Le 30 novembre 2013, a été lancée officiellement, l’Année internationale de l’agriculture familiale (AIAF). Et c’est par une conférence de presse que Bassiaka Dao, président de la Confédération paysanne du Faso, et ses camarades ont choisi pour en parler. Mais visiblement, ils en avaient gros sur le cœur sur certaines questions dont celle liée à l’organisation de la Journée nationale du paysan.

Le président de la CPF, Dao Bassiaka, lors de la conférence de presse« La Journée nationale du paysan est une journée des paysans ou une journée des décideurs politiques ? », s’est interrogé Bassiaka Dao, président de la Confédération paysanne du Faso (CPF), à la conférence de presse organisée le 30 novembre 2013 à Ouagadougou, pour parler de l’Année internationale de l’agriculture familiale (AIAF). Pour lui, après 20 éditions de ladite Journée, « les résultats atteints suite aux préoccupations sont inexistants.

L’année passée, nous avons demandé la reconnaissance de l’agriculture comme un métier formel à part entière qui génère des droits et des devoirs. Cela fait 10 ans que nous parlons de la mise en place d’un système d’approvisionnement en intrants agricoles de qualité et de quantité. Mais est-ce que la peine de formuler chaque fois des revendications qu sont mises dans des tiroirs ? »

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