L’UE et le Niger signent un nouvel accord pour lutter contre les trafiquants d’êtres humains

 

Depuis 2015, le Niger a mis en place une politique de dissuasion pour réduire l’attractivité de son territoire devenu terre de transit pour les migrants. Une politique liée à des subventions de l’Union européenne.

Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Bénazet

Selon la Commission européenne, la coopération avec le Niger « passe à la vitesse supérieure » grâce à la signature de ce partenariat opérationnel pour combattre le trafic d’êtres humains. Depuis 2017, 700 criminels ont été arrêtés. Le nouvel accord avec l’UE doit permettre au Niger d’augmenter l’impact de l’équipe d’enquête conjointe qui a été établie dans le cadre de la mission civile européenne (EUCAP) Sahel-Niger.

Et selon Hamadou Adamou Souley, ministre nigérien de l’Intérieur, ce nouvel accord de coopération permettra à la fois de protéger les frontières, de protéger les migrants et d’améliorer les conditions de vie de tous : « Tout ce que ces migrants demandent, c'est de vivre dignement ; c'est d'être traité comme des êtres humains. C'est ce que le Niger essaie de leur offrir comme opportunité. C'est pour cela que nous ouvrons nos frontières à ces migrants et nous essayons autant que faire se peut de les accompagner. »

Pour Hamadou Adamou Souley, l’important est désormais de concrétiser les nouveaux projets évoqués par la commissaire européenne aux Affaires intérieures lors de sa visite à Agadez, à savoir des projets de développement économique qui permettront de donner de nouvelles activités à ceux qui vivaient autrefois de la migration.