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Site de Jeune Afrique : le 25 août

Côte d’Ivoire : imbroglio autour de la centrale électrique de Songon 

 

Le partenaire ivoirien du projet de centrale électrique de Songon, Starenergie, a signé un contrat de construction avec le groupe chinois CEEC. L'américain Endeavor Energy, actionnaire majoritaire du projet, n'a pas été associé à cet accord. Explications.

Un imbroglio juridique entoure le projet de construction de centrale thermique de Songon, près d’Abidjan.

Partenariat chinois

Le samedi 20 août à Pékin, le groupe ivoirien Starenergie, promoteur et partenaire minoritaire du projet, a signé un contrat d’ingénierie, de fourniture des équipements et de construction (EPC) avec le groupe chinois China Energy Engineering Corporation (CEEC) pour la production d’une centrale électrique de 372 mégawatts, dans la localité de Songon, près de la cité gazière de Jacqueville.

Selon Richard Amon, président de Starenergie, l’accord permettra à CEEC d’être l’opérateur de cette centrale. La construction de la centrale sera financée via une ligne de crédit de 367 millions d’euros de la banque chinoise d’import-export, China Exim Bank.

Suspicions

Or, l’américain Endeavor Energy, basé à Houston, partenaire majoritaire du projet avec 51 % des parts, n’a pas été associé aux négociations et à l’accord signé à Pékin.

« Starenergie suspectait les américains de vouloir les déposséder du projet. Une procédure a été ouverte devant les tribunaux pour revoir la structure du capital », affirme une source proche de Starenergie, qui précise que les chinois proposent un financement intéressant, à un taux de 3,50 % sur au moins 25 ans.

Une « centrale de classe mondiale »

Contacté par Jeune Afrique, Sean Long, PDG d’Endeavor, affirme se consacrer à la poursuite du projet de Songon, qui sera adossé à un un terminal flottant de regazeification et de stockage (FSRU) au large de Jacqueville, pour assurer les approvisionnements en gaz naturel de la centrale sur plusieurs années pour un investissement total d’environ 1 milliard de dollars.

« Nous détenons toujours la majorité de Songon grâce à notre co-entreprise avec Starenergie et ses actionnaires. Nous continuons de pousser le projet pour aller de l’avant et travaillons avec le gouvernement ivoirien pour livrer une centrale de classe mondiale », persiste Sean Long.

Le 25 mai 2015, Starenergie avait signé un accord de co-entreprise confiant à Endeavor, l’exclusivité de la construction et de tous les services du projet de centrale thermique de Songon. Starenergie, pour sa part, devrait finaliser toutes les études du projet pour un investissement d’environ 1 milliard de F CFA (1,5 million d’euros).

Le groupe ivoirien pourrait bénéficier d’un prêt de la Banque nationale d’investissement (BNI).

Décès de Mgr Judes BICABA : Faire-part

 

Décès de Mgr Judes BICABA : Faire-part

Son Excellence Monseigneur Piergiorgio Bertoldi, Nonce Apostolique au Burkina Faso,
Monseigneur Paul Yémboaro OUEDRAOGO, président de la Conférence Episcopale Burkina-Niger et évêque métropolitain de la province ecclésiastique de Bobo Dioulasso,

La Conférence Episcopale Burkina-Niger,
La grande famille BICABA à WAKARA,
Le presbyterium et tout le laïcat du diocèse de Dédougou,
ont la profonde douleur de porter à votre connaissance le décès de Son Excellence Monseigneur Judes BICABA en ce jour 19 Août 2016 à Paris.

En attendant que des informations ultérieures soient données concernant le rapatriement du corps et le chronogramme des obsèques, le Vicaire Général et l'ensemble du presbyterium

Pour en savoir plus sur ce qu' été la vie de Mgr Bicaba, cliquer sur le lien suivant

Lire sur Lefaso.net

Toujours sur le site de Jeune Afrique, ces informations : inondations meurtrières, et exploitation de l'or en déclin.

Burkina : depuis juin, les intempéries ont fait au moins 12 morts et 26 000 sinistrés

Par Jeune Afrique avec AFP
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Au moins douze personnes sont mortes et plus de 26 000 ont été déclarées sinistrées jeudi au Burkina Faso, à cause de vents violents et d'inondations provoqués par des pluies diluviennes depuis juin.

Le bilan des récentes inondations qui ont touché Ouagadougou et ses environs est lourd. Depuis « juin nous avons commencé à enregistrer des situations de catastrophes notamment des inondations, des vents violents qui ont occasionné au moins douze morts, 35 blessés graves et plus de 26 000 sinistrés », a déclaré jeudi 11 août le secrétaire permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation, Yipenè Florent Bakouan.

Les victimes sont mortes par noyade ou dans l’effondrement de leurs habitats. Dans la capitale burkinabé, « deux personnes ont été emportées par les eaux », tandis que quatre autres sont mortes emportées par les eaux ou à cause de l’effondrement de leurs maisons, à Namissiguima dans le nord, a-t-il précisé.

Dans les banlieues et bidonvilles de Ouagadougou, 9 942 personnes ont été déclarées sinistrées et deux milliers d’entre elles ont été relogées dans des écoles, a-t-il indiqué.

Pluviométrie excédentaire

« Nous avons aussi dénombré 2 577 maisons endommagées, près de 100 tonnes de céréales ont été perdues, 237 greniers ont été détruits, plus de 123 ovins, caprins ont été tués et plus de 630 volailles sont également mortes », a ajouté Yipenè Florent Bakouan.

« Nous redoutons que la situation des intempéries empire parce que la météo nous dit que cette année, nous aurons une situation pluviométrique à tendance excédentaire à anormale dans la plupart des régions », a-t-il indiqué.

 

 

Burkina : Adama Kindo, un golden boy en crise

L’orpailleur burkinabè a dû mettre ses activités à l’arrêt depuis la chute de Blaise Compaoré. En pleine renégociation de ses licences avec le nouveau régime, il veut aussi tenter sa chance au Mali et au Niger.

Lorsque le tycoon de l’or burkinabè reçoit Jeune Afrique début août dans ses bureaux de Tampouy, en périphérie de Ouagadougou, son air décontracté et sa poignée de main chaleureuse ne trahissent rien de la crise que traverse sa Société minière Kindo Adama (Somika).

« Nos stocks de minerais et nos installations ont été vandalisés et pillés durant l’insurrection populaire d’octobre 2014, puis lors les manifestations de colère contre les sociétés minières supposées proches de l’ancien pouvoir », explique Adama Kindo, qui estime les pertes liées à ces événements à près de 43 milliards de F CFA (65,6 millions d’euros). Depuis près de dix-huit mois, ses activités sont à l’arrêt et son groupe, le principal minier et négociant d’or du pays, a dû se séparer de ses quelque 1 200 employés, de ses mines et de son comptoir.

Une importante source de profits

Un coup dur pour cet autodidacte qui a bâti toute sa fortune dans la filière aurifère, s’attirant une réputation de golden boy qu’il se plaît encore à entretenir, sans toutefois se montrer précis sur son patrimoine actuel, notamment immobilier, à Ouagadougou, à Djibo et à Bobo-Dioulasso. « C’est vrai, l’or m’a enrichi. À 25 ans, je palpais déjà entre 150 et 200 millions de F CFA. Aujourd’hui, cela me semble peu », confie-t-il.

L’entrepreneur, 57 ans, a un parcours atypique par rapport aux grands commerçants du pays, centrés sur l’import-export et aux activités diversifiées. « Je n’ai jamais senti le besoin d’investir ailleurs », indique-t-il, faisant valoir son expertise dans son secteur de prédilection.

Adama Kindo, qui s’exprime essentiellement en mooré (il s’est mis sur le tard au français), a fait ses premiers pas dans le secteur aurifère en tant qu’intermédiaire entre les exploitants de gisements artisanaux et les bijoutiers de sa province natale, le Soum (nord du Burkina). « J’ai commencé petit avec 50 000 F CFA comme acheteur d’or le 2 septembre 1981 à Arbinda, quand cette activité n’intéressait pas encore le gouvernement de l’époque », précise-t-il.

Exploitations artisanales et exportations

En 1985, Kindo devient le représentant agréé du Comptoir burkinabè des métaux précieux, l’organisme public chargé de la commercialisation de l’ensemble de l’or national. Kindo sera son agent officiel jusqu’à sa suppression en 2006 par les autorités après la libéralisation du secteur.

Le patron acquiert en parallèle plusieurs sites d’exploitation artisanale, dont il refuse de révéler le nombre. Selon certains connaisseurs, il en posséderait une quarantaine. L’État peine à surveiller la production artisanale, disséminée sur plus de 1 000 sites, et Kindo met en avant sa capacité à « encadrer » ce secteur et à faire passer ces mines à un mode d’exploitation semi-mécanisé.

En 2003, en plein boom minier, le chef d’entreprise franchit un nouveau cap en fondant la Somika, au capital de 3 millions de F CFA, qui obtient plusieurs permis d’exploration dans le pays. Conscient de ses limites, l’autodidacte vend certains d’entre eux à des sociétés minières internationales.

« J’ai signé des partenariats avec des groupes étrangers. Lorsque les recherches sont concluantes, la convention stipule que 3 % à 7 % des réserves me reviennent », précise-t-il. Si sa première tentative d’association, avec le canadien Orezone, s’est soldée par un échec, les recherches ayant été infructueuses, ses partenariats avec le canadien Searchgold, le français Goldrush ainsi que l’australien Boss Resources se révèlent en revanche profitables.

Mais il n’abandonne pas le négoce, puisqu’il fonde son Comptoir des métaux précieux, reprenant à son compte l’activité qu’il menait auparavant pour l’État. Il exporterait entre 15 et 25 kg de métal jaune par an, principalement issus de ses mines, mais aussi d’autres groupes extractifs locaux. De quoi lui permettre d’engranger un chiffre d’affaires compris selon lui entre 2 et 3 milliards de F CFA.

Enfin, le minier et négociant d’or burkinabè a aussi créé une fonderie à Ouagadougou, qui lui permet de fabriquer des lingots de 5 kg. À la grande époque de la Somika, il y moulait pas moins de 100 kg d’or par an.

Une réputation entachée 

Surnommé par certains le « parrain » des réseaux informels de l’or burkinabè, Adama Kindo traîne une réputation sulfureuse, liée à la fois à son style autodidacte et à ses connexions politiques supposées. Dans un rapport d’enquête publié en septembre 2015, l’ONG suisse La déclaration de Berne a mis au jour une filière d’exportation d’au moins 7 tonnes d’or extrait du sous-sol burkinabè, notamment par des enfants, ayant transité par le Togo (fiscalement attractif) avant d’atteindre la Suisse, incriminant notamment la Somika.

Le groupe d’Adama Kindo est également cité dans le rapport du Ren-Lac (Réseau national de lutte anticorruption) daté de juin comme ayant versé des pots-de-vin à des hauts fonctionnaires en contrepartie de permis miniers. Le tycoon est par ailleurs présenté par la presse locale comme un proche de l’épouse de l’ancien président en exil, Chantal Compaoré.

Interrogé, Kindo nie toute irrégularité et tout lien avec l’ex-première dame du Faso. « C’est totalement faux ! Ce sont des rumeurs qui n’ont d’autre but que de ternir mon image à des fins politiques, estime-t-il. Je n’ai jamais eu de problèmes ni avec la douane ni avec les services de sécurité. Notre or sort en toute transparence après avoir accompli toutes les formalités. » Aboubacar Sidikou, le secrétaire général de la Chambre des mines du Burkina, à laquelle la Somika est affiliée, défend le patron.

« Il est l’un des rares acteurs locaux à avoir tiré son épingle du jeu. Nous sommes en train d’élaborer une charte d’éthique concernant la gouvernance des sociétés minières et la responsabilité sociétale. En tant que membre de la Chambre, l’entreprise de M. Kindo va adhérer à ces principes », affirme-t-il.

La Somika détient encore cinq permis de recherche disséminés aux quatre coins de la carte géologique du Burkina.

« C’est un bon manager, accueillant et ouvert. Il est aussi généreux au point que cela freine parfois l’efficacité de sa société », glisse de son côté Adama Ouedraogo, son collaborateur et interprète. Et ce dernier de mettre en avant « des dons aux communautés locales allant de 30 à 40 millions de F CFA » pour construire une école ou une mosquée, distribuer des vivres…

Les prochains mois s’annoncent cruciaux pour Adama Kindo, qui dispose toujours d’un patrimoine important issu de ses belles années. Même si, sur le papier, la Somika détient encore cinq permis de recherche disséminés aux quatre coins de la carte géologique du Burkina affichée dans son bureau (à Dano, Boussouma, Somna, Zogognon et Sondo I), il va devoir renégocier chacun d’eux avec le nouveau régime.

Tout comme les licences d’exploitation de ses mines artisanales. Pour parer à toute éventualité, Adama Kindo se prépare aussi un avenir en dehors du Burkina Faso. Il annonce l’ouverture « dans les prochains mois » d’une succursale de la Somika au Mali, et évoque des possibilités au Niger, notamment pour y implanter des fonderies.  Nadoun Coulibaly, à Ouagadougou

Mali : derrière l’attaque de Nampala, une coalition inédite ?

Par Jeune Afrique
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Qui est derrière l’attaque du camp militaire de Nampala, qui a fait 17 morts et une trentaine de blessés dans les rangs de l’armée malienne le 19 juillet ?

Deux mouvements ont revendiqué l’opération  : Ansar Eddine-Macina, la katiba locale du groupe jihadiste d’Iyad Ag Ghaly, et l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ), créée en juin par de jeunes Peuls dans le centre du pays.

Plusieurs sources sécuritaires privilégient la première hypothèse. « L’ANSIPRJ n’a pas les moyens de nous attaquer frontalement. Son chef, Oumar Aldjana, est un plaisantin », estime un cadre des services maliens. Une opinion que partage la Minusma : peu après la création de l’ANSIPRJ, celui qui se présente comme son chef politique et militaire avait été discrètement entendu par des éléments de la mission onusienne à Tombouctou.

"Ils avaient la peau blanche"

Leur conclusion : « Il n’a pas les moyens de ses ambitions, pour l’instant. » Plusieurs témoins affirment d’ailleurs que les assaillants du 19 juillet avaient « la peau blanche » et parlaient arabe ou tamasheq. S’agit-il d’un coup de bluff de l’ANSIPRJ ? En privé, Aldjana a pourtant confié à des proches que ses hommes avaient bien participé à l’attaque. « Il n’est pas exclu que les deux groupes aient agi de concert, estime un connaisseur de la région. Ansar Eddine pourrait avoir fourni des hommes et du matériel à Aldjana. » Selon l’un de ses amis, ce dernier se serait rendu à Kidal peu avant l’attaque et y aurait rencontré des émissaires d’Iyad.

 

Merci au père Manolo Gallego pour le texte et les photos qu'il nous a envoyés.

Messe de cloture de l’Année 2016, Samedi 16 juillet.

16 Novices on fait la Declaration d’intention et reçu le Ministere du lectorat :

  1. Nazaire BONKOUNGOU (Burkina Faso)
  2. Ian James BWIRE (Kenya)
  3. Grant CHANSA (Zambie)
  4. Biness CHUNGU(Zambie)
  5. Jean-Marie Vianney CISHUGI KONDA (R .D.Congo)
  6. Jean-Luc COMPAORE (Burkina Faso)
  7. Bernard DEO-ANGYI (Ghana)
  8. Augustine ROTSHAK GONSUM (Nigeria)
  9. Célestin KABUMBA MUSAZA (R.D.Congo)
  10. Emmanuel KODJO KOKPE (Togo)
  11. Benoit KOUAKOU KOUAKOU (Cote d’Ivoire)
  12. Aloysius NAAMARA (Ouganda)
  13. Olivier NGIZWENIMANA (Rwanda)
  14. Collins Otibu OTIBU  (Nigeria)
  15. Paul SANOGO (Mali)
  16. Pierre KASONGO YUMBA

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