit de Jésus-Christ Christ, le Verbe de Dieu-fait-Homme. Nous ne pensons certainement pas que nous pouvons établir un lien avec 
 nos propres paroles, qui doivent elles aussi être créatrices, qui doivent elles aussi devenir homme c'est-à-dire humaniser nos frères et soeurs à qui nous parlons. Si celle du Père s'est faite chair jusqu'à habiter parmi nous, nous comprenons par-là que Dieu a voulu léguer le même pouvoir créatrice de la parole à l'homme qui est son image parfaite. Nous avons nous aussi reçu cette grâce de la parole. Nous parlons. Mais que disons-nous lorsque nous parlons ? Sommes-nous cependant conscients que lorsque nous parlons nous devons nous aussi faire en sorte que nos paroles humanisent nos frères et soeurs, qu'elles les rendent plus humains? Que nos paroles qui sortent de nos bouches deviennent la *lumière* pour nos frères et soeurs comme celle du Père qui en venant au monde a été la lumière qui éclaire tout homme.
Puisse l'année 2020 qui s'ouvre devant nous, soit une année au cours de laquelle nos paroles rendent ceux et celles qui nous écoutent, heureux et heureuses. Une année au cours de laquelle chacun de nous fait de sa parole la lumière qui éclaire tout homme qui l'écoute. Amen.
Le Seigneur soit avec vous!
 ✍🏾 Père KIYE M. Vincent, Mafr, aumônier des jeunes de la paroisse de Dyou/Mali
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Whatsapp : (+223) 72 65 74 82
 
L'hebdomadaire de l’aumônerie des jeunes de la paroisse de Dyou :  Rendez-vous du Père Vincent KIYE avec les jeunes de la paroisse, n°46 du 06/01/2020
"...examinez les esprits
pour voir s’ils sont de Dieu." (1 Jn 3, 22 – 4, 6)
Bien aimés dans le Seigneur, 
Bonjour depuis Kadiolo au Mali.
Conformément à notre texte de méditation de cette semaine, nous dirons qu'il est bon et important de savoir que notre être est un carrefour de plusieurs inspirations. Mais le plus  important est de savoir laquelle de toutes ces inspirations qui traversent notre esprit vient vraiment de Dieu et comment le savoir ?
La réponse à cette double interrogation se trouve dans la première partie de cette épître de Saint Jean: voir si notre inspiration augmente en nous le degré d'amour pour les autres, qu'il résume en terme de "mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres." Car l'amour de Dieu et des autres, authentifie la source d'inspiration de nos sentiments.
Et le vrai amour c'est de ne pas se croire le centre du monde, le meilleur de tous etc, mais être habité par la compassion, la considération et le respect des autres. 
Sans lesquels, nos bonnes actions perdent de consistance et deviennent des marques de fabrique de notre propre gloire.
Nous cherchons à devenir des petits dieux sous la forme de : "sans moi, vous ne pouvez rien faire." Erreur!
Par manque d'amour et de considération pour les autres, beaucoup ont fait leur cette thèse machiavélique qui stipule qu' : "après moi c'est le déluge " Non! Voilà autant d'inspirations qui viennent non pas de Dieu mais de notre orgueil de nous croire le meilleur, le maître absolu et cela fausse tout. 
Et cela est perceptible par nos attitudes, nos paroles et gestes, creusant ainsi l'écart entre nous et la gloire de Dieu appelée à se manifester en nous, à travers notre engagement.
Parce que nous avons manqué l'amour. Rappelons ici que le véritable amour est source de reconnaissance, de respect et de compassion envers autres.
Oui, chers frères et soeurs, il arrive que nous soyons apprécié par tous, que nous soyons doués pour ceci ou cela. Ce sont des dons de Dieu. L'attitude à adopter face à ces dons de Dieu  est celui du Christ Jésus: la compassion, la considération et le respect  des autres, comme nous le dira Jésus dans l'Évangile de demain "Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger" (Mc 6,34-44).
Et nous, qu'est-ce qui accompagne nos sentiments de chaque jour? La compassion, la considération et le respect des autres ou bien la recherche de notre propre gloire? Voir surtout si ce qui nous habite comme sentiment conduit-il vraiment à la promotion humaine de l'autre. Si non c'est une inspiration qui vient de notre nature corruptible.
Le Seigneur soit avec vous!
 ✍🏾 Père KIYE M. Vincent, Mafr, aumônier des jeunes de la paroisse de Dyou/Mali
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A Noel, l’église est là pour moi, même en Algérie 
Le Monde - 25 décembre 2019 - Ali EZHAR 
Mardi 24 décembre, à la basilique Notre-Dame d’Afrique à Alger. Monseigneur Luciano Russo, ambassadeur du Vatican en Algérie, conduit la messe de nuit de la Noël, devant un peu moins d’une centaine de fidèles. Ali Ezhar/Lemonde.fr
Situé sur les hauteurs d’Alger, Bologhine s’est déjà assoupi depuis longtemps. De cette colline, la capitale semble apaisée. C’est ici que repose la majestueuse basilique Notre-Dame d’Afrique qui surplombe avec une beauté insolente la Méditerranée et veille sur le reste de la ville. Son esplanade est un lieu réputé pour admirer la baie qui s’étire jusqu’à l’horizon.
Les jeunes ont pris l’habitude de s’y retrouver pour rouiller sur les bancs ou « tenir » les murs centenaires de la basilique. Comme ce soir du 24 décembre. Non loin d’eux, quelques policiers surveillent sans stress le monument. Dans quelques minutes, les portes vont s’ouvrir : il est temps de célébrer la naissance du Christ.
A 20 heures et des poussières, le père espagnol José Maria Cantal Rivas accueille les fidèles avec un sourire communicatif. « Prenez des photos avant que ça commence », lance le recteur. « D’où venez-vous ? », demande-t-il à certains. « J’ai dit à des Français que votre Notre-Dame n’est pas opérationnelle mais ici, tout est bon », raconte-t-il en souriant. Un autre Français, accompagné de sa mère qui vit à Alger, l’interpelle : « Il y a quarante ans, j’ai fêté Noël ici. »
Un peu moins d’une centaine de personnes assistent à la cérémonie en français : des Chinois, des Européens, des étudiants subsahariens, des migrants et même des musulmans, curieux d’assister à cet office catholique.
« Priez pour nous et pour les musulmans »
L’intérieur de la basilique est coloré, brillant, sobre et impeccablement entretenu. Sur le côté, la crèche attire les enfants. Une vierge noire trône au milieu de l’autel. « Elle est en bronze. Mais à cause d’un phénomène chimique, elle a trop bronzé », sourit, une nouvelle fois, le père José. Et sur l’abside est inscrit un message immanquable : « Notre-Dame d’Afrique, priez pour nous et pour les musulmans. »
C’est monseigneur Luciano Russo, ambassadeur du Vatican en Algérie, qui conduit la messe de Noël avec un leitmotiv, celui de « s’aimer dans la joie ». Après une heure de chants et de lecture de la Bible, le père José invite les fidèles à boire un chocolat chaud préparé par les sœurs et de faire un « selfie » avec elles. C’est plutôt avec Hubert Velud, l’entraîneur français du club de football de la Jeunesse sportive de Kabylie, située à Tizi Ouzou, de passage à Alger, que les fidèles se prennent en photo. « Cela fait des années que je suis en Algérie et on a toujours des matches lors de la période de Noël. J’ai pris l’habitude de venir ici et c’est particulier : tu es loin de tout et pourtant tu as l’impression d’être en France », souligne-t-il, les yeux illuminés. « Ça fait chaud au cœur, même si je suis loin de chez moi, il y a l’église qui est là pour moi, même en Algérie », ajoute l’un des pères de la basilique provenant du Burkina Faso.
Cette messe a surtout consolé des migrants de Guinée-Conakry ou d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, bloqués en Algérie depuis quelques années. Sans papiers, sans ressources, sans toit, ils pourraient raconter pendant des heures leur calvaire ; mais comme dirait Victoire, une Camerounaise d’une trentaine d’années : « Je ne peux pas dire de l’Algérie que c’est bon ou pas bon, juste que l’Eglise me réconforte beaucoup. J’ai besoin de ça, de la paix du cœur. »
Ali Ezhar (Alger, correspondance)

Le dernier numéro de notre bulletin de la Province d'Afrique de l'Ouest

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Mgr Happe

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Les informations sur nos maisons de formation datent de quelques années, et nous avons demandé aux responsables de ces maisons de nous donner des nouvelles plus récentes.
La première réponse reçue vient de Samagan, le noviciat près de Bobo-Dioulasso (lire la suite)

 

La deuxième réponse nous a été donnée par la "Maison Lavigerie", notre maison de formation à la périphérie de Ouagadougou, où les candidats ont leurs trois premières années de formation (lire la suite)