Missionnaires d'Afrique


Province du Burkina
Accompagner
les aspirants MAfr

Père Terry MadenNotre Province du Burkina fait un grand effort pour lancer l’appel à la mission. En effet, trois confrères sont nommés à plein temps pour l’animation vocationnelle : Giancarlo Pirazzo à Bobo Dioulasso, Georges Salles à Koudougou et moi-même (Terence Madden -photo) à Ouagadougou. Nous sommes assistés par cinq autres confrères pour l’accompagnement spirituel des aspirants ou pour l’animation dans leurs régions. Ce sont Juvénal Sibomana à Dori, Herbert Schwartz à Dédougou, Willy Ngumbi à Bobo Dioulasso et Charles Sarti et Edouard Duclos à Ouagadougou.

Notre équipe d’animation vient de s’enrichir d’un site web, www.mafrwestafrica.net dont Jacques Poirier est le webmaster. C’est une nouvelle aventure pour nous qui fait connaître notre mission et la Province de l’Arc en Sahel à plusieurs jeunes comme en témoigne le courrier reçu par Jacques.

Mais cette belle équipe est en remaniement. Edouard vient de rentrer en France, après 51 ans de service dans la Province, et Oscar Nyaminane est nommé avec Denis Rabier pour commencer à Bobo un centre de soutien pour les élèves et l’animation vocationnelle, et ainsi renforcer le travail déjà fait par Giancarlo. Toutes nos activités sont coordonnées par un comité d’animation des vocations qui se rencontre deux fois par an. Ce comité est supervisé par l’Assistant provincial, Emmanuel Ngona.

Actuellement, nous suivons plus de 100 jeunes, 80 au Burkina Faso et 25 au Togo. Ces jeunes étudient au second cycle du secondaire (de la seconde à la terminale) ou à l’université.

Carte du Burkina FasoLes jeunes nous amènent des nouveaux
Aux jeunes du Burkina, nous demandons qu’ils viennent chaque mois au centre d’animation le plus proche de chez-eux. Ici à Ouagadougou, ils doivent arriver le samedi avant 18h00. Nous commençons par une heure de prière. Après le souper, nous avons une rencontre d’une heure ou plus, pendant laquelle nous accueillons les nouveaux et échangeons les nouvelles. Chacun parle de ses activités missionnaires pendant le dernier mois.

Nous insistons sur l’accueil des nouveaux, afin que chacun se sente apprécié dans le groupe et reconnu comme un membre de la famille. Souvent ce jeune est invité par un autre. Celui qui l’a invité doit le parrainer pendant toute la rencontre, attentif à ses besoins et à son insertion dans les activités. Si un jeune vient de sa propre initiative, un volontaire du groupe le parraine.

Vie de communauté
Nous croyons en effet que les aspirants eux-mêmes sont les meilleurs animateurs vocationnels. Le témoignage de leurs engagements est un appel lancés à leurs amis afin qu’il s’engagent aussi dans la mission. Là où ils sont trois et plus, nous leur demandons de former des communautés d’aspirants des Missionnaires d’Afrique. Ils se rencontrent alors au moins une fois dans le mois. Ils choisissent leur supérieur, leur économe et le secrétaire du conseil ! Parfois ils se rencontrent dans leur établissement scolaire pour la prière du matin ou du midi. Ils s’affichent publiquement comme aspirants missionnaires. Ainsi, chaque mois, nous avons un ou deux nouveaux qui viennent pour voir, même s’ils ne restent pas toujours longtemps !

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Au centre, les aspirants s’adonnent à des travaux d’humus et d’humilité car il en faut pour que poussent les roses !

Vie missionnaire
Nous soulignons, dès le début, que les jeunes sont déjà missionnaires par leur baptême. Leur vie missionnaire ne commencera pas à l’entrée en première étape, à la Maison Lavigerie de Ouagadougou. Elle a déjà commencé pendant les années de préparation. Ainsi, les jeunes s’engagent au service de la mission dans leurs paroisses et dans leurs écoles. Nous leur disons que s’ils invitent quelqu’un à nos rencontres, ils doivent d’abord vérifier s’il a déjà un engagement dans un des multiples mouvements de jeunes, dans le groupe des vocations de sa paroisse, dans les groupes de liturgie ou dans une chorale, etc. S’il n’est pas encore engagé, qu’il s’engage d’abord. Nous voulons voir chez eux une générosité naturelle, un esprit missionnaire naissant, qui les poussent naturellement à aller vers l’autre au nom de Jésus.

Simple life style !’
Pendant nos rencontres mensuelles, les aspirants passent la nuit sur place même si nous n’avons pas de locaux adéquats pour l’accueil. Ils dorment par terre sur des nattes, dans la même salle. Ils se lavent avec un seau d’eau. Mieux vaut commencer avec une style de vie simple plutôt que de donner tout de suite aux aspirants l’idée que tout leur sera offert dès leur entrée chez nous !

Le lendemain, dimanche, le programme comprend une prière du matin, une conférence sur des sujets choisis par le comité des vocations, des échanges et l’Eucharistie. Après le repas de midi, c’est la ruée pour attraper les bus qui ramèneront les jeunes chez eux, le dimanche soir.

Père Juvénal Sibomana
Au camp des jeunes aspirants à Dori, Juvénal Sibomana, MAfr congolais, préside l’Eucharistie

Ainsi se déroule la fin de semaine mensuelle qui nous permet d’accompagner les aspirants à la vie missionnaire. C’est exigeant pour eux. Ceux qui viennent de loin doivent quitter la maison le samedi matin pour y retourner le dimanche soir. Comme étudiants, ils ont des études et des devoirs.

Comme chrétiens, ils ont d’autres engagements dans leurs paroisses. Comme membre d’une famille, ils ont des services à rendre à la maison. Leur présence à nos rencontres est un test de leur dévouement. Certains nous trouvent exigeants !

Malheureusement, nous ne pouvons pas assurer ce type de rencontre mensuelle au Togo. Nous réusissons cependant à convoquer quatre ou cinq rencontres par an. L’animation vocationnelle au Togo est assurée par Georges Salles qui réside à Koudougou. Chaque fois qu’il rend visite aux aspirants togolais, il fait une tournée de plus de 2.000 km ! Heureusement, l’internet et le téléphone l’aident dans ses communications avec les jeunes.

Carte du TogoAu Togo, nous dépendons de la coopération de quelques amis comme les Frères du Sacré Cœur à Atakpamé et Lomé. Des prêtres diocésains et des Frères de Saint-Jean (les Petits Gris) de Lomé nous aident pour l’accompagnement des aspirants. Un ancien étudiant de 1ère étape à la Maison Lavigerie, Jean Dzene, toujours en bonnes relations avec nous, organise et suit de près le groupe de Lomé. Atakpamé et Lomé sont les deux centres où nous travaillons.

Il est difficile de comprendre ce qui se passe au Togo. Sans avoir fait d’animation, chaque mois de nouveaux jeunes nous contactent. Ce qu’ils disent le plus souvent, c’est qu’ils veulent devenir prêtres, missionnaires ad gentes et en communauté. Nous restons fidèles à nos exigences d’un suivi de deux ans, d’un accompagnement spirituel mensuel, du baccalauréat (pas de problème car plusieurs sont déjà à l’université) et d’un engagement missionnaire dans leur milieu. Quand ils voient que nos exigences sont trop élevées pour eux, ils nous quittent de leur plein gré. Ceux qui restent continuent à montrer une générosité et une fidélité exemplaires. Cette année, deux aspirants togolais entrent en formation à la Maison Lavigerie. Mais au Togo, le suivi n’est pas encore bien structuré et nous hésitons devant un tel afflux d’aspirants venant d’un pays et d’une Église dont les MAfr n’ont pas l’expérience et où notre Société n’a pas de communauté.

Accompagnement
Chaque mois l’aspirant, du Burkina ou du Togo, fait une heure d’accompagnement spirituel avec un animateur. Nous mettons l’accent sur cet accompagnement. C’est un moment privilégié pour nous afin de connaître le jeune et l’aider à découvrir la personne de Jésus. Dans le même but, chaque année nous organisons un camp vocationnel. Il dure six jours. Nous pouvons y voir comment les jeunes vivent et travaillent en équipe. Nous les regardons de plus près. Pendant ce camp, les jeunes ont l’occasion de discerner et il y a toujours l’un ou l’autre qui décide de chercher sa vocation ailleurs. Ceci nous montre que le camp est une expérience bonne et utile.

Dès la deuxième année de cheminement avec nous, un des accompagnateurs rend visite à la famille de l’aspirant et à sa paroisse. Même s’il vit en pension, nous visitons quand même sa famille. Ainsi, nous nous rendons compte de sa situation familiale et pouvons nous assurer que sa famille le soutient dans sa vocation. Pendant la visite, l’accompagnateur rencontre normalement le curé ou l’aumônier des vocations. J’ai toujours remarqué que les prêtres sont très accueillants à de telles démarches. Ils sont heureux de soutenir la vocation missionnaire d’un des leurs. Ils apprécient quand on les tient au courant des démarches des aspirants. Ces visites sont aussi un moment d’animation vocationnelle car d’autres jeunes nous voient rendre visite aux familles des aspirants et sont impressionnés par la considération envers les familles. Ils sont encouragés dans leur projet de se joindre à nous.

Rencontrer l’aspirant dans son milieu de vie
Quand le jeune est logé loin de sa famille, nous essayons de lui rendre visite aussi. C’est important, car il est possible que le jeune qui vit en pension n’ait pas la même vie qu’à la maison familiale. Quand ses compagnons nous voient, ils témoignent souvent de la vie de l’aspirant missionnaire. Pour le meilleur ou pour le pire. Mieux vaut être au courant de certaines pratiques avant plutôt qu’après l’admission du jeune à la Maison Lavigerie !

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Georges Salles et Terry Madden sont reçus au Togo dans la famille d’un candidat.

La plupart des jeunes font leur demande d’entrer en formation quand ils sont en classe terminale (dernière année avant l’université). Nous leur donnons l’occasion d’y réfléchir pendant une récollection de quatre jours entre les fêtes de Noël et Nouvel An. C’est un moment propice pour les aider à décider de leur avenir immédiat.

Ensuite, le Bac en main ou l’année universitaire terminée, il y a une deuxième rencontre, plus pratique peut-être, mais également importante pour l’aspirant. Ayant passé par le scrutin des trois conseils, animateurs des vocations, conseil provincial et conseil de la Maison Lavigerie, l’aspirant fait une semaine de préparation immédiate à son entrée. Il subit alors plusieurs examens médicaux et dentaires. Un jour de récollection l’aide également à confirmer sa décision et à écrire une demande officielle pour commencer les différentes étapes de la formation missionnaire.

Nos aspirants doivent faire au moins deux ans d’accompagnement avant de pouvoir faire leur demande d’entrée en formation. Les accompagnateurs font de leur mieux pour les connaître et les aider à développer leur désir d’être missionnaire. En même temps, nous les encourageons à témoigner de leur vocation missionnaire dans leur milieu scolaire et paroissial. Nous désirons que les aspirants, poussés par l’Esprit Saint et, qui sait, l’esprit de Lavigerie, encouragent à leur tour leurs amis et connaissances à accepter le défi missionnaire lancé par le Seigneur à tous ceux et celles qui croient en son Royaume.

Terry Madden

Missionaries of Africa

Province of Burkina
Accompanying
M.Afr. applicants

Fr Terry MadenOur Province of Burkina is making a great effort in launching a call to Mission. In fact, three confreres have been appointed full-time to vocation promotion: Giancarlo Pirazzo in Bobo Dioulasso, Georges Salles in Koudougou and Terence Madden (photo) in Ouagadougou. Five other confreres assist us in spiritual accompaniment for applicants or for promotion in their regions. They are Juvénal Sibomana in Dori, Herbert Schwartz in Dédougou, Willy Ngumbi in Bobo Dioulasso, and Charles Sarti with Edouard Duclos in Ouagadougou. Our promotion team has been enhanced by a website. Jacques Poirier is the Webmaster (www.mafrwestafrica.net). It is a new adventure for us to make our mission and the Arc-en-Sahel Province known to several young people, as the amount of mail received by Jacques proves.

However, this well-designed team is now being reshuffled. Edouard has just gone home to France after 51 years of service in the Province and Oscar Nyaminane has been appointed with Denis Rabier to Bobo for a support centre for pupils and for vocation promotion, thus reinforcing the work already done by Giancarlo. All our activities are coordinated by a vocation promotions committee, which meets twice a year. Emmanuel Ngona, Assistant Provincial, supervises the committee.

Currently, we are following up 80 young people in Burkina Faso and 25 in Togo. These young men are studying in the second cycle of secondary school, (from Form 2 until Sixth Form), or at university.

Map of Burkina FasoYoung people bring us in new ones.
We ask the young people of Burkina to come monthly to the promotion centre closest to where they live. Here in Ouagadougou, they have to arrive on Saturday before 18.00. We begin with an hour of prayer. After supper, we hold a meeting of an hour or more during which we welcome newcomers and share news. Everyone relates his missionary activities of the past month.

We emphasise the welcome of newcomers, so that they feel appreciated by the group and acknowledged as family members. Often enough, a young person will be there at the invitation of another. Whoever brought him along has to sponsor him throughout the meeting, be attentive to his needs and his inclusion in all the activities. If a young person arrives on his own initiative, a volunteer from the group will sponsor him.

Community life even now
We actually believe that the applicants themselves are the best vocation promoters. The example of their commitments is an appeal launched to their friends, so that they also will become involved in mission. Wherever there are three or more, we ask them to form Missionary of Africa applicant communities. They will then meet at least once a month. They choose their superior, their bursar and the secretary of the house council! Sometimes, they meet in their school or college for morning or midday prayer. They show openly that they are missionary applicants. In this way, we have one or two newcomers every month who come to see, even if they do not always remain for very long!

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Centre, applicants devote themselves to works of humus and humility, as it is required for roses to grow!

Missionary life even now
From the outset, we emphasise to these youngsters that they are already missionaries by Baptism. Their missionary life will not begin at entry to the First Phase at Maison Lavigerie in Ouagadougou. It has already begun during the years of preparation. In this way, these young people become involved in missionary service in their parishes and schools or colleges. We tell them that if they invite someone to our meetings, they must first be sure that he has a commitment in the numerous youth movements, in the parish vocations club, in liturgy groups or in the choir, etc. If he is not yet involved, let him do so first. We want to see in them a natural generosity, an emerging missionary spirit, pushing them naturally to go towards others in the name of Jesus.
Simple lifestyle!

During our monthly meetings, the applicants spend the night here, even if we do not have proper premises for accommodation. They all sleep in the same room on mats on the floor. They wash from a bucket. It is better to begin with a simple lifestyle than to give the impression right away that everything will be laid on for them as soon as they enter!

Fr Juvénal Sibomana
The young ‘applicants’ camp at Dori. L., Juvénal Sibomana, Congolese MAfr, presides at the Eucharist

The next day, Sunday, the programme consists of Morning Prayer, a talk on a subject chosen by the vocations committee, discussion and Eucharist. After the midday meal, there is a mad dash to catch the buses taking the young men back before nightfall to where they live.

This is how we accompany applicants to missionary life in the monthly weekends. It is quite challenging for them. Those who come from a distance need to leave home on Saturday morning and return Sunday night. As students, they have studies and duties. As Christians, they have further commitments in their parishes. As family members, they have duties at home. Their attendance at our meetings is a test of their dedication. Some find us demanding!

Unfortunately, we cannot provide this type of monthly meeting in Togo. Nonetheless, we manage to call four or five meetings per year. Georges Salles, who lives at Koudougou, provides vocation promotion in Togo. Every time he visits our Togolese applicants, he does a round trip of more than 2,000 kilometres! Happily, the Internet and the telephone help him in communicating with the young people.

Map of TogoIn Togo, we count on the cooperation of some friends such as the Sacred Heart Brothers at Atakpamé and Lomé. Diocesan priests and the Brothers of St John (les Petits Gris) help us in accompanying the applicants. Jean Dzene, a former First Phase student at Maison Lavigerie, who has continued good relations with us, organises and follows up closely the Lomé group. Atakpamé and Lomé are the two centres where we are active.

It is difficult to understand what is happening in Togo. Every month, new young people contact us, although we have not done promotion. What they tell us most often is that they wish to become missionary priests ‘ad gentes’, living in community. We remain loyal to our conditions of follow-up for two years, monthly spiritual accompaniment, the Baccalaureate, (not a problem, since many already attend university), and a missionary involvement in their home areas. When they realise that our demands are too much for them, they leave of their own accord. Those who remain continue to demonstrate exemplary generosity and fidelity. This year, two applicants from Togo entered formation at Maison Lavigerie. However, in Togo, follow-up is not yet well structured and we are hesitant, faced with such an influx of applicants from a country and a Church where the MAfr have little experience and our Society has no community.

Monthly accompaniment
Every month each applicant from Burkina or Togo has an hour of spiritual accompaniment with a coordinator. We stress this accompaniment. It is a quality time for us to know the young person and help him to discover the person of Jesus. We organise an annual weeklong vocations camp in the same vein. We can then see how the young people live and work together in teams. We watch them with interest. During the camp, the youngsters have the opportunity to do some discernment and there is always one or another who decides to seek his vocation elsewhere. This tells us that the camp is a good and useful exercise.

From the second year of the applicant’s exercises with us, one of the persons accompanying him will visit his family and parish. Even if he does not live at home but in lodgings, we visit his family. In this way, we get a picture of his family background and we can be sure that his family support him in his vocation. During the visit, the person accompanying the applicant normally meets the parish priest or the vocations chaplain. I have always noted that priests are very open to such practice.

They are happy to support the missionary vocation of one of their own. They appreciate it when they are kept informed of the progress of the applicants. These visits are also a time of vocations promotion, as other youngsters see us visiting the families of applicants and are impressed by our consideration towards them. They feel encouraged in their intention to join us.

Meeting the applicant in his living environment
When the young person is lodging far from his family, we try to visit him there also. This is important, as the young man may not live the same lifestyle as at the family home. When his companions meet us, they often tell us of the life of the missionary applicant, for better or for worse. It is better to be aware of certain practices before rather than after the admission of a young man to Maison Lavigerie!

Most of the young men apply to enter formation when they are in Sixth Form, (last year before university). We give them the chance to think about it during a four-day recollection between Christmas and the New Year. It is a suitable time to help them decide on their immediate future.

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A candidate's family in Togo make Georges Salles and Terry Madden welcome.

Then, with the Baccalaureate in hand or the university over, there is a second meeting, perhaps more practical, but equally important for the applicant. Having been through the three degrees of scrutiny by the councils of vocation promoters, the Provincial Council and the council of the Maison Lavigerie, the applicant does another week of immediate preparation for his entry. He goes for a medical and dental check-up. A day of recollection also helps him to confirm his decision and he writes an official application to begin the different phases of missionary training.

Our applicants must complete at least two years accompaniment before making their application to enter formation. Those who accompany them spiritually do their best to know them and help them develop their desire to become missionaries. At the same time, we encourage them to bear witness to their missionary vocation in their school and parish environment. We hope that the applicant, led by the Holy Spirit and who knows, the spirit of Lavigerie, will persuade their friends and acquaintances in their turn to accept the missionary challenge launched by the Lord to all those men and women who believe in his Kingdom.

Terry Madden



Texte tiré du Petit Écho, septembre 2006