EN CHEMIN

 

Le bulletin du Centre Foi et Rencontre

 

 

Centre Foi et Rencontre BP 298 Bamako (Mali)

 

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Mai 2003 n°2

 

Rédaction :Equipe du Centre Foi et Rencontre

Responsable : Père Josef Stamer

 

 

 

 

Sommaire :
Dans ce numéro, vous trouverez :
Éditorial .. La paix, il faut toujours y croire
Le pape Jean-Paul II et le dialogue
Quelques coupures de presse
Un Premier Ministre à l’ouverture de la CERAO
Évangélisation et Œcuménisme … une conférence au forum théologique
Échos de la session de Dar-es-Salam
L’espace de prière
Madame Sy devant les consacrés de l’Afrique de l’Ouest
Activités du Centre – Courrier des lecteurs - Agenda

 

 

Éditorial
La paix, il faut toujours y croire …

Depuis le premier numéro de "En chemin" en décembre 2002, le Centre Foi et Rencontre a, bien malgré lui, limité le cadre de ses activités. Les travaux de réhabilitation des locaux qui abriteront les bureaux, la documentation et la grande salle pour les conférences ont été ralentis par la difficulté d'approvisionnement en ciment à Bamako. Quant au calendrier des déplacements de l'équipe pour des sessions ou des retraites il a été revu à la baisse; les permanents ayant dû s'absenter pour des raisons de santé.

Ces derniers mois, le contexte mondial et régional ne nous portait pas à l'optimisme. On a assisté à "la drôle de guerre d'Irak" et au plan régional, c'est la situation préoccupante de la Côte-d'Ivoire qui n'en finit pas de chercher une issue à son malaise. Dans les deux cas, le "religieux" a été sollicité. Chacun voulant mettre Dieu de son côté, comme si Dieu écoutait ce genre de prière.

Il n'est pas si loin derrière nous ce passé où les religions avaient la fibre guerrière. Les responsables les plus modérés cherchent aujourd’hui à calmer le jeu. Du côté catholique, de Benoît XV à Jean Paul II, les papes modernes sont de plus en plus opposés au principe même de la guerre. Et il faut rappeler que dans l'Islam, le seul cas où l'on puisse parler de "guerre juste", c'est quand il s'agit de répondre à une agression, de défendre ses biens, sa famille, son territoire. Le Coran précise bien que cette réponse doit être proportionnée, car si elle va au-delà, elle devient elle-même une agression; il invite aussi au pardon : "S'ils s'inclinent à la paix, incline-toi vers elle !".

Pour le théologien bien connu, Hans Küng, la paix passe bien par les religions quand il écrit :"Pas de paix entre les hommes sans paix entre les religions ; pas de paix entre les religions sans dialogue entre les religions ; pas de dialogue entre les religions sans connaissance des fondements de ces religions.”

Depuis le Concile Vatican II, l'Église a avancé dans le domaine de la rencontre interreligieuse. Jean Paul II s'est particulièrement engagé dans ce sens, multipliant les rencontres et les gestes prophétiques comme ceux de Casablanca avec les jeunes ou d'Assise avec les représentants des grandes religions du monde.

Au concert des religions s'ajoute celui des nations. On lit dans la Charte des Nations Unies que les États sont tenus de régler pacifiquement leurs différends.

Il y a quarante ans le pape Jean XXIII signait l'encyclique “Pacem in terris”, véritable plaidoyer en faveur de la paix Et si les croyants, toutes confessions confondues, s'engageaient résolument en faveur de la paix ? La paix, il faut toujours y croire p

Père Alain Fontaine.

 

Le Pape Jean-Paul II et le Dialogue … bilan de 25 ans de pontificat

Alors que l'on fête les 25 ans de pontificat du pape Jean-Paul II, le Père Gilles Couvreur, ancien secrétaire du SRI (secrétariat des relations avec l’Islam de l’'Église de France) souligne combien le Saint Père s'est en quelque sorte " acharné " à promouvoir ce dialogue alors que rien ne le prédisposait à cela …

Dans le domaine du dialogue islamo-chrétien, Jean Paul II a réalisé le programme que Paul VI avait, à son époque, entrevu et que la déclaration " Nostra Ætate " du Concile Vatican II avait dessiné. Paul VI était mieux préparé que son successeur à la question du dialogue interreligieux. Dans son encyclique : " Ecclesiam Suam " il lance au sein du monde catholique le mot " dialogue ". Venant de Pologne et peu formé à ces questions, Jean Paul II a découvert l'urgence du dialogue avec l'Islam à travers son expérience pastorale. À partir de là, le pape va montrer ce que l'on peut appeler " un acharnement ", une volonté concrète et renouvelée, en toutes circonstances, d'avoir un dialogue humain et spirituel avec les musulmans. La rencontre avec les jeunes musulmans au stade de Casablanca en 1985, et la visite à la mosquée des Omeyyades, à Damas, en 2001, constituent deux grands symboles de ce dialogue " acharné " avec l'Islam. Pour lui, l’Esprit Saint est à l'œuvre dans le cœur de tous les croyants Ses voyages dans les pays non chrétiens soulignent combien cette vision l'éclaire.

(P. Gilles Couvreur AR n°49, p.34).

 

 

Quelques coupures de presse …

t L’Islam face au Sida … Au lieu de s'attaquer à la racine du mal, à chercher des moyens efficaces contre la pandémie, nous inventons des moyens qui encouragent la dépravation et la déviation sexuelle par le canal des préservatifs, comme alternatives crédibles ... Malgré la publicité outrancière, rien ne semble freiner la progression fulgurante du Sida. Faut-il privilégier le préservatif comme moyen de prévention, tout en occultant la cause directe qu'est la dépravation sexuelle ? Le meilleur préservatif, c'est le respect des injonctions de Dieu qui nous conseille : " Ne vous approchez pas de la fornication. C'est un acte immoral et un chemin pernicieux " (Sourate 17,32). Mohamed Kimbiri - Les Echos 751 du vendredi 10 janvier 2003.

t En Côte-d’Ivoire, les Chefs religieux montent au créneau … Depuis l’assassinat de deux imams, fin février, dans la région d‘Abidjan, le président du conseil national islamique de Côte-d’Ivoire, Cheik Idriss Khoudouss Koné, a décidé de sortir de son silence pour dénoncer la guerre de religion que cherchent, selon lui, à créer des “proches du pouvoir”...“On peut arrêter une guerre militaire à tout moment, mais ce n’est pas le cas pour une guerre religieuse et ethnique qui n’a pas de chefs”, affirme le Cheik qui multiplie les rencontres avec l’archevêque catholique d’Abidjan, Mgr Bernard Agré. La conférence épiscopale ivoirienne a publié une adresse à la nation, imputant la responsabilité de la crise ivoirienne, déclenchée en septembre 2002, à un complot national et international dans lequel seraient impliqués les politiciens locaux ... “avec leur calculs et alliances parfois contre nature, leurs mensonges et leurs tricheries”.. AR - n°48 d’avril 2003.

t La disparition de Monseigneur Mori Julien Sidibé … “ Dans son message de condoléances, Son Ex. M. Mohamed Ag Hamani écrit que " l'homme de Dieu qui vient d'être arraché à l'affection de tous, était connu pour sa grande sagesse, pour sa modération et pour son sens élevé du devoir et de la patrie.” Des qualités qui lui ont valu

d'être désigné à l'unanimité pour siéger au présidium de la Conférence Nationale de juillet-août 1991 où ses brillantes interventions, ponctuées de vérité, d'humour et d'anecdotes, étaient toujours sanctionnées par la conviction et la pleine adhésion de l'auditoire. “ P. Joseph T. Diarra - Essor du 19 mars 2003.

Le Centre Foi et Rencontre se souvient des précieux encouragements de Monseigneur Sidibé. Il présente ses condoléances au diocèse de Ségou et à la famille du disparu.

 

Un Premier Ministre à l’ouverture de la CERAO à Bamako

… « Nous rendons grâce à Dieu que le dialogue entre croyants des différentes religions soit une réalité vivante au Mali » … Du 3 au 9 février 2003, les évêques de l'Ouest Africain se sont réunis à Bamako pour leur 15e assemblée générale de la CERAO. Lors de la cérémonie d'ouverture au palais des congrès, le Premier Ministre, Son Excellence M. Mohamed Ag Hamani a prononcé une allocution où il évoque le dialogue qui existe entre croyants au Mali. Extraits de ses propos ...

 

... " Mesdames, Messieurs, au nom du Président de la République, Son Excellence Amadou Toumani Touré et au nom du Gouvernement que j'ai l'honneur de conduire, je vous souhaite la bienvenue en terre africaine du Mali, pour les travaux de la 15e conférence épiscopale régionale d'Afrique de l'Ouest ...Votre présence aujourd'hui à Bamako, votre participation massive à cette rencontre confirme votre intérêt, j'allais dire votre foi en ce peuple du Mali si divers au plan ethnique, social et religieux mais si uni comme l'indique la devise qu'il s'est librement choisi : " Un Peuple, un But, une Foi ", foi en l'unité nationale notre bien le plus précieux, gage le plus sûr de nos progrès futurs dans la diversité ethnique, sociale, religieuse et aussi de convictions politiques plurielles. Carrefour de civilisations, le Mali est une nation héritière d'illustres empires et royaumes qui ont façonné son destin par un brassage multiséculaire transformant partout sa diversité en ficelles relationnelles que chaque Malien est fier d'assumer par le biais du cousinage à plaisanterie dont les répliques aromatisées sont des délices de l'acceptation mutuelle. Votre présence, je suis heureux de le souligner, est la preuve que nous partageons les mêmes convictions, les mêmes idéaux qui prônent la tolérance, la justice, la solidarité, fondement de la paix entre les hommes. La culture de l'amour du prochain que prônent les Saintes Écritures de toutes les religions, si elle est comprise et acceptée par tous, demeure le meilleur gage d'un climat de paix sociale. Nous rendons grâce à Dieu que le dialogue entre croyants des différentes religions soit une réalité vivante au Mali. Fondée, il y a de cela 115 ans, l'Église du Mali joue un rôle important dans l'œuvre de construction nationale à travers de judicieuses actions de pastorale sociale ... En prélats avertis, vous prendrez la mesure de la farouche détermination de toutes les couches sociales d'œuvrer à l'amélioration de leurs conditions de vie dans la pérennité du climat de concorde et d'entente qui prévaut et auquel nous restons profondément attachés. Nous confions tout cela à vos prières et bénédictions afin que la solidarité agissante se renforce davantage entre les peuples conformément aux options d'intégration et d'union africaine dans la paix et la concorde. " Gloire éternelle à Allah Tout Puissant et paix sur terre aux hommes qu'il aime ! " Voilà effectivement le grand vœu du peuple malien. Alors, prions pour la paix en Côte-d'Ivoire, au Liberia, en Centrafrique, en République Démocratique du Congo, au Moyen-Orient et partout ailleurs. Oui, prions pour la restauration de la paix en Côte-d'Ivoire qui a abrité la réunion constitutive de votre Union en juin 1963, c'est-à-dire un mois seulement après la création de l’O.U.A. C'est là une preuve si besoin en était de l'engagement de l'Église à œuvrer pour une Afrique unie, libre, prospère et réconciliée avec Dieu. Le thème du rendez-vous 2003 à Bamako : " Proclamer et programmer la sainteté ", c'est-à-dire mettre l'accent sur les comportements qui rapprochent l'homme de Dieu, est assurément porteur d'espoir, au moment où se tient à Addis-Abeba, le premier sommet extraordinaire de l'Union Africaine. Ainsi, tout en vous souhaitant un agréable séjour au Mali, je souhaite également plein succès à vos travaux. Je vous remercie.”

 

Évangélisation et œcuménisme au Mali

Les responsables du forum théologique ont demandé au secrétariat national de s’exprimer sur le thème “œcuménisme et CCB”. Extraits de la conférence de Monsieur l’Abbé Paulin Dembélé.

 

À l’heure où de tous les côtés il est demandé de procéder à une purification de la mémoire, aucune portion de l’église ne saurait rester indifférente à ce qui est fait pour oter le scandale de la division. Compte tenu du nombre croissant des chrétiens de toutes dénominations au Mali ... et de leur manque d’unité, on découvre mieux que pour la crédibilité du message évangélique, le dialogue doit embrasser tous ses aspects et en particulier, à l’intérieur même de la religion chrétienne. C’est le dialogue œcuménique. Il est clair que l’évangile ne vient pas étouffer les semences d’unité que porte la vieille terre malienne; il vient plutôt les faire éclore. Les confessions chrétiennes impulseront un nouveau dynamisme au dialogue interreligieux au Mali quand on pourra dire de nous tous : “Voyez comme ils s’aiment” !

La prière sacerdotale de Jésus (Jean 17) nous révèle le mystère de la Trinité comme mystère de communion de la “familia Dei”. La pastorale qui en découle nous oblige à approfondir la théologie du baptême et de la foi qui naît à l’écoute de la Parole de Dieu. C’est pourquoi les CEB (Communautés ecclésiales de Base) cherchent à repartir du Christ et de la Parole de Dieu. Elles remarquent qu’elles ont été plus souvent “sacramentalisées” qu’“évangélisées”. Le choix des termes n’est jamais innocent. Faut-il parler de communautés “ecclésiales” de Base ou “chrétiennes” de base ? Nous n’avons nullement l’intention de proposer des communautés “mixtes” mais plutôt de susciter une réflexion sur la possible ouverture des communautés de base à des chrétiens d’autres confessions chrétiennes qui se trouvent parfois isolés, dispersés dans le grand Mali. Dans le même sens, on pourrait initier pour ces communautés des célébrations d’“intercommunion”*. On y écouterait et partagerait la Parole de Dieu, on se reconnaîtrait ensemble pécheurs et pourquoi pas, on pourrait s’annoncer mutuellement le kerygme. Il serait intéressant, à ce niveau, de partager les expériences des uns et des autres.

Devant la grave méprise que pourrait comporter une “intercommunion” précipitée, le dialogue œcuménique doit prioritairement viser à instruire sur l’enjeu réel de l’“intercommunion” : la communion à Celui et au destin de Celui qui a donné sa vie pour nous, le Christ Jésus. C’est cette adhésion à sa personne qui constitue l’enjeu de fond que peuvent faire perdre l’isolement ou la dispersion. On retrouvera alors et avec plus de force encore le sens même du terme œcuménisme (oikoumene en grec, c’est la maison paternelle, donc la famille de Dieu où personne ne doit être exclu). La pratique œcuménique de la mission revalorisera la palabre africaine et en fera une expression de la volonté de communion toujours respectueuse du mystère de l’autre. Aussi, que pensez-vous de la mise en place d’un conseil œcuménique des églises chrétiennes au Mali ? Définissons sa mission, son rôle, sa structure.

Abbé Paulin Dembélé - secrétariat national Dialogue interreligieux.

 

* “Intercommunion” a été placé entre guillemets. Il ne s’agit pas ici de l’hospitalité eucharistique mais d’une proposition de vivre la communion en partageant d’abord la Parole de Dieu.

 

Espace de prière

Entends ma voix Seigneur, car c’est celle des victimes de toutes les guerres et de toutes les violences contre les individus et les peuples.

Entends ma voix et donne-nous la force

de savoir répondre toujours

à la haine par l’amour,

à la misère par le partage,

à la guerre par la paix.

Et accorde au monde ta paix éternelle.

Pape Jean-Paul II

 

Madame Sy Kadiatou Sow devant les consacrés de l’Afrique de l’Ouest.

Du 30 janvier au 5 février 2003, Bamako a abrité la 5e assemblée générale de l'URCAO (Union des conférences de supérieurs(es) majeurs(es) de l'Afrique de l'Ouest). Le forum s'est tenu à proximité du Centre Foi et Rencontre. Le Père Alain Fontaine a été très impliqué dans la préparation de ce rassemblement. Il nous dit ce qu'il retient de ces travaux qui ont rassemblé plus de 300 consacrés de l'Ouest Africain.

 

Quand le Mali est choisi en 2002 pour abriter cette assemblée, beaucoup de voix s'élèvent pour déplorer la modestie de nos installations. Nous ne disposons pas, comme ailleurs, d'infrastructures d'accueil importantes. Qu'importe, nous sommes décidés de faire jouer, comme pour la coupe africaine des nations, le traditionnel principe du " jatigiya ", de l'accueil " à la malienne ". Toutes les communautés religieuses de Bamako se portent volontaires pour accueillir les délégations nationales et étrangères. Les problèmes de logement, de transport, et de séjour sont pris en charge sur place par les communautés.

Reste le lieu de rassemblement pour le forum. Quelques tentes et un podium en banco suffisent pour abriter les 300 participants(es). Quatre intervenants se succèdent dont Madame Sy Kadiatou Sow, les Pères Sidbe Semporé et Joseph Bourcereau ainsi que Sœur Marie Claver Somé. Chacune et chacun, à sa manière, cherche à définir le visage de la vie religieuse aujourd'hui ; les mutations qu'elle traverse, les questions qu'elle se pose … Madame Sy Kadiatou Sow, par exemple, souhaite plus d'engagement des consacrés au sein de la vie civile. De confession musulmane, elle déplore le manque de visibilité des consacrés qui ont pourtant, selon elle, tant de choses à dire et à faire.

Les autres intervenants, consacrés eux-mêmes, souhaitent plus de solidarité, surtout quand on sait les problèmes que traverse la sous-région aujourd'hui. Ils insistent sur l'autoprise en charge et la poursuite de toutes les recherches en matière d'inculturation. Pour reprendre l'expression d'un ouvrage récent du Père Luneau, c'est aujourd'hui " Le temps des héritiers ". La vie religieuse Ouest-Africaine doit trouver ses marques et sa physionomie propres. La mise en musique de toutes les résolutions du forum est désormais confiée à une nouvelle équipe dont la présidence est confiée au Bénin. C'est là que se tiendra, dans deux ans, la 6e assemblée générale. Dans le nouveau bureau, Sœur Bernadette Fidèle Diarra a été élue pour y représenter les consacrés du Mali p

Père Alain Fontaine .

 

Activités du Centre Foi et Rencontre

t Monsieur l’Abbé Gaston Coulibaly a participé du 12 au 16 mars à une session à Dar-es-Salam à l’invitation de Mgr M. Fitzgerald du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux.

t Le Père Josef Stamer a participé , le 1e mai 2003, aux JPJ (Journées paroissiales de la jeunesse) de la paroisse Sainte Monique de Badalabougou à Bamako. Le thème de sa conférence : “Chrétiens et musulmans, qu’est-ce que nous avons en commun ? qu’est-ce qui nous sépare ?”. Le 4 mai, il était à la paroisse Notre Dame des Champs à Misira avec les jeunes responsables de la JOC. Avec eux, il a réfléchi sur leurs temps de prière quand ils se retrouvent entre chrétiens et musulmans. Le 6 mai, il était à Sebeninkoro pour la session Ouest-Africaine du Midade (mouvements d’enfance) où deux questions étaient au programme : 1- Christianisme et islam - quelle coexistence ? et 2- Exigences de l’évangélisation en milieu non-chrétien”.

t Dans le cadre des sessions du grand séminaire, le Père Josef Stamer a animé trois jours de formation, les 8, 9 et 10 mai à Samaya avec les grands séminaristes, de la première à la quatrième année. Il a traité en particulier le thème du dialogue interreligieux.

Courrier des lecteurs 

t “Je viens de recevoir le n° 1 de En Chemin réalisé par vos soins au Centre Foi et Rencontre. Je vous en félicite et souhaite longue route et longue vie à En Chemin. Bonne et heureuse année.” Mgr Jean-Gabriel Diarra, président de la CEM.

t“Nous vous annonçons la nomination de Mgr Vincent Coulibaly à l’archevêché de Conakry. Le président de la commission AO pour les relations islamo-chrétiennes est aussi administrateur du diocèse de Kankan.” Secrétariat de la commission AO des relations islamo-chrétiennes.

Calendrier 

t Du 21 au 23 mai, Monsieur l’Abbé Gaston Coulibaly participe au forum théologique national à Sebeninkoro. Le secrétariat y donne une conférence sur le thème : “Œcuménisme et CCB”

t Septembre 2003, une “session- retraite” pour les catéchistes de la paroisse de Bandiagara - diocèse de Mopti.

t Après l’hivernage, l’équipe permanente du Centre Foi et Rencontre va s’élargir avec l’arrivée de Sœur Françoise Dartigues (SMNDA). Elle est bien connue à Bamako où elle a déjà séjourné de nombreuses années.

t Novembre 2003, réunion de la commission A.O. du dialogue islamo-chrétien au Sénégal