Le père Vincent Kiye envoie une lettre hebdomadaire dont nous avons déjà publié un exemple. Nous publions aujourd'hui 28 mai la lettre du 27 mai.

 

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Parlons Dieu : Rendez-vous hebdomadaire du Père Vincent KIYE avec les jeunes de la paroisse de Dyou

Chers amis jeunes de notre paroisse, nous voici au début de cette nouvelle semaine, fruit de la bonté et de l’amour de Dieu pour chacun de nous. Rendons-lui grâce pour sa bonté qui se renouvelle chaque semaine et chaque matin. Pour cette merveille, Alléluia !

     Bien aimés dans le Seigneur, pour notre méditation de cette semaine, je nous propose le verset 2-3 de l’Evangile de Saint Jean, au chapitre 16. Avec ces deux versets, méditons et prions sur ce qui se passe aujourd’hui dans notre sous-région de l’Afrique de l’ouest et détruit notre quiétude. 

      En effet, il ne passe pas une seule semaine sans que nous ayons appris qu’il y a eu une attaque dans la sous-région : le Mali ou le Burkina Faso en particulier. Et cela ne nous laisse pas indifférents. La peur, l’angoisse et la tristesse nous accablent. Nous nous demandons pourquoi tout cela ? Notre point de méditation de cette semaine inspiré de l’Evangile de saint Jean, nous situe par rapport à tous ces événements malheureux que nous vivons. Jésus ne nous aurait-il pas déjà avisé lorsqu’il dit « … l’heure vient où tous ceux qui vous tueront s’imagineront qu’ils rendent un culte à Dieu.   Ils agiront ainsi parce qu’ils ne connaissent ni le Père, ni moi. »

     Oui, chers frères et sœurs, il est temps que nous nous arrêtions pour dire au Seigneur qu’une mauvaise herbe est en train de pousser dans son champ notamment dans cette partie de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest. Disons-lui que ses enfants que nous sommes meurent, s’entre-tuent par manque d’amour du prochain et surtout par ignorance que nous sommes fils et filles du même Père, Dieu-le-Créateur du ciel et de la terre.

     Oui chers frères amis jeunes, le remède à tout cela reste le renouveau d’une humanité dans le Christ. Si nous nous entre-tuons, c’est parce que nous ne nous savons plus frères et sœurs et par surcroît, fils et filles du même Père, Dieu et frères et sœurs de Jésus-Christ :« Ils agiront ainsi parce qu’ils ne connaissent ni le Père, ni moi.» 

      Aucune religion digne de ce nom ne peut promouvoir des tueries, des massacres des populations entières ou des groupes ethniques. La foi authentique en Dieu est source de paix, de respect mutuel, bref, de promotion de la personne humaine dans tous les aspects de sa vie. Par conséquent, quiconque dit avoir la foi en Dieu doit être humain et promouvoir le respect et la considération de l’autre créé à l’image de Dieu. La qualité de notre humanité devient ainsi le baromètre de notre foi en ce Dieu qui s’est fait homme. Oui chers frères et sœurs, il est temps que nous puissions défendre notre foi en Dieu par le témoignage de notre humanité qui respecte l’autre. Puisse le Seigneur nous ouvrir le cœur comme il l’avait fait avec Lidya, cette femme commerçante de pourpre de la ville de Thyatire qui écoutait les paroles de Paul (Ac 16, 14) afin d’écouter sa parole et de nous y attacher, Amen.

Bonne méditation et bon début de semaine à tous et à toutes.

Père KIYE M. Vincent, Aumônier paroissial des jeunes de Dyou/Kadiolo

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