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Numéro 20. Juin 2008


Editorial


Chers amis et parents de la Famille Lavigerie,

Dans quelques semaines, précisément la première partie du mois de juillet, les différents diocèses du Burkina et du Mali auront la joie d’ordonner de jeunes prêtres : c’est une occasion d’action de grâce pour le don que le Seigneur fait à son peuple. Depuis plus de 10 ans, les Missionnaires d’Afrique se joignent avec leurs candidats prêtres à ces différentes cérémonies. Cette année un Malien et quatre Burkinabè sont ainsi ordonnés prêtres missionnaires.

Pour ces jeunes burkinabès et Maliens, la parole de Jésus « Allez par le monde entier, proclamez l’évangile à toutes les créatures » est une réalité. Nous avons 34 missionnaires originaires de la Province d’Afrique de l’Ouest qui témoignent l’Évangile dans différents pays africains.

En cette occasion, permettez-moi de vous partager ma prière du Jeudi Saint 2008 :

« Seigneur, merci pour ces hommes qui ont accepté, qui acceptent et qui accepteront de devenir des prêtres. Ils ne sont ni meilleurs que les autres, ni sans défauts, ni plus intelligents…

Seigneur, les chrétiens sont exigeants envers leurs prêtres : ils veulent qu’ils soient des gens parfaits, des anges et des modèles en tout.

Oui, Seigneur, merci pour les défauts de nos prêtres car les gens parfaits supportent mal la faiblesse.

Seigneur, tu sais bien que les chrétiens veulent que leurs prêtres soient des phénomènes : s’ils prêchent plus de 10 minutes, on dit qu’ils n’en finissent pas ou font endormir les gens ; s’ils restent au presbytère, on dit qu’ils se coupent du monde, s’il font des visites, on dit qu’ils ne restent jamais à la paroisse. S’ils sont jeunes, on dit qu’ils n’ont pas d’expérience, s’ils sont âgés, on dit qu’ils ne comprennent plus rien et devraient prendre leur retraite.

Si un prêtre est passionné pour travailler avec les enfants, on dit qu’il a une religion de gosse, s’il fait des réunions avec des femmes, on dit qu’il est toujours avec les femmes, s’il aime travailler avec les jeunes, on dit que la paroisse est dirigée par des badauds.

Seigneur, aide les prêtres à s’adresser aux enfants en vrais pédagogues, à être pour les couples de bons conseillers, pour les jeunes de vrais accompagnateurs pour les aider à trouver sens à leur avenir. Seigneur aide les prêtres à comprendre la rude vie des travailleurs, qu’ils soient avec les autres croyants des hommes de dialogue… Seigneur aide les prêtres à toujours accueillir avec le sourire même s’ils sont épuisés de fatigue. Seigneur, donne la grâce aux chrétiens de pardonner leurs colères, leur manque d’écoute, leurs impatiences et leurs erreurs. »

Chers amis, voilà ma simple prière. Sachez que les prêtres sont des chrétiens comme vous qui ont dit oui à l’appel de Jésus : « Viens et suis-moi ». Ils sont chrétiens avec vous et prêtres pour vous. Grâce à eux, vous pouvez vous nourrir du pain de la vie, purifier vos âmes et mourir en paix.

Oui, ne réduisez pas vos prêtres au rôle d’assistants sociaux. Vous avez besoin de vos prêtres et ceux-ci ont besoin de vous.

Ne soyez jamais des occasions de chutes pour vos prêtres mais des frères et sœurs qui les aident dans leur vocation comme ils essaient de vous aider dans votre vocation.

En ce temps d’ordinations sacerdotales, prions chaque jour pour nos prêtres, pour qu’ils soient de saints prêtres selon le cœur de Dieu.

Père Ngona Emmanuel, Assistant Provincial



LES ORDINATIONS 2008 DES MISSIONNAIRES D’AFRIQUE

Au MALI : Moïse Kombé YEBEDIE

P. Moïse YebedieAu moment où vous lisez ces lignes, Moïse est déjà prêtre de Jésus Christ, devançant ainsi de quelques semaines ses quatre frères burkinabè. C’est le samedi 31 mai, en la fête de la Visitation de la Sainte Vierge, que Moïse a reçu l’ordination sacerdotale des mains de Monseigneur Georges Fonghoro, évêque de Mopti. La célébration a eu lieu en la paroisse Marie-Reine de Bandiagara. Le lendemain, dimanche 1er juin, Moïse a célébré sa messe d’action de grâce dans cette même paroisse.

Moïse est né le 19 novembre 1974 dans la paroisse de Bandiagara. Son père se nomme Méba, dit Joseph, et sa mère Yadoumba, dite Monique. Son père est catéchiste et modeste cultivateur. Moïse est l’aîné de 10 enfants. Il a commencé au séminaire Saint Paul de Togo au Mali, où sa vocation sacerdotale s’est forgée. Il a obtenu son bac en 1997. Il est ensuite allé à Ouagadougou à la Maison Lavigerie, pour la philosophie, puis à Bobo Dioulasso pour l’Année spirituelle en 2000. Il effectue son stage, dans des conditions assez pénibles, dans le diocèse de Bunia en R.D.Congo. Revenu au Mali, il séjourne un an à Kolokani pour se remettre et demande de reprendre ses études chez les Missionnaires d’Afrique. Il est admis à poursuivre sa théologie à Nairobi au Kenya. En octobre 2004, il arrive donc à Nairobi et se met courageusement au travail. Il prononce son serment missionnaire à Nairobi le 24 août 2007; le lendemain il était ordonné diacre.

Après de belles célébrations dans sa paroisse de Bandiagara, Moïse célèbrera le 15 juin une messe solennelle d’action de grâce dans son village natal à Eze, sur le plateau dogon de Bandiagara.

Moïse est nommé au Malawi où il commencera par apprendre une des langues à Mua, la première paroisse du pays. Il se rendra ensuite à Kalengo, dans le diocèse de Lilongwe pour commencer son travail pastoral.

«En famille » adresse toutes ses félicitations à ce nouveau missionnaire. Qu’il soit assuré du soutien de nos prières pour un fructueux apostolat au Malawi.

Au BURKINA FASO: Hilaire, Anselme, Pierre et Alphonse

Vous trouverez joint à ce numéro de « EN FAMILLE » le faire-part des ordinations et premières messes des quatre nouveaux Pères Burkinabé. Ils comptent sur la prière de la « grande famille Lavigerie » et nous comptons bien qu’au moment de leur départ en Mission ils pourront nous adresser un message que notre bulletin transmettra à ses lecteurs et lectrices dans le prochain numéro.

P. Hilaire Guinko- Hilaire GUINKO est né à Garango le 31 mai 1976 ; il est l’aîné de 6 enfants. Son papa, Samuel, a été catéchiste pendant 30 ans. Hilaire a fait ses études secondaires à Baskouré, et aux lycées de Garango et Ouaga. Rentré chez les Pères Blancs, il a fait son noviciat en Tanzanie, son stage en Uganda et la théologie à Nairobi où il a fait son serment missionnaire le 24 août 2007. Il est nommé pour la Mission en Uganda.

P. Anselme Tarpaga- Anselme TARPAGA est né à Tenkodogo en 1978 d’un papa musulman et d’une maman chrétienne. Il a grandit à Bobo-Dioulasso (Koko) chez sa grand-mère maternelle qui est chrétienne. Ainsi, Kassoum Auguste Anselme a été baptisé à l’âge de 13 ans. Il a fréquenté à Bobo les collèges de l’Avenir et de Tounouma, étant très actif dans les mouvements d’action catholique. Après son noviciat en Tanzanie, il a fait son stage en Algérie, au Sahara. Il a fait son serment missionnaire le 24 août 2007 à Nairobi là où il a étudié la théologie. Nommé en Algérie, au Sahara, son évêque, Monseigneur Claude Rault, l’envoie dans la paroisse de Ouargla.

P. Pierre Boro- Pierre BORO est le fils de Jean-Pierre Tigoni et de Marie-Jeanne. Pierre est né au nord du pays Samo le 13 octobre 1976. Son papa, maintenant décédé, fut le premier chrétien de son village : Bonou, dans la paroisse de Kiembara. Pierre a été baptisé à l’âge de 18 ans. Après les trois années de philosophie à la Maison Lavigerie de Ouaga, Pierre à fait son noviciat à Bobo (Samangan). Après son stage au Congo, à Lubumbashi, Pierre est venu à Abidjan pour continuer ses études de théologie. C’est là qu’il fait son Serment missionnaire le 8 décembre 2007. Il est nommé à la Province Pères Blancs de l’Afrique Centrale.

P. Alphonse Somda- Alphonse SOMDA est né le 18 septembre 1974 à Adjamé (en Côte d’Ivoire). Ses parents, originaires de la paroisse de Dissin, ne sont pas chrétiens. Alphonse a fait son primaire à Diébougou où il a lutté pour devenir chrétien; il a continué le secondaire à Po et à Diébougou. Naonbeviel Alphonse a été baptisé à l’âge de 17 ans. Il fut alors militant et responsable dans la JEC. Rentré chez les Pères Blancs, après 3 ans d’études de philosophie, il part pour son noviciat en Tanzanie. Il fera son stage au nord-est du Congo en Ituri. Il prononce son serment missionnaire à Nairobi, au Kenya, le 24 aout 2007, à la fin de ses études de théologie. Il est nommé en R.D. Congo, à Kinshasa.



La NOUVELLE PROVINCE d’AFRIQUE de l’OUEST pour les Missionnaires d’Afrique

Quatre secteurs et une nouvelle équipe provinciale

C’est pour le bien de la Mission que le Supérieur Général, le Père Gérard Chabanon, avec son Conseil, a procédé à la suppression des anciennes Provinces du Burkina et du Mali, en date du 30 juin 2008. Il a érigé la nouvelle Province d'Afrique de l'Ouest à partir du 1er juillet 2008. Font partie de cette nouvelle province, les pères originaires de la province : 27 Burkinabé, 3 Maliens, 1 Ivoirien, 3 Togolais et les Pères et Frères nommés des deux anciennes Provinces du Burkina et du Mali : ils sont actuellement au nombre de 120 Pères et Frères.

Pour un meilleur service de la Mission et du fonctionnement des communautés, quatre secteurs sont constitués, en tenant compte de la situation géographique et pastorale des diocèses correspondants :

Secteur 1 : Diocèses de Mopti, de Dori, de Niamey et de Maradi.
Secteur 2 : Diocèses de Bamako, de Ségou, de Kayes et de Nouakchott.
Secteur 3 : Diocèses de Sikasso, de San, de Banfora, de Bobo-Dioulasso, de Nouna, de Dédougou, de Korhogo, de Yamoussoukro et d'Abidjan.
Secteur 4 : Diocèses de Ouagadougou, de Kaya, de Koupèla, de Ouahigouya et de Koudougou.

Le Père Theo Caerts, actuel Provincial du Burkina, est nommé Provincial de la Province d'Afrique de l'Ouest à partir du 1er juillet 2008, pour un mandat de 3 ans, et le Frère Patient Nshombo, actuellement assistant provincial du Mali, a été nommé vice provincial de la nouvelle Province. Ils résideront à Ouagadougou. Et pour les aider dans leur tâche de responsabilité, il y aura au service de chaque secteur, un Supérieur Délégué.

P. Théo Caerts. F. Patient Nshombo

De Gao à Abidjan, de Zinder à Nouakchott, cela va demander à chacun un plus grand esprit d’ouverture aux autres… Esprit d’ouverture que tous les lecteurs et lectrices de « EN FAMILLE » seront invités à partager avec leurs missionnaires.



ACTION DE GRÂCE et ADIEU au Père François de GAULLE

Voici le message du Père Théo Caerts adressé à tous ceux et celles qui étaient présents à la messe d’adieu au Père de Gaulle dans l’église de Kamboinsé le 20 avril 2008.

« Résumer la vie du P. François de Gaulle, qui a passé des dizaines d’années à travailler dans les diocèses de Ouahigouya, de Koudougou et, ces dernières années, dans le diocèse de Ouagadougou, est une entreprise impossible : comment, en effet, résumer ou même simplement tracer les grandes lignes d’une vie aussi longue et aussi riche au service de Dieu, au service de l’Église et des populations du Burkina que celle du P. de Gaulle ? Aussi, je me limiterai à souligner un seul aspect de sa vie, qui me semble important et même fondamental, et qui est bien mis en valeur par la célébration d’aujourd’hui.

P. François de GaulleEn effet, nous fêtons aujourd’hui le P. de Gaulle et tout ce qu’il a été et a réalisé parmi nous. Et nous célébrons tout cela dans cette magnifique église de Kamboinsé, que lui-même a construite. C’est tout un symbole. Et c’est justement cet aspect de sa vie que je voudrais mettre en évidence. On dit parfois de certaines personnes, notamment de certains Missionnaires d’Afrique Pères Blancs, qu’ils ont une brique dans le ventre. Je pense qu’effectivement le P. de Gaulle a peut-être une brique dans le ventre, mais pas n’importe quelle brique, c’est une très bonne brique, une sainte brique, une brique d’église. Je pense que lui seul est capable de nous dire combien d’églises paroissiales et combien de chapelles de quartier il a construites durant son long séjour parmi nous. Mais, ce qui est sûr, c’est qu’il a toujours eu le désir de donner à un maximum de communautés chrétiennes un lieu de culte digne, un endroit et un lieu, pas trop loin de leur vie quotidienne, où elles pouvaient se réunir pour louer et chanter leur Dieu et Créateur. Le P. de Gaulle, comme un digne fils du Cardinal Lavigerie, s’est donné à cette tâche avec « un zèle plus qu’ordinaire ». C’est avec un feu sacré qu’il s’est donné à cette tâche et parfois même avec une sainte colère. Il avait du mal à comprendre comment la ville de Ouagadougou et bien d’autres centres ne cessaient de s’étendre, alors que les lieux de culte ne suivaient pas au même rythme, privant ainsi les chrétiens et catéchumènes d’un lieu de culte à proximité de leurs habitations. Alors, avec l’aide de ses amis et de certaines organisations chrétiennes, il s’est fait un devoir de donner, autant qu’il le pouvait, un beau et digne lieu de culte à tous ces chrétiens qui, à cause d’une urbanisation galopante, se trouvaient tout d’un coup à la périphérie d’un centre et éloignés d’un lieu de culte.

Merci, P. de Gaulle, de nous avoir ainsi rappelé cette importance capitale d’un lieu de rassemblement pour les chrétiens et catéchumènes d’aujourd’hui ! L’Église, c’est justement ce rassemblement que vous avez toujours voulu et favorisé. Tous ces nombreux lieux de culte qui ont vu le jour, grâce à vous, bien construits, vastes et aérés, continueront à témoigner, encore longtemps après votre départ, de votre immense désir missionnaire de rendre Dieu présent là où vivent les hommes et les femmes d’aujourd’hui. Merci pour ce témoignage vivant et efficace ! Nous ne vous oublierons pas, car, grâce à vous, Dieu est présent parmi nous ! Bon voyage et bon repos bien mérité ! »



QUELQUES SALUTATIONS VENUES D’AILLEURS

BELEM Patrice depuis le Burundi.

Ici à Bujumbura, ça va très bien, surtout dans la communauté où il y a une bonne ambiance. Le curé est ghanéen et nous, les deux vicaires, sommes burkinabè. Actuellement, la situation sécuritaire n’est pas bonne. Il y a régulièrement des attaques du FLN.

Nous sommes en train d’agrandir l’église paroissiale et les travaux sont avancés. Nous investissons pour que ce soit une belle œuvre, vraiment digne d’une maison consacrée à Dieu ; un lieu dont le cadre favorise le recueillement, la prière, la méditation, et inspire la rencontre avec Dieu.

Je suis en train d’aménager les parterres avec du gazon, des fleurs et des arbres, notamment avec les « palmiers cèleris ». Un jour j’ai ri aux éclats. Une sœur est venue me trouver en se lamentant. Elle me proposa de semer du haricot et de planter des avocats à la place de ce que j’étais en train de faire. Je continue ce que j’ai commencé. Et je m’investis pour que l’environnement de la paroisse soit beau. Car la beauté elle-même est signature de Dieu. Je salue toute la communauté.

SAWADOGO Guy à Kinshasa

Comment allez-vous au Burkina ? Comment vont les activités à Bobo? Moi je vais bien à Kinshasa. En communauté, ça va. Aujourd'hui, le Père Richard Baawobr est venu pour la visite de notre maison. Il restera ici dix jours.

Côté études, je suis content de ce que j'apprends et fais. C'est maintenant le deuxième semestre.

Comment vont les confrères de Bobo? Salutations à tout le monde. Bon week-end et bon dimanche.

MOUNKORO René de Ouargla (Algérie)

Au moment où je pensais que la situation commençait à se calmer, hier j'ai eu la confirmation qu'elle ne fait qu'empirer. En cette semaine sainte, qui sera couronnée par la fête de la Résurrection du Seigneur, la paroisse de Ouargla tombe à nouveau dans la consternation. Le samedi saint est pourtant chargé d'espérance. Nous savons que Jésus ne restera pas dans le tombeau, mais qu'il ressuscitera. Au moment où les chrétiens célèbreront la joie de Pâques, les expatriés travaillants dans des bases pétrolières hors de Hassi Messaoud (qui est à 80 km de Ouargla) ne pourront pas célébrer cette fête de la Résurrection. En effet, à la suite des épreuves que nous subissons, nous avons jugé nécessaire d'écrire au "Wali" (le préfet) de Ouargla pour lui demander l'autorisation de célébrer la fête de Pâques avec les chrétiens expatriés, qui travaillent dans les bases pétrolières, plus particulièrement à quelques 300 km de Hassi Messaoud. Cette dernière localité ne présente pas un problème, puisque nous avons une chapelle à cet endroit. Nous avons reçu hier, de la "Wilaya" (la préfecture), une réponse négative, signée du "wali" (préfet). Il nous interdit d'aller célébrer Pâques dans une base pétrolière, hors de Hassi Messaoud. Au moment de vos célébrations du Triduum pascal, n'oubliez pas de prier pour nous, et pour tous les chrétiens, qui seront privés de cette célébration. Je vous souhaite de bonnes fêtes de Pâques. Fraternellement. René.

MOUNKORO Cyriaque d'Ibadan (Nigeria)

Un grand merci pour les vœux et toutes les nouvelles. Je vous souhaite, en retour, une très heureuse fête de Pâques… Je vous informe de la nomination que j'ai reçue de l'Archevêque d'Ibadan, comme Avocat au Tribunal ecclésiastique de l'archidiocèse… Ici tout va bien, malgré toutes les responsabilités et projets, que je dois assumer. Gérard Chabanon, le Supérieur général, arrivera au Nigeria pour nous visiter, du 6 au 12 avril. Union de prières et salutations à tous. Très fraternellement. Cyriaque.