kiye2021
 
L'hebdomadaire de la paroisse de Nioro du Sahel n°49 du lundi 18 juillet 2022: pour vivre heureux et longtemps, sois attentif à ce que le Seigneur réclame de toi (Une réflexion du Père Vincent KIYE, Mafr)
1ère lecture : Mi 6, 1-4.6-8
Évangile : Mt 12, 38-42
« Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe,mais, en fait de signe,il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. » (Mt 12, 38-42)
Bien-aimés dans le Seigneur, chaque fois que vous recevez ce quotidien,  réjouissez-vous et lisez cela sachant que ce n'est pas du temps perdu mais une grâce que le seigneur nous a faite de nous familiariser avec sa parole. 
Il nous parle toujours et nous révèle sans cesse le secret de la vie heureuse et pourquoi pas de la vie éternelle qui commence déjà ici bas. Voilà une raison de joie. 
Que nous dit-il en ce lundi 18 juillet 2022 par la bouche du prophète Michée ainsi que dans l'Évangile de Saint Matthieu ? Que peut-on retenir en bref?
Disons que depuis la création,  Dieu a toujours voulu que ses enfants que nous sommes, vivions heureux,  en paix pour bien le servir. Voilà pourquoi par la bouche de ses prophètes d'hier et d'aujourd'hui, il ne cesse de nous révéler sa volonté pour que nous vivions en lui. Ce que le prophète Michée reprend dans la première lecture de ce jour lorsqu'il dit: « Homme ...,on t’a fait connaître ce qui est bien, ce que le Seigneur réclame de toi : rien d’autre que respecter le droit, aimer la fidélité, et t’appliquer à marcher avec ton Dieu. » voilà le secret de la vie. Respectons-nous le droit ? Sommes-nous fidèles à nos engagements ?
Agir ou vivre en dehors de ces catégories c'est aller à sa propre perdition, c'est signer sa propre condamnation. C'est synonyme de mourir. Ecoute et suis la loi du Seigneur pour que tu vives longtemps. 

Voilà ce que le Seigneur attend de chacun de nous. Malheureusement,  nous le cherchons ailleurs. Nous le cherchons dans les signes grandioses, dans l'immédiateté, dans l'impatience de notre perception. Dieu attend de nous que nous puissions nous convertir et revenions vers lui.
C'est le péché que ces scribes ont commis dans l'Évangile,  demandant un signe à Jésus. Et la réponse de Jésus n'a pas tardé.  C'est la réponse qu'il donne à chacun de nous aujourd’hui. Dieu s'est pleinement révélé à nous et attend de nous que nous puissions saisir cette main qu'il nous tend et communier à sa nature divine pour vivre et mourir centenaire. Malheureusement, nous continuons à le chercher dans les actions plausibles, dans l'irrationnel et dans l'inimaginable. Non. C'est se tromper de piste. Pour ce faire, le prophète Michée nous interpelle en nous rappelant ce que le Seigneur attend de nous lorsqu'il dit: « On t’a fait connaître ce qui est bien, ce que le Seigneur réclame de toi » (Mi 6, 1)

C'est le secret de la vie heureuse et longue. Dieu attend de nous que nous puissions abandonner le mal et soyons dès hommes et des femmes de bien, qui pratiquent le droit et la justice et vivent dans la fidélité à son nom. Prenons-en conscience et engageons-nous. C'est ce que ke Seigneur attend de nous.
Le Seigneur soit avec vous !
✍🏽 Père KIYE M. Vincent, Missionnaire d’Afrique 
Paroisse de Nioro du Sahel dans le diocèse de Kayes au Mali 
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L'hebdomadaire de la paroisse de Nioro du Sahel n°50 du dimanche 24 juillet 2022, 17ème dimanche de temps ordinaire de l’année C. Le monde tient uniquement par la miséricorde incommensurable de Dieu (Une réflexion du Père Vincent KIYE, Mafr)
Textes du jour :
1ère lecture : Genèse 18, 20–32
2ème lecture : Colossiens 2, 12–14
Évangile : Luc 11, 1–13
« Si vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants : combien plus alors le Père du ciel donnera-t-il un esprit saint à ceux qui le prient. » (Luc 11,13)
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ! Un Dieu qui se remet de sa colère et accorde son pardon inconditionnel à qui s’ouvre à lui et qui le cherche de tout cœur.
Bien-aimés dans la Seigneur, la liturgie de ce 17ème dimanche de temps ordinaire nous invite à méditer sur l’incommensurabilité de la bonté de Dieu envers nous, laquelle bonté prend en compte la miséricorde et la tolérance de Dieu, comme nous le révèle la première lecture de ce dimanche. Dans cet épisode où Abraham intercède pour le peuple de Sodome, Dieu nous révèle l’étendue de nos responsabilités envers le monde. Et cette responsabilité est celle d’intercéder pour le salut du monde pour le peu que nous avons trouvé grâce devant Dieu. Quelle audace chez Abraham que de plaider pour la cause d’un peuple aussi vicieux que le peuple de Sodome! Le « père des croyants » ose discuter avec son Dieu pour lui arracher le salut de la ville pécheresse. Abraham ne va pas contre la volonté divine certes. Il prend bien garde, au contraire, il s’inscrit dans la vision béatifique de Dieu pour son peuple. Il se montre audacieux parce qu’il a une idée sur le grand secret du Dieu de la Bible, ce Dieu qui aime et qui pardonne, qui offre son salut à tous les hommes. Mais encore faut-il que chaque être humain y consente personnellement. Ce que Jésus nous révèle dans l’évangile selon Saint Luc lorsqu’il nous dit que « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez à la porte et l’on vous ouvrira.» (Luc 11,9)
Bien-aimés dans le Seigneur, par ce récit du livre de la genèse l’écrivain sacré nous révèle la réalité de notre monde. A bien d’égards, nous ressemblons à ce peuple de Sodome, menant une vie indigne qui nous coupe de Dieu. S’il est vrai que la miséricorde du Seigneur est sans mesure, elle exige de la part de l’homme un effort considérable, de s’ouvrir à Dieu son Père et cela, dans la confiance. D’où le sens de la prière que Jésus apprend à ses disciples d’hier et à nous aujourd’hui. Et pour mettre en relief l’incommensurabilité de la miséricorde de Dieu, Jésus recourt à cette comparaison existentielle, lorsqu’il dit : « Si vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants : combien plus alors le Père du ciel donnera-t-il un esprit saint à ceux qui le prient. » (Luc 11,13).
Si Abraham a porté le peuple de Sodome jusqu’à plaider pour leur cause, l’évangile nous présente Jésus comme le nouveau Abraham, lui par qui, Dieu nous pardonne tous nos péchés (Colossiens 2,13) Voilà tout le sens du ministère d’intercession pour les autres et surtout pour les pécheurs. En nous apprenant à prier, en nous offrant cette magnifique prière du « Notre Père », Jésus nous invite à la même grandeur d’âme, à être solidaires les uns des autres. Il nous révèle que nous ne pouvons pas vouloir notre salut personnel, sans penser à celui des autres. C’est pourquoi la prière chrétienne, même quand elle est dite dans le secret du cœur, s’adresse toujours à « notre Père », et non pas à « mon Père ». C’est cela, le mystère de la communion des saints. Que l’exemple d’Abraham et l’enseignement de Jésus nous fassent grandir dans la confiance en Dieu notre Père, et stimulent en nous le souci de nos frères !
Le Seigneur soit avec vous !
✍🏽 Père KIYE Mizumi Vincent, Mafr
Paroisse de Nioro du Sahel, diocèse de Kayes
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