kiye2021
L'hebdomadaire de la paroisse de Nioro du Sahel n°17 du mercredi 17 novembre 202:  Laisser chacun faire fructifier ses dons reçus de Dieu et exprimer l’étendue de ses potentialités pour la plus grande gloire de Dieu est une marque de respect envers Dieu (Une réflexion du Père Vincent  KIYE Mafr) 
« Faites-les fructifier jusqu’à mon retour. » (Luc 19,13)
Tel est l'ordre que le Maître du monde a donné à chacun de ses enfants à qui il a accordé des multiples talents, chacun selon sa grâce. Et toi pourquoi ne veux-tu pas les faire fructifier ou pourquoi veux-tu empêcher les autres à exprimer toute l'étendue de leurs talents? 
Bien-aimés dans le Seigneur, La liturgie de ce jour nous invite à agir conformément aux exigences de la grâce de Dieu en chacun de nous, exprimée en termes de talents.
Il sied de préciser ici que Dieu a créé chacun d’entre nous en nous donnant une combinaison de dons très précis, de manière à effectuer une tâche particulière dans le monde, de contribuer ou de participer par ces dons, à l’œuvre de la création. Qu’en faisons-nous ? Utilisons-nous ces dons conformément à sa volonté ou bien nous les détournons de la vision de Dieu, celle de les utiliser de manière à participer à l’œuvre de la création ? Il s’avère que certaines personnes utilisent à bon escient ces dons, d’autres non ou en abusent et d’autres encore se voient empêchés d’exprimer toute l’étendue de leurs potentialités, simplement par les intrigues des hommes. Chacun de nous se situe certes, dans l’un des trois cas cités. Tout compte fait, si quelqu’un n’utilise pas ses dons dans le but que Dieu les lui a donné, la justice de Dieu ne saura tarder comme dans l’évangile.
Rappelons ici que parmi les dons les plus précieux que Dieu a faits aux hommes figure celui de la lumière de sa révélation totale faite aux hommes, laquelle révélation incite à la confiance et à la l’attachement à Dieu. C’est ce don dont a fait preuve cette femme dans la première lecture qui supporta les l’épreuve de l’exécution de ses sept « sans faiblir à cause de l’espérance qu’elle mettait dans le Seigneur. » (2 Maccabées 7,20) Elle l’a fait fructifier jusqu’à produire des fruits dont la résistance devant ces roi Antiocus. Laissons la grâce de Dieu se manifester en chacun selon le don reçu pour sa plus grande gloire et le salut du monde. Amen
Le Seigneur soit avec vous !
✍Père KIYE Mizumi Vincent, Mafr
Paroisse de Nioro du Sahel, diocèse de Kayes
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Whatsapp : (+223) 72 65 74 82
 
 
L'hebdomadaire de la paroisse de Nioro du Sahel n°18 du dimanche 28 Novembre 2021, 1er dimanche de l’Avent année C : Peu importe les problèmes que tu as dans ta vie, redresse-toi et relève la tête. Ce n’est pas la fin : ta délivrance est proche !
Textes du jour :
1ère Lecture : Jérémie 33, 14–16
Deuxième Lecture : 1·Thessaloniciens 3, 12—4 2
Évangile : Luc 21, 25–28, 34–36 
Bien-aimés dans le Seigneur, recevez nos salutations depuis la paroisse de Nioro du Sahel dans le diocèse de Kayes
 « Dès que commenceront ces choses, redressez-vous et relevez la tête : votre délivrance est proche ! » (Luc 21,28)
 Bien-aimés dans le Seigneur, tout au long de cette année liturgique nous vous avons livré quelques méditations que nous pouvons résumer en deux orientations : la prise de conscience de nos manquements et le regard tourné vers l’espérance de la délivrance à venir. La présente méditation n’en dit pas moins. Elle s’inscrit dans la même dynamique de l’interpellation contre nos péchés et l’invitation à recourir à la grâce de la délivrance de Dieu. C’est ce qui est renfermé dans ce verset de l’Evangile de saint Luc à partir duquel nous avons voulu orienter cette méditation pour décrire les couleurs de ce temps de l’Avent. Comme vous pouvez le remarquer, la première partie de cet évangile annonce une série d’évènements douloureux et terrifiants qui tuent toute espérance dans nos cœurs et si l’on ne s’arrête que là, nous demeurons dans les traumatismes sans nombre. Ce sont, certes, la réalité de notre vie au quotidien. Le monde évolue, la Bonne Nouvelle est chaque jour annoncée malheureusement le mal, les crimes, les coups bas vont au même rythme que l’annonce de l’Evangile. Malgré cela, et pour nous sortir de nos peurs et de nos torpeurs, le Christ nous rassure que la délivrance est proche, qu’il y a de l’espoir au bout du tunnel. D’où cette invitation à redresser la tête. Jésus veut nous rassurer que les évènements douloureux et/ou malheureux de notre vie n'insinuent pas l’anéantissement de notre existence ou de notre vie, mais leur perfectionnement dont le secret se trouve en Dieu qui, par sa prescience fait exister les réalités du monde possible dans une condition dont Lui seul détient le secret.
Frères et sœurs en Christ, s’il est vrai que cet évangile reflète l’aujourd’hui de notre vie dans le monde, surtout en ces temps qui sont les derniers, caractérisées par une suite d'événements malheureux qui ont paralysé l’ordre mondial et dont les traumatismes restent encore présents dans la mémoire de la plupart de nos frères et sœurs, les catastrophes naturelles et guerres d’un côté, les épidémies de l’autre côté, notre responsabilité devant tout cela est à prendre en compte. Nous avons une part de responsabilité dans le dysfonctionnement de l’ordre du monde. Nous avons perturbé l’harmonie dans nos rapports avec l’univers, avec l’autre et avec Dieu. Notre responsabilité n’est pas moindre devant ces évènements malheureux qui fragilisent notre monde. C’est surtout la conséquence de notre manque d’écoute de la parole de Dieu que les prophètes ne cessent de nous annoncer comme le dit Saint Paul dans la deuxième lecture lorsqu’il dit : « Nous vous avons enseigné comment vous devez vous conduire pour plaire à Dieu et déjà vous le faites, mais faites encore des progrès. Vous savez quelles sont les traditions que nous vous avons données avec l’autorité du Seigneur Jésus. » (1Thessaloniciens 4 1-2). Pour ce faire, l’urgence de recourir à la Parole de Dieu qui inspire les comportements responsables et dignes de Dieu pour abandonner nos manquements vis-à-vis de la nature, de l’autre et de Dieu et rétablir l’ordre du monde perturbé par nos péchés de toutes sortes et pour lesquels notre conscience nous accuse.
Pour clore, disons que si la première partie de cet évangile s’ouvre sur une série d’évènements malheureux, elle se clôture par ailleurs par une note d’espérance et de joie qui dessine tout le décor de ce temps de l’Avent qui s’ouvre devant nous. Vivons dans l’espérance de la délivrance à venir.
Le Seigneur soit avec vous !
✍Père KIYE Mizumi Vincent, Mafr
Paroisse de Nioro du Sahel, diocèse de Kayes
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