Vu au Sud - Vu du Sud

Togo : la composition de la commission électorale en question

Par Jeune Afrique
 

Avant que ne se tiennent les élections législatives, le pays devra trancher sur la composition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Les états-majors partisans se préparent déjà à la bataille des législatives, qui devraient se tenir en décembre 2018. Mais avant cette échéance, dont la principale conséquence sera une clarification de l’échiquier politique, la nature et la composition de la Commission électorale (qui devra également organiser les municipales la même année) suscitent le débat. Faut-il reconduire une Ceni composée des représentants des partis et de l’administration, ou bien mettre sur pied une Ceni uniquement composée d’experts électoraux ?

« La première formule risque de déclencher une guerre fratricide au sein de l’opposition, où de nouveaux visages ont émergé ces dernières années », prédit un ancien membre de l’institution, pour qui la seconde solution soulève, elle, le problème de la « réelle indépendance des membres de la Ceni ».

La question fait l’objet de concertations, sous l’égide de Payadowa Boukpessi, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales. Mais déjà les petites phrases assassines entre « collègues de l’opposition » fusent par médias interposés.

Burkina Faso: ouverture du procès du directeur du journal Le Soir

(Photo d'illustration) Le Palais de justice de Ouagadougou.
© AHMED OUOBA / AFP
 

Au Burkina Faso, l'ex-directeur de publication du journal Le Soir était face à la justice, ce jeudi 27 juillet. Il est poursuivi pour diffamation par six magistrats membres de la commission d'enquête du Conseil supérieur de la magistrature. Lookman Sawadogo devait s'expliquer sur le contenu d'une publication sur le réseau social Facebook où il faisait cas d'une enquête contre un membre de la commission d'enquête pour corruption. Après plusieurs heures de débats, le verdict du procès sera connu le 10 août prochain.

Pour les avocats des six magistrats, en publiant uniquement sur le réseau social Facebook, Lookman Sawadogo doit se voir appliquer le Code pénal et non la loi sur la presse en ligne.

« Les réseaux sociaux ne sont pas des organes de presse en ligne, donc le droit de la presse n’est pas applicable, en lisant l’écrit de monsieur Sawadogo, il était clairement dit qu’un des membres de la commission est coupable de corruption et que la commission s’emploie donc à ne pas donner suite à cette affaire », argumente maître Guy Hervé Kam, l'un des avocats des plaignants.

 
 
 

Selon maître Christophe Birba, l'un des avocats de la défense, c’est la loi sur la presse en ligne qui doit s'appliquer même si l'article incriminé a été publié sur la page Facebook du journal Le Soir. Et en portant une information au public, le directeur de publication n'est pas coupable de diffamation.

« Nous avons démontré clairement que monsieur Sawadogo Lookman est un journaliste, on ne peut pas lui appliquer le Code pénal qui est une règle générale qui ne peut pas s’appliquer quand il y a une règle spéciale qui régit la matière. Même dans le fond, il n’y a rien, même le président de la commission lui-même l’a répété, qu’effectivement l’un d’entre eux a été visé par une plainte. Le parquet, les plaignants ont tous reconnu que cette information était exacte ».

Le procureur a requis 12 mois de prison contre l'ex-directeur de publication du journal Le Soir et une amende de 300 000 francs CFA. Le verdict est prévu pour le 10 août prochain.

Législatives au Sénégal: l'opposition craint des fraudes

(Photo d'illustration) Des Sénégalais devant un bureau de vote de Dakar, pour le second tour de la présidentielle, le 25 mars 2012.
© REUTERS/Finbarr O'Reilly
 

Dernier jour de campagne au Sénégal avant les législatives de ce dimanche 30 juillet. Mais à partir de ce vendredi soir à minuit, les caravanes, les débats et toutes les activités politiques sont interdites. Des élections avec 3 têtes de listes hors du commun : le Premier ministre Mahammed Dione, l’ex-président Abdoulaye Wade et le maire de Dakar Khalifa Sall qui est en prison. Des législatives perturbées aussi par un grand manque d’organisation : faute de temps, plus de 10% des nouvelles cartes d‘identités qui permettent de voter n’ont pas été fabriquées, d’autres n’ont pas été distribuées. Une situation dénoncée par l’opposition qui pointe de possibles fraudes.

Pour remédier au problème de distribution et au manque de cartes, le Conseil constitutionnel a validé la proposition du président Macky Sall de voter avec les anciennes cartes d’identité, de vote ou les passeports. Pour Cheikh Gueye, le coordinateur de la coalition de Khalifa Sall, cette décision est inacceptable. « La cause de Macky Sall est désespérée. Cet avis constitue une violation grave et manifeste du code électoral », dénonce-t-il.

Accusation grave sans preuve concrète, le maire de Mermoz, Barthélémy Dias, très proche de Khalifa Sall, estime que le pouvoir va chercher à frauder ce dimanche. « Libre maintenant à ceux qui veulent de faire le forcing, prévient-il. Je pense que celui qui dirige le pays aujourd'hui, c'est peut-être l'une des rares personnalités dans ce pays à avoir défoncé la porte d'un bureau de vote pour voter sans pièce d'identité. »

 
 
 

Le camp Khalifa Sall dénonce le manque d’organisation, accuse le pouvoir de futures triches, annonce le chaos électoral mais refuse par contre le report du scrutin législatif. « Pour nous, il n'est pas question de reporter ces élections, affirme Cheikh Gueye. Ce n'était pas à nous de fixer la date des élections. C'est au pouvoir de prendre toutes les dispositions nécessaires pour une organisation correcte de ces élections. »

Faute d’entente, c’est dans les rues de la capitale avec leurs militants que les leaders politiques bouclent la campagne des législatives ce vendredi.

sur le site de RFI

Mali: à l’issue de combats meurtriers, le Gatia perd du terrain face à la CMA

(Photo d'illustration) Des combattants de la CMA, à Kidal, le 28 mars 2016.
© STRINGER / AFP
 

Les conséquences des combats de mercredi 26 juillet entre le Groupe d'autodéfense touareg des Imerades et alliés (Gatia), progouvernemental, et la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) sont désormais connues. Outre les nombreux morts, le Gatia a aussi perdu ses principales positions autour de la ville de Kidal.

Le Groupe d’autodéfense touareg des Imerades et alliés (Gatia) a perdu sa principale position de la localité de Takalout, située à une quarantaine de kilomètres de la ville de Kidal. L’endroit est désormais sous le contrôle de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), selon plusieurs témoins. Le Gatia a également perdu une position à une dizaine de kilomètres au nord de Takalout, ainsi qu’au sud de Kidal.

Le bilan humain est lourd. Quelques dizaines de personnes auraient été tuées durant les affrontements, selon plusieurs sources, et il y aurait également des blessés. Ceux du Gatia ont été évacués vers la ville de Gao alors que les blessés de la CMA ont été conduits dans un hôpital de Kidal. Les ex-rebelles de la CMA affirment de tenir des dizaines de prisonniers et demandent même au comité international de la Croix rouge de venir leur rendre visite.

 
 
 

Cette nouvelle violation du cessez-le-feu inquiète plusieurs des partenaires du Mali, notamment la France par exemple. Le président Emmanuel Macron a parlé au téléphone après les évènements avec son homologue malien, le président Ibrahim Boubacar Keïta. Quant aux représentants à Bamako de l’ONU, de l’Union africaine ou encore de la Cédéao, ils réclament de leur côté des sanctions contre les groupes armés qui ont violé le cessez-le-feu.

Mankeur Ndiaye :
« On ne peut pas extirper le Sénégal du Sahel »

Financement de l’Union africaine, lutte antiterroriste dans le Sahel, participation aux efforts de maintien de la paix sur le continent et crise du Golfe... Mankeur Ndiaye, ministre sénégalais des Affaires étrangères, revient pour Jeune Afrique sur les principaux dossiers internationaux dans lequel le pays est impliqué.

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, est actuellement à Paris pour une visite de travail de trois jours. Il a notamment rencontré la nouvelle ministre française des Armées, Florence Parly, afin d’évoquer la préparation du prochain Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité, qui se tiendra les 12 et 13 novembre prochain.

Il évoque pour Jeune Afrique les demandes répétées du Sénégal à intégrer le G5 Sahel, sans succès jusqu’à maintenant. Il plaide également pour un renforcement du mandat de la Minusma au Mali, et dit son inquiétude face à la réduction des budgets des opérations de maintien de la paix des Nations unies, dont le pays est l’un des principaux contributeurs en homme en Afrique de l’Ouest.

Il se défend également de tout « suivisme » dans la crise qui sévit dans le Golfe, depuis l’offensive diplomatique lancée par l’Arabie saoudite contre le Qatar. Interview.

Jeune Afrique : Le sommet du G5 Sahel qui s’est tenu à Bamako le 2 juillet a été essentiellement consacré aux questions du financement de la force conjointe. Vous avez plaidé en 2016 pour que le Sénégal y soit intégré, au moins au rang de pays observateur. Pour l’instant sans succès.

Mankeur Ndiaye : Ce que je tiens à préciser, au nom du Sénégal, c’est que nous, nous respectons la liberté d’association des États au plan international. (…) Nous avons la volonté de travailler avec le G5 Sahel, comme avec tout autre cadre organisé qui s’engage dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans le Sahel et au-delà du Sahel, en Afrique et dans le monde en général.

Nous sommes, avec les cinq pays du G5 Sahel, dans un cadre plus élargi, que l’on appelle le processus de Nouakchott [lancé par la Commission de l’Union africaine en mars 2013, il rassemble 11 pays, NDLR] qui travaille sur ces mêmes questions de sécurité sur le continent. Dans ce processus, il y a les cinq pays du G5 Sahel.

L’objectif que nous visons tous est le même : défaire les groupes terroristes, éviter que l’Afrique soit le ventre mou du terrorisme. Nos États sont des États fragiles. Nous sommes tous exposés aux menaces. Aucun pays isolé ne peut assurer à lui seul sa sécurité. Il faut donc que l’on travaille de manière coordonnée, quel que soit le cadre que l’on prend… Et le Sénégal fait partie intégrante du Sahel. On ne peut pas extirper le Sénégal du Sahel.

Pensez-vous que l’absence du Sénégal soit un handicap à l’atteinte des objectifs du G5 Sahel ?

Nous, nous voyons les choses toujours positivement. Que peut-on faire ensemble ? Quel parti peut-on tirer de l’existence du G5, dans un Sahel marqué par tous les trafics, qui minent la sécurité et la stabilité de nos États. Nous ne voulons pas voir les choses en opposition avec tel ou tel. C’est un processus qui vient d’être mis en place et nous appuyons son action. Nous avons soutenu au Conseil de sécurité, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, la résolution sur la mise en place de la force conjointe du G5. Et cette résolution a été adoptée avec l’appui actif du Sénégal.

Quel est le poids du Sénégal dans les opérations de maintien de la paix actuellement en cours sur le continent africain ?

Le Sénégal est le troisième contributeur de troupes en Afrique, le premier contributeur en Afrique de l’Ouest, il est le septième contributeur de troupes au monde. Et aujourd’hui, nous allons avoir le plus fort contingent au Mali, dans le cadre de la Minusma, avec le redéploiement de notre contingent qui était en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’Onuci. Nous allons déployer entre 1 300 et 1 400 hommes, très bientôt. Le rôle que nous jouons dans la sécurité en Afrique est un rôle fondamental, reconnu et souligné par toute la communauté internationale.

Il faut que les forces que nous déployons sur le terrain soient protégées, qu’elles aient un mandat qui leur permette de riposter et de résister

Craignez-vous les conséquences, déjà visibles au Darfour, de la réduction des budgets des opérations de maintien de la paix imposée par les États-Unis ?

Oui, c’est une inquiétude qui a été exprimée par beaucoup de pays aux Nations unies. Ces coupes sombres dans les opérations de maintien de la paix ont commencé à se manifester. Il y a le cas du Darfour, mais cela va être le cas d’autres opérations à travers le monde. Ce sont des opérations qui coûtent extrêmement cher, et les États-Unis en sont le principal contributeur. Donc, face à cette nouvelle politique du président Trump, nous sommes en train de discuter et de voir comment éviter de porter préjudice aux opérations en cours.

Je pense qu’il faudrait également que l’on adapte ces opérations au contexte actuel, en tenant compte des contraintes budgétaires. Mais surtout, il faudrait que l’on réfléchisse à leur adaptation aux contextes changeants. Qu’est-ce qu’une opération de maintien de la paix dans un pays confronté aux attaques terroristes, jihadistes ? Ces opérations méritent d’être revues et adaptées dans des contextes de conflits asymétriques.

Vous avez également plaidé, à de nombreuses reprises, pour une modification du mandat de la Minusma au Mali. Pourquoi ?

Il faut que les forces que nous déployons sur le terrain soient protégées, qu’elles aient un mandat qui leur permette de riposter et de résister. Pour le Mali, nous avons toujours demandé à ce que le mandat de la Minusma soit un mandat robuste. Des changements y ont été apportés, mais nous pensons qu’il faut encore d’avantage de robustesse. Il faut aussi d’avantage d’équipements militaires, d’avantage de moyens humains et de moyens de surveillance. Parce que l’on ne peut pas gagner la lutte contre le terrorisme si l’on n’a pas les bons renseignements. Nous nous félicitons de la prorogation du mandat de la Minusma.

En matière de terrorisme, les pays les plus grands au monde n’ont pas été épargnés. Il  n’y a pas de sécurité à 100%.

Le Sénégal n’a pas été touché directement par les attentats, mais plusieurs jihadistes présumés y ont été arrêtés ces derniers mois. Quel est le niveau de risque actuellement dans le pays ? Craignez-vous le retour des Sénégalais qui combattaient dans les brigades de l’EI en Libye ?

Ce sont des questions de sécurité nationale, sur lesquelles je ne peux me prononcer de manière ouverte et publique. Mais nous avons conscience des risques. Nous sommes dans une région agitée, qui fait l’objet au quotidien de menaces. Nous ne pouvons pas ne pas tenir compte de cette menace, extrêmement importante et sérieuse. Nous développons des moyens pour résister, pour nous préparer à toute éventualité.

En matière de terrorisme, il n’y a pas de sécurité à 100%, mais il faut se préparer. Il faut aussi mettre l’accent sur la prévention et l’éducation des population, l’éducation de la jeunesse. Il faut faire face aux situations qui peuvent pousser des jeunes gens à s’engager dans des mouvements jihadistes, régler la question de l’emploi des jeunes dans nos pays, lutter contre la pauvreté et l’extrême pauvreté, ce sont aussi des instruments pour lutter contre la propagation du jihadisme.

Nous avons dit à l’UA qu’elle pouvait s’inspirer des expériences de l’Uemoa et de la Cedeao en matière de prélèvement communautaire de solidarité

Il faut également développer une réponse doctrinale vigoureuse au terrorisme. C’est extrêmement important. C’est tout le sens du Forum international de Dakar sur la Paix et la sécurité en Afrique dont la prochaine édition va se tenir à Dakar les 13 et 14 novembre prochain. En mai dernier, nous avons organisé un séminaire international à Dakar, en amenant des érudits de l’islam venant d’Egypte, du Qatar, d’Arabie saoudite, et bien sûr du Sénégal. Et ils ont démontré, sur la base des hadiths, que l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme et que ceux qui utilisent l’islam pour mener des actions terroristes ne sont pas des musulmans. C’est cette réponse doctrinale que nous allons continuer de développer.

La question du financement – et donc de l’indépendance de l’UA – a été au cœur du sommet. Quel regard portez-vous sur l’initiative portée par Paul Kagamé ?

La volonté des chefs d’État africains, c’est de réussir l’indépendance financière de l’Union africaine. Qu’elle ne dépende plus, pour son fonctionnement et pour la mise en œuvre de ses programmes et de ses investissements, des financements extérieurs. C’est pourquoi le principe du prélèvement de 0 ,2% des importations éligibles a été adopté. Et il sera mis en œuvre, nous l’espérons, pour 2018.

Nous, pays de l’Afrique de l’Ouest, avons déjà l’expérience de ces prélèvements. Nous les pratiquons au sein de l’Uemoa et de la Cedeao, nous avons donc dit à l’Union africaine qu’elle pouvait s’inspirer des expériences de l’Uemoa et de la Cedeao en matière de prélèvement communautaire de solidarité.

Nous saluons le rapport du président Kagamé, des propositions fortes qui nous permettront, nous en sommes sûrs, de moderniser l’institution et de rationaliser ses travaux. Il y a beaucoup de discours, on perd beaucoup de temps, il faut rationaliser. Il faut que les chefs d’État réfléchissent sur deux ou trois thèmes, qu’ils donnent les orientations, à charge ensuite à la commission de les mettre en œuvre.

Cela veut-il dire plus de pouvoirs accordés à la Commission ?

Il faut effectivement beaucoup plus de pouvoir à la Commission, parce que c’est elle qui met en œuvre. Il faut qu’il y ait moins de résolutions, également. Il y a une inflation de résolutions qui, parfois, ne sont pas suivies d’effets. Il faut donc moins de résolutions, mais plus d’effort sur la mise en œuvre des résolutions déjà prises.

 Le Sénégal n’a pas suivi l’Arabie saoudite. Nous ne faisons pas du suivisme

Le Sénégal a été le seul pays ouest-africain à rejoindre la coalition conduite par l’Arabie saoudite dans la guerre qu’elle mène au Yémen. Combien d’hommes avez-vous actuellement sur le terrain, au Yémen ?

Je peux dire aujourd’hui que le Sénégal n’a aucun soldat au Yémen. Le Sénégal n’a jamais envoyé de soldat au Yémen. Le Sénégal avait exprimé la volonté, si c’était nécessaire, de déployer 2 100 hommes au Yémen. Mais les conditions ont changé, et le Sénégal n’a, actuellement, aucun homme sur le terrain.

L’Arabie saoudite et le Qatar sont engagés dans un bras de fer diplomatique qui tourne à la crise dans le Golfe. Pourquoi avoir suivi l’Arabie saoudite dans son offensive diplomatique contre le Qatar ?

Le Sénégal n’a pas suivi l’Arabie saoudite. Nous ne faisons pas du suivisme. Le Sénégal a pris position, en rappelant pour consultation son ambassadeur. Mais cela ne nous a pas empêché de travailler, également, pour promouvoir le dialogue et la recherche d’une solution politique négociée. L’Arabie saoudite, comme le Qatar, sont des pays amis du Sénégal. Nous sommes tous membres de l’Organisation de coopération islamique (OCI). Nous sommes toujours peinés quand des pays membres de la Oumma sont en difficulté, en contentieux, et nous prions pour qu’une solution soit trouvée le plus rapidement possible.

Nous saluons la médiation du Koweït, nous espérons que par le dialogue, une solution pacifique soit rapidement trouvée. Un Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’OCI se tient les 10 et 11 juillet à Abdijan. Nous espérons aussi que cette réunion aidera à trouver une solution négociée.