La grâce

Thibault de Montaigu

 

La grace

 

 Plon , (août 2020)

L'avis de La Procure

C’est une des révélations de la rentrée littéraire avec le récit d’une conversion fulgurante dans une chapelle du monastère Sainte-Madeleine du Barroux
et une réflexion sur la grâce. Le livre est surtout une enquête sur les traces de l’oncle de l’auteur,
franciscain, un modèle de foi qu’il a peu connu mais qui incarne au sens plein le bouleversement radical d’un homme qui se met au service des plus pauvres.

Ce récit autobiographique ne manque justement pas de Grâce. Est-ce par pudeur que l’auteur ne fait qu’évoquer sa conversion fulgurante au monastère bénédictin du Barroux ? Il développe en revanche l’éblouissant chemin de résurrection de son oncle Christian (quel prénom !) qui des nuits parisiennes deviendra un frère franciscain dépouillé de tout et à la générosité édifiante. Et rappelle la vie du saint d’Assise qui est l’autre personnage extraordinaire de ce roman inattendu et très réussi.

RÉSUMÉ

Suite à une dépression, le narrateur, athée, relate comment il a été touché par la grâce, une nuit, dans la chapelle d'un monastère. Afin de comprendre cette révélation soudaine, il renoue avec Christian, son oncle et frère franciscain, qu'il connaît peu et qui décède après leurs retrouvailles. Il découvre que cet homme a connu le même parcours spirituel que lui à l'âge de 37 ans.

QUATRIÈME DE COUVERTURE

"Il y a quatre ans, j'ai sombré dans une vertigineuse dépression. Je ne trouvais plus aucun sens à l'existence. Jusqu'à cette nuit, dans la chapelle d'un monastère, où je fus touché par la grâce. Par la sensation inouïe d'un contact charnel avec Dieu. Pourquoi moi, qui ai toujours été athée ? Quel sens donner à cette extase ? Une seule personne pouvait me répondre : Christian. Cet oncle, frère franciscain, que je connaissais à peine, allait être emporté par la maladie au moment même où je renouai avec lui. Mais à sa mort, j'appris, stupéfait, qu'il avait été touché par la grâce à trente- sept ans. Comme moi. Et qu'il avait vécu jusqu'à cet âge une vie de fêtes et d'excès, en parfaite opposition avec la foi. Comme moi également. En enquêtant sur ce destin extraordinaire qui l'avait vu troquer le costume des soirées mondaines pour la robe de bure des frères mineurs, j'allais découvrir que « le combat spirituel est aussi brutal que la bataille des hommes »."