Écoles de commerce : en Afrique subsaharienne, la domination sénégalaise

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Mis à jour le 15 décembre 2020 à 16h50
BEM – bordeaux management school – Dakar – 22-10-2012 © Sylvain Cherkaoui pour JA

BEM - bordeaux management school - Dakar - 22-10-2012 © Sylvain Cherkaoui pour JA © 12/10/2012. Dakar,
Senegal. Ecole BEM. © Sylvain Cherkaoui pour JA

 

Cette année encore, le trio de tête du classement Jeune Afrique est entièrement dakarois, avec BEM à sa tête. Mais une montée en puissance des établissements camerounais est également notable.

Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Cette année encore, le trio de tête des meilleurs masters en Afrique subsaharienne reste inchangé, et le Sénégal domine. Les établissements dakarois, BEM, l’IAM et l’école de management du groupe ISM conservent leurs quatre étoiles, confirmant leur position d’écoles d’excellence dans la région.

À l’ISM, qui ne cache pas ses ambitions panafricaines, les étudiants profitent de l’arrivée d’Omar Thiam à la tête de l’école de management, fondée par Amadou Diaw. Recruté chez BEM en octobre 2019, l’ex-directeur de l’innovation, du développement et des relations avec les entreprises a pour mission d’imaginer de nouveaux programmes et de consolider la réputation de l’édifice aux murs orange.

De son côté, le groupe familial Sup de co, voisin de l’ISM à Dakar, maintient ses trois étoiles, tandis que quelques bouleversements interviennent en Afrique centrale.

Sélectivité et attractivité

Reconnue depuis plusieurs années pour sa forte connexion au marché de l’emploi et pour sa capacité à professionnaliser ses étudiants, BBS, créée en 2011 par la banque gabonaise BGFI, perd une étoile en 2020, notamment à cause d’un faible rayonnement international et de critères de sélection trop souples malgré le concours.

À l’inverse, Saint-Jérôme Management Sciences and Business School et l’Institut universitaire du Golfe de Guinée, deux institutions camerounaises, progressent.

Implantée à Douala et dépendante de l’université catholique du même nom, la première gagne des points sur son ouverture à l’international grâce aux efforts qu’elle déploie pour l’accompagnement des étudiants étrangers sur les plans administratif et matériel (le logement notamment). Ouverte en 1993, la seconde s’améliore également à l’international tout en progressant sur sa sélectivité et son attractivité. Elle ne dispose néanmoins d’aucun partenariat avec des écoles étrangères accréditées.

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