Témoignages

 

fontaine

 

Le Père Alain Fontaine, présentement secrétaire provincial dans la Province d'Afrique de l'Ouest, nous livre dans le texte ci-joint don parcours depuis les débuts jusqu'à cette année 2017 où il célébrera fin juin ses 50 ans de serment missionnaire.

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Visite au nord de l’Iraq. Témoignage (Cathobel)

Batnaya

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un long weekend à Erbil

André Querton était récemment dans le Kurdistan irakien, invité par une ONG française.

Après avoir traversé d’anciennes zones de combat, jonchées de villages détruits, il a visité de nombreux camps de réfugiés.

Il livre son récit sur Cathobel.be, le 4 mai ’17.

Au nom de la religion ? (Recension)

François Euvé : Couverture Euvé Au nomAu nom de la religion? Barbarie ou fraternité

Éditions de l’Atelier 2016 – 151 pages – 15€

ISBN 978-2-7082-4516-7

 

François Euvé est un auteur bien connu d’un certain public puisqu’il est le rédacteur en chef de la revue des jésuites « Étvdes » ; revue à laquelle il fait souvent référence dans ce nouveau livre. Il nous livre ici une réflexion très instructive sur notre société moderne où nous devons faire face d’une part à une certaine résurgence du religieux, d’autre part à une certaine violence.

Le thème de « la crise » revient souvent sous sa plume (p.32 & 39). Cela peut se voir dans cette gestion technocratique des biens individuels de chacun des membres de notre société. Il n’y a plus de lien social entre les individus ; on ne voit plus de cohérence dans la société. Alors, l’auteur pose la question : « Le bien commun est-il égal à la moyenne des biens individuels ? » (p.39) Il faut alors reconstruire la société en insistant sur les valeurs que malgré tout, nous avons en commun, quelle que soit notre religion ou notre culture. Aux valeurs religieuses traditionnelles, nous pouvons ajouter les valeurs contemporaines (p.23) qu’il met en relation avec ce qu’il appelle « les principes, non démontrables mais indispensables comme la dignité humaine » (p.46). Il parle aussi des principes civilisationnels de l’Europe moderne : civilité, légalité, publicité (p.47). Il mentionne également des principes substantiels (p.56) ou encore des principes fondamentaux (p.53). Tout ceci pour nous dire que les matériaux sont là, au milieu de nous pour retrouver une « cohérence » dans notre société.

Ces difficultés sociétales ont de multiples causes. L’auteur se fait l’écho de quelques solutions. Ainsi, il se fait l’avocat de la rencontre et pour l’émergence de relations interculturelles et interreligieuses. Il nous invite à nous ouvrir à une certaine forme de transcendance (p.46) car, reprenant Karl Rahner, toutes les religions partagent une certaine forme de transcendance (p.131). Ces rencontres seront possibles si nous acceptons de rentrer dans « un jeu relationnel ouvert » car « toute singularité ne peut s’accomplir qu’au sein d’un engagement relationnel » ; une invitation à « émerger à soi-même sans être noyé dans la relation. » (p.71)

De nos jours, c’est avec l’islam que les relations sont les plus cruciales. Dans ce domaine, l’auteur nous demande de rencontrer les musulmans et non l’islam en tant que tel (p.121) ; le faire sans idées préconçues et en étant vigilant à l’égard d’un savoir préalable théorique. Ces musulmans ont le droit de marquer leur présence de manière significative car, nous dit-il, « l’invisibilité ne favorise pas l’intégration » (p.79) Nous pourrons alors rechercher la vérité de l’autre « tel qu’il se veut » et non selon nos critères (p.122). Car souligne notre auteur, « tout dialogue suppose la mise en question du petit pouvoir que l’on détient, ne serait-ce que l’image qu’on se fait de soi. » (p.125)

C’est dans un tel contexte que l’auteur place la violence (ou ‘barbarie’ selon le titre). Dès l’introduction il pose la communication comme remède à la violence (p.12). Cette violence a trois causes principales : les situations géopolitiques ou sociologiques comme les composantes religieuses (p.16). Il nous invite à penser l’islam comme « une menace potentiellement violente » (p.73). Il faut aussi se faire une raison. On n’arrivera jamais à extirper la violence mais on peut néanmoins la réguler (p.64) par une ou des lois qui « à défaut de l’éradiquer peut au moins la contenir » (p.143)

Enfin, on pourra s’arrêter sur sa présentation très éclairante du fondamentalisme qu’il présente comme un syndrome typiquement moderne et qui est à la portée de tous qu’ils soient musulmans ou chrétiens (p.102)

Ce livre nous offre plein de richesses à exploiter. Dans sa conclusion, l’auteur mentionne une nouvelle fois « l’espérance » (p.150) ; une espérance qu’il avait déjà évoquée en pages 23 et 50. Ce livre n’étant pas un traité de théologie ou de spiritualité, il ne faut pas lui demander ce qui n’est pas de son domaine. Mais à l’heure où l’on recherche de nouveaux idéaux pour mobiliser les individus de nos sociétés, le Christianisme aurait peut-être quelque chose à offrir avec « l’Espérance » et arriver ainsi à une fraternité… Sujet pour un nouveau livre.

Gilles Mathorel

Réfléchissons sur le rôle de la religion dans l’humanité (Patriarche Bartholomée Ier)

À l’invitation du cheikh Ahmed Al Tayeb, le patriarche œcuménique Bartholomée Ier a prononcé une conférence intitulée « Les religions et la paix » dans le cadre de la Conférence internationale sur la paix qui s’est tenue à l’université Al-Azhar au Caire (Égypte) les 27 et 28 avril 2017.

À notre époque qu’il considère « post-séculaire », il affirme que les fonctions principales de la religion sont évidentes dans quatre domaines de l’existence humaine et de la coexistence:

  1. les profondeurs intimes de l’être humainBartholomée Ier
  2. l’identité des peuples et des civilisations
  3. les plus grandes réalisations culturelles et valeurs morales essentielles
  4. les processus de paix

Lire son intervention complète: « “L’humanité est en droit d’attendre encore plus des religions”, affirme le patriarche Bartholomée à Al Azhar, 27 avril 2017, discours du patriarche Bartholomée Ier  » sur La Croix, le 09/05/2017 à 16h05″

Prix Unesco-Sharjah : honneur au calligraffiti, deux artistes récompensés (SaphirNews)

Capture Bahia Shebab« Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO, a remis mardi 18 avril au siège de l’institution à Paris le prix UNESCO-Sharjah pour la culture arabe. Pour sa 14e édition, l’UNESCO a mis à l’honneur la calligraffiti [combinaison de calligraphie et de grafitti]en récompensant les artistes Bahia Shebab et El Seed, désignés le 26 mars dernier.

Ces artistes aux parcours singuliers sont connus pour leur utilisation novatrice de la calligraphie arabe dans l’art de la rue. L’Egyptienne Bahia Shehab, designer et historienne de l’art, s’est notamment fait connaitre pour son projet « No, A Thousand Times No », une série de graffitis axée sur les mille façons d’écrire « non » en arabe. El Seed, artiste franco-tunisien, conjugue la calligraphie à la poésie et au graffiti à travers des messages de paix et de beauté ». Lire la suite de « Prix Unesco-Sharjah : honneur au calligraffiti, deux artistes récompensés  » rédigé par Imane Youssfi, SaphirNews, 19/04/17.

 

Prix Unesco-Sharjah : honneur au calligraffiti, deux artistes récompensés

Rédigé par Imane Youssfi | Mercredi 19 Avril 2017

 

Les artistes Bahia Shebab et El Seed ont reçu  le prix UNESCO-Sharjah pour leurs travaux dans le calligraffiti. © Unesco
 
Les artistes Bahia Shebab et El Seed ont reçu le prix UNESCO-Sharjah pour leurs travaux dans le calligraffiti. © Unesco
Irina Bokova, directrice générale de l'UNESCO, a remis mardi 18 avril au siège de l’institution à Paris le prix UNESCO-Sharjah pour la culture arabe. Pour sa 14e édition, l’UNESCO a mis à l’honneur la calligraffiti en récompensant les artistes Bahia Shebab et El Seed, désignés le 26 mars dernier.

Ces artistes aux parcours singuliers sont connus pour leur utilisation novatrice de la calligraphie arabe dans l'art de la rue. L’Egyptienne Bahia Shehab, designer et historienne de l'art, s'est notamment fait connaitre pour son projet « No, A Thousand Times No », une série de graffitis axée sur les mille façons d'écrire « non » en arabe. El Seed, artiste franco-tunisien, conjugue la calligraphie à la poésie et au graffiti à travers des messages de paix et de beauté.

Le Prix UNESCO-Sharjah pour la culture arabe a été créé en 1998, à l’initiative des Émirats arabes unis. Ce prix vise à récompenser les efforts de deux personnalités ou organisations, pour leur contribution significative au développement, à la diffusion et à la promotion de la culture arabe dans le monde. Le prix est doté de la somme de 60 000 dollars (56 000 euros) que les lauréats doivent se partager équitablement.

En 2015, l'UNESCO-Sharjah récompensait l'écrivain et historien palestinien Elias Sanbar et la Bibliothèque islamique de l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID) pour leurs travaux. Avant Bahia Shebab et El Seed, Ghani Alani, calligraphe irakien de 80 ans aujourd'hui, avait reçu le Prix UNESCO-Sharjah pour la culture arabe en 2009, « en sa qualité de grand maitre de la calligraphie contemporaine ».

Lire aussi :
« CoeXist » : combattre les extrêmes avec le graffiti
Mustapha Chérif, lauréat 2013 du Prix UNESCO pour le dialogue interculturel
Calligraffi : quand la calligraphie rencontre le graffiti

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Les informations sur nos maisons de formation datent de quelques années, et nous avons demandé aux responsables de ces maisons de nous donner des nouvelles plus récentes.
La première réponse reçue vient de Samagan, le noviciat près de Bobo-Dioulasso (lire la suite)

 

La deuxième réponse nous a été donnée par la "Maison Lavigerie", notre maison de formation à la périphérie de Ouagadougou, où les candidats ont leurs trois premières années de formation (lire la suite)