Noel-mawlid 2015

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Noel-Mawlid 2015 est un événement unique qui réunit la naissance de Jésus et du prophète Mohammad. Des célébrations autont lieu dans la même semaine de décembre. Cette heureuse convergence entre les calendriers chrétien et musulman ne se présentera plus d´ici 33 ans, Les organisateurs (voir dépliant) y voient un signe de paix et, en réunissant les deux communautés, souhaitent stimuler le respect et le vivre ensemble, chez et nous et dans des lieux où règnent des confrontations violentes.

Voir programme des 19, 26 et 27 décembre 2015:  Noel – Mawlid décembre 2015 dépliant

 

« Jésus et l’islam » sur arte, pour un nouveau regard des chrétiens sur le coran

imagesPour le P. Emmanuel Pisani, directeur de l’Institut de science et de théologie des religions de Paris et professeur d’islamologie, la série de Mordillat et Prieur met en évidence le lien entre l’émergence de l’islam et les disputes entre chrétiens au VIIe  siècle. ENTRETIEN

Que penser de la méthode utilisée cette fois encore par les réalisateurs, à savoir la juxtaposition d’entretiens menés avec des spécialistes ?

Emmanuel Pisani : Le discours est construit à partir d’interviews d’orientalistes, tous reconnus. Une voix off tisse les liens entre les auteurs et problématise, mais on ne voit pas les savants débattre entre eux et argumenter. On perçoit différentes hypothèses, mais faute de formalisation explicite, l’articulation des propos est parfois difficile, surtout pour ceux qui ne sont pas familiers de la recherche contemporaine sur l’islam.(…)

Est-il pertinent d’aborder le Coran et l’islam par le biais de Jésus ?

P. : Je le crois, pour plusieurs raisons. D’une part, Jésus, comme prophète, y occupe une place à part : il est le seul prophète qui a été conçu sans père mais directement du souffle de Dieu. D’autre part, le Coran est constamment traversé par la question de Jésus.

Mais cette question est un départ, peut-être aussi un prétexte pour présenter les recherches et avancées de la recherche scientifique sur les fondations de l’islam. Ainsi, on montre que les particularités linguistiques du Coran et l’usage de mots syriaques ou araméens cadrent mal avec l’idée que le Coran a été révélé dans un arabe clair. (Source: La Croix/08.12.15/Recueilli par Anne-Bénédicte Hoffner)

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Préparation au mariage : un livret pour les couples islamo-chrétiens

islamo-chretiens2Dans un numéro spécial de leur revue Accueil Rencontre, présenté à Paris le 1er décembre, les Centres de préparation au mariage (CPM) se penchent dans le détail sur les questions des couples islamo-chrétiens, dont la sociologie en France a beaucoup évolué au cours des dernières années, de même que les attentes. 1/12/15

Ce n’est pas la première fois que les Centres de préparation au mariage (CPM) se penchent sur le mariage islamo-chrétien. Mais depuis le dernier numéro consacré à ce sujet, il y a maintenant une dizaine d’années, la sociologie française des couples mixtes a évolué. « Il y a 20 ou 30 ans, les couples islamo-chrétiens étaient souvent binationaux : on épousait une femme musulmane rencontrée pendant une coopération internationale ou un homme musulman venu de l’étranger faire ses études en France, note Dominique Fonlupt, une des pionnières du groupe des Foyers islamo-chrétiens (GFIC). Aujourd’hui, dans bien des cas, les deux membres du couple sont français, nés en France, dont l’un d’une famille d’origine musulmane, d’où un facteur religieux plus prégnant ». « C’est pour répondre au mieux à la situation actuelle que les CPM ont décidé de préparer un hors-série dédié de sa publication, Accueil Rencontre, qui est un outil à l’adresse de plusieurs cibles : les couples eux-mêmes, mais aussi leurs familles et les accompagnateurs », détaille Agathe Henniart, rédactrice en chef de la revue présentée à Paris, le 1er décembre.

En collaboration avec le Secrétariat national pour les relations avec les musulmans (nouveau nom du Secrétariat pour les relations avec l’islam, de la Conférence des évêques de France), l’équipe a travaillé pendant neuf mois pour tenter d’approcher tous les aspects du sujet : différences de foi, différences cultuelles, cérémonie du mariage, éducation des enfants, dans une perspective concrète et enrichie de nombreux témoignages. « Ce numéro intervient peu après la fin du Synode des évêques, relève le P. Vincent Feroldi, directeur du SNRM, au cours duquel il y a eu une prise de conscience sur le sujet ». « Les évêques d’Afrique du Nord ont notamment souligné que les couples mixtes traçaient un chemin de vivre ensemble possible ». « Le texte final des évêques parle de signe d’espérance, surtout là où existent des tensions religieuses ». « Souvent, a-t-il poursuivi, les communautés ne sont pas très favorables à ce type d’union, mais les couples eux-mêmes sont facteurs d’évolution et nous poussent à réfléchir, à envisager de nouvelles solutions sur ce qui est possible ou pas ». (Source: la Croix/01.12.15/Marie Malzac)

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