- 21 avril 2020 : Yom HaShoah

La fête juive de Yom HaShoah

Yom HaShoah, « journée de la Shoah » (ou Yom ha-zikaron laShoah vèlaGvoura, « journée du souvenir pour la Shoah et l'héroïsme ») est une fête juive rendant hommage aux 6 millions de Juifs morts durant la Seconde Guerre Mondiale, victimes des nazis et de leurs collaborateurs

Le jour de la commémoration de la Shoah  a été fixé par une loi signée en 1953 par David Ben Gourion et Israël Isaac ben-Zvi au 27 Nissan, huit jours avant Yom Haatsmaouth, le jour de l’Indépendance de l’Etat d’Israël. Il est appelé en Israël  Yom HaZikaron laShoah ve-laGuevourah, jour du souvenir de la Shoah et de l’héroïsme rappelant les six millions de morts juifs qui ont été assassinés pendant le régime nazi et la résistance qui a eu lieu pendant cette période.

Le mot « Shoah » signifie la catastrophe, le cataclysme, la destruction et tente d’évoquer le mal poussé à son paroxysme tel qu’il a été perpétré par les nazis en organisant la mort systématique et industrielle des juifs.  Ce jour est marqué par les juifs du monde entier en allumant des bougies à la mémoire des disparus, en lisant leur nom pendant 24 heures d’affilés, pour certains en jeûnant, en récitant des prières de commémoration et le kaddish.

Notre devoir est de ne jamais oublier, la 614ème mitswa, comme le dit le théologien Emile Fackenheim, ne pas donner de victoire posthume aux bourreaux. Notre devoir est d’écouter et d’entendre ces témoins qui ont ce courage extraordinaire de parler pour transmettre aux générations suivantes et que jamais de telles ignominies ne se reproduisent.  Il n’y a pas d’explication qui ne soit un blasphème, nous ne pouvons que questionner et questionner encore, et survivre en tant que juifs, endeuillés d’hier mais fiers de notre héritage et de notre appartenance.

Yom HaShoah (hébreu : יום השואה yom ha-sho’āh « Journée de la Shoah »), officiellement dénommé Yom ha-zikaron laShoah vèlaGvoura (hébreu : יום הזיכרון לשואה ולגבורה « Journée du souvenir pour la Shoah et l’héroïsme ») est une date fixée par l’État d’Israël dans la seconde moitié du XXe siècle. Initialement conçue pour rendre hommage aux insurgés du ghetto de Varsovie et autres partisans juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, considérés comme autant de frères d’armes et précurseurs des pionniers de la nation israélienne, elle s’étend à mesure de la compréhension du phénomène à l’ensemble des victimes de la politique nazie d’extermination du peuple juif (c'est-à-dire la Shoah).

La commémoration se tient généralement le 27 du mois hébraïque de nissan (entre le début du mois d’avril et celui de mai selon les années) dans le calendrier hébraïque.
Elle donne lieu en Israël à diverses cérémonies civiles, la principale se tenant à Yad Vashem, et à d’autres coutumes, dont les sirènes du souvenir et la marche des vivants, observées par l’ensemble de la population juive israélienne, à l’exception de certains milieux orthodoxes et haredim.
Hors Israël, elle est observée par diverses manifestations imitées du modèle israélien et, dans certaines congrégations non-orthodoxes, à des cérémonies religieuses au moyen d’une liturgie nouvellement élaborée.

- 28 avril 2020 : Yom Hazikaron

Yom Hazikaron est un jour de commémoration pour tous ceux qui sont tombés pour l’établissement de l’Etat d’Israël et pour la défense de l’Etat. Il est le 4 Iyar et précède la journée de l’Indépendance de l’Etat d’Israël. On allume souvent des bougies à la mémoire des soldats disparus avant de débuter les festivités de Yom Haatsmaouth.

Yom HaZikaron (nom complet en hébreu : יום הזיכרון לחללי מערכות ישראל ולנפגעי פעולות האיבה et en français : « jour du souvenir pour les victimes de guerre israéliennes et pour les victimes des opérations de haine ») est un temps fixé par l’État d’Israël dans la seconde moitié du XXe siècle pour rendre hommage aux soldats morts pour la patrie. La commémoration, qui précède les festivités du Jour de l'Indépendance d'Israël, a ensuite été étendue à toutes les personnes mortes pour l’État d’Israël et à celles assassinées parce qu’israéliennes ou juives depuis 1945.

La commémoration se tient généralement le 4 iyar (entre la mi-avril et la mi-mai du calendrier grégorien selon les années) et donne lieu à diverses cérémonies et coutumes de recueillement, dont la fermeture des lieux de loisir et les sirènes du souvenir. Elle est observée par l’ensemble de la population juive israélienne, à l’exception d'une frange du secteur haredi.

Yom Hazikaron dans les sources historiques et officielles

Les premières manifestations publiques d’honneurs rendus aux morts ont lieu le 5 iyar, au cours de Yom Haatzmaout (« Jour de l’Indépendance »). Survenant peu après la fin de la guerre d’indépendance, elles consistent alors en discours exaltant « ceux qui sont tombés pour que la nation juive se relève »1,2.

L’absence d’une date spécifique heurte cependant la sensibilité des familles des disparus qui voient leur deuil personnel subordonné à la joie nationale. David Ben Gourion convoque une commission en 1950 qui, après avoir envisagé différentes dates comme Lag Ba'omer (commémorant, dans l’ethos sioniste, la fin des pertes militaires survenues lors de la révolte de Bar Kokhba) ou le 11 adar (date du décès de Joseph Trumpeldor, tombé en défendant Tel Haï), se décide en faveur du 4 iyar. Cette année-là, en effet, le 5 iyar a lieu cha

bbat et le deuil n’est pas de mise en ce jour (la célébration de Yom Haatzmaout fut repoussée au dimanche et Yom Hazikaron au jeudi précédent, soit le 3 iyar). Ben Gourion est particulièrement séduit par la conjonction des dates, symbolisant le tribut payé à l’établissement et l’indépendance de la nation mais certaines familles s’en accommodent mal1,2.

La Loi sur le Jour du Souvenir des Héros (nom complet en hébreu : חוק יום הזיכרון לחללי מלחמת הקוממיות וצבא-הגנה לישראל et en français : « statut du Jour de Commémoration pour ceux qui sont tombés lors de la guerre d’indépendance et pour l’armée de défense d’Israël ») est actée en 19633 et différentes pratiques (sonneries pour les morts, visite des cimetières militaires, etc.), inspirées de cérémonies tenues en Europe après la première guerre mondiale, sont instituées2. Depuis la guerre des Six Jours, les cérémonies d’ouverture se tiennent devant le Mur occidental1.

En 1980, la commémoration est étendue aux organisations armées avant 1948, ainsi qu’aux agents du Mossad ou du Shabak morts en service2. En 1998, à la suite de l’inauguration du mémorial aux victimes des actes de terrorisme, il est décidé de commémorer les victimes civiles, bien que cette décision soit controversée4,5.

- 29 avril 2020 : Yom Ha’atsmaout

 
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]Il s'agit d'un jour de recueillement et de tristesse dans le pays, en souvenir des soldats de Tsahal disparus pour la défense du pays, notamment au cours des guerres israélo-arabes depuis 1948 à ce jour, puis aux victimes de l'Intifada, majoritairement des civils tués dans les attentats terroristes palestiniens. Des cérémonies à leur mémoire sont organisées en présence des représentants du gouvernement et de l'armée. Le début de la journée est marquée dès la veille au soir, par une sirène. Dans tout le pays, les habitants marquent une minute de silence très suivie, notamment par les automobilistes.

Alors que le secteur dit National-Religieux ("Dati Leoumi") a développé une liturgie particulière pour cette journée, le secteur orthodoxe ("Harédi") s'en dispense généralement.
La cérémonie officielle marquant le début des commémorations a lieu chaque année la veille au soir au Mur des Lamentations et se termine par la mise en berne des drapeaux israéliens. Le lendemain, une sirène de 2 minutes est sonnée à travers le pays à 11h et ouvre les cérémonies de la journée dans les cimetières militaires. Yom HaZikaron est toujours célébré la veille de Yom Ha'Atsmaout, date anniversaire de l'indépendance d'Israël en mai 1948. A la fin de la journée, commencent les célébrations de l'indépendance d'Israël. Les citoyens passent du recueillement à la liesse après une cérémonie annuelle sur le Mont Herzl au terme de laquelle le drapeau est relevé.

Yom Haʿatzmaout (hébreu : יום העצמאות Jour de l’Indépendance) est un temps fixé par l’État d’Israël dans la seconde moitié du XXe siècle pour célébrer la création de l’État.

La célébration a généralement lieu le 5 iyar (entre la mi-avril et la mi-mai du calendrier grégorien selon les années). Initialement modelée sur les fêtes nationales d’Europe et sur l’Independence Day, elle s’est doublée pour certains d’un message plus religieux, l’indépendance d’Israël étant perçue comme un miracle digne d’être célébré par des louanges, sur le modèle de Hanoucca et Pourim.

Elle est observée par l’ensemble de la population juive israélienne, à l’exception d'une partie du secteur haredi qui conteste la légitimité du projet sioniste.

Yom Haʿatzmaout dans les sources historiques, officielles et religieuses

L’établissement de Yom Haʿatzmaout à la date de la déclaration d’indépendance de l’état d’Israël par David Ben Gourion est entériné par la Loi du Jour de l’Indépendance promulguée l’année suivante (hébreu : חוק יום העצמאות Hok Yom Haʿatzmaout). Il est décidé à l’instigation d’Avraham Elmalih de le nommer jour de l’indépendance et non jour de la ressuscitation [du peuple juif] ou de l’état comme il avait été proposé dans les projets de loi successifs. Il est décidé de célébrer la fête de l’état à sa date hébraïque, le 5 iyyar, plutôt qu’à la date civile du 14 mai. Il est en outre acté que le chabbat a proéminence sur ce jour, et qu’il doit donc être déplacé au lendemain si le 5 iyyar tombe un samedi ou à la veille si le 5 iyyar a lieu le vendredi.

 
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