Municipales au Togo: les recours se multiplient
devant la Cour suprême

Vue de Lomé, capitale du Togo.
© Creative commons Flickr CC BY-NC 2.0 Joshua Turner/Climate Centr

Au Togo, les élections municipales du 30 juin se précisent, 32 ans après le dernier scrutin de 1987. Cependant, si les recours devant la Cour suprême sont rejetés, dans le Grand Lomé et la nouvelle préfecture d’Agoé-Nyivé, des listes et non des moindres pourraient ne pas pouvoir y prendre part.

Au Togo, si les recours ne trouvent pas d’issue à la Cour suprême dans les heures qui viennent, plusieurs listes pour les municipales et non des moindres pourraient ne pas pouvoir participer à ces élections tant convoitées.

Jean Kissi qui conduit la liste du Comité d’action pour le renouveau, a ainsi vu sa liste invalidée dans la municipalité du Golfe 5. La raison ? Parmi les 29 candidats de sa liste, il manquait un casier judiciaire, qu'il a pu compléter le 7 juin dans la soirée.

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Pascal Bodjona devrait conduire une liste d’indépendants nommée « Ensemble pour le Togo » dans la circonscription Agoè-Nyivé 1 mais son dossier n'a pas été retenu pour défaut de dénomination.

Son avocat, Maître Ferdinand Amazohoun, compte faire une demande de rétractation de la décision de rejet. Il est possible de régulariser les listes rejetées, assure-t-on à la Cour suprême, pourvu que les raisons soient fondées.

Le 7 juin au soir, plusieurs candidats ou leurs représentants se bousculaient encore à la Cour suprême devant les tableaux d’affichage. Ils ont jusqu’au 11 mai pour déposer leurs recours mais s'inquiètent car les listes définitives doivent être affichées 25 jours avant la date du scrutin.