Témoignages

 

De la part du Provincial de France.

"Christ est ressuscité des morts, prémices de ceux qui sont morts". 1 Cor 15, 20



Le Père Provincial de France des Pères Blancs
vous fait part du retour au Seigneur du Père
The Provincial of the Missionaries of Africa of France
informs you of the return to the Lord of Father


Joannès Liogier

du diocèse du Puy

décédé le 03 avril 2020

à l'hôpital Conti à
L'Isle-Adam 95290

à l'âge de 84 ans



dont 56 ans de vie missionnaire au Nigeria, au Niger et en France.

He died on April 3rd, 2020 , at the Hospital Conti, France
at the age of 84 years of which 56 of missionary life in Nigeria, Niger and in France.

 

Prions pour lui et sa famille, ainsi que ses proches et amis.

Patrick Bataille, M.Afr.

Témoignage pour les 50 ans de Serment Missionnaire du Père Joannes Liogier


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Jalons de la vie du Père Joannès Liogier

Nat.: Fr.
Diocèse d'origine
Le Puy
Naissance
Aurec-sur-Loire
04/01/1936
Année Spirituelle
Gap
27/09/1957
Serment
Totteridge
26/06/1963
Prêtrise
Le Puy
27/06/1964

05/01/1965 Cours de Yoruba Oyo Nigeria
13/04/1966 Vicaire Iseyin
24/05/1966 Vicaire Oyo
01/09/1969 Curé+Aum.Xaveri Ile Ife
01/01/1975 Vicaire Iseyin
27/09/1981 Session-Retraite Jérusalem
01/06/1982 Supérieur Iseyin
01/07/1984 Curé Iganna
10/07/1986 Lille France
20/07/1987 Parish Priest Otan Aiyegbaju, D. Oyo Nigeria
15/02/1989 Parish Priest Oloruntedo,Ilesha Nigeria
01/01/1990 Curate Iganna, D.Oyo Nigeria
01/08/1994 Delegat.Counc.
01/09/1994 Parish Priest Iganna, D. Oyo Nigeria
16/01/1996 Parish Priest Iwere, D. Oyo Nigeria
01/03/1996 Fin mandat de Conseiller
02/09/1996 Sabbatical>15.06.97 Canada
01/07/1997 Nommé (P.E.97/7) Burkina
01/09/1997 Vicaire Zinder, Diocèse de Niamey Niger
30/04/2003 Session 60+ Roma Italie
31/07/2003 Retour au Niger
10/04/2007 Retour en France
01/09/2007 Econome Lyon
01/11/2010 Entretien parc Lyon
01/03/2015 Accueil Mours France
03/04/ 2020 Retour au Seigneur à l'hopital Conti de l'Isle-Adam, France


"Il ne faut pas que vous vous attristiez comme les autres qui n'ont pas d'Espérance". Thess 4,13

Nous le recommandons instamment à votre prière.

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Niger: gracié, l’opposant Hama Amadou quitte la prison

Hama Amadou, le 15 juin 2014, à Niamey.
Hama Amadou, le 15 juin 2014, à Niamey. BOUREIMA HAMA / AFP

En compagnie de 1540 détenus, l'opposant nigérien Hama Amadou a bénéficié d’une remise gracieuse de peine par le président Issoufou Mahamadou. Après s’être exilé en France, il était rentré de son propre gré au Niger pour purger le restant de sa peine d’un an de condamnation dans l’affaire dite de trafic de bébés nigérians.

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C’est en homme libre que Hama Amadou, 71 ans, a quitté la prison de Filingué, en compagnie de ses fidèles lieutenants venus l’accueillir. Sur la liste des graciés transmise par le ministère de la justice et lue à la radio nationale, Hama Amadou figure à la 1 035e position sur les 1 540 détenus, tous libérés, selon le président Mahamadou Issoufou dans son dernier message à la nation, pour des raisons humanitaires et pour désengorger les maisons d’arrêt au vu de l’avancée fulgurante de la pandémie du coronavirus.

L’annonce de sa libération a été saluée par de nombreux Nigériens qui s’y attendaient. Sur les réseaux sociaux, les militants de l’opposition et particulièrement ceux de son parti, le Moden Fa Lumana, on se congratule.

Une fois rentré chez lui, à Niamey, Hama Amadou, doit adresser, selon le député Soumana Sanda, un message de sensibilisation contre le coronavirus et demander à ses militants de rester chez eux pour ne pas exposer les Nigériens. Lui-même respectera les consignes et se confinera volontairement, selon le député.

Selon des sources judiciaires, Hama Amadou, à cause de sa condamnation, ne peut plus diriger un parti politique et ne peut plus voter ou être élu, à moins d’une réhabilitation par le président de la République.

À lire aussi : Coronavirus au Niger: le pouvoir annonce un couvre-feu à Niamey et de nombreuses remises de peine

 
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Voici quelqu'un qui nous dit la réalité des choses a Tengandogo hopital

                          Bonjour chers tous,

Juste vous informer que j'ai été testé positif au covid 19 depuis le dimanche dernier. J'ai été donc transféré de la clinique dans laquelle je me trouvais à Tengandogo vers 21h30. Nous étions hébergés à trois dans une chambre séparée par des cloisons.

Ceux qui partageaient la chambre avec moi étaient un agent de santé de Yagaldo et Alino Faso, le célèbre activiste des réseaux sociaux. Nos trois cas n'étaient pas les plus graves.


Dans les chambres voisines se trouvaient des cas plus compliqués. Tous les malades partageaient les mêmes toilettes et douches, ce qui n'était pas facile. Nous avons passé toute la journée du lundi ainsi. Les médecins font du mieux qu'ils peuvent.

Ce sont eux qui distribuent les repas puisque aucune autre personne ne doit avoir accès aux malades. Ils sont habillés comme des cosmonautes puisque nous sommes susceptibles de transmettre la maladie.
Le traitement consiste à prendre nos constantes (fièvre, tension, oxygénation).

Aucun médicament ne nous a été donné depuis notre prise en charge par le comité. Un prélèvement sanguin à été fait. Il faut préciser qu'aucun n'accompagnant n'est accepté pour éviter toute contamination. Hier nuit, tous les malades de notre pavillon ont été transférés de Tengandogo à la clinique les Genêts.

Nous sommes deux maintenant par chambre au lieu de 3. La chambre est climatisée mais depuis ce matin coupure d'électricité. Nous suffoquons dans les chambres. Je partage la chambre avec Alino.
Depuis hier midi nous n'avons pas reçu un repas. Il y a certainement plus urgent.

Les malades viennent de toutes les couches sociales. Il y a des plus vieux que moi comme des moins âgés. Des nationaux comme des expatriés. Il y a aussi une importante autorité religieuse parmi nous. Nous sommes tous logés à la même enseigne.
Les médecins font ce qu'ils peuvent mais les moyens pour faire face efficacement à cette pandémie ne sont pas suffisants.

Le but de mon message est de vous inciter à vous protéger et à protéger votre entourage pour ne pas vivre ce que nous vivons.
Mon épouse est confinée à la maison de même qu'une étudiante et un jeune qui vivent avec nous. Ils sont suivis par l'équipe et ne présentent pas de symptômes de la maladie.

Ma situation n'est pas inquiétante car je n'ai pas besoin d'assistance respiratoire. En tout cas protégez vous bien pour éviter d'être contaminés. Que Dieu vous protège.

 

                                                                                                                Prosper Bonkoungou

 Tengandogo

Burkina : La ministre de la santé aux côtés du personnel soignant du CHU de Tengandogo

 
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Un psychiatre burkinabè explique comment faire accepter le confinement

Une pharmacie de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Une pharmacie de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. OLYMPIA DE MAISMONT / AFP

Le Burkina Faso est déjà durement touché par la pandémie de Covid-19. Invité de l'émission Priorité santé, le chef du service de psychiatrie au CHU de Ouagadougou explique comment s'y prendre pour que la mesure soit comprise par la population si elle venait à être mise en œuvre.

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Quatre personnes ont été emportées par la pandémie jusqu’à ce jour au Burkina Faso, selon le ministère de la Santé. Avec, à la date du 23 mars, un total de 114 cas confirmés – dont plusieurs ministres du gouvernement –, c'est le pays le plus durement touché d’Afrique de l’Ouest.

Depuis le début de la pandémie, la cellule d’alerte a enregistré plus de 42 000 appels, selon le coordonnateur national de la réponse à la pandémie, le professeur Martial Ouedraogo.

Depuis plusieurs jours, les écoles et universités sont fermées, les rassemblements interdits, les frontières fermées aux voyageurs et un couvre-feu en vigueur de 19h à 5h du matin, ainsi en a décidé le président Roch Marc Christian Kaboré. Il n'est plus possible non plus de prendre les transports entre les différentes villes du pays. 

Jeudi 26 mars, des mesures d'exception doivent entrer en vigueur. Dans un décret, le gouverneur de la région du Centre, où se trouve la capitale, Ouagadougou, a suspendu les mariages, baptêmes et grands rassemblements, notamment les grands marchés. Les bars, restaurants et maquis de la capitale seront fermés et ne pourront servir que des plats ou boissons à emporter.

« Il faut que le citoyen comprenne l'utilité » d'un confinement

Le profeseur Arouna Ouedraogo est chef du service de psychiatrie au CHU Yalgado Ouedraogo de Ouagadougou, au Burkina Faso. C'est aussi le président de la Société burkinabè de Santé mentale. Au micro de Priorité santé, sur RFI, il explique que si des mesures de confinement étaient décidées dans son pays, « il y aura un travail à faire pour que le citoyen comprenne l’utilité de la mesure ».

« Il faut qu’il intègre qu’il en va de sa santé, de celle de sa famille, de ses collègues et amis. Ce qui peut faire souffrance quand on est dans cette situation d’isolement, c’est plus notre perception qu’autre chose. Il faut qu’on amène le citoyen à comprendre que c’est dans son intérêt. Cela peut constituer une situation difficile, mais s’il accepte et s’adapte, cela ne va pas occasionner autant de déplaisir et de souffrance sur le plan mental », développe-t-il.

À situation nouvelle, il faut forcément des habitudes nouvelles, explique le psychiatre, qui dresse un certain nombre de choses à mettre en place afin de changer les comportements.

Comment faire accepter le confinement au Burkina Faso ?

• Il faut que la population perçoive la nécessité de changement. Il est du devoir des pouvoirs publics de les accompagner vers cette perception.

• La mise en place d’une campagne médiatique qui permette de donner la bonne information et dissiper un certain nombre d’inquiétudes.

• À l’échelle individuelle, chacun doit pouvoir accepter le changement voulu dans son intérêt et dans celui de sa communauté.

• Chaque être humain doit être capable d’investir d’autres domaines en termes de réseaux de solidarité. On sait que l’être humain a besoin de sa famille, de ses amis, de ses voisins et collègues de travail pour pouvoir s’épanouir. Dans cette situation particulière, il faut savoir ce qu’on peut investir et ce qu’on mettre de côté, de façon secondaire. Cela permettra de préserver la santé publique, la santé des individus et que chaque citoyen puisse contribuer à la prévention et donc à la lutte contre l’épidémie.

• Chacun peut établir un agenda, afin que cet isolement ne rime pas avec ennui. Il faut s’organiser pour avoir un temps pour le travail, un temps pour le repos, un temps pour la famille...

► À lire aussi : Coronavirus: les conseils d'un psychiatre pour bien vivre le confinement

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Les questions pratiques :
Quelle est la durée de vie du virus ?
Qui sont les personnes vulnérables
 ?

Que faut-il faire quand on pense être contaminé ?
La quarantaine, de quoi parle-t-on ?
Quels traitements ? L'efficacité d'un médicament antipaludéen en question
Les conseils d'un psychiatre pour bien vivre le confinement

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Les informations sur nos maisons de formation datent de quelques années, et nous avons demandé aux responsables de ces maisons de nous donner des nouvelles plus récentes.
La première réponse reçue vient de Samagan, le noviciat près de Bobo-Dioulasso (lire la suite)

 

La deuxième réponse nous a été donnée par la "Maison Lavigerie", notre maison de formation à la périphérie de Ouagadougou, où les candidats ont leurs trois premières années de formation (lire la suite)