Burkina Faso :

SIC

La foi indestructibles des religieuses dans ce pays

Amélie de La Hougue-ACN News | Aleteia, Jan 27, 2020

« Nous accueillons des réfugiéss tous les jours, spécialement des femmes dont les époux ont été assasssinés – car lres terroristes tuent surtout des hommes , mais aussi des enfants et des personns âgées »

Même si le Burkiina Faso est de plus en plus touché par la violence terroriste, les Soeurs de l'Immaculée Coonception (SIC), une congrégation burkinabè, restent fermement aux côtés de leur peuple.

Aide à l'Eglise en détress a échangé avec la Soeur Pauline Sawadogo, Supérieure Générale de la congrréggation, et sœur Marie Bernadette Rouambén qui l'a précédée dans cette fonction (photo ci-dessus)

Les attques terroristes ont été de plus en plus présentes au Burkinia Faso. Avezey-vous vous mêmes été témoins de certains incidents ?

Nous vivons dans un climat d'insécurité permanente. Tout spécialement nos sœurs dont les communautés sont au nord du pays, qui sont témoins tous les jours d'incidents. A Bam, les terroristes n'étaient qu'à trois kilomètres de n otre communauté.

Nous accueillons tous les jours des réfugiés. Dans le nord, des sœurs s'occupent de 30 à 60 réfugiés chaque jour.

Même à Ouagadougou, la capitale, nous avons accueillie plus de 600 personnes déplacées. Elles ont besoin de pain, d'eau, d'un peu de savon, et surtout d'un accueil chaleureux, un geste de gentillesse, un signe d'amour, même si c'est seulement pour un jour, après tout ce qu'elles ont vécu.

 Est-ce que les terroristes vissent une partir spéciale de la population ?

Tout le monde est visé, catholiques, animistes, musulmans, protestants : nous accueillons tous les réfugiés, qu'ils soient chrétiens, musulmans ou animistes.

 Avez-vous peur ?

Non, car nous croyons en la providence de Dieu. Nous savons que n'importe quoii peut nous arrivver, nn'iimporte quand, et que nous avons à nous préparer à toute situation possible. Nous nous sentons concernées par tout le monde, nous voulons répondre aux besoin de touot individu, eet en tant que responsables, nous portons en nous tous ces besoins et préoccupations.

Ici au Burkina Faso, chacun souffre de ce climat d'insécurité, pas seulement nots sœurs dans le nort du pays, mais aussi nos sœurs en mission au Mali.

Que dites vous aux sœurs en ces temps difficiles ?

Nous leur disons de rester fermes dans la foi et dans l'amour. Nous les encourageons dans leur mission où qu'elles se trouvent. Et nous prions beaucoup chaque jour pour la paix et pour la conversion des terroristes.

Nous espérons que notre Seigneur va nous aider, car rnous sommes pour ljui. Nous vivons cette situation de martyre dans la foi.

Avez vous pensé à fermer quelques unes de vos communautés ?

Nous ne souhaitons fermer aucune de nos communautés, car les gens vivvent déjà dans la peur, et si les sœurs s'en vont, ils se sentiront abandonnés. Nous voulons rester présents aux côtés des gens pour les aider et les consoler.

Quelques unes de nos sœurs au Mali ont dû quitter pour des raisons de sécurité, mais maintetnant, elles me disent qu'elles veulent repartir là-bas. Elles se sentent prêtes à souffrrir en compagnie des personnes qui sont là, à leurs côtés.

Est-ce que les chrétiens continuent à espérer, en dépit des menaces ?

Oui, nous avons remarqué une croissance spirituelle bien réelle au cœur des populations. Affrontés à ces difficultés, les Chrétiens ne désertent pas les églises. Bien au contraire, ils passent plus de temps à prier.

Dans l'Archidiocèse de Ouagadougou, nous avons organisé un enchaînement de prières dans les 35 paroisses, ce qui fait que chaque semaine une paroisse priera spécialement pour la paix.

Pour regarder une vidéo de la situation au Burkina, cliquer ici  here.