Même la guerre n’a pas réussi à détruire l’homme à Alep

P. Ibrahim Alsabagh

« Alep se relève« , écrit Andrea Avveduto le 31 janvier 2017, dans un article publié le 21 février. « Les signes de la sanglante bataille qui, il y a quelques semaines, a réussi à expulser les forces rebelles, sont la cicatrice la plus flagrante dans cette grande ville. Mais même la guerre n’a pas réussi à détruire l’homme« , ce qu’il partage en rapportant quelques témoignages (1).

Juste avant l'aube (couverture)

Il y rencontre le frère Ibrahim Alsabagh, curé dans une paroisse d’Alep depuis octobre 2014.

 

« Qu’est-ce qui pousse le religieux franciscain à continuer dans cette mission si difficile ? ‘C’est la charité qui me pousse – révèle frère Ibrahim. La charité me donne, comme le dit le psaume 93, la “force du buffle”. En tant que père, curé, je ne pouvais même pas imaginer me donner ainsi, et je ne pouvais imaginer des fruits si grands et abondants. La charité m’a poussé jusqu’au bout : la charité du chrétien envers les gens les plus pauvres, mais aussi le cœur du pasteur qui bat à travers le don du sacerdoce‘. » (2)

 

Ibrahim Alsabagh est l’auteur du livre Un instant avant l’aube [à paraître ce mois en français(3)] qui sera lu pendant les repas de la retraite du carême du pape et de la curie romaine du 5 au 10 mars 2017 (3).

 

 

 

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