Un bref curriculum vitae de chacun d'entre eux… (vous avez peut-être déjà si vous les souhaitez un texte plus complet dans " En famille " qui a été envoyé à chaque communauté de la PAO).

Patrice SawadogoPatrice Sawadogo ordonné le 2 juillet à Kaya
Né le 16 mars 1979, de la paroisse cathédrale de Kaya, 6ème enfant et 3ème garçon de la famille. A été au petit séminaire de Kaya à son ouverture, mais a terminé son secondaire au lycée de Kaya, avec son bac en 2001. Après la Maison Lavigerie, fait son noviciat en Zambie, " véritable premier pas vers l'inconnu ", et accomplit ses deux ans de stage également en Zambie, à Kabwata. " Je dois la réussite de mon stage aux conseils et aides des confrères zambiens, conjugués avec l'accueil chaleureux et l'amour bienfaisant des zambiens - gens bien ! ".
 
Quatrième étape à Abidjan…

" J'avais l'ambition de devenir prêtre diocésain. Certes, je voyais des blancs venir dire la messe pour nous au village mais je ne connaissais rien de leur identité. Plus tard, j'ai appris qu'on les appelait Pères Blancs. J'ai quitté le Séminaire Saint Cyprien sans jamais me rendre à l'évidence que ces " Pères Blancs " avaient une maison de formation à Ouagadougou de sorte que l'idée de devenir Missionnaire d'Afrique, Père Blanc, ne m'avait jamais effleuré l'esprit. Un jour cependant, au cours de mon séjour au Lycée Provinciale, je partis rendre visite à mon grand frère, un enseignant basé à l'époque à Damané, un village situé approximativement à 6 km à l'intérieur des collines de Kaya. Tandis que je m'entretenais avec ma belle sœur, la femme du voisin (lui aussi enseignant) vint nous rejoindre. Et curieusement on se mit à parler des prêtres. La femme du voisin nous dit que son grand frère avait été à deux doigts de l'ordination diaconale mais avait malheureusement été écarté à la dernière minute. Elle ajouta que son grand frère avait bénéficié de l'amabilité des Pères Blancs qui l'ont admis dans leur famille et a été ordonné prêtre. Cette dame, sans vraiment s'en rendre compte, venait là de laisser tomber une semence dans ma vie. Première messe de PatriceLe soir de ce même jour, je passai un coup de fil à un prêtre diocésain de Kaya pour m'enquérir de plus amples informations relatives aux Pères Blancs. Il me dit tout de suite et sans détours que les Pères Blancs avait une maison de formation à Ouagadougou… " 

" Plusieurs personnes, en tant que médiations de Dieu, ont contribué à la découverte et à la réalisation de ma vocation missionnaire. Je ne saurai leur dire merci. Dieu lui-même qui a daigné porter son choix sur eux pour ce faire saura vous remercier à sa juste valeur. "

Guy SawadogoGuy Sawadogo ordonné le 9 juillet à la cathédrale de Bobo-Dioulasso
Né le 6 mars 1981 à Bobo-Dioulasso, je suis Guy Pingdéwaoga SAWADOGO, deuxième enfant d'une famille de 5 enfants : 2 filles et 3 garçons.
 

Vers la fin de l'école primaire j'ai rejoint le groupe des enfants de chœur appelé groupe Samuel. C'est de là que tout est parti. A la fin de mon école primaire, en 1993, j'ai voulu aller au Petit Séminaire de Nasso mais comme je n'avais pu prendre part au test d'entrée cela fut impossible. J'ai donc rejoint le groupe de ceux qui, étant au collège, veulent devenir prêtres. Pendant deux ans j'ai cheminé avec d'autres jeunes de mon âge pour mieux comprendre l'appel que je ressentais.
En 1995, alors que j'étais en classe de quatrième j'ai entendu parler de Charles Lavigerie et des Missionnaires d'Afrique. Commence ainsi mon voyage missionnaire en compagnie du père Bernard.

En septembre 2001 je faisais mes premiers pas comme candidat Missionnaire d'Afrique avec le début des études de philosophie à la Maison Lavigerie à Ouagadougou jusqu'en juin 2004. De septembre 2004 à juin 2005 ce fut mon Année Spirituelle à Kasama en Zambie. Pour l'expérience pastorale et apostolique j'ai eu la chance de la vivre sur la terre de notre fondation, en Algérie. Pendant presque deux ans, d'août 2005 à mai 2007, j'ai été à Ghardaïa où j'ai senti se raffermir mon désir profond de vivre comme Missionnaire d'Afrique. Ce temps de stage m'a permis de personnaliser ma réponse à mon engagement chrétien. Cette expérience en milieu musulman m'a donné d'être confronté régulièrement à des questions sur les conseils évangéliques, la cohabitation de différentes religions et de différents groupes et surtout la question cruciale du salut : Qui est sauvé ? En vertu de quoi sommes-nous sauvés ? 

Depuis août 2007 je suis à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, pour les études de théologie.
A la fin de la formation initiale je peux résumer mon parcours en reprenant la troisième réponse de Pierre à Jésus après la Résurrection : " Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t'aime ". Pour moi, tout est dit dans cette réponse de Pierre à Jésus.
La vie du Cardinal Lavigerie est un exemple pour moi et sa vision pour l'Afrique ne me laisse pas du tout indifférent. Homme de son temps, il a su percevoir les réalités ambiantes et son sens de l'initiative l'a poussé à faire de grandes choses et beaucoup de bien autour de lui. C'est ce désir de faire du bien qui m'impressionne encore chez les Missionnaires d'Afrique et cela se concrétise dans une recherche communautaire de la volonté de Dieu pour nous et pour tout un chacun dans ce que nous vivons et faisons.

Antonio KoffiAntonio Koffi, né le 27 août 1977 à Atakpamé au Togo (ordonné le 24 septembre à Atakpamé)
" En 1993 j'étais tombé malade. Suite aux grèves qui persistaient au Togo en ce temps-là, mon père m'avait envoyé à Hohoe au Ghana pour me faire soigner. Là j'avais habité chez son ami (le Père John Adamfo), qui m'avait beaucoup marqué par sa vie spirituelle et ses engagements dans la mission. L'histoire de ma vocation au sacerdoce avait commencé là-bas. Progressivement je sentais en moi le désir de me consacrer aussi au Seigneur. Après tant de prières, réflexions et accompagnements spirituels avec le P. John je me voyais confirmer dans mes aspirations à la prêtrise. Ainsi, de mon retour à Atakpamé en 1995, j'avais rejoint le groupe vocationnel de ma paroisse.

Avec le temps, en méditant sur la vie du Père Jérémie Moran enterré dans l'église Sainte Famille, j'avais commencé à avoir des motivations missionnaires. Dans mes contacts j'avais fait la connaissance de la Société des Missionnaires d'Afrique par l'intermédiaire du regretté Père René Salmon. Après mes rencontres avec lui, j'avais senti que les charismes des M.Afr correspondaient à mes désirs. Alors j'avais débuté mon cheminement dans la Société. Et, en Juin 1998, j'étais parti à Ouagadougou pour le camp missionnaire. 

De 2001 à 2004 j'étais à la Maison Lavigerie à Ouagadougou pour la Philosophie. Après cela j'étais envoyé à Kasama en Zambie pour l'Année Spirituelle (de 2004 à 2005). A la fin de cette année j'avais fais ma Déclaration d'Intention et j'avais eu le Lectorat. De là j'étais nommé en Tanzanie pour le stage apostolique de 2005 à 2007. J'étais stagiaire dans la Paroisse Sacré Cœur de Jésus à Manzese (Dar es Salaam). Là, j'avais appris le Swahili la langue officielle de la Tanzanie que je parle couramment. J'étais engagé dans plusieurs activités dont la pastorale des jeunes et la gérance de la librairie de la paroisse. 
A la fin du stage, j'étais nommé à Nairobi au Kenya pour la dernière phase de la formation. J'avais eu l'Acolytat en Octobre 2008. Le 27 Août 2010 j'avais fait le Serment Missionnaire. Le jour suivant c'est-à-dire le 28 Aout, j'étais ordonné Diacre par Monseigneur Philip Anyolo, Evêque de Homabay au Kenya ".

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