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L'hebdomadaire de la paroisse de Dyou: Rendez-vous du Pere Vincent KIYE avec les jeunes.
"...j’ai trouvé celui que mon âme désire  : je l’ai saisi
et ne le lâcherai pas." Cantique des cantiques 3,1-4)
Chers frères et soeurs, aujourd'hui lundi 22 juillet, l'église nous propose de célébrer la mémoire de Marie Madeleine, celle chez qui Jésus avait expulsé les démons et qui est devenue par après, l'amoureuse incommensurable du Christ.
Comme le reprend le verset du livre de cantique des cantiques repris ci-dessus, dans des images d'un amour temporel, l'écrivain sacré nous invite à comprendre le degré d'amour que nous devons avoir vis-à-vis de Jésus-Christ, celui que notre âme doit chercher par dessus tout. Car, contrairement à nos amours terrestres, Jésus et l'Amoureux qui ne déçoit pas, qui ne divorce pas et n'admet pas non plus de coepouse. C'est lui que nous devons saisir et ne pas le lâcher.
 
C'est cet amour ardent pour le Christ qui a animé Marie Madeleine qui, comme nous le dit l'évangéliste saint Jean, tôt le matin s'était rendu au tombeau alors qu'il faisait encore sombre. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. ( Jn 20,1.11-18).
Quel courage pour une femme de se lever très tôt le matin alors qu'il fait encore sombre pour se rendre au tombeau si ce n'est un courage téléguidé par un amour sans mesure pour le Christ !
 
Comme nous le savons, le tombeau n'est jamais un lieu agréable à fréquenter seul. A fortiori une femme ! Marie Madeleine brave pour ainsi dire la peur de l'obscurité et du tombeau par amour pour le Seigneur. Et toi, et moi, sommes-nous prêts à risquer notre vie, à braver toute peur pour la cause du Christ ?
N'ayant pas trouvé le corps du Seigneur au tombeau, elle s'inquiète : « On a enlevé mon Seigneur,
et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui se tenait là,
mais ne savait pas que c’était Jésus.
 
Ce dernier lui dit :
« Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?  »
Le prenant pour le jardinier, elle lui répond :
« Si c’est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » 
Une femme, a-t-elle vraiment le courage de transporter un cadavre seul? Là encore nous pouvons lire le courage de cette femme, un courage habité par l'amour.
 
Oui chers frères et soeurs,
lorsque notre coeur est débordé d'amour pour le Christ, nous pouvons accepter l'impossible. Nous pouvons supporter ce que le monde considère comme absurde, simplement parce-que nous savons que celui pour qui nous souffrons, celui pour qui nous sommes retardés, torturés, humiliés, destitués ne nous décevra jamais.
Puisse le feu de l'amour du Christ qui a brûlé le coeur de Marie Madeleine nous soit d'une grande inspiration à jamais.
✍🏾Père KIYE M. Vincent, Mafr
Aumônier des jeunes de la paroisse de Dyou/ Kadiolo
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