En famille

Avec les Missionnaires d'Afrique du Burkina Faso et du Mali (No 19, avril 2008)

Éditorial

P. Jean ChauvineauChers parents et amis,

Le Père Gérard Chabanon, supérieur général des Missionnaires d’Afrique, vient d’écrire une lettre à tous ses missionnaires, qui a pour titre « En route vers le 150ème anniversaire ».

« Cette année, écrit-il, la Société fête ses 140 ans d’existence. Mais c’est surtout le 150ème anniversaire qui nous invite à redoubler d’énergie. Dix ans nous en séparent. Les jeunes que nous contacterons aujourd’hui, que nous préparerons et formerons dans les prochaines années, seront les nouveaux missionnaires du jubilé de 2018. Cela vaut la peine d’y penser…. »

Si cette mission incombe à tous ceux qui aujourd’hui sont Missionnaire d’Afrique, elle ne doit pas laisser indifférents leurs parents et amis.

La Société des Missionnaires d’Afrique compte aujourd’hui 1590 membres de 38 nationalités répartis en 264 communautés à travers le monde. Ils sont présents dans 43 pays dont 24 pays d’Afrique.

Si nous voyons aujourd’hui des anciens quitter le Burkina ou le Mali et rentrer chez eux pour un repos paisible et priant, ils restent vraiment missionnaires dans leur retraite et se réjouissent de la relève qui arrive. Cette année 2008, les Missionnaires d’Afrique donnent au monde africain 17 nouveaux prêtres et 2 frères. Parmi eux, 4 Burkinabé et 1 Malien. La Société des Missionnaires d’Afrique est bien vivante.

Nous vivons ces temps-ci dans la joie des fêtes pascales. Jésus est ressuscité, il est vivant. Il redit à ses apôtres d’aller par le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle. Jésus, le vivant, nous invite tous à prier pour les vocations. La moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux. Soyons tous soucieux d’envoyer des ouvriers dans le champ du Seigneur.

Chers parents et amis, encore dans l’action de grâce des fêtes pascales, soyez des chrétiens qui prient et qui rendent grâce. Soyez des chrétiens missionnaires. Que tout un chacun, là où il vit, ait le souci d’être éveilleur de vocations missionnaires.

Grâce à ces messagers de la Bonne Nouvelle envoyés au-delà des frontières de leurs pays, on entendra encore proclamer de toute part : Jésus Christ est Seigneur, Il est vraiment ressuscité, Il est Vivant… Alléluia !!

Père Jean Chauvineau

STATISTIQUES 2008 des Missionnaires d’Afrique

Dans le registre des Serments, au 1er octobre 1872, Félix Charmetant, 28 ans, a le n° 1. Le dernier inscrit, n° 6165, le 8 décembre 2007, est Jones Kawisha, Zambien. À 29 ans, Jones est le plus jeune Missionnaire d’Afrique.

Le plus âgé est le P. Georges Jeanney, né le 22-06-1906 (101 ans), le doyen de notre Société; il a fait son serment perpétuel le 28-06-1930 à Carthage.

En ce début d’année 2008, la Société des Missionnaires d’Afrique compte :

1 590 membres : 1 448 Pères et 142.Frères.

1 160 sont originaires d’Europe, 250 des Amériques, 11 d’Asie, 173 d’Afrique.

382 étudiants :

10 originaires d’Europe, 18 des Amériques, 49 d’Asie Pacifique, 305 d’Afrique

LES ETUDIANTS Missionnaires d’Afrique du MALI

Dans le N° 18 de janvier 2008, nous vous avons présenté la liste des étudiants du Burkina et du Togo.

Voici maintenant la liste de ceux du Mali :

- 1ère étape : Philosophie (Maison Lavigerie à Ouagadougou)

Armand Dakouo de Bamako

Emmanuel Diarra de San

Simplice Traoré de San

Sylvestre Karakodjo de Bamako

Alexandre Traoré de San

- 3ème étape : Stage

René Mounkoro de Bamako, stagiaire en Algérie

- 4ème étape : Théologie

à Abidjan : Marius Kamaté

à Naïrobi : Moïse Yébédié

LES PROCHAINES ORDINATIONS AU BURKINA ET AU MALI

Nous en reparlerons dans notre prochain numéro, mais voici déjà les dates de ces ordinations presbytérales. Les futurs prêtres comptent déjà sur les ferventes prières de tous les lecteurs de « EN FAMILLE »

Moïse YEDEDIE sera ordonné le 31 mai 2008 à Bandiagara, Mali

Hilaire GUINKO, le 5 juillet, à Koupèla (Burkina)

Anselme TARPAGA, le 12 juillet, à Bobo-Dioulasso (Burkina)

Pierre BORO, le 12 juillet, à Dédougou (Burkina)

Alphonse SOMDA, le 2 août à Dissin, Diébougou (Burkina)

3½ SIECLES de vie missionnaire !!!! au Burkina Faso et au Mali

Voilà le chiffre extraordinaire pour lequel tous les lecteurs et lectrices de « En Famille » sont invités à rendre grâce. Des anciens nous quittent, mais ils continuent pourtant à être avec nous.

Le père Gabriel Pichard (87 ans) arrivé au Burkina en 1947

Le père François de Gaulle (86 ans) arrivé au Burkina en 1950

Le père Louis Mauvais (77 ans) arrivé au Burkina en 1958

Le Père Charles Sarti (76 ans) arrivé au Burkina en 1958

Le Père Jean-Pierre Lepoutre (76 ans) arrivé au Burkina en 1960

Le Père Aldo Giannasi (73 ans) arrivé au Mali en 1960

Le Père Fernando Sanzberro (67 ans), au Mali depuis 1966

En France, en Italie ou en Espagne, ils vont poursuivre leur vie missionnaire dans une paisible retraite de prières et d’espérance ou dans des services convenant mieux désormais à leurs forces.

Par eux et pour nous, le Seigneur a fait des merveilles ! Eux tous, ces anciens que nous saluons, totalisent trois siècles et demie de présence missionnaire au Burkina et au Mali !!! Alléluia !

ILS REVIENNENT EN MISSION CHEZ NOUS

Le Père Pierre Songré, un enfant du Burkina Faso, après plusieurs années passées en Tunisie, revient en Afrique de l’Ouest et il sera en mission au Mali, à Gao.

DES JEUNES PERES viennent aussi prendre la relève

Dans quelques temps, après leur ordination dans leurs pays,

Le père Dieudonné Kitumbulé (Congolais), qui avait fait son stage à Konandugu, reviendra dans cette paroisse

Le père Moses Okwana (Ougandais), qui avait fait son stage au Niger, reviendra à Zinder

Le père Dieudonné Makiola (Congolais), qui avait fait son stage en Algérie, viendra en Mission au Mali.

Tous les trois connaissent le Burkina puisqu’ils ont fait leur noviciat à Samangan (Bobo-Dioulasso)

DES NOUVELLES D’AILLEURS

De Kinshasa (RDC) où il étudie en théologie, Daniel NANA nous partage une belle méditation pour le temps pascal !!! Daniel nous dit employer dans sa réflexion le « nous de majesté » parce que Dieu était lui aussi témoin de cette expérience et l’a aidé à écrire ces lignes.

Nous avons eu la chance de vivre une expérience édifiante de la présence silencieuse et agissante de Dieu au milieu de son peuple souffrant au centre la Nouvelle Espérance.

Nous avons rencontré des musulmans, des catholiques, des protestants et autres. Ces personnes se côtoient tous les jours dans cette petite cour du centre, et se mettent au service les unes des autres.

Dieu est là dans toute sa fragilité, sa pauvreté en chacun de ces mille huit cent cinq bénéficiaires, sans compter les orphelins et enfants vulnérables de la Nouvelle Espérance. Nous avons rencontré des enfants, des jeunes, des femmes et des hommes, tous signes de cette fragilité, de cette pauvreté de Dieu, tous signes d'un Dieu mendiant d'amour. Nous avons rencontré des bénéficiaires, tous dévoués les uns pour les autres, les uns au service des autres, dans les visites à domicile. Il est vrai qu'un même état de vie les unit (ils sont porteurs du virus), mais ils dépassent les frontières ethniques, de religion, de couches sociales, pour aimer et se soutenir mutuellement dans cette maladie.

Et dans tout cela que dit Dieu ? Que fait-il ? Dieu adopte la même attitude qu'il a eue quand son Fils était en croix : le silence. Ce silence qui est sa présence aimante et agissante car, nous le croyons fermement, la souffrance de l'homme est aussi la souffrance de Dieu. Il pleure dans le silence notre mort. Il pleure dans le silence ces différentes personnes qui meurent lentement ; il pleure dans le silence la souffrance de ceux-là mêmes qui n'ont pas la chance d'être inscrits dans ce centre. Il pleure dans cette maman qui pleure dans le bureau du service d'assistance sociale, sous nos yeux, parce qu'elle n'a pas la modique somme de deux cent francs burundais pour la caisse "merci" qui lui permettra l'accès aux vivres. Ou bien dans cette autre dont le mari l'a rejetée avec ses six enfants. Il est dans cette pauvre fille de vingt ans qui accueille chez elle une enfant de douze ans qu'elle a rencontrée dans la rue et qui est séropositive, sans lui demander d'où elle était, de quelle ethnie elle était, ni de quelle religion elle était. (Quand l'amour de Dieu nous habite, nous sommes poussés à faire de même : " Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés ")

Dieu est là dans ce pauvre vieillard de soixante-sept ans qui est sans force parce qu'il n'a pas à manger. Dieu est aussi présent dans le sourire de la petite Claudine (12 ans). Nous ne citons que ces cas parmi tant d'autres que nous avons rencontrés.

Dieu agit en ces différentes personnes qui se donnent d'une manière ou d'une autre au service de ces pauvres. Il agit à travers le personnel qui cherche avant tout à aimer davantage qu'à faire bonne carrière. " Si je suis là, c'est parce que j'ai beaucoup de compassion pour ces malades ", nous confiait une jeune stagiaire. Dieu agit à travers ces différents donateurs qui n'ont peut-être jamais été à l'église.

Et pour nous le sida n'est plus un mythe. A la Nouvelle Espérance, nous avons touché, vu, entendu, et mangé avec des personnes vivant avec le virus. Ces personnes ont été particulières pour nous. La langue a été un obstacle. Faute de kirundi, nous avons utilisé le plus souvent le geste, quelques mots en français et en kiswahili pour communiquer. (Ces différentes personnes, rencontrées soit à domicile, soit au centre ou encore lors de la cuisine mobile, ont montré leur joie de vivre, ont témoigné qu'au-delà de toute souffrance, il y a de la joie.) La souffrance n'a pas le dernier mot.

" Le silence de Dieu me rapproche de la mort, mais j'ai confiance qu'il m'écoute dans la discrétion ", confessait un bénéficiaire. Le perpétuel sourire de la petite Claudine, le bonjour sincère du petit Amin ont été signes de vie, d'espérance. Ces personnes vivent et ressuscitent chaque jour. Celle-là qui a accueilli une inconnue séropositive a été pour nous l'icône vivante du bon samaritain dont parle Jésus : " Toi aussi, va et fais de même. " Elle est signe de l'amour de Dieu et de la présence de Dieu en chaque homme. Nous avons pleinement confiance que la petite graine (symbole du Royaume) pousse, sans que nous ne nous en rendions compte. Nous savons seulement que là où sont amour et charité, Dieu est présent.

Daniel NANA

DES NOUVELLES DU SOUDAN

P. Emmanuel TredouRecevoir un permis de construire une église au nord du Soudan :Un ‘signe des temps’, un signal d’espoir et de paix !!!

La veille de la fête de l’Immaculée Conception, le 7 décembre 2006, nous avons appris qu’un permis de construire une église dans le nord du pays avait été accordé à l’archidiocèse de Khartoum. Ce jour-là, nous avions eu notre récollection communautaire dans le monastère copte, près de la paroisse St Stephen’s.

P. Félix SompougdouFélix Sompougdou, notre curé, avait été convoqué de toute urgence à l’archevêché où on lui a transmis cette bonne nouvelle. Le dernier permis de bâtir une église dans le nord du Soudan remonte à 1967. On avait alors construit l’église St Peter and Paul dans le quartier résidentiel du centre de la ville.

Ce jour-là, comme les bonnes nouvelles se transmettent rapidement, un grand nombre de chrétiens se rassemblèrent à notre maison pour danser, chanter et fêter. Puis des fonctionnaires vinrent mesurer le terrain offert à l’Église, une parcelle de 35 mètres par 50. Quelle joie et quel soulagement pour tous. Depuis décembre 2001, nous avions mis tous nos efforts dans la recherche d’un terrain, une course à obstacles qui a duré cinq ans ! Cinq ans d’attente pour nous, mais 40 ans pour l’Église dans le nord du Soudan.

Est-ce un signe des temps ? Nous espérons et nous prions pour que cet acte officiel soit vraiment un signe de paix, d’espoir et de liberté religieuse, un signe que le Soudan d’aujourd’hui est le pays de tous les Soudanais. Nous remercions le Seigneur qui fait chaque chose en son temps. Nous ne sommes pas les seuls à être heureux puisque deux Églises protestantes de Khartoum ont reçu la même bonne nouvelle.

Depuis, nous essayons de réaliser ce rêve des catholiques de Khartoum. Pour marquer un pas en direction de sa réalisation, quelques jours après l’obtention du permis, le 26 décembre 2006, le cardinal Zuber Wako, notre archevêque, est venu célébrer la messe sur le nouveau terrain de l’église. C’était le jour de la Saint-Étienne, notre fête patronale paroissiale.

Quelque temps après, nous avons pu construire un mur tout autour du terrain afin de mettre en sécurité les matériaux de construction. Nous voici au début de 2008 et nous sommes prêts à commencer le chantier de l’église. Merci à tous ceux qui nous ont aidés à rassembler les fonds nécessaires.

Le 26 décembre 2007, la Saint-Étienne, nous avons à nouveau célébré la messe sur le terrain avec le cardinal Zuber Wako. Nous avons insisté pour dire aux paroissiens que cette église est la leur et qu’elle ne peut être construite sans leur appui.

Comme Missionnaires d’Afrique, nous souhaitons continuer à participer à l’animation de l’Église au Soudan et apporter notre petite pierre à sa construction. Comme partout ailleurs, chaque jour arrive avec son lot de défis et de sacrifices. Comme partout ailleurs, l’apostolat est grand et diversifié à l’image du pays, le plus vaste d’Afrique.

Nous travaillons dans « le multiculturel et l’interreligieux ! » Quiconque viendra nous rejoindre trouvera du travail à profusion, d’amples champs à moissonner dans ce Royaume de Dieu qui est au Soudan. Amin !

Emmanuel Tredou

NOUVELLES DU MALI

Félix Drani a été ordonné prêtre le 1er septembre 2007 dans sa paroisse d'origine, Offude Parish (Ouganda), par Monseigneur Frederick Drandua, évêque d'Arua. Le lendemain, 2 septembre, Félix a  célébré une messe d'action de grâces au même endroit. La fragile santé de sa maman, hospitalisée au moment de son ordination, a retardé son retour parmi nous de quelques semaines. Félix est à la paroisse de Faladié, où il avait fait son stage de bambara au CEL, quand il était stagiaire à Tansila, au Burkina Faso (entre 2002 et 2004). Nous lui souhaitons un fructueux apostolat.

NOUVELLES DU NIGER, à Zinder

Lève-toi que je puisse t’aider !’

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1. Les MAfr de Zinder : Callistus Baalabore (Ghanéen), supérieur de la mission, Alick Mwamba(Zambien), stagiaire, et Wilbert Gobbo (Tanzanien). 2. La nouvelle résidence des missionnaires.

Un proverbe haoussa nous révèle le plan de Dieu sur les humains : Allà ya ce, Tashi in taimàke ka ! (Dieu dit : Lève-toi que je puisse t’aider !)

En collaboration avec les Religieuses de l’Assomption, les Sœurs de St Joseph de Cluny, les paroissiens et quelques personnes de bonne volonté (des musulmans), nous, les Missionnaires d’Afrique de Zinder, essayons de répondre à l’invitation que Dieu nous fait, à nous et à d’autres gens démunis mais qui ont le courage de se redresser.

La vieille maison en briques de terre des missionnaires allait s’écrouler sur les confrères. Une partie avait été bâtie dans les années 1930… « Lève-toi et construit un nouveau presbytère ! » Mais construire une nouvelle maison coûte des millions (de francs CFA). Où trouverons-nous l’argent ? « Faites votre possible et je ferai l’impossible… » Et nous voilà dans un nouveau presbytère, en train de chanter le magnificat !

« Lève toi-et construis un nouveau complexe scolaire ! » Les deux écoles primaires de la mission catholique à Zinder (ville de 250 000 habitants à 99 % musulmans) présentent des candidats au certificat d’études qui réussissent à 100%. Nous avons aussi 25 centres d’éducation pour adultes (alphabétisation). Pourtant 80% des habitants de la ville n’ont jamais été à l’école et sont analphabètes. Penser à une école secondaire, n’est-ce pas un rêve fou ? Mais « sur ta parole Seigneur… » Et nous voilà avec une école secondaire dont le mur d’enceinte fait 1 200 mètres.

« Lève-toi et rebâtis mon église ! » Mais où trouver les fonds pour bâtir ou rénover nos églises (Tessaoua, Zinder, Diffa…) quand nous savons que le monde de nos bienfaiteurs devient de plus en plus areligieux sinon antireligieux ? Et voilà que nos églises de Tessawa et de Zinder ont été rénovées et que celle de Diffa est construite à 50%. Chemin faisant, nous avons découvert que l’Église dont Dieu nous parlait c’est son propre corps, le noyau central du Royaume de Dieu.

« Lève-toi et rebâtis mon Royaume ! » Au dispensaire de Kara Kara, quartier des lépreux de Zinder, les malades sont soignés et guéris. Dans deux centres de santé, les enfants malnutris sont sauvés de la mort. Pour « essuyer les larmes de Dieu », l’Église collabore avec le Catholic Relief Services, le Programme alimentaire mondial, l’Unicef, Goal (une ONG irlandaise). Nous n’oublions pas les malades du sida, les victimes de la sécheresse et de la famine et les marginalisés qui vivent dans le désespoir. La Caritas diocésaine soutient nos efforts.

« Lève-toi que je puisse t’aider ! » Tous ces miracles (signes) accomplis sous nos yeux ne sont bien sûr qu’une goutte de solution dans l’océan des problèmes sociaux. Nous avons à nous attaquer aux causes du sous-développement… quand nous les aurons trouvées. Nous avons besoin de nous impliquer dans les groupes qui travaillent pour la paix, la justice et la réconciliation. Notre comité paroissial Justice et Paix veut s’engager dans ce combat contre « l’injustice structurelle et endémique ». Mission impossible ?

Dans le silence de la prière, nous entendons la voix de Dieu qui nous dit : « Tashi in taimàke ka ! » (Lève-toi que je puisse t’aider)

Wilbert Gobbo

DÉCÈS DE MGR DENIS TAPSOBA

Mgr Denis TapsobaNotre confrère et doyen, Monseigneur Denis Tapsoba, évêque émérite de Ouahigouya, est décédé à son domicile de Goungên, le jeudi 13 mars. Il est parti paisiblement à l'âge de bientôt 92 ans, dont 55 ans de vie missionnaire et 41 ans d'épiscopat.

Enfant de chrétien, né le 6 juillet 1916, il fit ses études à l’école cléricale de Ouagadougou, puis aux séminaires de Pabré et de Koumi. Il est ordonné prêtre le 6 mai 1944 à Ouagadougou comme prêtre diocésain.

Il est vicaire à Réo jusqu’en 1950 et demande à rentrer chez les Pères Blancs.

Il commence son noviciat à Alger le 27 septembre 1950, et le 28 septembre 1952, il fait son serment missionnaire de Père Blanc.

Mgr Tapsoba jeune missionnaireRevenu en Haute-Volta, il est, jusqu’en 1966, responsable de l’Action catholique et curé de la cathédrale de Koudougou.

Nommé évêque de Ouahigouya le 14 avril 1966, il y restera 18 ans.

Il demande alors au pape de se retirer pour raison de santé.

Depuis 1986, il vivait à Ouagadougou.

Ses funérailles solennelles ont eut lieu à Ouahigouya le 16 mars 2008.

Et il y repose dans la nouvelle cathédrale.

Pour nous rejoindre :

Les Missionnaires d’Afrique au Burkina
01 B.P 630, Ouagadougou 01
Tél. : (226) 50 30 64 89
Fax : (226) 50 30 64 98
e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les Missionnaires d'Afrique au Mali
B.P. 298, Bamako
Tél. : (223) 2 24 65 96
e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.