Niger: le gouvernement prend en charge les premiers cas de coronavirus

L'hôpital national de Niamey.
L'hôpital national de Niamey. Hama Boureima/AFP

Le continent africain est de plus en plus touché par la propagation du coronavirus. Selon les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), on y compte un peu plus de 1 100 cas, un chiffre qui continue d'augmenter chaque jour. Trois pays ont annoncé, samedi 21 mars, des cas pour la première fois sur leurs sols, à savoir l'Erythrée, l'Ouganda et l'Angola. Le Niger est lui aussi touché depuis cette semaine.

Avec notre correspondant à Niamey, Moussa Kaka

Au Niger, les personnes qui ont été en contact avec le malade sont confinées et prises en charge à l'hôtel Gawèye de Niamey, réquisitionné pour l'occasion. La décision a été prise au moment où les autorités confirmaient un deuxième cas à Niamey.

Il s’agit d’un Italien de 51 ans qui travaillait pour une ONG internationale et qui est arrivé à Niamey le 28 février dernier. Il s'agit du second cas avéré au Niger. Tous les deux sont en traitement à l’hôpital de référence de Niamey.

Leur cas est stable, dit-on. Le ministre de la Santé publique qui confirme l’affirmation, précise aussi que 76 contacts du premier patient porteur du virus ont été retrouvés et transférés hier à l’hôtel Gawèye, réquisitionné par l’État. Ce sont cinq familles qui cohabitent dans la même maison que le premier patient ainsi que ses contacts extérieurs.

Mesures complémentaires

Pour mieux contrôler la circulation du virus, d’autres mesures complémentaires ont été prises par le gouvernement. Au niveau de la Justice, toutes les audiences sont suspendues jusqu’au 25 mars prochain. Les visites aux maisons d’arrêt sont interdites durant trois mois et toutes les gares routières sont fermées pour une semaine.

Malgré les multiples appels au respect des consignes d’attroupements non autorisés de plus de 50 personnes, certains chefs religieux musulmans continuent de diriger les prières collectives à Niamey. Dans la région de Zinder, à Dungas par exemple, dans le sud du pays, la police a dû intervenir pour disperser les fidèles.

Dans les pharmacies, les masques ont disparu des rayons et les gels également mais selon le ministre de la Santé publique, la production nationale de gel a repris depuis quelques jours.

À lire aussi : Coronavirus: les pays africains renforcent les mesures

Coronavirus en Afrique: l’OMS suggère la mise en place de «couloirs humanitaires»

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Niger: le gouvernement prend en charge les premiers cas de coronavirus

 
 
L'hôpital national de Niamey.
L'hôpital national de Niamey. Hama Boureima/AFP

Le continent africain est de plus en plus touché par la propagation du coronavirus. Selon les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), on y compte un peu plus de 1 100 cas, un chiffre qui continue d'augmenter chaque jour. Trois pays ont annoncé, samedi 21 mars, des cas pour la première fois sur leurs sols, à savoir l'Erythrée, l'Ouganda et l'Angola. Le Niger est lui aussi touché depuis cette semaine.

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Avec notre correspondant à Niamey, Moussa Kaka

Au Niger, les personnes qui ont été en contact avec le malade sont confinées et prises en charge à l'hôtel Gawèye de Niamey, réquisitionné pour l'occasion. La décision a été prise au moment où les autorités confirmaient un deuxième cas à Niamey.

Il s’agit d’un Italien de 51 ans qui travaillait pour une ONG internationale et qui est arrivé à Niamey le 28 février dernier. Il s'agit du second cas avéré au Niger. Tous les deux sont en traitement à l’hôpital de référence de Niamey.

Leur cas est stable, dit-on. Le ministre de la Santé publique qui confirme l’affirmation, précise aussi que 76 contacts du premier patient porteur du virus ont été retrouvés et transférés hier à l’hôtel Gawèye, réquisitionné par l’État. Ce sont cinq familles qui cohabitent dans la même maison que le premier patient ainsi que ses contacts extérieurs.

 

Mesures complémentaires

Pour mieux contrôler la circulation du virus, d’autres mesures complémentaires ont été prises par le gouvernement. Au niveau de la Justice, toutes les audiences sont suspendues jusqu’au 25 mars prochain. Les visites aux maisons d’arrêt sont interdites durant trois mois et toutes les gares routières sont fermées pour une semaine.

Malgré les multiples appels au respect des consignes d’attroupements non autorisés de plus de 50 personnes, certains chefs religieux musulmans continuent de diriger les prières collectives à Niamey. Dans la région de Zinder, à Dungas par exemple, dans le sud du pays, la police a dû intervenir pour disperser les fidèles.

Dans les pharmacies, les masques ont disparu des rayons et les gels également mais selon le ministre de la Santé publique, la production nationale de gel a repris depuis quelques jours.

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