EDITORIAL   Numéro 29       mai 2011

    Il y a quelques jours nous avons appris la nouvelle des nominations du futur Provincial de notre Province d’Afrique de l’Ouest en la personne du père Ignatius ANIPU, ghanéen, actuellement Recteur de la Fraternité Lavigerie à Abidjan, lieu de la dernière étape de formation  en théologie ainsi que celle de son Assistant en la personne du père Luc Regma Ousmane KOLA de la paroisse de Dassouri dans l’archidiocèse de Ouagadougou, il a travaillé jusqu’à présent en Ouganda. Ils prendront leurs fonctions dans quelques semaines, le 1er  juillet prochain. Déjà nous les portons dans nos prières et nous remercions le père Theo Caerts, actuel Provincial et son Assistant, le frère Patient Nshombo,  pour tout le travail qu’ils ont accompli ensemble depuis la création de la nouvelle Province d’Afrique de l’Ouest, en 2008.

   Les autres événements des semaines ou des mois à venir seront  les ordinations sacerdotales de trois jeunes de notre Province avec lesquels je vous invite à faire connaissance  à travers leur cheminement personnel qu’ils nous confient ci-après. Ils seront ordonnés prêtres dans leur diocèse : Patrice SAWADOGO sera ordonné le 2 juillet à Kaya, Guy SAWADOGO le 9 juillet à Bobo-Dioulasso et Antonio KOFFI le 24 septembre à Atakpamé. Nous les confions eux aussi à vos prières pour qu’ils vivent, là où ils seront envoyés, les charismes qu’ils ont aimé dans la Société des Missionnaires d’Afrique, qu’ils soient heureux dans leur apostolat et dans notre grande famille des Missionnaires d’Afrique.

Denis Rabier

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Patrice R. SawadogoJe suis SAWADOGO Rayimwendé Patrice de la paroisse cathédrale de Kaya. Je suis originaire de Baasneeré, un village situé sur l’axe Kaya-Kongoussi. Je suis issu d’une famille de 10 personnes, mes deux parents sont SAWADOGO Simon-Pierre et OUEDRAOGO Edith, tous deux vivants et 8 enfants, 4 garçons et 4 filles ; je suis le sixième enfant et le troisième garçon de la famille. Mon papa travaille la terre et ma maman est ménagère.

   J’ai fait l’école primaire localement de 1986 à 1992. En septembre 1992 j’ai eu l’honneur d’être du nombre des 26 pionniers à rentrer au Petit Séminaire Saint Cyprien de Kaya en vue du sacerdoce. J’y suis resté jusqu’en 1998 date où « ma barque a coulé ». Je me suis alors retrouvé au Lycée Provincial de Kaya où j’ai passé deux ans, deux années fantastiques qui ont été couronnées par l’obtention du bac  en 2001. Ce succès m’a valu une place à l’université de Ouagadougou, en Droit. L’expérience n’a duré qu’une année car, en septembre 2002, à l’issue de 2 ans d’accompagnement et de cheminement avec les animateurs vocationnels des Missionnaires d’Afrique j’ai été accepté à la Maison Lavigerie à Ouagadougou. Me voici donc de retour au séminaire, cette fois-ci pour de bon. Le temps et les péripéties de la vie n’ont pas réussi à éroder le bon souvenir que je garde de cette étape de la formation initiale. L’arbre ne doit pas cependant pas cacher la forêt : le temps passé à la Maison Lavigerie a été jalonné de bien des difficultés.

   La formation initiale a connu son épilogue en juin 2005. Le bagage philosophique amassé,  j’entamai le long voyage pour le lointain pays de la Zambie pour le Noviciat. Ce fut le véritable premier pas vers l’inconnu : l’inconnu de la mission. Dans le quotidien de ma rencontre avec Dieu, ma vocation s’en trouva affermie, confirmée. Je fus ensuite envoyé à Lusaka, capitale de la Zambie pour 2 ans de stage apostolique. Mon apostolat au cours de cette période de stage fut essentiellement axé sur la double polarité de la visite à domicile des malades du SIDA et l’apostolat des jeunes. En mai 2008 j’ai quitté Lusaka pour regagner ma terre patrie, un cours temps de répit puisque dès le 1er septembre 2008 je repris la route de la mission, cette fois-ci en direction de la Côte d’Ivoire à Abidjan, dans le quartier d’Abobo, que nous avons dû quitter en mars dernier pour cause de guerre civile.

    Vous l’avez perçu, mon désir de devenir prêtre plonge ses racines jusque dans mon enfance. J’avais l’ambition de devenir  prêtre diocésain ; certes je voyais des blancs venir dire la messe pour nous au village mais je ne connaissais rien de leur identité. Plus tard, j’ai appris qu’on les appelait les « Pères Blancs ». J’avais quitté le Petit Séminaire Saint Cyprien sans jamais me rendre à l’évidence que ces « Pères Blancs » avaient une maison de formation à Ouagadougou. Pourtant, un jour, au cours de mon séjour au Lycée Provincial de Kaya, je suis allé rendre visite à mon grand frère à Damané, à 6 km de Kaya ; tandis que je m’entretenais avec ma belle sœur, la femme du voisin se mit à parler des prêtres, elle nous dit que son frère avait été écarté de l’ordination diaconale à la dernière minute. Elle ajouta que son frère avait bénéficié de l’amabilité des Pères Blancs qui l’ont admis dans leur famille où il avait été ordonné prêtre. Cette dame, sans vraiment s’en rendre compte, venait de laisser tomber une semence dans ma vie. Le soir même je passai un coup de fil à un prêtre diocésain de Kaya pour m’enquérir de plus amples informations relatives aux Pères Blancs. Il me dit que les Pères Blancs avaient une  maison de formation à Ouagadougou et qu’il était prêt à m’y orienter si telle était ma volonté. Il me cita même des noms de certains aspirants qui étudiaient au Lycée Provincial de Kaya avec moi. Dès le lendemain je pris contact avec ces derniers qui guidèrent mes pas à la rencontre des animateurs vocationnels des Pères Blancs en m’invitant à aller avec eux dans le cadre des deuxièmes dimanches du mois. Je m’y rendis avec eux et depuis la semence commença à germer pour parvenir à pleine éclosion à Abidjan où je prononçai le serment missionnaire le 3 décembre dernier suivi de l’ordination sacerdotale le jour suivant.

   Pendant les deux ans de cheminement avec les animateurs vocationnels avant d’intégrer la Maison Lavigerie à Ouagadougou j’ai découvert  la portée importante que les Missionnaires d’Afrique accordent à la vie communautaire. Cet aspect hautement caractéristique du vécu des fils du Cardinal Lavigerie m’a séduit à plus d’un point et a sérieusement influencé mon choix de m’aventurer dans la Société des Missionnaires d’Afrique. Je dois avouer aujourd’hui que je n’ai jamais été déçu et encore moins trompé : la vie communautaire est belle, elle est une réalité bien vivante qui m’a été et m’est encore très bénéfique chez les Missionnaires d’Afrique. Je dois aussi ajouter à cela ce que j’appellerai le « service humble » que j’ai découvert chez les Missionnaires d’Afrique et qui représente pour moi une source d’inspiration. Comme toute société la Société des Missionnaires d’Afrique a des autorités, des responsables ; j’ai cependant toujours été frappé par le comportement des nôtres. A titre d’exemple je me permets de citer, parmi la kyrielle d’attitudes, le fait que nos responsables et autorités font la vaisselle avec nous. J’ai été particulièrement saisi d’admiration au constat du Supérieur Général, lui-même faisant la vaisselle et nettoyant la table lors de son séjour chez nous en décembre dernier. Ailleurs j’ai constaté autre chose !

 

Guy P. SawadogoNé le 6 mars 1981 à Bobo-Dioulasso, je suis Guy Pingdéwaoga SAWADOGO, deuxième enfant d’une famille de 5 enfants : 2 filles et 3 garçons. J’ai grandi dans une famille chrétienne de la paroisse cathédrale Notre Dame de Lourdes de Bobo-Dioulasso, précisément de la communauté chrétienne de base de Lafiabougou. Papa Grégoire est assistant de navigation aérienne (ASECNA) et maman Delphine est infirmière.

Vers  la fin de l’école primaire j’ai rejoint le groupe des enfants de chœur appelé groupe Samuel. C’est de là que tout est parti. A la fin de mon école primaire, en 1993, j’ai voulu aller au Petit Séminaire de Nasso mais comme je n’avais pu prendre part au test d’entrée cela fut impossible. J’ai donc rejoint le groupe de ceux qui, étant au collège, veulent devenir prêtres. Pendant deux ans j’ai cheminé avec d’autres jeunes de mon âge pour mieux comprendre l’appel que je ressentais.

   En 1995, alors que  j’étais en classe de quatrième j’ai entendu parler de Charles Lavigerie et des Missionnaires d’Afrique. Commence ainsi mon voyage missionnaire en compagnie du père Bernard Laur, alors responsable des aspirants Missionnaires d’Afrique dans la région de Bobo. En 2000 je fis l’expérience de mon premier échec scolaire en manquant de peu mon bac. Cela fut un temps d’épreuves et de questionnements pour moi : Pourquoi le Seigneur me laissait-il tomber à ce moment si important de ma vie ? Comment se fait-il que tout bascule alors que j’étais si près ? Je pense que le déclic est aussi venu de là quand j’ai compris, à travers différentes personnes que le Seigneur avait mises sur mon chemin que Lui, le Seigneur, ne m’abandonnait pas. Au contraire, j’ai su ouvrir les yeux pour voir toutes les merveilles qu’Il accomplissait en moi et autour de moi, tout ce qu’Il cherchait à m’apprendre. J’avais  jusqu’alors  traversé la vie sans difficulté particulière et cette expérience de l’échec m’a fait prendre  conscience de ce qui se vivait en moi. A travers cet échec le Seigneur attirait mon attention sur la place que je devais lui accorder. Je devais le laisser faire et c’est ce que j’apprends depuis 2001 à travers ma formation missionnaire.

   En septembre 2001 je faisais mes premiers pas comme candidat Missionnaire d’Afrique avec le début des études de philosophie à la Maison Lavigerie à Ouagadougou jusqu’en juin 2004. De septembre 2004 à juin 2005 ce fut mon Année Spirituelle à Kasama en Zambie. Pour l’expérience pastorale et apostolique j’ai eu la chance de la vivre sur la terre de notre fondation, en Algérie. Pendant presque deux ans, d’août 2005 à mai 2007, j’ai été à Ghardaïa où j’ai senti se raffermir mon désir profond de vivre comme Missionnaire d’Afrique. Ce temps de stage m’a permis de personnaliser ma réponse à mon engagement chrétien. Cette expérience en milieu musulman m’a donné d’être confronté régulièrement à des questions sur les conseils évangéliques, la cohabitation de différentes religions et de différents groupes et surtout la question cruciale du salut : Qui est sauvé ? En vertu de quoi sommes-nous sauvés ?

Depuis août 2007 je suis à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, pour les études de théologie. Ces quatre années de vie à Kinshasa m’ont donné de voir une autre face de l’Eglise catholique, une Eglise qui cherche à s’enraciner dans le vécu des personnes à qui elle est envoyée. Je n’ai pas eu seulement la chance de vivre dans le « berceau » de la théologie africaine mais j’ai surtout eu l’opportunité  et des occasions multiples de discuter avec des ténors de cette théologie. Désormais, en lisant les apports de théologiens africains je pourrai mettre des visages, des sourires, des blagues, des personnes concrètes derrière ces pensées. Quelle chance d’avoir vu et « touché », parlé et discuté avec ces piliers d’une approche du christianisme qui nous rejoint davantage !

   A la fin de la formation initiale je peux résumer mon parcours en reprenant la troisième réponse de Pierre à Jésus après la Résurrection : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime ». Pour moi, tout est dit dans cette réponse de Pierre à Jésus. Elle reprend mon parcours avec ses temps forts et ses moments de découragement, ses joies et ses peines. Mais une chose est  certaine pour moi : Savoir que je suis aimé de Dieu vaut mieux que tout et me donne la force d’aller de l’avant, de me relever à chaque fois que je trébuche, de me dire que Dieu fera le reste si j’ai le courage de commencer ce que j’ai à faire.

   La vie du Cardinal Lavigerie est un exemple pour moi et sa vision pour l’Afrique ne me laisse pas du tout indifférent. Homme de son temps, il a su percevoir les réalités ambiantes et son sens de l’initiative l’a poussé à faire de grandes choses et beaucoup de bien autour de lui. C’est ce désir de faire du bien qui m’impressionne encore chez les Missionnaires d’Afrique et cela se concrétise dans une recherche communautaire de la volonté de Dieu pour nous et pour tout un chacun dans ce que nous vivons et faisons. Ces deux aspects, personnel et communautaire, me donnent de percevoir l’accent que la Société des Missionnaires d’Afrique met sur l’épanouissement de tous ses membres à travers la recherche de communautés viables. Cette recherche étant un combat de tous les jours, les difficultés rencontrées sont un appel à faire toujours plus pour arriver à cet idéal. Je me sens chez moi et je rends grâce à Dieu pour toutes les merveilles que le Seigneur ne cesse de réaliser dans ma vie et autour de moi.

 

Antonio KoffiJe suis Antonio Sedomo Komi KOFFI. Je suis né le 27 août 1977 à Atakpamé, ville du sud est du Togo. Mon père s’appelle Hospice Edoh KOFFI et ma mère Vincentia Obé ADONON. Mon père est retraité des Travaux Publics, ma mère était commerçante. Ma famille est polygame, je suis le seul enfant du côté de ma mère. J’ai 6 demi-sœurs et 10 demi-frères dont 2 décédés.

   Bien que ma famille soit polygame, elle est chrétienne et catholique. J’ai été baptisé à l’âge de 4 ans à la paroisse Sainte Famille d’Atakpamé. Déjà quand nous étions petits, notre père nous avait appris à être attentifs à la Parole de Dieu. Tous les dimanches soir, avant de nous remette l’argent de la semaine, il nous demandait de lui donner le résumé des lectures du jour ou celui de l’homélie du prêtre qui avait célébré. Au cas où quelqu’un n’arrivait pas à dire son résumé, cette personne était retardée d’un ou deux jours avant de recevoir son argent. Cela nous a aidés à prendre goût à la Parole de Dieu.

   J’ai fait mes études primaires et secondaires d’abord à Atakpamé puis, comme je suis tombé malade en 1993, mon père m’a envoyé au Ghana, à Hohoe, pour me soigner. Là, j’ai habité chez son ami le père John Adamfo. L’histoire de ma vocation au sacerdoce a commencé là-bas. Ce prêtre m’a beaucoup marqué par sa vie spirituelle et ses engagements dans la mission. Progressivement je sentais monter en moi le désir de me consacrer au Seigneur car je me sentais très à l’aise dans les prières, les réflexions et l’accompagnement du père John. A mon retour au Togo en 1995 j’ai rejoint le groupe vocationnel de la paroisse Sainte Famille et du collège Saint Albert le Grand d’Atakpamé. Avec le temps, en méditant sur la vie du père Jérémie Moran, missionnaire SMA,  enterré dans l’église Sainte Famille, j’ai commencé à avoir des motivations missionnaires ; comme lui je voulais partir très loin apporter la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. C’est ainsi que j’ai entrepris des contacts avec des congrégations missionnaires. J’ai fait la connaissance des Missionnaires d’Afrique par le regretté père René Salmon au cours de sa visite au collège St Albert en 1997. Nous avions reçu l’annonce de la visite d’un Père Blanc ; pour moi je pensais qu’il s’agissait d’un prêtre qui était blanc. Effectivement le père René était blanc mais après notre rencontre j’ai compris qu’il y avait une autre réalité derrière ce Père Blanc. Avant de repartir pour Ouagadougou où il habitait le père René m’avait remis des magazines sur la vie du Cardinal Lavigerie et sur les Missionnaires d’Afrique, il m’avait promis aussi de revenir me voir au cours de l’année suivante, ce qu’il fit. Après cette rencontre et la lecture de ces magazines comportant beaucoup de témoignages j’étais très intéressé par les charismes des Missionnaires d’Afrique : la première évangélisation, le dialogue inter-religieux, la promotion de la justice et de la paix. Ces charismes, surtout la promotion de la justice et de la paix correspondaient à mes désirs. C’est alors que j’ai commencé mon cheminement dans la Société des Missionnaires d’Afrique. En juin 1998 j’ai participé au camp missionnaire à Ouagadougou où j’ai rencontré d’autre jeunes venus de divers coins du Burkina Faso, c’était ma première expérience missionnaire, c’était formidable.

   En 2001 j’ai commencé ma formation en philosophie à Ouagadougou ; moi qui avais passé un bac scientifique j’ai dû m’adapter et je suis devenu un grand amoureux de la philosophie. Je me suis très facilement adapté aussi à cette communauté internationale et interculturelle. Après la philosophie j’ai été envoyé à Kasama, en Zambie, pour l’Année Spirituelle ou Noviciat. De là j’ai été nommé en Tanzanie pour le stage apostolique de 2005 à 2007, j’étais stagiaire dans la paroisse de Manzese à la capitale, Dar Es Salam. J’ai appris le swahili, la langue officielle de la Tanzanie dans une communauté de  4 confrères. Mon expérience fut très belle, mes responsabilités étaient réparties entre l’administration et l’apostolat. J’étais en charge des registres, j’étais assistant de l’économe et responsable de la librairie de la paroisse. J’étais aussi en charge des enfants de chœur et du groupe vocationnel. Comme j’étais aussi assistant de l’aumônier des jeunes nous avons organisé un groupe de jeunes qui avait pour objectif l’unité et l’entraide des jeunes. Nous avions des récollections  sur les problèmes concernant la jeunesse ainsi que des activités récréatives, culturelles et sportives. Toutes ces activités mobilisaient beaucoup les jeunes mais nous avons organisé aussi un réseau de recherche d’emploi et pour les élèves en difficulté nous avons pu trouver des bourses auprès de la paroisse.

   A la fin de ce stage j’ai été nommé à Nairobi, au Kenya, pour la dernière phase de la formation. Le 27 août 2010 j’ai fait mon serment missionnaire, cette date de mon serment reste pour moi très symbolique car elle coïncidait avec la date de mon anniversaire, aussi ce serment missionnaire était pour moi une nouvelle naissance dans la grande famille des Missionnaires d’Afrique. Le jour suivant j’ai été ordonné diacre. Je suis content de consacrer ma vie entière au Seigneur et de vivre l’appel du Cardinal Lavigerie à être « Tout à tous », c’est en vivant cela que nous pourrons former l’esprit de corps souhaité par le Cardinal.

 

NOUS CONFIONS A VOS PRIERES :

   Le papa du père Jean Paul GUIBILA à KONGOUSSI (diocèse de Ouahigouya).

     

 

  RECTIFICATIF

 

    Les réunions des familles des Missionnaires d’Afrique originaires de notre Province auront lieu le dimanche 22 mai (et non 26 mai comme annoncé dans le précédent numéro) à 9 heures à la Maison Lavigerie à Ouagadougou pour ceux de Ouagadougou et des environs et le dimanche 26 juin (et non 22 juin)  à 9 heures au Noviciat de Samagan pour ceux de Bobo-Dioulasso et des environs.