Dans le cadre du lancement jubilaire de l’année de la miséricorde instituée par le Pape François, une cérémonie d’ouverture de la porte de miséricorde a été faite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La paroisse de Zinder n’a pas fait exception. Ce dimanche 13 Décembre 2015, tous les chrétiens venus à la messe se sont rassemblés dans la cour pour une procession. Les prêtres habillés en violet, couleur de l’Avent, les enfants de chœur, les lecteurs, la chorale et tous les chrétiens ont commencé par l’angélus comme c’est l’habitude ici à Zinder. Alors, une procession vers la porte de miséricorde s’en est suivie.

 

 

 

 

 

 

  

Les enfants d’abord, puis les adultes, deux par deux, nous nous sommes dirigés vers l’entrée de la salle polyvalente qui sert de lieu de prière ces jours-ci. Le célébrant principal, le père NARCISSE AYEDA, ordonné une semaine auparavant à Maradi a donc commencé ce rite d’ouverture de la porte de miséricorde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pénitence par l’aspersion d’eau bénite a été suivie par une longue prière de miséricorde, et puis le célébrant principal frappe à la porte demandant qu’on ouvre la porte de miséricorde pour y jouir du pardon de Dieu. L’assemblée répondait en chœur par un verset approprié.

 

 

 

 

 

 

 

Après ceci, le célébrant entre, en faisant le signe de croix, et les autres suivent, s’arrêtant à l’entrée de la porte et faisant un signe de croix. Une fois tout le monde était entré, la messe a continué comme d’habitude, avec les lectures du 3è dimanche de l’Avent, mais avec les prières spéciales de miséricorde.

 

 

 

 

 

 

 

L’homélie a était délivrée par le p. Ignatius, le provincial des missionnaires d’Afrique en visite à Zinder. Il a insisté sur la joie. En fait, ce jour-là, on avait plus d’une raison pour la joie. Nous avions aussi présenté les candidats aux divers sacrements dans la cérémonie de présentation de nom. Pendant les annonces, une nouvelle pas très appréciée des chrétiens. Le provincial annonce la nomination ailleurs du curé, un silence s’abat dans l’assemblée, un murmure ici, un murmure là-bas…

Et voilà, c’est un peu comme cela que nous avions vécu notre dimanche d’ouverture de la porte de miséricorde.

Père Ghislain MBILIZI