La repentance de Mathieu Kérékou (7 à 11)

 

En février 1990, les Béninois, lassés de la révolution marxiste-léniniste, réclament du changement.

Après 18 ans de pouvoir sans partage, Mathieu Kérékou accepte le dialogue et la tenue d’une conférence nationale souveraine des forces vives de la Nation avec ces mots : « Nous sommes venus nous confesser. Ce type de conférence est rare en Afrique. Et la fierté du Bénin, c’est d’avoir dans cette salle ses anciens présidents. Il ne faut pas trahir l’Afrique. Si cette conférence échoue, le Bénin tombera dans le chaos. »