Calendrier interreligieux: Janvier 2020

 

Mer. 1 Oshogatsu (du 1er au 3 janvier)

Nouvel An japonais, fait de réjouissances et de visites aux sanctuaires shintôs et aux temples bouddhiques.

Nouvel An 2020 du calendrier grégorien basé sur la naissance de Jésus (~4 ans d’erreur). Inauguration de la nouvelle année civile annoncée par les réjouissances du réveillon pendant la nuit du 31 décembre au 1er janvier .

La date et la pratique du Nouvel An varient selon les régions, les traditions et les religions. En témoignent la fête juive de Roch ha-Chanah, le 1er Moharram musulman ou encore le Nouvel An chinois.
En Occident, le 1er janvier est progressivement devenu le début de l’année civile après l’instauration, en 1582, du calendrier grégorien. La célébration de l’an nouveau au 1er janvier s’est répandue avec l’internationalisation du calendrier grégorien (XIXe – XXe siècles).
Aujourd’hui, il est d’usage de se retrouver en famille ou entre amis autour d’un banquet la veille, le soir de la Saint-Sylvestre, et d’attendre minuit et le changement d’année pour s’embrasser et échanger les vœux; des animations, des spectacles et des fêtes sont organisés un peu partout.
En Suisse, le lendemain du Nouvel An a lieu la Saint-Berchtold (2 janvier). Ce jour est férié ou chômé dans treize cantons.


Dim. 5  Naissance (parkash) de Guru Gobind Singh. Né en 1666, Gobind Singh est le 10e et dernier gourou historique des sikhs.

Dimanche de l’Épiphanie – Fête catholique de l’adoration de l’enfant Jésus par les mages, précurseurs de toute l’humanité.


Lun. 6  Épiphanie / Théophanie orthodoxe (6 janvier: cal. grégorien; 19 janvier: cal. julien)

En Occident: fête des Rois en souvenir des mages venus adorer l’enfant Jésus.
En Orient: révélation de Jésus comme fils de Dieu lors de son baptême.
Cette fête commémore la manifestation de Dieu aux hommes, en la personne de Jésus. C’est, pour les Églises d’Occident, celle de l’Épiphanie, d’un mot grec signifiant «manifestation», et, pour les Églises d’Orient, celle de la Théophanie, d’un mot grec signifiant plus précisément «manifestation de Dieu».D’une manière générale, pour les chrétiens, cette fête se rattache à trois épisodes de la vie de Jésus rapportés dans les évangiles: la visite des mages à sa naissance, son baptême et son premier miracle. Toutefois, sa signification est sensiblement différente dans les Églises d’Occident et d’Orient.
Dans les Églises d’Occident, l’accent est mis sur l’adoration de l’enfant Jésus par les mages, nom donné aux prêtres de la Perse dont la religion n’était pas celle de la Bible. La fête de l’Épiphanie est ainsi centrée sur un événement qui souligne la portée universelle du message chrétien, tout en y associant les textes relatant le baptême de Jésus et le miracle des noces de Cana.
Dans les Églises orientales, l’épisode de l’adoration des mages fait partie des textes lus lors des offices de Noël. Pour la Théophanie, les rites orientaux soulignent la filiation divine de Jésus en mettant en valeur l’épisode de son baptême dans les eaux du Jourdain ainsi sanctifiées. De là vient la tradition que le prêtre bénisse, le jour de la Théophanie, l’eau des fontaines, du fleuve ou de la mer. Aujourd’hui encore, ces rites donnent parfois lieu à d’importantes processions.
Fixée, par la tradition, au 6 janvier, l’Épiphanie est en général célébrée, par les Églises occidentales, le deuxième dimanche après Noël, toujours situé entre le 2 et le 8 janvier. Dans les Églises orientales, cette date diffère selon qu’elles ont adopté ou non le calendrier grégorien. L’Église grecque célèbre ainsi la Théophanie le 6 janvier alors que les Églises russe, serbe, arménienne, copte et éthiopienne, qui se réfèrent au calendrier julien, la fêtent le 19 janvier.


Mar. 7  Noël (25 décembre: cal. grégorien; 7 janvier: cal. julien)

Grande fête de la naissance de Jésus dans une étable à Bethléem. En Éthiopie, le 7 janvier coïncide avec la fête de saint Lalibela, le grand roi (XIIIe siècle) qui fit construire, en ce lieu qui porte depuis son nom, un ensemble monumental de onze églises, haut lieu de pèlerinage.


Mar. 14  Makara Samkranti / Pongal – Célébration du solstice d’hiver hindou. En Inde du Sud, cette fête est célébrée sous le nom de Pongal, littéralement «ébullition».


Sam. 18  Semaine de prière pour l’unité chrétienne (du 18 au 25 janvier) – Prière œcuménique sur l’initiative de l’abbé Couturier en 1935.


Dim. 19  Théophanie orthodoxe (6 janvier: cal. grégorien; 19 janvier: cal. julien)

Révélation de Jésus comme fils de Dieu lors de son baptême.

Cette fête commémore la manifestation de Dieu aux hommes, en la personne de Jésus. C’est, pour les Églises d’Occident, celle de l’Épiphanie, d’un mot grec signifiant «manifestation», et, pour les Églises d’Orient, celle de la Théophanie, d’un mot grec signifiant plus précisément «manifestation de Dieu». D’une manière générale, pour les chrétiens, cette fête se rattache à trois épisodes de la vie de Jésus rapportés dans les Évangiles: la visite des mages à sa naissance, son baptême et son premier miracle. Toutefois, sa signification est sensiblement différente dans les Églises d’Occident et d’Orient.
Dans les Églises d’Occident, l’accent est mis sur l’adoration de l’enfant Jésus par les mages, nom donné aux prêtres de la Perse dont la religion n’était pas celle de la Bible. La fête de l’Épiphanie est ainsi centrée sur un événement qui souligne la portée universelle du message chrétien, tout en y associant les textes relatant le baptême de Jésus et le miracle des noces de Cana.
Dans les Églises orientales, l’épisode de l’adoration des mages fait partie des textes lus lors des offices de Noël. Pour la Théophanie, les rites orientaux soulignent la filiation divine de Jésus en mettant en valeur l’épisode de son baptême dans les eaux du Jourdain ainsi sanctifiées. De là vient la tradition que le prêtre bénisse, le jour de la Théophanie, l’eau des fontaines, du fleuve ou de la mer. Aujourd’hui encore, ces rites donnent parfois lieu à d’importantes processions.
Fixée, par la tradition, au 6 janvier, l’Épiphanie est en général célébrée, par les Églises occidentales, le deuxième dimanche après Noël, toujours situé entre le 2 et le 8 janvier. Dans les Églises orientales, cette date diffère selon qu’elles ont adopté ou non le calendrier grégorien. L’Église grecque célèbre ainsi la Théophanie le 6 janvier alors que les Églises russe, serbe, arménienne, copte et éthiopienne, qui se réfèrent au calendrier julien, la fêtent le 19 janvier.


Sam. 25  Nouvel An chinois – Chunjie (année du Rat 4718)

Fête du printemps célébrée par des danses, des feux d’artifice, des fleurs et des cadeaux.

Lors du Nouvel An chinois, appelé aussi «fête du printemps» (Chunjie), on célèbre la première lunaison du calendrier traditionnel. À la fois populaire et religieuse, cette fête donne lieu à un jour férié et, pour bien des Chinois, à une période de congés annuels. Le Nouvel An est également célébré dans nombre de grandes villes du monde, à l’initiative des Chinois d’Outre-mer mais aussi des municipalités qui, lorsqu’il tombe en semaine, vont jusqu’à le décaler au week-end suivant, voire à une date ultérieure pour permettre la fréquentation d’un large public.
C’est une fête de renouveau, tant sur le plan individuel que communautaire. Elle est l’occasion de faire un grand nettoyage, de renouveler les calligraphies porte-bonheur sur papier rouge encadrant les portes au seuil des maisons, et d’acheter des vêtements neufs. La famille se réunit, traditionnellement chez les grands-parents paternels, pour réveillonner. Dans le nord de la Chine, on mange des raviolis (jiaozi) dont la forme rappelle celle des lingots anciens, symboles de prospérité. Le lendemain, après des rites de culte aux ancêtres, les proches échangent des vœux et distribuent des étrennes aux enfants dans des enveloppes rouges. Ils saluent également amis et voisins et raniment ainsi les liens sociaux.
À cette occasion, ils vont souvent au temple (taoïste ou bouddhique), où ils rendent un culte aux divinités, leur font des offrandes et leur expriment des requêtes pour l’année à venir. Dans les temples taoïstes, les festivités durent quinze jours, jusqu’à la fête des lanternes (Yuanxiao / Shangyuan), le 15e jour du 1er mois lunaire. Les fidèles viennent nombreux faire le rite des prosternations et demander des rituels pour le bonheur et pour la paix. Dans les villes ou les villages, on peut assister à des défilés de danses de lions ou de dragons, à des parades de chars, des représentations de théâtre rituel et des spectacles de rue en tous genres: échasses, chants populaires, danses collectives rituelles, démonstrations d’arts martiaux… On allume des pétards pour effrayer les mauvais esprits et on lance des feux d’artifice.
Chaque année est placée sous le signe d’un animal: rat, bœuf, tigre, lièvre, dragon, serpent, cheval, mouton / chèvre, singe, coq, chien et cochon (attention: le signe de l’animal ne «commence» pas avec le Nouvel An chinois mais avec la période solaire «Commencement du printemps», autour du 4 février). Ces douze signes marquent des périodes de la vie. Ainsi, tous les douze ans, lorsqu’un animal «revient», pour celles et ceux dont c’est le signe astrologique, le début de l’année consacre à la fois la fin d’un cycle et le début d’un autre, il inaugure ce que l’on appelle «l’année de son propre destin» (benmingnian), qui peut être celle de tous les bonheurs comme de tous les malheurs.


Jeu. 30  Vasanta Panchami / Sarasvati Puja – Fête de Sarasvati, déesse de l’éducation et des arts.

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