"L'information et la solidarité ont un coût" (dossier du 4 décembre 2011)

« Voilà bientôt 10 ans, j'écrivais une première lettre (TROP C'EST TROP !) que je diffusais à quelques amis. Une lettre de colère en réaction contre les « grands » de ce monde (mais des « nains » face à l'avenir de notre planète) incapables de s'unir pour faire face aux défis de notre monde !

Repiquage du riz en familleAprès cela, j'ai commencé à parcourir le Burkina Faso à la rencontre de « ceux qui nourrissent le monde », les paysans. Mon premier arrêt : la plaine rizicole de Bama. Je voulais illustrer ma seconde lettre sur le poids du commerce international sur les paysans africains, notamment le commerce du riz

Pour écrire une seule lettre, il me faut, parfois, parcourir de nombreux kilomètres à la rencontre d'un groupement de femmes ou d'éleveurs, d'une organisation paysanne ou encore, pour être témoin d'un événement ou pour y participer.Les étuveuses ont acquis des vélos neufs

Sans cela, je n'aurais pas pu vous parler de cette femme peule qui dansait devant sa vache. Une vache que nous avions pu lui offrir quelques jours auparavant.

Sans cela, je n'aurai pas pu être témoin de la joie de ces femmes de Niassan (voir la photo ci-contre) qui grâce à leur travail (étuver le riz) venaient de s'offrir des vélos neufs.

Tout cela pour dire que « l'information a un coût ! » (lire la suite)

 

« Il y a aussi de bonnes nouvelles »(dossier du 21 décembre 2011)

« Ce matin, en ouvrant mon courrier, je tombe sur le message d'un ami qui m'écrit : « Il y a aussi de bonnes nouvelles ». Je me suis dis que c'était un bon titre pour un message de fin d'année. D'autant plus que justement j'ai de bonnes nouvelles (une fois n'est pas coutume!) à vous transmettre.

Assemblée générale des mini-laiteriesJe commencerai par vous donner quelques nouvelles de l'Union Nationale des Mini Laiteries. En effet, hier, le mercredi 21 décembre 2011, j'étais à Ouahigouya, à l'occasion de l'Assemblée Générale de l'Union. J'ai pu constater que depuis sa création en 2007, l'Union s'est considérablement renforcée. Par l'adhésion de nouveaux membres (23 au moment de sa création, et près de 40 à la fin de l'A.G. d'hier). Elle a su s'entourer de partenaires qui l'appuient dans sa démarche de qualité, si bien que le label « Burkinalait » devrait bientôt être effectif... » (lire la suite)

                                        Maurice Oudet - SEDELAN