Burkina Faso: 13 candidats en lice pour la présidentielle de novembre

                             Au Burkina Faso, la liste des candidats à la présidentielle a été arrêtée (illustration : bureau de vote, à Ouagadougou, au Burkina Faso, municipales de mai 2015).
                             Au Burkina Faso, la liste des candidats à la présidentielle a été arrêtée (illustration : bureau de vote, à Ouagadougou, au Burkina Faso, municipales de mai 2015). AHMED OUOBA / AFP
Texte par :RFISuivre
2 mn

Au Burkina Faso, le Conseil constitutionnel a publié, ce jeudi soir 22 octobre, la liste définitive des candidats pour la présidentielle du 22 novembre prochain. Treize prétendants sont en lice dont une femme. Parmi eux, l’actuel président Roch Marc Christian Kaboré, mais aussi Zéphirin Diabré, le chef de file de l’opposition ou encore Yacouba Isaac Zida, ex-Premier ministre de la transition, en exil au Canada.

Avec notre correspondant à OuagadougouYaya Boudani

Parmi les candidats à la présidentielle, il y a les poids lourds de la scène politique burkinabè. Roch Marc Christian Kaboré, l’actuel président, est candidat à sa propre succession. Zéphirin Diabré est arrivé deuxième en 2015. Tahirou Barry et Ablassé Ouedraogo étaient également de la partie en 2015. Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès, l’ex-parti au pouvoir et Gilbert Noel Ouédraogo de l’ADF/RDA sont également en lice. Ils avaient été exclus en 2015 pour avoir soutenu le projet de modification de la constitution voulu par Blaise Compaoré.

Une seule femme candidate

Kadré Desiré Ouedraogo, ancien président de la commission de la Cédéao et Yacouba Isaac Zida, ex-Premier ministre sous la transition, en exil au Canada depuis 2016, seront aussi sur la ligne du départ.

Parmi les nouveaux: maître Farama Ambroise, le professeur Abdoulaye Soma, Do Pascal Sessouma, journaliste de formation, et le candidat indépendant Aimé Tassembedo. La seule femme parmi les 13 candidats s’appelle Yeli Kam Monique.

Harouna Kindo, du Mouvement des intellectuels pour le développement, qui figurait sur la liste provisoire, a été recalé pour non-paiement de la caution 25 millions de francs.