La République de Haute-Volta, actuel Burkina Faso, fut établie le , en tant que colonie autonome au sein de la Communauté française. Avant d'obtenir son autonomie, il s'agissait de la colonie de Haute-Volta et faisait partie de l'Union française. Le elle obtient son indépendance de la France.

Le nom de Haute-Volta vient de la Volta, le fleuve dont la partie supérieure coule dans la région.

Histoire

La Haute-Volta accède à l'indépendance le . Le premier président, Maurice Yaméogo, est à la tête de l'Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain. La Constitution de 1960 établit l'élection au suffrage universel direct du président et l'Assemblée nationale pour un mandat de cinq ans. Peu après son arrivée au pouvoir, Yaméogo bannit tous les partis politiques autres que l'Alliance pour la démocratie.

Thomas Sankara arrive au pouvoir par un coup d'État le . Après son arrivée au pouvoir il forme le Conseil national de la Révolution (CNR), et en devient le président. Sous sa domination, le nom de l'État est changé le , de Haute-Volta à Burkina Faso, signifiant « la patrie des hommes intègres ».

Politique

De 1958 à 1960, la République de Haute-Volta était dirigée par un Haut-Commissaire :

indpendance

 
Les trois parties de la Volta.
Article connexe : Drapeau de la Haute-Volta.

Les trois couleurs du drapeau national de la Haute-Volta vient du fait que la Volta comporte trois parties :

Hymne national

Fière Volta de mes aieux,
Ton soleil ardent et glorieux
Te revêt d'or et de fierté
Ô Reine drapée de loyauté !

Refrain :
Nous te ferons et plus forte, et plus belle
À ton amour nous resterons fidèles
Et nos cœurs vibrant de fierté
Acclameront ta beauté
Vers l'horizon lève les yeux
Frémis aux accents tumultueux
De tes fiers enfants tous dressés
Promesses d'avenir caressées

Refrain : Le travail de ton sol brûlant
Sans fin trempera les cœurs ardents,
Et les vertus de tes enfants
Le ceindront d'un diadème triomphant.

Refrain :
Que Dieu te garde en sa bonté,
Que du bonheur de ton sol aimé,
L'Amour des frères soit la clé,
Honneur, Unité et Liberté.

Cet hymne a été remplacé depuis 1984 par un nouvel hymne, la Ditanyè.