Restaurer la basilique Saint-Augustin en Algérie n’est pas contraire à la laïcité

saint augustin AnnabaDans une décision du 17 février, le Conseil d’État a considéré que le financement par la région Rhône-Alpes de travaux dans la basilique Saint-Augustin à Annaba (ancienne cité d’Hippone) ne va pas à l’encontre de la loi de 1905.

Contestée par l’Association de libre-pensée et d’action sociale du Rhône, la subvention accordée par la région Rhône-Alpes pour la restauration de la basilique Saint-Augustin d’Hippone à Annaba (Algérie) n’est pas contraire à la laïcité. Ainsi en a jugé le Conseil d’État, dans une décision rendue le 17 février 2016, dans le droit fil de sa jurisprudence récente. Dans une délibération des 21 et 22 octobre 2010, le conseil régional de la région Rhône-Alpes avait approuvé un projet de convention entre la région, la ville de Saint-Etienne, la wilaya d’Annaba, la commune d’Annaba et l’association diocésaine d’Algérie, « ayant pour objet la restauration de la basilique Saint-Augustin d’Hippone à Annaba (Algérie) et prévoyant la participation de la région au financement des travaux ». (Source web Eglise Algérie mars 2016

Lire la suite :

 

Islamisme et terrorisme désincarné

ben-guerdane-08032013-1La réaction des forces de sécurité tunisiennes à l’attaque terroriste contre la localité de Ben Guerdane a été d’une remarquable efficacité. Mais les commentateurs locaux ne se bercent pas d’illusions : l’offensive de l’État islamique va se poursuivre et il sera difficile de la contenir. Pas seulement du fait de la pléthore de terroristes originaires de Tunisie dans les rangs du Daech, de l’impréparation militaire et de la faiblesse du renseignement sécuritaire ; ces observateurs redoutent les effets des infiltrations militantes dans les corps de sécurité et des influences idéologiques touchant les institutions, les conséquences de la corruption endémique qui altère le potentiel de défense du pays et les contrecoups de la connexion entre le terrorisme et la contrebande. Un des résultats de la révolution a été d’ouvrir l’accès aux responsabilités institutionnelles à des islamistes. On peut essayer de se convaincre de ce que l’islamisme qui s’empare ou s’introduit simplement dans l’État par la voie institutionnelle divergerait de l’islamisme qui encadre les groupes armés. Mais il ne fait pas de doute qu’au moment du choix ultime, les “frères” se reconnaîtront. Et si, en Tunisie, la guerre terroriste devait s’amplifier, la question de la position d’Ennahdha et de sa présence dans les institutions, dispositif de défense de la République, se posera. Tous les pays musulmans sont confrontés à l’hégémonie islamiste. Mais aucun d’entre eux n’a fait le choix d’affronter l’idéologie totalitaire et de promouvoir la démocratie….

Il n’y a aucune chance d’une évolution politique dans les pays musulmans sans un effort visant à l’isolement de la matrice idéologique du terrorisme. Nulle part, ce ne semble être la voie choisie, parce que partout, les pouvoirs sont intéressés par l’instrumentalisation politique de l’islam et s’y exercent plus ou moins immodérément, selon les pays. Que serait le terrorisme sans l’islamisme, en effet ?

Lire la suite :

 

Centenaire de la mort de Charles de Foucauld(1916-2016)

(lire la suite sur le site du diocèse de Laghouat-Ghardaia)