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Côte d'Ivoire: un Burkinabè «coordonnateur» présumé de l'attaque de Kafolo

Les militaires ivoiriens blessés à Kafolo rapatriés à Abidjan, le 11 juin 2020.
Les militaires ivoiriens blessés à Kafolo rapatriés à Abidjan, le 11 juin 2020. RFI/Pierre Pinto

L’opération « rétorsion », lancée au lendemain de l'attaque afin de retrouver les responsables, a abouti à l'arrestation d’une « trentaine » de « combattants, agents de renseignements ou logisticiens », selon les autorités. Parmi ces interpellés figure cet homme, un Burkinabè, présenté comme le « coordonnateur » de la mission commando.

Avec notre correspondant à Abidjan,  François Hume-Ferkatadji

Il s’appelle Sidibé Ali, dit « Sofiane », mais les informations à son sujet restent encore parcellaires. Celui qui est présenté comme l'un des chefs de l'attaque de Kafolo est de nationalité burkinabè. Il n’a pas eu le temps de passer la frontière lors de sa fuite, puisqu'il a été arrêté en Côte d’Ivoire, selon les autorités ivoiriennes. Il est actuellement entre les mains des services de renseignements.

Fait-il parti d'un groupe terroriste identifié ? Le chef d’état-major des armées, Lassina Doumbia, a été évasif au sujet de cet individu. Le ministre de la Défense Hamed Bakayoko a quant à lui déclaré « attendre les conclusions de l'enquête du procureur de la République » pour connaître le pedigree de ce combattant. Des informations d'autant plus importantes que l'attaque de Kafolo n’a pas été revendiquée, même si la katiba Macina d'Amadou Koufa, affiliée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lui-même affilié à Al-Qaeda, est fortement soupçonnée d’en être à l’origine.

« Qui d’autres qu’un groupe armé constitué peut monter une opération aussi sophistiquée à la frontière de deux pays ? » s’interroge Rinaldo Depagne, chercheur à l’International Crisis Group, qui parle d’une attaque « audacieuse », qui « prend la cible par deux à trois points différents avec un bilan lourd ».

Pour Lassina Diarra, spécialiste des mouvements terroristes en Afrique de l’Ouest, l’absence de revendication est fréquente « les groupes terroristes cherchent à laisser planer le doute, les suspicions, et cela contribue à fragmenter davantage la société ».

Selon un dernier bilan, l’attaque du poste mixte de Kafolo le 11 juin dernier dans le nord de la Côte d’Ivoire a fait 13 victimes militaires.

 
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Communiqué

La Côte d’Ivoire aujourd’hui

Le long chemin vers l’émergence

*CI1

En un peu moins de 10 ans, sous la Présidence d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire s’est transformée, elle a retrouvé la paix et la sécurité, s’est lancée sur les chemins dune croissance accélérée. Elle a rétabli ses institutions et confirmé le processus de la vie institutionnelle.

En 2016, lors du deuxième mandat, une nouvelle constitution introduit, plus de justice et a essayé d’éliminer les clauses identitaires. Elle met l’accent sur la protection et la promotion de la femme dans tous les domaines.

La création d’un poste de vice-président vise à garantir la continuité de l’exécutif. Autre innovation importante, la création d’un Sénat qui a pour rôle de représenter les collectivités locales décentralisées ainsi que les ivoiriens établis hors du pays.

Une vraie mutation s’est opérée dans le domaine économique avec des investissements lourds qui ont des répercussions sociales, culturelles et politique. On est loin de la Côte d’Ivoire du 7 décembre 1993. À la mort  du Président Félix Houphouët-Boigny, le pays était dans une profonde instabilité, affaibli par la crise économique et le concept d’ivoirité qui allait conduire à une quasi-guerre civile.

CI2Croitre. L’agro-industrie représente 75 % de la valeur ajoutée du secteur manufacturé et 370 000 emplois directs.

Aujourd’hui, avec un taux moyen de croissance entre 7 et 10 % par an, la richesse nationale de la Côte d’Ivoire a plus que doublé sur la décennie. C’est l’un des pays les plus performants dont l’économie repose sur les secteurs solides, du cacao, de l’agriculture et des produits agricoles, les  ports d’Abidjan et de San Pedro, très compétitifs et le développement de l’énergie. Abidjan, sa capitale économique est une ville de près de 5 millions d’habitants. Elle concentre presque 60 % des richesses du pays. La ville s’est agrandie et étendue sur les vieux quartiers, dont certains ont été rasés. Les ponts ont été rétablis, d’autres ont été bâtis pour une meilleure circulation.

La Côte d’Ivoire a fait un retour remarqué sur la scène internationale, donné à sa diplomatie une dimension régionale et encouragé les partenariats sud-sud. Ouverte sur le monde avec une société civile active bien que naissante, avec une jeunesse qui en veut, la Côte d’Ivoire s’apprête à franchir un nouveau cap.

En 2020, elle fête ses 60 ans d’indépendance et se trouve face à une élection présidentielle en octobre qui marquera son passage à la démocratie.

Mais ce scrutin est aussi une épreuve. Les vieux schémas électoraux ont la vie longue et la Côte d’Ivoire n’est probablement pas sortie de tous ses prismes ethniques ; bien qu’elle soit plus ouverte, plus moderne, plus métissée.

CI3Partager. Conjuguer la croissance avec le bien-être des citoyens, la solidarité, sans oublier la protection de l’environnement.

La classe moyenne qui s’est créée assure une certaine stabilité liée à ses besoins. Elle est connectée sur les réseaux sociaux et le citoyen nouveau est aussi l’électeur de demain.

Les électeurs de cette nouvelle génération, plutôt actifs dans les villes, ne veulent plus s’embarrasser du passé. Ils ont besoin de paix, de plus de justice sociale et de bonne gouvernance, de vivre ensemble mieux. Ils ont besoin aussi de se débarrasser des anciennes habitudes, d’avoir des critères de sélection basés sur la compétence et non pas sur des liens ou des connivences. Ils ont des exigences pour l’éducation, la santé et veulent un travail décent et un logement accessible. Ils veulent aussi la sécurité.

CI4Éduquer. L’enseignement obligatoire et gratuit de 6 à 16 ans et demain une jeunesse connectée.

CI5Industrialiser. Le cacao, une production de 2 millions de tonnes par an dont 500 000 tonnes transformées sur place.

Lutter. Combattre l’ennemi invisible Covid-19

Le pays a une longue frontière avec le Mali, le Burkina. il a été attaqué en 2016 et reste une cible pour les mouvements djihadistes. C’est donc une préoccupation importante. La Côte d’Ivoire dialogue avec le G5 sur la stratégie et le rôle de la CEDEAO dans cette lutte contre le terrorisme.  Elle doit aussi se préoccuper de la criminalité qui augmente avec la croissance, lutter contre la piraterie qui se développe dans le golfe de Guinée très convoité, contrôler ses frontières.

La sécurité c’est aussi la santé. Or dans ce pays qui se croyait peut-être épargné est arrivé un hôte que l’on n’attendait pas le Covid-19. Cet infiniment petit virus a bouleversé le monde.

Décembre 2019 dans la ville de Wuhan en Chine une épidémie de coronavirus se déclare dans cette métropole de 11 millions d’habitants. Les chinois l’annoncent officiellement le 7 janvier 2020, le 30 janvier l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare une urgence de santé publique de portée internationale. Le 11 février, l’OMS donne à la maladie causée par ce virus le nom de Covid-19. Le 11 mars l’OMS requalifie l’épidémie en pandémie.

Dès le 11 mars, les autorités ivoiriennes vont réagir, pour briser la chaîne de la contamination et mettre en place les mesures nécessaires, les mesures barrières, celles que l’on répète dans le monde entier : se laver les mains régulièrement, tousser dans son coude, pratiquer la distanciation mais aussi limiter les déplacements, pas de rassemblement, fermeture des lieux publics (maquis, restaurants…) confinement, dépistages sélectifs et couvre-feu.

CI6Coopérer et former les jeunes au monde de demain.

Autre décision, l’isolement du grand Abidjan où sont créés 13 centres de dépistage, 45 autres à l’intérieur. Le port du masque est recommandé, voire obligatoire. Les masques sont disponibles et gratuits avec une priorité pour les services de santé, de la défense et de la sécurité.

Ces mesures sont accompagnées par une communication ciblée, notamment auprès des populations vulnérables et dans les campagnes, pour sensibiliser les habitants et expliquer le bien-fondé de ces mesures.

CI7

CI8

Développer. Performances et modernité.

Dynamiser. Au top des classements Doing business, Trade20 Index, …

Un fonds de solidarité est débloqué pour la distribution de vivres. Les engagements financiers sont importants, lourds. Des aides et des prêts supplémentaires sont accordés notamment par la banque mondiale et l’AFD.

En mai, les autorités ivoiriennes annoncent 2 231 cas confirmés, dont 1 083 guéris et 29 décès.

Depuis le 14 mai, le gouvernement ivoirien a décidé d’alléger les mesures de confinement à l’issue du conseil de sécurité tout en recommandant aux populations d’intégrer dans leurs habitudes quotidiennes les mesures barrières et le port du masque pour se protéger et protéger les autres.

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire fête 60 années d’indépendance et affronte une étape majeure dans le processus de modernisation politique et de démocratie, l’élection  présidentielle d’octobre 2020.

Pour le chef de l’État, Alassane Ouattara, qui depuis 20 ans se bat pour transformer le pays et qui a annoncé qu’il ne se représentait pas, c’est la confirmation de tout ce qu’il a entrepris depuis sa venue au pouvoir pour remettre le pays en marche, former une génération d’hommes et de femmes politiques, créer un parti qui rassemble et non pas divise : le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix).

Rassembler. Le Président Alassane Ouattara appelle au passage de témoin à la nouvelle génération pour qu’à son tour elle poursuive le changement et conduise la Côte d’Ivoire sur la voie de la modernité

Comme il l’avait annoncé, il passe le flambeau à la nouvelle génération.

Le Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly, membre fondateur du Rassemblement Des Républicains (RDR), apparaît comme l’héritier naturel.
Originaire de Korhogo, aux côtés du Président depuis la fin des années 1980, compétent, travailleur au service de l’État, c’est le numéro deux du régime.

Il incarne, avec des hommes fidèles à ses côtés, la continuité et la poursuite des réformes entamées. Ensemble ils travaillent déjà à l’horizon 2030.Capture d’écran 2020-06-04 à 12.38.38

CE CONTENU N'A PAS ÉTÉ PRODUIT PAR LA RÉDACTION DE JEUNE AFRIQUE

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Mali: apprendre à attendre les échéances…

Audio 04:24

Jean-Baptiste Placca, éditorialiste à RFI, en 2020.

Jean-Baptiste Placca, éditorialiste à RFI, en 2020. RFI/Pierre René-Worms
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Sous l’égide d’un des imams les plus médiatisés du Mali, des milliers de manifestants et d’opposants demandent la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Les motifs d’une telle exigence semblent multiples, sans qu’aucun en particulier ne soit mis en avant. Et bien qu’il reste encore à IBK plus de la moitié de son second mandat, cette crise politique semble grave. Quelle peut en être l’issue ?

Dans l’histoire des peuples, lorsque certaines crises en viennent à se reproduire à une cadence cyclique, il appartient à ceux qui prétendent parler au nom de tous de savoir en disséquer les fondements, pour dégager des solutions durables. Ce qui arrive à IBK a bien failli arriver à Alpha Oumar Konaré, en 2002. Et c’est arrivé à Amadou Toumani Touré, renversé en mars 2012, à moins de trois mois de la fin de son second mandat, par des militaires qui prétendaient avoir de bonnes raisons de contrarier l’évolution de cette jeune démocratie. Ainsi, en Afrique francophone, il ne restera plus que le Sénégal et le Bénin à n’avoir pas connu de coup d’État, depuis les conférences nationales du début des années 1990.

« ATT» pensait éviter les problèmes en intégrant toutes les forces politiques du pays à ses gouvernements successifs. Et, de fait, il a restauré le régime de parti unique d’antan, dans une espèce de démocratie sans opposition. Malgré tout, il fera quand même des mécontents, notamment parmi ceux qui, au fil du temps, seront écartés du gouvernement, au profit d’autres membres de la (trop) grande famille au pouvoir. Et le général Amadou Haya Sanogo, que tous applaudissaient à son arrivée à la tête du pays, se révélera un des pires cauchemars de l’histoire du Mali indépendant. Il passera six ans en prison, et pas uniquement pour les exécutions sommaires et les charniers essaimés dans son sillage.

À présent, ce n’est plus un général, mais un imam qui veut faire tomber le président…

En l’absence du véritable leader de l’opposition, otage de mystérieux ravisseurs dont nul ne connaît les réelles intentions, c’est un imam qui mène la danse, en effet. Un imam, dont un auditeur, cette semaine, dans Appels sur l’actualité, sur RFI, questionnait le jugement, en affirmant que s’il s’était trompé, en appelant à voter, il y a quelques années, pour IBK, il n’y avait aucune raison pour croire que son jugement est meilleur, aujourd’hui, lorsqu’il appelle à la démission du même IBK.

Peu importe ! Si c’est d’une réelle démocratie que veulent les Maliens, alors, ils vont devoir apprendre à attendre les échéances pour congédier les dirigeants dont ils ne veulent plus. Et puisque, manifestement, ils ont de la peine à supporter le même président pendant plus de huit ans, ils n’auront alors qu’à modifier leur Constitution, pour adapter la durée totale des deux mandats possibles au seuil de tolérance qu’ils estiment être le leur. Le mandat présidentiel, au Ghana, est de quatre ans, renouvelable une fois. Comme au Nigeria. Et comme aux États-Unis d’Amérique.

Cela suffira-t-il ?

C’est, en tout cas, le seul moyen pour ne pas en être à exiger, dans la rue, et pour convenance personnelle, le départ d’un président que l’on a, soi-même, élu. Car, si l’imam et les opposants devaient parvenir à leur fin, le gouvernement issu d’un tel changement de pouvoir pourra difficilement échapper à la marginalisation de la part des États, des organisations continentales et internationales, avec ce que cela suppose de privation de soutiens, sans compter l’image du pays, qui sera durablement altérée.

 
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Sénégal: le Covid-19 fait craindre un manque de moutons pour la Tabaski 

Un vendeur de moutons au marché de Dakar le 23 mai 2020.

Un vendeur de moutons au marché de Dakar le 23 mai 2020. JOHN WESSELS / AFP

Les 95% de musulmans du Sénégal vont sacrifier un mouton fin juillet pour la fête de la Tabaski. Mais à cause du coronavirus, le commerce de bétail est au ralenti. Pour compenser, le président de la République Macky Sall a demandé à plusieurs ministères, via une circulaire, de faciliter l'approvisionnement en moutons pour qu'il n'y ait pas de manque. En mai, il avait déjà prévu une enveloppe de 2 milliards de francs CFA (un peu plus de 3 millions d'euros) pour le secteur de l’élevage.

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Avec notre correspondante à Dakar, Théa Ollivier

Sur le terrain en friche d’un quartier central de Dakar, moins de mille moutons et de chèvres sont surveillés par des bergers. Et les clients sont rares, remarque Moussa Ba, boucher sur ce marché : « D’habitude, il y a beaucoup de moutons, on ne peut pas passer sur la route. Mais à l’heure actuelle, tu ne vois pas les moutons. C’est à cause du coronavirus. »

Assouplissement du contrôle des camions, exonération des taxes, autorisation de trois bergers à bord des véhicules… Ce sont les nouvelles mesures annoncées par Macky Sall, le président sénégalais.

Depuis mai, les autorités se préoccupent de l’approvisionnement en moutons. Pourtant, ce n’est pas suffisant, selon le pasteur, Amadou Bâ : « Ça va être très dur trois personnes pour un camion, parce qu’au minimum, il faut cinq ou six personnes pour surveiller les moutons, comment se couchent les moutons... Les mesures annoncées par le gouvernement ne suffisent pas. »

Après deux mois d’arrêt, les transports entre les régions sont autorisés. Mais il faut maintenant ouvrir les frontières avant la Tabaski, revendique Serigne Sow, vendeur de moutons. « Les moutons viennent de Mauritanie, Mali ou Burkina Faso. Mais il y a des frontières qui ne sont pas encore ouvertes. Si cela continue, il y a un risque de manque », craint-il.

Avec une baisse de l’offre, les prix ont augmenté sur les marchés.

Sénégal: l'île de Gorée échappe au coronavirus, mais est privée de touristes

 
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Burkina Faso: 93 élèves sous-officiers gendarmes radiés

Un véhicule de la gendarmerie burkinabè. (Image d'illustration).

Un véhicule de la gendarmerie burkinabè. (Image d'illustration). ISSOUF SANOGO / AFP

Au Burkina Faso, 93 élèves sous-officiers gendarmes viennent d’être radiés alors qu’ils étaient à leur deuxième année de formation. Ils avaient déserté leur centre de formation, refusant de se soumettre à un exercice de marche dans le cadre de leur formation militaire après un accident de la route qui avait fait un mort et de nombreux blessés dans leur rang.

De notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani

Le début de cette affaire remonte en fin d’année 2019. Au cours de leur formation, ces élèves sous-officiers gendarmes désertent l’un de leur site. Pendant un exercice de marche entrant dans le cadre de leur formation militaire, leur groupe avait été victime d’un accident de la route. Un camion-citerne s’était renversé sur la voie, tuant un stagiaire et blessant une vingtaine d'autres.

Les rescapés avaient alors décidé de ne plus poursuivre l’exercice de marche au motif que cela était très dangereux et représentait de gros risques pour leur sécurité. Ils désertaient le site.

Pendant que la formation se poursuivait, les enquêtes étaient en cours pour comprendre la situation et situer les responsabilités. Après plusieurs mois d’enquête, 93 élèves sous-officiers reconnus comme étant les meneurs, instigateurs ou des éléments ayant abandonné leur poste ont été radiés des effectifs de l’école nationale des sous-officiers de gendarmerie dans le cadre d’une procédure disciplinaire. Selon un officier, le comportement de ces élèves sous-officiers constitue une « faute grave contre la discipline pendant la formation ».

 
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