Trafic d’armes, orpaillage, braconnage…
Cartographie du financement des groupes armés

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Des armes à proximité d'un véhicule jihadiste détruit, en Diabaly et Tombouctou, au Mali, en 2013 (illustration).

Alors que les États peinent souvent à lever l’impôt, les groupes armés, des jihadistes qui sévissent au Sahel aux multiples factions qui s’affrontent dans l’Est de la RDC semblent, eux, n’avoir aucune peine à se financer.

Dans le Sahel, comme en Centrafrique ou dans l’est de la RD Congo, les groupes armés paraissent avoir moins de difficultés à trouver des sources de financement que les États qui tentent de les combattre…

De l’exploitation illégale des minerais au trafic de drogues en tous genres en passant par le vol de bétail et le prélèvement de taxes, ces organisations se nourrissent des économies locales. En se posant en bénéficiaires, en intermédiaires ou en régulateurs des activités illicites, elles trouvent les ressources nécessaires pour assurer leur subsistance.

Ainsi, selon l’Institut d’études de sécurité (ISS), les groupes extrémistes violents, les groupes armés signataires de l’Accord de paix d’Alger et des groupes d’autodéfense qui se côtoient dans le Liptako-Gourma (Mali, Niger et Burkina) sont tous directement ou indirectement impliqués dans des activités illicites.

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